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nanotechnologie

Les puces sous-cutanées, ces minuscules objets que l’on implante sous la peau humaine pour pister ou identifier des gens, ce n’est pas de la science-fiction. Alors demain, tous tracés ?

[…]

Une expérience a été menée dans une discothèque de bord de mer, à Barcelone, où une vingtaine de personne se sont fait greffer une puce dans le bras gauche, à hauteur de biceps, juste sous l’épiderme !

Cette puce à microfréquence est un minuscule objet en verre, de la taille d’un grain de riz, à l’intérieur duquel se trouve une petite mémoire où on peut stocker des informations... Les clients se sont fait greffer cet "Alien" sur une idée du patron de la discothèque.
La puce renferme leurs noms, leurs numéros d’identification ainsi que le crédit dont ils disposent dans l’établissement.

Autrement dit, elle joue à la fois le rôle de la carte d’identité et celui de portefeuille. Vous prenez une boisson au bar ? Hop, le coût en est débité sur votre compte directement, grâce à un scanner que l’on vous passe sur le bras et qui active la puce !

Est-ce que ça fait mal ? Paraît-il, pas plus qu’un vaccin. Trois petites piqûres anesthésiantes dans le bras avant de l’implanter lentement sous l’épiderme au moyen d’une seringue jetable...
Apparemment, ça a beaucoup plu (en plein dans la mode des modifications corporelles) et d’autres établissements s’apprêtent à lancer le même système. Mais cette puce n’est pas vouée à rester dans le monde de la nuit. Elle est déjà utilisée dans des applications autrement moins futiles et peut être plus inquiétantes.

Cette puce minuscule marche par fréquences radios. Dès qu’elle est sollicitée, elle émet un signal depuis sa position sous la peau pour indiquer, via un ordinateur, où se trouve la personne implantée.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Aujourd'hui le nanomonde", pages 278-279

[ traçage ] [ popularisation ] [ campagne de communication ] [ fun ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

extraterrestres

Un point de vue fixe est une limitation.
Mais notre imagination a besoin de clarté, de netteté. D'une image précise.
Ainsi des OVNIS : il y a chez l'humain ce besoin d'identifier, de comprendre, de voir et détailler afin d'intégrer un phénomène dans son système, déjà bien montré par ce besoin naturel de se raccrocher à quelque chose, (les standards SF comme la soucoupe ou le cigare par exemple).
Ce qui est assez stupide, à y réfléchir. Car l'alien est peut-être, visuellement pour nous, une vague et fugace brume. Ou une entité qui se déplace si lentement qu'elle présente les caractéristiques d'un massif de montagnes. Alors que les humains, médias de masse surtout, qui se doivent d'être fédérateurs et donc stupides, veulent à tout prix un machin qui soit bien dans la focale, discernable, à leur niveau. Une focale tout à fait relative, puisque elle n'est que celle de l'être humain d'une époque donnée... Un humain éventuellement si corrompu par ses propres stimuli (TV, Internet, compétitions, etc...) qu'il a perdu quelques aptitudes à certaines perceptions subtiles. Un peu comme s'il s'était petit à petit aveuglé lui-même en s'enfermant dans son univers égocentré de consumériste débile et clinquant de dominateur de l'univers.
Bref, au lieu de se rapprocher d'une réalité subtile, il s'en éloignerait. Régression.
Mais je désaxe le propos. Je voulais juste évoquer cette propension, lorsqu'il s'agit appréhender un phénomène non connu, non répertorié et basiquement non reconnaissable, à aller se perdre dans les théories hautement spéculatives (mais très intéressantes) genre Vallée ou Guillemant. Théories qui, grand défaut selon moi, veulent conclure en présentant un système qui unifierait tout.
Cool les gars, certes... Mais pourquoi être si pressé ? Ça se déguste les découvertes. Celles sur nos limites ou nos défauts par exemple.

