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ère numérique

"Ubérisation". Ce néologisme à la mode cache un bouleversement économique. Grâce à la démocratisation du haut débit, des smartphones et de la géolocalisation, des entrepreneurs lancent partout de nouvelles plateformes en ligne, le plus souvent des applications, qui mettent en relation des travailleurs freelance et leurs clients sans passer par les intermédiaires classiques. Transport, logistique, tourisme, services à la personne, restauration, banque. Cette nouvelle forme d’activité est en train de gagner du terrain de façon fulgurante dans presque tous les secteurs. Selon les experts du cabinet Deloitte (2015), qui la qualifient d’"économie à la demande", elle devrait peser 100 milliards de dollars d’ici trois ans. En revanche, l’uberisation est une bien mauvaise nouvelle. Cette nouvelle organisation du travail va conduire les salariés à adopter une posture de réflexivité permanente pour anticiper les évolutions du marché et gérer leurs compétences comme un patrimoine. Ce sont eux qui sont désormais sollicités et qui évalueront eux-mêmes l’évolution de leurs parcours, le calcul des risques et le coût de la correction. Il s’agira autant de se protéger de la perte d’emploi que de repérer les emplois satisfaisants. Les salariés seront ainsi ponctuellement confrontés à un marché d’emploi fluctuant dans lequel la flexibilité régit l’avenir des entreprises. Etre salarié devient une expérience individuelle selon Dubet (2011). En effet, le modèle intégré qui permettait à chaque acteur de trouver sa culture d’appartenance, les gammes de comportements adaptés et prescrits n’est plus. Son constat est que la structure sociale se fractionne en une multitude de composantes disjointes. Cette analyse nous amène à penser que chaque individu a pour travail de construire le sens de son appartenance, de son intégration et de sa subjectivité. La polyvalence, l’initiative et la responsabilité, jadis spécifiques au groupe des cadres, sont désormais attendues de tous.

Auteur: Pierron Claudine

Info: https://www.forbes.fr/management/l-avenir-du-travail-modifie-en-profondeur-par-le-numerique/#

[ précarité ] [ identité ] [ évolution ] [ technologie ] [ métiers précaires ] [ modularité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

mécanisation

Sous une forme ou une autre, les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la fin de la pandémie elle-même, ce qui justifie la décision de nombreuses entreprises issues de différentes industries d'accélérer l'automatisation. Au bout d'un certain temps, les préoccupations persistantes au sujet du chômage technologique s'estomperont à mesure que les sociétés mettront l'accent sur la nécessité de restructurer le lieu de travail de manière à réduire au minimum les contacts humains rapprochés. En effet, les technologies d'automatisation sont particulièrement bien adaptées à un monde dans lequel les êtres humains ne peuvent pas être trop près les uns des autres ou sont prêts à réduire leurs interactions. Notre crainte persistante et peut-être durable d'être infecté par un virus (celui de la COVID-19 ou autre) va donc accélérer la marche implacable de l'automatisation, en particulier dans les domaines les plus sensibles à celle-ci. En 2016, deux universitaires de l'université d'Oxford sont arrivés à la conclusion que jusqu'à 86 % des emplois dans les restaurants, 75 % des emplois dans le commerce de détail et 59 % des emplois dans le secteur du divertissement pourraient être automatisés d'ici 2035. Ces trois industries sont parmi les plus durement touchées par la pandémie et c’est dans celles-ci que l'automatisation, pour des raisons d'hygiène et de propreté, sera une nécessité qui, à son tour, accélérera encore la transition vers plus de technologie et plus de numérique. Un autre phénomène est appelé à soutenir l'expansion de l'automatisation : celui où la "distanciation économique" pourrait suivre la distanciation sociale. À mesure que les pays se tournent vers l'intérieur et que les entreprises mondiales raccourcissent leurs chaînes d'approvisionnement super-efficaces mais très fragiles, l'automatisation et les robots qui permettent une production plus locale, tout en maintenant les coûts à un faible niveau, seront très demandés.

