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pollution

ENTREPRISE MONSANTO anagramme POISON TRÈS RÉMANENT Voilà une firme qu'elle est bonne, comme firme. Et pourquoi elle est bonne ? Parce qu'elle vous veut du bien ! Alors vous avez par exemple la dioxine TCDD. La dioxine, si vous voulez, c'est une substance on était vachement bien tant que ça existait pas, on s'est dit bon, on va quand même la fabriquer pour voir, et puis pendant qu'on y est on va en faire plusieurs sortes, et dons, en bref, la plus balèze c'est la TCDD, la "tétra-chloro-p-dibenzodioxine", rien que de prononcer le nom le gars il est déjà pris de nausées, de maux de tête et d'éruptions cutanées virulentes. Alors attends ! Qu'est-ce qu'il y a d'autre encore ? Il y a l'agent orange. Alors l'agent orange c'est un désherbant utilisé par l'armée américaine pour la défoliation de la jungle vietnamienne durant la guerre. Non, parce que, si vous voulez, les paysans là-bas, ils avaient des bêches et des vieux couteaux de cuisine pour désherber des milliers d'hectares, c'était pas humain, les marines sont allés leur donner un coup de main. ALors qu'est-ce que vous avez d'autre encore ? Vous avez ce qu'on appelle les hormones de croissance bovine. C'est un truc qu'on injecte dans les vaches qui sont un peu molles des mamelles, voyez, comme ça on peut les traire jusqu'au trognon. Vous avez l'herbicide total Roundup qui "laisse le sol propre", propre de quoi, on sait pas. Les PCB, excellents polluants, qui se dégradent lentement dans le sol, entre 94 jours et 2 700 ans selon les molécules, mais bon, c'est vrai que d'ici là on aura bouffé les pissenlits par la racine. Enfin bref, toute la gamme de produits super-respectueurs de l'environnement. Bientôt, ils porteront tous la mention.

Auteur: Klein Étienne

Info: Anagrammes renversantes ou Le sens caché du monde

[ multinationale ] [ chimie ] [ humour ]

 

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dualité

C'est pour cette raison que Jung a peut-être raison de supposer que l'énergie est un concept universel applicable aussi bien au fonctionnement psychique qu'à l'univers physique. Jung décrit ensuite comment l'énergie a deux attributs, l'intensité et l'extensité. L'étendue (extensité) de l'énergie n'est pas transférable d'une structure à une autre sans en changer la structure ; l'intensité de l'énergie l'est. Par extensité, Jung fait référence à la qualité de l'énergie. En d'autres termes, il fait remarquer qu'il y a "quelque chose" qui se déplace d'un endroit à l'autre lorsqu'une transformation énergétique se produit.

Par exemple, une balle qui est frappée en ligne droite transporte avec elle de l'énergie en constante transformation. Il y a une énergie cinétique et une énergie potentielle gravitationnelle. La quantité d'énergie cinétique est continuellement transférée en énergie potentielle au fur et à mesure que la balle monte. Ainsi, au sommet de sa trajectoire, la balle est momentanément au repos, c'est-à-dire sans énergie cinétique, mais avec toute son énergie potentielle. L'évaluation de ses quantités d'énergie est intensive mais les qualités cinétiques et le potentiel sont considérables. La balle ne peut pas transférer sa qualité cinétique en qualité potentielle sans changer sa forme, par exemple en se cassant en plusieurs pièces.

De même, il y a un facteur psychique important qui n'est pas transférable. Le concept d'extensité et d'intensité de Jung est précurseur du concept d'ordre implicite et explicite de David Bohm, sur lequel j'aurai plus de choses à dire plus tard. Aussi précurseur de la division conceptuelle du monde en objets et en actions d'objets : sujets et verbes. Tout ceci comportant une complémentarité, une double manière de traiter l'expérience. Ce sont des indices de la division entre esprit et matière, physique et psychique, mots et images.

