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égoïsme

Par bien des chemins et de bien des façons j'ai découvert ma sagesse : Ce n'est pas par une seule échelle que j'ai atteint la hauteur d'où j'ai pu plonger mon regard dans mes lointains. Et ce n'est que de mauvais gré que je demandais mon chemin. Cela me contrariait toujours ! Je préférais interroger et essayer les chemins moi-même. Une tentative et une interrogation, voilà ce que fut ma marche, et en vérité il faut aussi apprendre à répondre à une telle interrogation ! Cela est mon goût : ni bon, ni mauvais, mais mon goût, dont je n'ai plus honte et que je ne cache plus. "Or ceci est mon chemin, où est donc le vôtre ?" Voilà ce que je répondais à ceux qui me demandaient le chemin. Le chemin, en effet, il n'existe pas. Ainsi parlait Zarathoustra.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info:

[ indépendance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

non-voyant

Bonjour, je suis aveugle de naissance; je vais essayer de vous expliquer comment je rêve. Effectivement, il y a des voix, du toucher, des odeurs et des sensations. Mais il y a aussi des images, et un tas d'images : pas celles que vous voyez par vos yeux, plutôt celles auxquelles on est habitués tous les jours, càd en trois D, par les volumes, les textures, ambiances, etc. On rêve un peu comme vous je crois, à part que nos façons de percevoir les images ne snt pas les mêmes. On rêve avec nos représentations des choses, qui a mon avis, sont de toute façon bien différentes d'un individu à un autre. Pour comprendre nos images, il faut s'imaginer que tout est en modèle réduit, et pas seulement en volume: comme je l'ai mentionné plus haut, avec des sons, odeurs, textures, mouvements...

Auteur: Anonyme

Info: sur un forum Internet

[ onirisme ]

 

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non-voyant

Bonjour, je suis aveugle de naissance; je vais essayer de vous expliquer comment je rêve. Effectivement, il y a des voix, du toucher, des odeurs et des sensations. Mais il y a aussi des images, et un tas d'images : pas celles que vous voyez par vos yeux, plutôt celles auxquelles on est habitués tous les jours, càd en trois D, par les volumes, les textures, ambiances, etc. On rêve un peu comme vous je crois, à part que nos façons de percevoir les images ne sont pas les mêmes. On rêve avec nos représentations des choses, qui a mon avis, sont de toutes façons bien différentes d'un individu à un autre. Pour comprendre nos images, il faut s'imaginer que tout est en modèle réduit, et pas seulement en volume: comme je l'ai mentionné plus haut, avec des sons, odeurs, textures, mouvements...

Auteur: Anonyme

Info: Sur doctissimo

[ témoignage ] [ songe ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

Ce n’est que ce matin-là, quand je pénétrai dans les toilettes du temple de Nara, que je me sentis chez moi au Japon ; que j’arrivai vraiment sur l’île ; que le pays, tout entier, m’accueillit. Tanizaki, dans son éloge des toilettes du temple japonais, insiste sur les murs de bois aux fines veinures et, surtout, sur leur porte coulissante, dont le treillage de bois, tendu de papier clair et perméable à l’air, ne laisse filtrer du dehors qu’un reflet amorti : je mentirais, si je disais que j’ai maintenant sous les yeux tous ces détails. Je sais seulement qu’il y régnait ce demi-jour qu’évoque Tanizaki et que c’est lui qui, sur-le-champ, m’enveloppant de la plus délicate et de la plus matérielle des façons, m’accueillit, me rendit par ses sortilèges, après toutes les semaines d’errance, à l’existence, à la vie, au séjour ici-bas.

Auteur: Handke Peter

Info: Essai sur le Lieu Tranquille

[ WC ] [ magie ] [ communication ]

 

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catalogage

Les premiers pas de la plupart des sciences sont purement classificatoires. Là où les faits tombent facilement dans des séries riches et complexes (comme le font les plantes, les animaux et les composés chimiques), la simple vue de la série remplit l'esprit d'une satisfaction sui generis ; et un monde dont les matériaux réels se prêtent naturellement à la classification en série est une forme de bénéfice, un monde plus rationnel, un monde dans lequel l'esprit sera plus proche que dans un monde où ce n'est pas le cas. Par les naturalistes pré-évolutionnaires, ceux dont la génération est à peine décédée, les classifications étaient censées être des aperçus ultimes de l'esprit de Dieu, nous remplissant de l'adoration sur ses façons de faire. Le fait que la nature nous permette de le faire était une preuve de la présence de sa Pensée en son sein.

Auteur: James William

Info: Les principes de la psychologie (volume 2). Necessary Truths - Effects of Experience, Classifi catory Series (p. 647), Harvard University Press. Cambridge, Massachusetts, États-Unis. 1981

[ inventaire ] [ historique ] [ créationnisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

économie

La durée du travail : Le mythe prend deux formes :
a) La croyance selon laquelle la mesure sera gratuite, sans pertes, ni manque à gagner. Il serait certes possible aujourd'hui le ne travailler que 15 heures ou même moins, si nous nous contentions des consommations de 1900. Mais le même progrès technique ne se mange pas deux fois.
b) La croyance, plus répandue encore, selon laquelle la réduction de la durée du travail augmente à proportion le nombre des emplois. Cette idée résulte d'une opération arithmétique simple, qui suppose implicitement que rien n'est changé dans l'économie, en dehors de cette durée, comme si le travail total était une masse déterminée que l'on peut partager de diverses façons.
Ces sophismes sont si séduisants qu'il est difficile d'y résister. Ceux qui les dénoncent passent pour des attardés, ou pour les défenseurs du camp des propriétaires.