Auteur: Mg

Info: 2 janv. 2015

[ quête ] [ parapsychologie ]

 

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équilibre mental

Enfin, dans les émotions et leur développement chez l’enfant, Vygotsky ne cherche pas tant à décrire le développement des émotions qu’à affirmer l’idée même d’un développement de ces émotions, à identifier leur siège et leur origine somatique ou psychique, pour enfin examiner sur cette base la façon dont les processus émotionnels peuvent prendre une place dans le fonctionnement psychologique. Sommes-nous affligés parce que nous pleurons ou pleurons-nous parce que nous sommes affligés ? Les réactions somatiques sont-elles spécifiques à des émotions particulières ? Les émotions peuvent-elles exister indépendamment de réactions végétatives ? Ces réactions végétatives sont-elles causes, conséquences ou simplement parties des émotions ? Vygotski examine ces questions en reprenant l’histoire des théories des émotions en psychologie expérimentale, et en discutant les théories du développement phylogénétique et ontogénétique des émotions. L’auteur en déduit le caractère nomade des émotions dans la vie psychologique : les émotions n’ont pas "de place fixée à tout jamais". Un état émotionnel se transforme en un autre, un affect s’insère dans n’importe quelle structure à laquelle il est lié, les émotions non résolues continuent d’exister. La psychopathologie constitue dès lors le champ dans lequel le statut des émotions et le processus de leur développement dans la vie psychologique peut être défini. La névrose apparaît comme un modèle de vie psychique "bouleversée par suite de perturbation de l’activité émotionnelle". La psychose révèle une modification pathologique des rapports entre les processus intellectuels et émotionnels. Dans la pensée réaliste, les émotions accompagnent les processus intellectuels dans la pensée. Dans la pensée autistique, c’est tout le système de pensée qui est structurellement désorganisé. Les émotions ont perdu la place structurelle qu’elles occupaient auparavant : les idées sont gouvernées, non par les processus intellectuels, mais par des tendances émotionnelles. La pensée est alors subordonnée à la logique du sentiment.

Auteur: Kostulski Katia

Info: à propos de L. Vygotsky. Conscience, inconscient, émotions. Paris : La Dispute

[ émoi ]

 

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théorie économique

Dans son étude de l’économie capitaliste et des cycles qui l’animent, Kondratieff affirme que le système évolue par périodes de soixante ans. Il distingue quatre phases au sein d’un cycle complet, qui correspondent aux quatre saisons du calendrier :
-Le printemps est la période d’expansion robuste de l’économie, accompagnée d’une inflation soutenue. Plusieurs effets bénéfiques se font sentir pendant le printemps : baisse du chômage, hausse des salaires, diffusion de la prospérité, réduction de la pauvreté. Si l’on cherche à repérer cette phase au cours du cycle le plus récent, c’est la période des Trente Glorieuses, entre 1945 et 1974.
-L’été qui s’ensuit est une première période de stagnation d’une dizaine d’années, avec à la fois un chômage croissant et une inflation persistante. Dans le cycle récent, il s’agit de l’après-choc pétrolier, entre 1975 et 1984.
-L’automne, qui dure une quinzaine d’années, voit un retour de la croissance, mais accompagnée de la déflation et d’un développement de la consommation grâce à l’expansion de l’endettement. Dans notre histoire moderne, cette saison ressemble furieusement à la période 1985-2008, laquelle eut une durée de vingt-trois ans, donc sensiblement plus longue que l’automne que Kondratieff avait calculé dans sa théorie.
-Enfin, l’hiver voit l’éclatement d’une crise qui résulte de toutes les tensions accumulées dans l’économie […]. Les richesses artificielles nées de l’excès d’endettement sont détruites, la déflation et le chômage s’installent, dépression et récession règnent. Dans la théorie originale de Kondratieff, la durée de l’hiver est de cinq ans. En ce qui concerne la période actuelle, la crise a éclaté en 2008 et le monde capitaliste n’en sortira probablement pas avant quelques années encore : pour beaucoup de raisons structurelles et conjoncturelles, aucune perspective de reprise sérieuse de la croissance ne semble se dessiner avant les années 2020-2025.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: Dans "L'éternelle truanderie capitaliste", pages 133-134

[ exemple ] [ théorie-pratique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution de l'univers

Question : l’équivalence entre information et entropie au signe près me semble être le point le plus délicat à comprendre dans votre théorie. Dans quelle mesure par exemple peut-on dire qu’une structure dissipative non-bio "mémorise" de l’information ?

