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causalité

La science, il est vrai, ne progresse qu'en remplaçant partout le pourquoi par le comment ; mais, si reculé qu'il soit, un point reste toujours où les deux interrogations se rejoignent et se confondent. Obtenir l'homme... des milliards de siècles n'y auraient pu suffire, par la seule contribution du hasard. Si antifinaliste que l'on soit, que l'on puisse être, on se heurte là à de l'inadmissible, à de l'impensable ; et l'esprit ne peut s'en tirer qu'il n'admette une propension, une pente, qui favorise le tâtonnant, confus et inconscient acheminement de la matière vers la vie, vers la conscience ; puis, à travers l'homme, vers Dieu.

Auteur: Gide André

Info: Journal 1939-1949 Souvenirs/la Pléiade/Gallimard 1954, 8 juin 1942 p.123

[ créationniste ]

 

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recherche

Ainsi, dans beaucoup de catégories générales et au fil de votre temps, peut-on très nettement percevoir et démontrer un glissement progressif du sérieux, du concret et de l’affirmation vers une interrogation. Interrogation qui, aveu d’impuissance et preuve des limites de vos concepts, se met en boucle pour déboucher sur une forme d’humour/dérision presque globale dans la pensée populaire de l’hémisphère nord dominant.
Cette irruption du dérisoire est un synonyme d’impuissance et de décadence, un peu comme votre célèbre image de la barque ayant atteint la plage avec un rameur continuant à ramer dans le vide. C’est ce que nous appelons un mauvais glissement vers le virtuel.

Auteur: Gaichel Millar

Info: Dans "Pensées d'ailleurs", page 67

[ ironie ] [ absurde ] [ vengeance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Je demande à une amie : - A quoi sert la jouissance de la la femme puisqu'elle n'en a pas besoin pour se reproduire ? Elle : - Sans attraction sexuelle on vous laisserait pas nous approcher.
Le très médiatisé psychothérapeute et sexologue Willy Pasini répond à une interrogation similaire.
- A quoi sert l'orgasme féminin ?
- C'est une question difficile pour la science. Pour certains scientifiques, il ne sert à rien. D'autres disent qu'il éveille chez la femme le désir sexuel. Sur le plan purement biochimique, l'orgasme sert à la procréation. Les contractions utérines attirent le sperme vers le haut. Une femme orgasmique est plus facilement procréative.

Auteur: Mg

Info: août 2017

[ femmes-hommes ] [ jouissance ]

 

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durée

L'expérience menée à l'université de Genève par le team Suarez-Zbinden fin 2002 (dans la continuité des expériences d'Alain Aspect) démontre pour la première fois - j'ai envie de dire une fois pour toute - que le temps n'est qu'un des attributs généré - au niveau atomique et supérieurs, par des phénomènes quantiques qui sont, pour l'instant au delà de notre compréhension et de nos possibilités de modélisation. Il est donc un endroit ou le temps n'existe pas - ou alors, avec d'autres caractéristiques. Gageons que ceci est du aux limites de nos outils conceptuels. Comme disait Heisenberg, c'est la nature livrée à l'interrogation humaine. L'homme ne rencontre ici que lui-même.

Auteur: MG

Info: 2001

[ sciences ] [ scientifique ]

 

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consumérisme

Le "droit au plaisir", la liberté de tout montrer ont conduit, avec la grande liberté d'Internet, à une diffusion sans précédent de la pornographie, qui devient le mode principal d'éducation sexuelle. Il y a, dans l'optique de la libération, bien des avantages à cela : il n'est plus guère de minorité qui soit vraiment orpheline, et chaque tendance un tant soit peu originale, notamment quant aux pratiques sexuelles, trouve à se rassembler et à s'épanouir. Mais la nécessité commerciale de vendre au plus grand nombre ne tire pas la majorité des nouveaux médias vers plus de culture, et, au contraire, risque de tendre vers la facilité d'un appel aux pulsions, en évitant toute interrogation sur le désir...

Auteur: Matysiak Jean-Claude

Info: Le désir malade, Lattès 2011, p. 123 - écrit avec Marc Valleur

[ le web ] [ commodité ] [ la toile ] [ paresse ] [ le net ]

 

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littérature

Quant au choix même des livres, comment nous justifier autrement que par des arguties oiseuses ?
Si beaucoup des oeuvres s'imposaient à l'évidence, la plupart ont été élues par goût et certaines écartées avec des partis pris flagrants.
Cela ne se discute pas.
Disons seulement qu'en travaillant pendant deux ans à ce projet, nous avons pu entrevoir combien reste actuelle une indication de Confucius : "La Culture véritable consiste à mesurer l'exacte étendue de son ignorance".
Un dernier doute sous forme d'interrogation : ce livre, "La bibliothèque idéale", doit-il prendre place dans une bibliothèque idéale ? Ou, tel un satellite ayant quitté l'atmosphère tout en continuant à communiquer avec la Terre, appartient-il déjà à un autre monde ?
Borges peut-être aurait aimé cette énigme.