Auteur: Valéry Paul

Info: Regards sur le monde actuel <p.91>

 

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nationalisme

Vos Tatars, là, on va les expulser, déclara la vendeuse... On va sûrement les forcer à retourner dans leurs ouzbekistans. Ils auraient mieux fait d’y rester bien tranquilles plutôt que de revenir ici…

– Mais c’est leur terre, objecta timidement Sergueïtch.

– Leur terre ? C’est la meilleure ! s’indigna la femme benoîtement. Elle est russe et chrétienne, et ça depuis la nuit des temps ! Bien avant les Tatars, les Russes ont apporté de Turquie le christianisme ici. À Chersonèse. Il n’y avait alors aucun musulman. Ce sont les Turcs qui plus tard les ont envoyés en même temps que l’islam. Poutine, quand il est venu, a raconté lui-même tout ça : ici, on est en sainte terre russe.

- Bon, moi, je ne connais pas l’histoire. Les choses peuvent s’être passées de mille façons.

– Les choses se sont passées comme Poutine l’a dit, insista la vendeuse. Poutine ne me ment pas.

Auteur: Kourkov Andreï

Info: Les abeilles grises. (Il est question de la Crimée)

[ religion ] [ irrédentisme ] [ droit du sol ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rivage

[Nils] contemplait la façon dont, en Blekinge, la terre et la mer se rencontrent.
En effet, la terre et la mer peuvent se rencontrer de bien des façons. Souvent, la terre va au-devant de la mer en déroulant des prés bas et plats, où l'herbe pousse en touffes, et la mer la rencontre avec des sables mouvants qu'elle entasse en bancs et en dunes. Elles s'aiment si peu, dirait-on, qu'elles veulent se montrer ce qu'elles ont de moins beau. Il arrive aussi qu'à l'approche de la mer, la terre se dresse un rempart de montagnes comme pour arrêter une ennemie ; alors la mer lance des vagues furieuses, elle fouette, rugit, ébranle comme si elle voulait déchirer la côte.
Mais en Blekinge, il en va tout autrement. La terre s'éparpille en îles, îlots et promontoires, parmi lesquels la mer s'insinue en golfes, en anses et en détroits ; elles semblent se rencontrer dans l'entente et la joie.

Auteur: Lagerlöf Selma

Info: Le Merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède

[ littérature ] [ littoral ]

 

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analogie

Nous pensons qu’il devait y avoir deux façons de les envisager, l’une exotérique et l’autre ésotérique : à toute science profane peut se superposer une autre science qui se rapporte, si l’on veut, au même objet, mais qui le considère sous un point de vue plus profond, et qui est à cette science profane ce que les sens supérieurs des écritures sont à leur sens littéral. On pourrait dire encore que les sciences extérieures fournissent un mode d’expression pour des vérités supérieures, parce qu’elles-mêmes ne sont que le symbole de quelque chose qui est d’un autre ordre, parce que, comme l’a dit Platon, le sensible n’est qu’un reflet de l’intelligible ; les phénomènes de la nature et les événements de l’histoire ont tous une valeur symbolique, en ce qu’ils expriment quelque chose des principes dont ils dépendent, dont ils sont des conséquences plus ou moins éloignées. Ainsi, toute science et tout art peut, par une transposition convenable, prendre une véritable valeur ésotérique [...].

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'Ésotérisme de Dante", éditions Gallimard, 1957, page 14

[ métaphysique ] [ degrés de manifestation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Tu dors en croyant que mes vers
Vont encombrer tout l'univers
De désastres et d'incendies ;
Elles sont si rares pourtant
Mes chansons au soleil couchant
Et mes lointaines mélodies.
Mais si je dérange parfois
La sérénité des cieux froids,
Si des sons d'acier ou de cuivre
Ou d'or, vibrent dans mes chansons,
Pardonne ces hautes façons,
C'est que je me hâte de vivre.
Et puis tu m'aimeras toujours.
Éternelles sont les amours
Dont ma mémoire est le repaire ;
Nos enfants seront de fiers gars
Qui répareront les dégâts,
Oue dans ta vie a faits leur père.
Ils dorment sans rêver à rien,
Dans le nuage aérien
Des cheveux sur leurs fines têtes ;
Et toi, près d'eux, tu dors aussi,
Ayant oublié, le souci
De tout travail, de toutes dettes.
Moi je veille et je fais ces vers
Qui laisseront tout l'univers
Sans désastre et sans incendie ;
Et demain, au soleil montant
Tu souriras en écoutant
Cette tranquille mélodie.

Auteur: Cros Charles

Info: Recueil, Le collier de griffes, A ma femme endormie

[ poème ]

 

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