Auteur: Schwab Klaus

Info: Covid-19 la grande réinitialisation

[ crise sanitaire prétexte ] [ homme-machine ]

 
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santé marchandisée

"Les théories transhumanismes reposent sur des conceptions très matérialistes du corps, de la conscience...", oppose pour sa part Edouard Kleinpeter, ingénieur de recherche Centre national français de la recherche scientifique (CNRS). "Pour eux, il n'y a pas de différence de nature entre un cerveau et un microprocesseur". 

Or "l'être humain n'est pas uniquement une idée ou un esprit, mais un être de chair, fait de cellules vivantes, de vaisseaux remplis de sang nourricier ", s'insurge Jean Mariani, neurobiologiste auteur du livre "Ça va pas la tête !".

Approche marchande des Gafa

Autre problème, selon Nathanaël Jarrassé : ceux qui martèlent que les technologies vont sauver l'humanité sont parfois aussi ceux qui les vendent, comme les Gafa. Le corps humain représente pour eux un nouveau marché.  

"Il ne faudrait pas que des décisions politiques, stratégiques ou économiques soient prises en fonction [...] des intérêts économiques de sociétés qui promettent un futur de science-fiction, d'entreprises en démarrage qui vantent des produits incroyables", ajoute le chercheur, jugeant que "cela pourrait indirectement faire dériver la recherche des vrais besoins".

"Le transhumanisme est davantage le reflet de l'homme d'aujourd'hui que celui du futur", analyse Edouard Kleinpeter : "un mélange de toute puissance du fait des avancées techniques et de rejet de la fragilité et du hasard lié au fait que nous sommes des êtres biologiques et que nous vivons en société".  

Mais une chose semble mettre tout le monde d'accord : la nécessité de réfléchir sur le futur que nous voulons, sur la place que nous jugeons bon de laisser aux technologies.  

"Le monde est de plus en plus inégalitaire. Cette technologie est le privilège d'un petit groupe de personnes très riches. Je crains qu'elles l'utilisent pour s'enrichir davantage. Voulons-nous ce genre d'avenir ?", s'interroge Blay Whitby.

Auteur: Internet

Info: Laurence Coustal. Afp, décembre 2018

[ humain amélioré ] [ question ]

 

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justice

Intelligence artificielle : des robots à la place des juges ?
L’intelligence artificielle va-t-elle bientôt remplacer l’humain en matière judiciaire ? Les tribunaux seront-ils confiés à des robots qui feront office de magistrats ?
Ces questions peuvent prêter à sourire. Pourtant, en France, les cours d’appel de Rennes et de Douai ont participé, d’avril à juin 2017, à une expérimentation menée par le ministère de la Justice. Une dizaine de magistrats s’étaient portés volontaires pour tester la plate-forme de la société française Predictice, qui se targue d’être capable de prévoir l’issue d’un jugement grâce à l’intelligence artificielle. L’outil, basé sur un algorithme, est déjà utilisé par des cabinets d’avocats et des directions juridiques de grandes entreprises comme Axa ou Orange.
En scannant la jurisprudence des cours d’appel et de cassation, soit des centaines de milliers de documents, le logiciel en tire des statistiques qui permettent d’établir les chances de succès d’un dossier judiciaire et d’évaluer le montant des indemnités financières en cas de divorce, licenciement, troubles de voisinage, etc.
Cependant, les essais des cours d’appel de Rennes et de Douai n’ont pas été considérés concluants.
Mais on teste un peu partout en Europe des logiciels destinés à suppléer, voire remplacer les juges dans les affaires supposées les plus simples.
Il y a quelques jours, en Belgique, parmi les pistes pour réformer la justice, les experts consultés ont là-aussi remis au ministre un rapport évoquant la "justice prédictive" et expliquant que des algorithmes bien alimentés pourraient à l’avenir rendre des décisions lors de certains contentieux. La "robotisation de la justice" permettrait notamment de faire des économies et de tendre vers une plus grande efficacité, affirment ces experts.
Le juge-machine ne ferait pas intervenir sentiments, opinions et préjugés mais serait parfaitement neutre, lit-on encore.
Et certainement terriblement inhumain, devrait-on ajouter.Intelligence artificielle : des robots à la place des juges ?