Réponse : L’information est le sujet d’étude de l’informatique. Elle ne nécessite aucune intelligibilité. Lorsque vous regardez sur votre ordinateur la taille d’un fichier, vous mesurez son contenu d’information pas son intelligibilité. L’information est essentiellement une quantité qui peut être mémorisée, aussi bien dans la mémoire d’un ordinateur que dans votre propre cerveau. Elle est liée à l’existence de phénomènes non linéaires qui font qu’un même système peut exister dans plusieurs états, par exemple les phénomènes d’hystérésis. Avez-vous connu les mémoires à tores de ferrites des années 60?

Fondamentalement, une information est une modification d’un système induite par son environnement et qui subsiste ensuite, même si l’environnement évolue. Appliquez une force sur une boule de billard. Elle va se mettre en mouvement. Supprimez la force. La boule de billard va continuer à rouler. Elle a mémorisé de l’information. S’il y a des frottements, la boule de billard va finir par s’arrêter. L’information s’efface progressivement. Cette perte d’information est irréversible. On appelle cela de la dissipation de l’énergie.

Votre cerveau, vos gènes, comme ceux des autres organismes vivants, mémorisent de l’information. Il n’y a pas de solution de continuité entre les structures dissipatives purement physiques et les structures biologiques. Nous obéissons tous aux lois de la physique. Je suis surpris de voir à quel point de nos jours beaucoup de gens refusent encore cette idée. C’est peut être le message essentiel de mon livre: l’évolution de l’humanité obeit elle-même aux lois de la thermodynamique. L’important est d’en prendre conscience et de comprendre ces lois.

Auteur: Roddier François

Info: https://www.lemonde.fr/blog/petrole/2013/10/30/francois-roddier-par-dela-leffet-de-la-reine-rouge/#comment-18006

[ désorganisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

neuro-médiateurs

La prise de conscience que le cerveau utilise tant de types différents de produits chimiques, en plus des neurotransmetteurs classiques, pour communiquer entre les neurones ne fut que la première étape d'un changement conceptuel majeur en neurosciences. Beaucoup de ces substances sont des neuropeptides, et la plupart d'entre eux affectent l'humeur et le comportement. La spécificité de leurs effets ne réside pas dans la connectivité anatomique entre les neurones, mais dans la distribution des récepteurs au sein du cerveau. Différents récepteurs ont des schémas de distribution très hétérogène, et ces distributions diffèrent entre les espèces d'une manière qui est en corrélation avec les différences de comportement.

Le simple fait d'un décalage récepteur-peptide dans une zone particulière du cerveau pourrait n'avoir aucune grande importance. Il se peut que de nombreuses cellules aient une promiscuité dans les récepteurs qu'elles expriment : si certains récepteurs ne voient aucun ligand, le coût pour les cellules est négligeable. L'expression excessive des récepteurs pourrait contribuer à l'évolutivité des systèmes neuronaux et pourrait être courante parce que les organismes ayant une attitude libérale envers l'expression des récepteurs sont les plus susceptibles d'acquérir de nouvelles fonctions. Parce que la signalisation extrasynaptique ne nécessite pas de connectivité point à point précise, elle est intrinsèquement "évolutive" : une mutation mineure dans la région régulatrice d'un gène de récepteur peptidique, en modifiant le schéma d'expression, pourrait avoir des conséquences fonctionnelles sans nécessiter de recâblage anatomique. .