Auteur: Fred Alan Wolf

Info: The Dreaming Universe: A Mind-Expanding Journey into the Realm Where Psyche and Physics Meet

[ physique quantique ] [ bipolarité ] [ tao ] [ mobile ] [ immobile ] [ chair-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prémonition

Même phénomène dans les hallucinations télépathiques, et, par exemple, dans ce songe raconté par un ami de M. Romanes, membre de la Société royale de Londres : "J’eus, dit-il, un rêve très intense qui me fit une grande impression, si bien que j’en parlai à ma femme à mon réveil ; je craignais que nous ne reçussions de mauvaises nouvelles sous peu. Je m’imaginai que j’étais assis dans le salon, près d’une table, en train de lire, quand une vieille dame parut tout à coup, assise de l’autre côté, près de la table. Elle ne parla ni ne remua, mais me regarda fixement, et je la regardai de même pendant vingt minutes au moins. Je fus très frappé de son aspect : elle avait des cheveux blancs, des sourcils très noirs et un regard pénétrant. Je ne la reconnus pas du tout et je pensai que c’était une étrangère. Mon attention fut attirée du côté de la porte, qui s’ouvrit et ma tante entra, et, voyant cette vieille dame et moi qui nous regardions l’un l’autre, elle s’écria fort surprise, et sur un ton de reproche : - "John ! ne sais-tu donc pas qui c’est ?" - et sans me laisser le temps de répondre, me dit : - "Mais c’est ta grand’mère !" - Là-dessus, l’esprit qui était venu me visiter se leva de sa chaise et disparut. A ce moment-là, je m’éveillai. L’impression fut telle que je pris un carnet et notai ce rêve étrange, persuadé que c’était un présage de mauvaises nouvelles… Un soir, je reçus une lettre de mon père, m’annonçant la mort subite de ma grand’mère, qui a eu lieu la nuit même de mon rêve et à la même heure, dix heures et demie."

Auteur: Paulhan Frédéric

Info: Les hallucinations véridiques et la suggestion mentale, Revue des Deux Mondes tome 114, 1892, p. 93

[ songe ] [ témoignage ]

 

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essai

Mais enfin je vais partir, puisqu’il faut bien faire une transition, je vais partir d’une question idiote qui m’a été posée.

Ce que j’appelle une question idiote n’est pas ce qu’on pourrait croire, je veux dire : quelque chose qui d’aucune façon me déplairait – j’adore les questions idiotes – j’adore aussi les idiotes, j’adore aussi les idiots d’ailleurs, ce n’est pas un privilège du sexe. Pour tout dire, ce que j’appelle idiot, est quelque chose, à l’occasion, de tout simplement naturel et propre. Un idiotisme c’est quelque chose qu’on confond trop vite avec la singularité, c’est quelque chose de naturel, de simple, et pour tout dire, de très souvent lié à la situation. La personne en question, par exemple, n’avait pas ouvert mon livre, elle m’a posé la question suivante :

"Quel est le lien entre vos Écrits ?"

Je dois dire que c’est une question qui ne me serait pas venue à l’idée, à moi tout seul. Bien sûr, je dois dire aussi que c’est une question dont il ne pouvait pas me venir à l’idée qu’elle viendrait à l’idée de personne. Mais c’est une question très intéressante à la vérité, à laquelle j’ai fait tous mes efforts pour répondre. Et répondre, eh bien mon Dieu, comme elle m’était posée.

[…] pour dire les choses de façon qu’elles résonnent, le départ, et qui reste un lien jusqu’au terme de ce recueil, est bien ce quelque chose de profondément discuté, c’est le moins qu’on puisse dire, tout au long de ces Écrits et qui s’exprime sous cette formule, qui vient à tous et qui s’y maintient, je dois dire, avec une regrettable certitude, et qui s’exprime ainsi : "moi, je suis moi" !