Auteur: Internet

Info: Média presse info, Société, Depauw Pierre-Alain, 4 mars 2018

[ homme-machine ] [ impartialité ]

 

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gafam

"Nous ne nous ne connectons pas tous au même Internet. Cela peut sembler évident, mais de tous les arguments avancés par Jaron Lanier dans son nouveau livre Ten Arguments for Deleting Your Social Media Accounts Right Now, c’est le plus édifiant", note le romancier Peter Murphy dans The Irish Times. Selon cet essayiste et chercheur en informatique, les fils d’actualité individualisés proposés par Facebook, Twitter, Google et autres font diminuer le nombre repères communs, ce qui rend tout débat impossible. "Bientôt, nous ne ne vivrons plus seulement dans des environnements d'opinions différentes mais dans des réalités différentes", écrit-il. Les bulles de filtres (la tendance à rechercher uniquement des amis ou des médias qui partagent nos opinions) n’en sont pas les seules responsables. Les réseaux sociaux manipulent leurs utilisateurs sans aucune éthique, insiste Lanier.
"S’il est à la mode aujourd’hui de s’en prendre à la Silicon Valley, Lanier n’est toutefois pas n’importe quel critique", note Danny Fortson, le correspondant de The Sunday Times sur la côte Ouest des États-Unis. Pionnier du web et de la réalité virtuelle, Lanier dirige un laboratoire de recherche chez Microsoft. Et en est à son quatrième livre où il critique les dérives de son propre milieu.

Cette fois, il conseille tout bonnement de se déconnecter des réseaux, au moins de Facebook et de Google. Leurs algorithmes sont conçus pour donner du pouvoir aux pires penchants de l’humanité. Car la haine, le scandale, les points de vue extrêmes favorisent "l’engagement". Et "l’engagement", soit le temps passé par les internautes sur un site, c’est ce que l’entreprise vend aux annonceurs. "Partout où Facebook arrive, la démocratie recule et cela n’importe où dans le monde, pays riche ou pauvre. C’est une tendance", assure Lanier. Si Facebook a bien contribué à l’émergence des Printemps arabes ou du mouvement Black Lives Matter, sa négativité intrinsèque a donné encore plus de force à leurs opposants.

Et pas la peine de croire à ses promesses de réformes, comme à celles de Google d’ailleurs. Pour Lanier, ces deux entreprises sont accros à leur modèle économique, comme les utilisateurs sont accros à leurs plateformes. "Elles ont diversifié leurs activités, créé tout un tas d’entreprises, mais la source de leurs profits est toujours la même : manipuler tout le monde pour de l’argent."

Auteur: Meunier Amandine

Info: Le Books du jour, 21 novembre 2018

[ résistance ] [ refus ]

 

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anti-capitalisme

"It's capitalism stupid !"

En lisant cet article du Guardian, je me suis vraiment dit que le mot "capitalisme" transpirait entre toutes les lignes, sans être prononcé :

Les entreprises de combustibles fossiles " prennent l’humanité à la gorge", déclare le chef de l’ONU dans une attaque virulente. (Climate crisis | The Guardian)

"Le Guardian comprend que M. Guterres est courroucé par le comportement récent des entreprises de combustibles fossiles, qui ont récolté une manne grâce aux prix de l’énergie ayant flambé en raison de la guerre en Ukraine. Une grande partie de ces bénéfices faramineux est susceptible d’être investie dans une nouvelle exploration et une nouvelle expansion des ressources en combustibles fossiles."

Profits, réinvestissement des profits dans l’investissement en capital, expansion, etc.