Le fait que les récepteurs peptidiques aient des modèles d'expression distinctifs et que les peptides produisent des effets comportementaux cohérents lorsqu'ils sont administrés assez grossièrement dans le cerveau suggère que la transmission de volume est utilisée comme mécanisme de signalisation par de nombreuses populations différentes de neurones peptidergiques. Il faut donc considérer les neuropeptides comme des "hormones du cerveau".

Auteur: Leng Gareth

Info: Le cœur du cerveau : l'hypothalamus et ses hormones

[ polypeptides ] [ neuromodulateurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

moi

Le fait fondamental que nous apporte l’analyse [...] c’est que l’ego est une fonction imaginaire. [...]

Si l’ego est une fonction imaginaire, il ne se confond pas avec le sujet. Qu’est-ce que nous appelons un sujet ? Très précisément, ce qui, dans le développement de l’objectivation, est en dehors de l’objet.

On peut dire que l’idéal de la science est de réduire l’objet à ce qui peut se clore et se boucler dans un système d’interactions de forces. L’objet, en fin de compte, n’est jamais tel que pour la science. Et il n’y a jamais qu’un seul sujet – le savant qui regarde l’ensemble, et espère un jour tout réduire à un jeu déterminé de symboles enveloppant toutes les interactions entre objets. [...]

Pendant l’analyse, par exemple d’un comportement instinctuel, on peut négliger un certain temps la position subjective. Mais cette position ne peut absolument pas être négligée quand il s’agit du sujet parlant. Le sujet parlant, nous devons forcément l’admettre comme sujet. Et pourquoi ? Pour une simple raison, c’est qu’il est capable de mentir. C’est-à-dire qu’il est distinct de ce qu’il dit.

Eh bien, la dimension du sujet parlant, du sujet parlant en tant que trompeur, est ce que Freud nous découvre dans l’inconscient.

Dans la science, le sujet n’est finalement maintenu que sur le plan de la conscience, puisque le x du sujet dans la science est au fond le savant. [...] Freud au contraire nous montre qu’il y a dans le sujet humain quelque chose qui parle, qui parle au plein sens du mot, c’est-à-dire quelque chose qui ment, en connaissance de cause, et hors de l’apport de la conscience. [...]

Du même coup, cette dimension ne se confond plus avec l’ego.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, pages 301-302

[ discours de l'analyste ] [ discours scientifique ] [ différences ] [ sujet de l'inconscient ] [ subjectif-objectif ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

chanson paillarde

Père Dupanloup dans son berceau, (2ex en écho)

Bandait déjà comme un taureau (2e x en écho)

Pour satisfaire ses caprices,

Il baisait déjà sa nourrice

(refr) Zut, merde, pine et boxon,

         Père Dupanloup est un cochon.


Père Dupanloup dans la cuisine, (x2)

Battait les œufs avec sa pine. (x2)

Nom de Dieu, dit la cuisinière,

Fous-la moi donc dans le derrière.

(refrain)

Père Dupanloup monte en ballon, (x2)

Mais il avait l'système si long, (x2)

Qu'à trois cents mètres dans l'atmosphère

Ses couilles trainaient encore par terre.

(refrain)

Père Dupanloup monte en bateau, (x2)

Mais il avait l'organe si beau, (x2)

Qu'il avait bien cent mille grenouilles

A lui sucer la peau des couilles.

(refrain)

Père Dupanloup dans un wagon (x2)

Se conduisait comme un cochon. (x2)

Passant sa bite par la portière,

Il éborgna le garde-barrière.

(refrain)

Père Dupanloup à l'Institut, (x2)

Ne voulait voir que des culs nus. (x2)

Pour respecter les bonnes manières,

Il enculait tous ses confrères

(refrain)

Au passage d'la Bérésina (x2)

Le Père Dupanloup était là (x2)

Mettant sa bite sur la rivière,

Fit passer l'armée toute entière.