Auteur: Lacan Jacques

Info: 14 décembre 1966, La logique du fantasme

[ résumé ] [ thème ] [ idiotie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

conte envoûtant

Jung, dans son essai de 1943, L’homme à la découverte de son âme, prend lui un exemple dans l'Antiquité égyptienne. Il met en scène une personne mordue au pied par une vipère des sables. Le prêtre-médecin consulté recourt alors à une thérapie narrative. Par sa parole, il réécrit l'incident qui a eu lieu sur le plan physique terrestre, en le portant sur un plan métaphysique où une solution peut alors être mise en œuvre. Il entreprend de raconter au patient comment le grand Dieu-Soleil parcourant ses domaines a été mordu par un serpent venimeux mis sur son chemin par la Déesse-Mère, comment tous les autres dieux la supplièrent alors de créer le contrepoison efficace, comment elle y consentit et comment fut alors guéri le Dieu souffrant.

Pour Jung : "il nous faut bien nous dire qu’à l’échelon psychique qui était celui des Égyptiens d’alors, ce récit constituait bel et bien un procédé thérapeutique : à cet échelon, en effet, l’homme pouvait encore être facilement plongé dans l’inconscient collectif par un simple récit, dont les images s’emparaient alors de tout son être avec une puissance telle que son système vasculaire et que ses régulations humorales rétablissaient l’équilibre compromis. C’est d’ailleurs, poursuit Jung, ce qui explique en toute généralité la valeur curative de la médecine magique à l’échelon primitif, alors que nous ne concevons la possibilité d’efficacités de cette sorte que tout au plus dans le domaine moral."

A ce niveau de lecture aucun de nous n'est plus alors un être unique, séparé, mais il incarne la totalité de l’humanité. A ce niveau de lecture littéraire du monde, nous aurions peut-être accès à la mémoire de l'espèce, à l'expérience engrangée par l'humanité depuis plusieurs millions d'années.



 


 

 

Auteur: Soccavo Lorenzo

Info: https://www.viabooks.fr/, redécouvrir la magie des mots. Quand Jung recourt à la thérapie narrative. mai 2015

[ lire remède ] [ interprétation premier degré ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

quête

Il y a, à l'évidence, une cause simple et centrale à notre vie, et à l'incroyable complexité que la nature dispense devant nos sens ébahis.

M'interrogeant sur la force qui "pousse" derrière tout ça j'en conclus qu'il y a nécessité d'ouverture totale des moyens afin que cette exploration progressive de la matière - progression qui semble par essence destinée à s'en libérer - laisse passer le moins possible des opportunités "combinatoires" qui se présentent.

Il y a comme une volonté de toujours repousser les limites du réel donné. L'humain en est un exemple particulier. Avide il devance, anticipe. Littérature et science-fiction sont apparues. (Et nous voilà avec des hommes télépathes qui explorent la galaxie, rencontrent d'autres espèces, approfondissent et simplifient leur spiritualité devant l'immensité des énigmes posées... )

Il semble que le peu que nous connaissons et observons de l'évolution, passionnante, ainsi que le résultat qui s'offre à nous en ce moment même (semence de Dieu ?!) indique - si on réfléchit à ce qui sous-tend cette action globale -, que bien des mots-notions changent notablement de signification une fois appliqués à des échelles différentes.

Tenez : l'agressivité serait, au niveau cosmique, une sorte d'exploration pondérée et curieuse ; alors qu'au plan animal il y aurait plutôt une notion de peur et de force défensive. Voir de survie. Ou encore : l'avidité de l'animal, ou de l'homme glouton... ressemblerait plutôt, si on envisage la nature dans son ensemble, à de la générosité. Pensons aux milliards de spermatozoïdes, de têtards, bébés tortues... majoritairement morts très vite...

Maintenant ce terme : complexité. Souvent détourné et perverti chez l'humain, ce mot se transforme, en termes de contemplation non analytique, en simple beauté émerveillée.  Monde insondable.