Il reste un problème de "framing" de la part de Guterres quant à la causalité des phénomènes. Il reste à la surface des choses. Ce n’est pas tellement l’industrie fossile ou du tabac ou de l’amiante le problème. Le fait que ces secteurs s’engagent dans des stratégies de lobbying dilatoires est contingent à leur cœur d’activité. En fait, n’importe quel actionnaire d’entreprise qui verrait ses profits menacés agirait strictement de la même manière, peu importe le cœur d’activité.

On doit remonter la chaîne causale pour pouvoir identifier, derrière le comportement de ces secteurs, le comportement général du capitalisme (néolibéral). Toute entrave à la maximisation du profit et à l’accumulation du capital est combattue avec les ressources disponibles : les profits et le capital, tant que la loi l’autorise ou qu’elle ne peut pas être appliquée.

Il n’y a donc pas que les problèmes contemporains et contingents du tabac, de l’amiante ou des fossiles, il y a aussi la déforestation, la surpêche, l’épuisement des sols, l’exploitation des travailleurs, la pollution de l’espace, la surconsommation des ressources naturelles, etc.

C’est un problème structurel systémique au capitalisme : il ne contient pas de boucle de feedback pour s’autoréguler dans de nombreux domaines existentiels.

Le problème ne sera donc pas réglé par la mise au pas des industries du tabac, de l’amiante et des fossiles, mais par l’abolition du capitalisme.

Comme l’affirment certains critiques : "il n’y a pas de solution dans le capitalisme".

Auteur: Terence Pseudo

Info: Sul le blog de Paul Jorion, le 19 juin 2022

[ manque de régulations ]

 

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science économique

Daron Acemoglu est un économiste de renom et professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il est d'origine turque et a apporté d'importantes contributions dans le domaine de l'économie, notamment en ce qui concerne la croissance économique et le développement, l'économie politique et les institutions. Il a écrit plusieurs livres influents, dont "Why Nations Fail" co-écrit avec James A. Robinson. Le travail d'Acemoglu se concentre souvent sur le rôle des institutions dans la formation des résultats économiques et ses recherches ont été largement reconnues et récompensées.

La position et les réflexions de Daron Acemoglu mettent l'accent sur les facteurs qui contribuent au développement économique et à la croissance. Il souligne l'importance des institutions inclusives pour favoriser la prospérité et le progrès. Selon Acemoglu, les institutions inclusives se caractérisent par des systèmes économiques et politiques ouverts et inclusifs, où les individus ont des opportunités égales, les droits de propriété sont protégés et il y a une égalité des chances pour les entreprises.

Il affirme que de telles institutions permettent aux individus d'innover, d'investir et de participer librement aux activités économiques, ce qui conduit à une croissance économique à long terme. En revanche, les institutions extractives, qui concentrent le pouvoir et la richesse entre les mains de quelques-uns, entravent le développement économique et perpétuent les inégalités.

Acemoglu souligne également l'importance des facteurs politiques et sociaux dans la formation des résultats économiques. Il fait remarquer que les politiques et les institutions sont souvent influencées par la répartition du pouvoir et les intérêts des différents groupes au sein d'une société. Par conséquent, il estime qu'il est essentiel de comprendre les interactions entre la politique, les institutions et les facteurs économiques pour comprendre le développement économique.

Dans son livre "Why Nations Fail", co-écrit avec James A. Robinson, il examine le rôle des institutions dans le succès ou l'échec des nations. Ils soutiennent que les institutions inclusives conduisent à la prospérité économique, tandis que les institutions extractives conduisent à la stagnation économique, voire à l'effondrement. Le livre donne des exemples de différents pays tout au long de l'histoire pour illustrer leur argument.

En résumé, le travail d'Acemoglu met l'accent sur l'importance des institutions et de leurs effets sur les résultats économiques et politiques, offrant ainsi des perspectives sur le développement et la prospérité des différentes nations et économies.

Auteur: chatGPT4

Info:

[ machine-homme ] [ portrait ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

dernières paroles

Malheureusement, dans ce pays, nous subissons un lavage de cerveau dès notre plus jeune âge pour nous faire croire qu'en échange de notre dévouement et de nos services, le gouvernement oeuvre pour la justice pour tous (...), qu'il y a de la liberté dans ce pays, et que nous devrions être prêts à donner notre vie pour les nobles principes de nos pères fondateurs. (...) J'ai passé toute ma vie d'adulte à essayer de me sortir tout ce bordel de la tête." (...) les hommes politiques, "des voleurs et des menteurs qui ne pensent qu'à leur propre intérêt", le sauvetage des banques et des grandes entreprises "qui se sont écroulées sous le poids de leur gloutonnerie", comme General Motors, le système de santé et les compagnies d'assurances qui "tuent des dizaines de milliers de gens", ou encore les lois : "On demande une signature sur la déclaration d'impôts, mais qui peut dire qu'il comprend vraiment ce qu'il signe ? (...) Si ceci n'est pas une mesure digne d'un régime totalitaire..." (...) ... En moins de trente ans j'ai perdu plusieurs fois toutes mes économies avant de rebondir, pour retomber de nouveau. Mal conseillé par un avocat fiscaliste, j'ai fini par me retrouver "planté au milieu du désastre", poursuivi par le fisc. Après avoir monté deux sociétés de logiciels informatiques, toute deux suspendues par l'administration fiscale, en 2000 et 2004. (...) J'en ai eu plus que je ne peux supporter. Dire que les gens ne meurent plus pour leur liberté dans ce pays est un mythe (...). Je sais qu'il y a eu des victimes avant moi, qu'il y en aura d'autres après. Mais je sais aussi que si je n'ajoute pas mon corps au bilan des morts, rien ne changera" (...) "Je choisis de ne pas continuer à regarder Big Brother me désosser, je choisis de ne pas ignorer ce qu'il se passe autour de moi, je choisis de ne pas prétendre que le "business as usual" ne continuera pas, j'ai eu mon compte. Je peux juste espérer que le nombre de cadavres sera bientôt trop important pour (...) être ignoré et que les zombies américains vont se réveiller et se révolter".
Le credo communiste : de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ; le credo capitaliste : de chacun selon sa crédulité, à chacun selon son avidité.

Auteur: Stack Joe

Info:

[ suicide ]

 

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essor digital

La Conférence générale des poids et mesures n'avait plus statué sur de nouveaux préfixes depuis 1991. Une éternité quand on pense aux progrès des capacités de stockage.

Un (tout) petit cours d'histoire ça vous dit ? Sachez que ce n'est que le 7 avril 1795 qu'a été votée la loi "relative aux poids et mesures". C'est elle qui met en place le système métrique dans la jeune république française.

Un yottaoctet chaque année : Une loi qui ne pouvait évidemment pas prévoir la révolution informatique et le besoin de préfixes toujours plus nombreux. Pensez donc, à l'horizon 2030, le monde devrait générer la bagatelle d'un yottaoctet de données tous les ans.

Le yottaoctect ne vous parle pas ? Sachez pourtant que ce préfixe a été mis en place dès 1991. Il est venu apporter un peu d'air aux peta, exa et zetta déjà trop justes pour traduire l'explosion des données numériques.

Vous connaissez forcément le gigaoctet (109 octets), très certainement aussi le teraoctet (1012). Après, ça se complique : le petaoctet, c'est 1015 octets et, dans le même ordre d'idées, on a exa pour 1018 et zetta pour 1021.

1 milliard de milliard de teraoctets : À la maison, tout cela n'est guère utile, mais dans les centres de données des plus grosses entreprises informatiques, même le yottaoctet (1024) ne suffit plus. Le préfixe a été mis en place en 1991 et on ne pensait sans doute pas que 30 ans plus tard, il serait presque dépassé.