Auteur: Boncenne Pierre

Info: La Bibliothèque idéale, extrait de Pourquoi une bibliothèque idéale ?, avant-propos inséré en début du volume paru chez Albin Michel en 1988

[ hiérarchie ]

 

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interrogation

L’ancienne question de savoir si, sous certaines conditions, l’état psychique de l’observateur pourrait influencer le déroulement de la nature matérielle extérieure n’a pas de place dans la physique d’aujourd’hui. La réponse était évidemment affirmative pour les anciens alchimistes. Dans le siècle dernier, un esprit critique tel que le philosophe Arthur Schopenhauer, excellent connaisseur et admirateur de Kant, a considéré dans son essai Magnétisme animal et magie que les effets dits magiques étaient largement possibles et il les a interprétés dans sa terminologie particulière comme des "influences directes de la volonté qui vont au delà des limites de l’espace et du temps". Sous cet angle on ne peut pas dire que des raisons philosophiques a priori soient suffisantes pour refuser immédiatement de telles possibilités.

Auteur: Pauli Wolfgang

Info: La science et la pensée occidentale

[ rationalisme ] [ esprit-matière ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

étymologie

En latin "scrupulum" désignait un petit caillou pointu. Il posait souvent problème aux légionnaires romains pendant leurs longues marches. Les petites pierres s’immisçaient dans leur caligae, leurs sandales ouvertes, entre la semelle et le pied, provoquant une gêne récurrente. Les "scrupulus" mettaient alors les légionnaires face à un choix : souffrir en continuant à avancer, ou s’arrêter pour ôter le caillou, au risque de faire ralentir la colonne et de subir les remontrances de leurs supérieurs. Peu à peu, l’expression "avoir des scrupules" est sortie du domaine militaire pour faire référence à toute interrogation sur la conduite à adopter. Les tribuns, les généraux, les sénateurs qui allaient à cheval ou se faisaient porter en litière, tout comme les puissants d’aujourd’hui n’avaient pas de scrupules.

Auteur: Internet

Info: Charles Giroud-Montessuis sur FB

[ analogie ] [ inégalités sociales ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

interrogation

Avant de se poser la question du comment – comment s’y prend un lecteur ? comment l’enfant apprend-il à lire ? – il faut se poser la question du quoi : c’est quoi lire ? qu’est-ce que la lecture ? quelle est sa "substance" ? (ou son essence) ? […] La réponse ne va pas de soi : la lecture n’existe pas en soi, dans l’absolu ; la lecture n’est pas d’emblée un concept scientifique. Une bonne partie du travail scientifique consiste précisément à délimiter l’objet d’étude, c’est-à-dire à examiner, choisir et justifier ce que l’on va appeler lire ou lecture. On ne peut donner une définition de la lecture stable, "éternelle" ou "universelle", une définition qui ignore la façon dont les mots lire, lecture, savoir-lire, sont utilisés dans une culture donnée.

Auteur: Chauveau Gérard

Info: 1998, p. 7

[ bouquiner ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bornage

Certaines branches de la science pourraient-elles s'arrêter parce que nous nous heurtons aux limites inhérentes à notre compréhension, plutôt que parce que le sujet est épuisé ? L'être humain est plus qu'une espèce de primates parmi d'autres. Nous sommes spéciaux : notre conscience de soi et notre langage ont constitué un saut qualitatif, permettant l'évolution culturelle, et l'expertise diversifiée cumulée qui a conduit à la science et à la technologie. Mais certains aspects de la réalité - une théorie unifiée de la physique ou une compréhension complète de la conscience - pourraient nous échapper simplement parce qu'ils dépassent le cerveau humain, tout comme les idées d'Einstein déconcerteraient un chimpanzé. Peut-être que les agrégats complexes d'atomes, qu'il s'agisse de cerveaux ou de machines, ne pourront jamais tout comprendre d'eux-mêmes.

Auteur: Rees Martin John

Info: From Here to Infinity: Scientific Horizons

[ interrogation ] [ contingentement intégré ] [ anthropocentrique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel