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trouble mental

C’était une crise d’épilepsie, ce dont il n’avait pas souffert depuis longtemps. On sait que ces crises surviennent à l’improviste : la figure se tord et le regard devient méconnaissable. Les convulsions et les crampes tordent le corps et la figure. Un cri horrible et inimaginable jaillit de la poitrine. Ce cri semble anéantir tout ce qu’il y a d’humain en vous, au point qu’un spectateur a peine à croire que ce soit vous qui le poussiez. On dirait que c’est un autre, qui se cache en vous, qui pousse ce cri. C’est l’impression de beaucoup de témoins ; plusieurs en sont frappés d’une terreur qui renferme quelque chose de mystique.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "L'idiot", traduit par Nicolas Poltavtzev Presses de la renaissance, Paris, 1974, page 195

[ description externe ] [ physiologie ] [ inhumanité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Vous me rendez terriblement heureux en me permettant de ne pas me couper en deux - en laissant vivre en moi l'artiste, si l'on peut dire, sans pour autant le faire passer avant l'homme, l'animal, l'amant affamé, insatiable. Aucune femme ne m'a jamais accordé tous les privilèges dont j'ai besoin - et vous, vous m'appelez si gaiement, si fièrement, en riant presque, oui, vous m'invitez à aller de l'avant, à tout oser, à être moi-même. Je vous adore pour cela. C'est en cela que vous êtes un vrai régal, une femme extraordinaire. Quelle femme vous êtes ! Quand je pense à vous maintenant, le sourire me monte aux lèvres.

Auteur: Nin Anaïs

Info: Correspondance passionnée, Henry. Hôtel Central. 1 h 30 du matin. Le 10 mars 1932

[ reconnaissance ] [ couple ] [ gratitude ]

 

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femmes-hommes

"La paix soit avec vous, je suis étudiante en sociologie", dis-je en arabe. Bassam le rend la politesse mais il n'est pas question de nous serrer la main. Après tout, je ne suis qu'une femme, et lui un homme. Les musulmans de stricte obédience fuient toute forme de contact physique avec l'autre sexe dès lors qu'il s'agit de quelqu'un qui ne fait pas partir de la famille. Il ne s'agit pas de misogynie ou d'ostracisme vis-à-vis de l'autre, mais bien un refus de toute atteinte à la sphère intime. Une simple poignée de main est proscrite. Pour moi, il s'agit d'une règle de savoir-vivre puritain. Je la respecte néanmoins.

Auteur: Fraihi Hind

Info: En immersion à Molenbeek

[ Islam ]

 

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gourous

Secouez, en effet, toute tradition religieuse, et vous voilà prêt à suivre le premier apôtre venu et à embrasser à sa suite toutes les plus folles superstitions. Rejetez l’enseignement traditionnel de la société et vous voilà vacillant devant les multiples opinions qui s’offrent à vous, jusqu’au jour où vos serez conquis par quelque rhéteur audacieux qui vous fera applaudir alors les sophismes les plus grossiers. Et comme ce rhéteur, comme cet apôtre ne sont le plus souvent guidés eux-mêmes dans le chemin où ils vous mènent que par quelque passion qui leur est personnelle, vous ne faites ainsi en les suivant qu’épouser un sentiment qui n’a pas de racine en vous.

Auteur: Montesquiou Léon de

Info: Dans "Les raisons du nationalisme", La délégation des siècles, 2021, page 136

[ instabilité ] [ perte des repères ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

manifestation

La vague ne diffère certainement pas de l’océan, et pourtant nous savons que c’est une vague et que, comme telle, elle n’est pas la même chose que l’océan. Qu’est-ce qui fait la différence ? Le nom et la forme ; c’est-à-dire l’idée qui est dans l’esprit et la forme. Pouvons-nous penser à une "forme de vague" comme à quelque chose qui serait séparé de l’océan ? Certainement pas. Elle est toujours associée à l’idée de l’océan. Si la vague s’affaisse, la forme s’évanouit instantanément, et pourtant la forme n’était pas une illusion. Tant que la vague a existé, sa forme était devant vous, et vous étiez obligé de la voir. Cela c’est Mâyâ.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: Dans "Jnâna-Yoga", page 106

[ unité-multiplicité ] [ exemple ] [ advaïta-vedanta ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

répartie

Un évêque (Monseigneur Affre, dit-on) et un commis voyageur se trouvaient dans une voiture publique. Le commis, voulant se divertir aux dépens du saint homme, lui adressa la question suivante : et quelle différence y a-t-il entre un âne et un évêque ? " L'évêque, surpris, regarde l'impertinent et lui répond, après un moment de silence, qu'il n'en sait rien. C'est, reprend le questionneur, qu'un âne porte sa croix sur le dos, et que l'évêque la porte sur la poitrine. - Et vous, monsieur, dit à son tour l'évêque, savez-vous quelle différence il y a entre un âne et un commis voyageur? - Non. - Eh bien ! ni moi non plus.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ bêtise ]

 

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femmes-hommes

- Hé, vieux, sois pas triste, d'accord ? Vous, les hommes plus âgés, des fois, vous savez, vous devenez tristes après. J'aime pas rendre les gens que je baise tristes, dit-elle d'un air aussi esseulé qu'une pluie fine sur des pins impassibles. D'accord ? - Tu ne me rends pas triste, dis-je, en me retenant de lui dire que la jeunesse était parfois plus triste que l'âge mûr, en me retenant de lui dire qu'elle me faisait me sentir vieux, plus vieux que les montagnes, plus érodé que les ravines qui serpentaient sur les versants grillés par le soleil. C'est une trop belle journée pour être triste. - Super, dit-elle d'une voix triste.

Auteur: Crumley James

Info: Fausse piste

[ post coïtum ] [ dialogue ] [ extrémités ]

 

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divinité

... Je ne crois pas en Lui, et s'IL existe, je ne l'aime pas. Ces genres de dieux ne sont pas des dieux qui se font l'écho du comportement des mortels. Ce sont des dieux qui sont présentés comme des exemples de perfection à imiter. Pas des dieux du peuple. Ils sont éloignés et inaccessibles, ils exigent de leurs partisans une obéissance aveugle et irréfléchie. Ce sont des dictateurs. Nous, Aesir et Vanir, en revanche, sommes des miroirs. Les autres dieux règnent. Nous réfléchissons et magnifions. Nous sommes vous, mais plus encore. Nous partageons vos défauts et vos faiblesses. Nous sommes autant humains que divins, et je pense que c'est mieux ainsi.

Auteur: Lovegrove James

Info:

[ raisonnable ]

 

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patient-sur-psy

Il émanait de lui un rayonnement qui le rendait irrésistible. Cet homme était doté d’un tel charisme que je ne pouvais m’empêcher d’imaginer combien il devait être difficile de faire une analyse avec lui. Il nous enseignait que l’analyste devait laisser au patient l’espace nécessaire pour pouvoir être lui-même, et devait lui demander : "Mais vous, où êtes-vous ?" Cependant, en présence d’une personnalité aussi énorme, il était difficile de trouver son propre espace. Il n’y pouvait rien, c’était son caractère. C’est à mon avis pour cette raison que les femmes avaient avec lui une relation fusionnelle, alors que les hommes finissaient toujours par se quereller avec lui et disparaître de sa vie. 

Auteur: Jacoby Mario

Info: A propos de C. G. Jung, 12 novembre 1994, Zollikon

[ autorité ]

 
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rapports humains

Vous croyez être qui ? Vous croyez être vous-même ? Vous vous levez, vous travaillez, vous avez des amis, une femme, je ne sais pas, une maison. Quelle blague ! C'est quoi vous-même ? Les gens, ils font de vous ce qu'ils veulent. Ça serait une grosse erreur de croire le contraire. Ils parlent de vous, ils ont des opinions sur vous, ils savent ce que vous faites et croient savoir d'autres choses que vous avez peut-être bien faites. On leur a dit que. Il paraît que. Ils imaginent, ils interprètent, ils déduisent. Ils vous inventent, et vous ne le savait même pas. Vous avez des tas de vies dont vous ne soupçonnez pas l'existence...

Auteur: Foglino Bernard

Info: La mécanique du monde

[ représentation ]

 

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