Auteur: Mg

Info: 3 aout 2015

[ désir ] [ langage ] [ relativité sémantique ] [ religion ] [ spéculation ] [ plan global ]

 

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épigénétique

La différence entre la théorie platonicienne et l'hypothèse de la résonance morphologique peut être illustrée par analogie avec un téléviseur. Les images à l'écran dépendent des composants matériels du téléviseur et de l'énergie qui l'alimente, ainsi que des transmissions invisibles qu'il reçoit par le biais du champ électromagnétique. Un sceptique qui rejette l'idée d'influences invisibles pourra essayer de tout expliquer sur les images et les sons en termes de composants de l'ensemble - les fils, les transistors, etc. - et les interactions électriques entre eux. Avec des recherches approfondies, il découvrira qu'endommager ou supprimer certains des composants affecte les images ou les sons produits par l'ensemble, et ce de manière réproductible et prévisible. Cette découverte renforcera sa croyance matérialiste. Il ne sera pas en mesure d'expliquer exactement comment l'ensemble produit les images et les sons, mais il espère qu'une analyse plus détaillée des composants et des modèles mathématiques plus complexes de leurs interactions apporteront finalement la réponse. Certaines mutations des composants - par exemple, un défaut de certains des transistors - affectent les images en changeant leurs couleurs ou en déformant leurs formes ; tandis que les mutations des composants du circuit de syntonisation font basculer l'ensemble d'un canal à l'autre, ce qui entraîne un ensemble de sons et d'images complètement différent. Mais cela ne prouve pas que le journal télévisé du soir soit produit par des interactions entre les composants du téléviseur. De même, les mutations génétiques peuvent affecter la forme et le comportement d'un animal, mais cela ne prouve pas que la forme et le comportement sont programmés dans les gènes. Ils sont hérités par résonance morphologique, une influence invisible sur l'organisme venant de l'extérieur, tout comme les téléviseurs sont accordés de manière résonnante aux transmissions qui proviennent d'ailleurs.  

Auteur: Sheldrake Rupert

Info: The Science Delusion : Sentir l'esprit de recherche

 

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Ajouté à la BD par miguel

unicité

La théorie de l'électron unique, également connue sous le nom d'hypothèse de l'univers à un électron, est une idée fascinante et quelque peu non conventionnelle en physique. Elle a été proposée par le célèbre physicien John Archibald Wheeler lors d'une conversation téléphonique avec Richard Feynman en 1940. Le concept central de cette hypothèse est qu'il n'y a qu'un seul électron dans tout l'univers, qui voyage dans le temps, apparaissant ainsi sous la forme d'innombrables électrons identiques à différentes positions dans l'espace et le temps.

L'idée de Wheeler était inspirée par le fait que tous les électrons ont des propriétés identiques, telles que la charge et la masse, et que ces propriétés sont les mêmes pour les électrons et leurs antiparticules, appelées positrons, à l'exception de leurs charges opposées. Il a proposé qu'un électron avançant dans le temps soit considéré comme un électron ordinaire, tandis que le même électron reculant dans le temps apparaîtrait comme un positron. En conséquence, tous les électrons et positrons de l'univers seraient en fait des manifestations de la même particule fondamentale, tissant un chemin complexe à travers l'espace et le temps.

La théorie de l'électron unique est une idée élégante et stimulante, mais elle n'a pas eu beaucoup de succès auprès de la communauté des physiciens. En effet, l'hypothèse est difficile à concilier avec les observations expérimentales et les principes établis de la physique moderne. Par exemple, la théorie exigerait que le nombre d'électrons et de positrons dans l'univers soit égal, mais les données expérimentales indiquent qu'il y a beaucoup plus d'électrons que de positrons. En outre, le modèle standard de la physique des particules, qui décrit avec succès le comportement des particules fondamentales et leurs interactions, ne soutient pas l'hypothèse d'un seul électron.