Le 18 novembre dernier, des représentants des différents pays du monde se sont donc retrouvés lors de la Conférence générale des poids et mesures (CGPM) qui s'est tenue non loin de Paris. Les votes de ces représentants ont permis d'aboutir à la standardisation de nouveaux préfixes et de mettre au placard les informels hellaoctet et brontooctet, qui ne se sont jamais implantés.

Au-delà de yottaoctet, il est donc maintenant possible de parler de ronnaoctet (1027) et de quetaoctet (1030). Pour tenter de se représenter ce que signifie ce dernier préfixe, imaginez-vous qu'un SSD doté de 1 quetaoctet de données peut stocker 1 milliard de milliard de teraoctets… Mouais, pas sûr que ce soit réellement plus parlant !

La CGPM ne regarde pas que ces préfixes monstrueusement grands et à côté de la standardisation du ronna et du queta, il a également été question de l'infiniment petit. Ainsi ronto (10-27) et quecto (10-30) sont venus compléter une gamme dont la précédente mise à jour remontait aussi à 1991.

Auteur: Internet

Info: Nature.com, 18 nov 2022

[ historique ] [ échelles ] [ dimensions ]

 

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pouvoir

Dette mondiale : la prochaine crise proviendra de la flambée de l’endettement
Si la grande récession de 2008 n’a pas basculé en grande dépression comme celle de 1929, c’est grâce aux amortisseurs sociaux mis en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (indemnisation chômage, transferts de revenus, etc.). En outre, les Etats, incités par le G20 et le Fonds monétaire international (FMI), ont appuyé sur l’accélérateur. Tous les grands pays ont augmenté leurs dépenses favorisant un rebond conjoncturel très net. La contraction de l’industrie mondiale a, en effet, été violente et en parfaite ligne avec la crise de 1929. Mais la comparaison s’arrête là avec le rebond apparu dès 2009.
Le prix à payer a été élevé. La dette publique a flambé, pour atteindre des niveaux inconnus jusqu’alors. La France frôle le niveau record de 100 % du PIB, contre à peine plus de 60 % en 2007. En Italie, elle atteint 130 % du PIB depuis des années, obligeant les gouvernements qui se sont succédé à maintenir un large excédent public primaire (hors paiements d’intérêts). Et, pourtant, l’Italie était traitée de passager clandestin pendant la crise pour son manque d’ambition à relancer l’activité. Un comble !
Deux fois et demie le PIB
Il aura fallu dix ans pour que tous les pays de la zone euro voient leur déficit revenir sous la barre des 3 % du PIB, l’un des critères européens. Ces contraintes imposées sont essentielles pour permettre aux Etats de répondre à une nouvelle crise.
L’endettement n’est pas que public. La dette privée est aussi sur la sellette. En France, le secteur privé non financier continue de croître, pour atteindre 130 % du PIB au premier trimestre 2018 (58,4 % pour les ménages et 72,7 % pour les sociétés non financières, selon les chiffres publiés mardi par le Haut Conseil de stabilité financière, HCSF).
Au niveau mondial, la dette totale a atteint 260 % du PIB. Une partie est entre les mains d’acteurs financiers dérégulés, le shadow banking. Ces intermédiaires ont vu leur activité s’envoler avec le durcissement de la réglementation bancaire auquel ils échappent. Il ne faut pas croire que les produits structurés à l’origine de la crise des subprimes aient disparu, ils ont surtout changé de forme et de mains.
C’est en Chine que les craintes sont les plus fortes. La dette, très élevée, est concentrée dans les entreprises d’Etat. Des efforts ont été réalisés, mais insuffisamment aux yeux des experts. C’est une des raisons pour laquelle les capitaux retournent très rapidement aux Etats-Unis (fly to quality) en cas de montée des tensions. Internet,

Auteur: Internet

Info: INVESTIR.FR, 19 sept 2018

[ créanciers ] [ occultes ]

 

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