Auteur: Internet

Info: Sur le profil FB de Nassim Haramein

[ cosmologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

extraterrestres

Un point de vue fixe est une limitation.
Mais notre imagination a besoin de clarté, de netteté. D'une image précise.
Ainsi des OVNIS : il y a chez l'humain ce besoin d'identifier, de comprendre, de voir et détailler afin d'intégrer un phénomène dans son système, déjà bien montré par ce besoin naturel de se raccrocher à quelque chose, (les standards SF comme la soucoupe ou le cigare par exemple).
Ce qui est assez stupide, à y réfléchir. Car l'alien est peut-être, visuellement pour nous, une vague et fugace brume. Ou une entité qui se déplace si lentement qu'elle présente les caractéristiques d'un massif de montagnes. Alors que les humains, médias de masse surtout, qui se doivent d'être fédérateurs et donc stupides, veulent à tout prix un machin qui soit bien dans la focale, discernable, à leur niveau. Une focale tout à fait relative, puisque elle n'est que celle de l'être humain d'une époque donnée... Un humain éventuellement si corrompu par ses propres stimuli (TV, Internet, compétitions, etc...) qu'il a perdu quelques aptitudes à certaines perceptions subtiles. Un peu comme s'il s'était petit à petit aveuglé lui-même en s'enfermant dans son univers égocentré de consumériste débile et clinquant de dominateur de l'univers.
Bref, au lieu de se rapprocher d'une réalité subtile, il s'en éloignerait. Régression.
Mais je désaxe le propos. Je voulais juste évoquer cette propension, lorsqu'il s'agit appréhender un phénomène non connu, non répertorié et basiquement non reconnaissable, à aller se perdre dans les théories hautement spéculatives (mais très intéressantes) genre Vallée ou Guillemant. Théories qui, grand défaut selon moi, veulent conclure en présentant un système qui unifierait tout.
Cool les gars, certes... Mais pourquoi être si pressé ? Ça se déguste les découvertes. Celles sur nos limites ou nos défauts par exemple.

Auteur: Mg

Info: 2 janv. 2015

[ quête ] [ parapsychologie ]

 

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songe

Hervey de Saint-Denys raconte comment, à l'âge de treize ans, il eut l'idée de reproduire un rêve curieux qu'il avait fait la nuit précédente. Il fut assez content du résultat et commença un album dans lequel il consigna tous ses rêves. Il nota qu'il était de plus en plus à même de s'en souvenir, si bien qu'au bout de 6 mois il n'en n'oubliait pratiquement plus aucun. Mais il finit par être si absorbé par cette entreprise qu'il n'était plus capable de penser à autre chose et qu'il en eut des maux de tête - aussi dut il y renoncer quelques temps. Il s'y remit par la suite et continua de noter ses rêves tout au long des 20 années suivantes. Il dit n'avoir jamais omis de noter un seul rêve durant toute cette période, remplissant ainsi 22 cahiers de notes avec ses rêves de 1946 nuits. Hervey décrit les étapes successives de l'entrainement auquel il se livra pour parvenir à diriger ses rêves. D'abord, quelques mois après le début de son exploration, il était devenu conscient qu'il était en train de rêver. Puis il fut capable de se réveiller à volonté pour noter ses rêves intéressants. Plus tard encore, il fut capable de se concentrer à volonté sur telle partie du rêve qu'il souhaitait explorer plus profondément. Enfin il fut capable de diriger au moins une partie de ses rêves, tout en reconnaissant certaines limites à cette maitrise. Pour donner un seul exemple, Hervey souhaitait rêver de sa propre mort et dirigea son rêve de façon à se trouver au sommet d'une tour d'où il se jetterait - mais il se trouva rêvant qu'il était dans le foule des spectateurs regardant un homme qui venait de se jeter du sommet d'une tour.

Auteur: Ellenberger Henri-Frédéric

Info: Histoire de la découverte de l'inconscient

[ contrôle ] [ rêve lucide ]

 

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