(refrain)

A la prise de la Smalah, (x2)

Dupanloup était encore là (x2)

On le chercha devant, derrière,

Il enculait les dromadaires.

(refrain)

Père Dupanloup dans son cercueil  

Bandait encore comme un chevreuil.

Avec sa pine en arc de cercle

Il voulait faire sauter le couvercle.

(refrain)

Auteur: Internet

Info:

[ musique ] [ tradition salace ] [ art populacier ] [ grossièreté ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

terminologie

L’avènement de la mécanique quantique révèle sans doute pour la première fois que le langage descriptif de la physique ne constitue pas un simple "reflet" du monde qui nous entoure (et dont nous faisons partie intégrante), mais informe activement notre vision du "réel" : l’insistance de Bohr sur le fait que ce langage est littéralement imprégné par une série "d’images et de représentations qui se réfèrent aux événements de la vie quotidienne" (Bohr 1991 : 252) montre assez qu’à ses yeux il a une dimension proprement modélisante, qui va bien au-delà de son fonctionnement strictement dénotatif. Or, les paradoxes irréductibles auxquels on se heurte dès qu’on essaie de décrire l’univers quantique en fonction du système de représentations hérité de la physique "classique" laissent entrapercevoir les limites d’une telle démarche sur le plan ontologique : rien (autrement dit, aucune instance métaphysique semblable au Dieu cartésien qui ne saurait vouloir nous tromper) ne garantit en fait la pertinence de notre activité modélisante, puisqu’on ne saurait affirmer avec certitude à l’heure actuelle (a) que "les mots dont nous disposons – entendons les concepts que ceux-ci désignent – correspondent de façon bi-univoque à des "moellons" de la réalité" (d’Espagnat 2002 : 227) et (b) que les structures mêmes du langage verbal et/ou logico-mathématique utilisé par les physiciens correspondent par isomorphisme (ou, à tout le moins, par homomorphisme) aux linéaments d’un aliquid* préstructuré indépendamment de nos aptitudes perceptionnelles et des normes qui régissent nos activités expérimentales (v. d’Espagnat 2002 : 167, 427-428, 452, 499 n. 1, 518). La description raisonnée du "réel" microphysique (quel que soit le sens de cette expression) est donc pour nous un perpétuel défi, dans la mesure où elle nécessite de notre part un effort d’adaptation constant sur le plan conceptuel et discursif afin de verbaliser l’indicible et de penser l’impensable.

Auteur: Ilias Yocaris

Info: Des images et des paraboles : Niels Bohr et le discours descriptif en physique quantique. Conclusion. *quelque chose d’imaginaire ou supposé

[ limitation ]

 

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décadence

En deux décennies, la culture porno a fait remonter ses codes, ses comportements et banalisé son sadisme dans le grand-public. La totale liberté voulue par les "pouvoirs publics" pour l’industrie porno, conjuguée aux "progrès" technologiques, a aussi permis aux pratiques les plus délirantes de faire désormais partie du paysage mental "normal" des jeunes d’aujourd’hui, au moment où ils construisent leur modèle sexuel. L’âge du premier baiser est ainsi devenu celui de la première fellation, et des psychologues sont maintenant appelés à la rescousse dans des écoles pour des cas de fellations collectives. Les viols d’enfants par d’autres enfants font même leur apparition. Malgré tout, le porno reste "cool" dans nos sociétés occidentales "libérées", et tout politicien qui prétend vouloir en questionner les nuisances est dénoncé comme un puritain coincé ou un dangereux censeur par les medias pornocrates de la gauche libérale dominante. Cette culture porno s’inscrit désormais dans un phénomène d'obscénité généralisée qui touche d’autres supports que le sexe. On peut ainsi parler de pornographie pour la musique lorsqu’elle se résume, comme dans les rave party d’Ibiza ou d’ailleurs, à une simple pulsation dont la seule fonction est de permettre de "jouir en tas", selon la formule de Philippe Muray. De même, cette culture porno fait également écho à la montée en puissance de cette pornographie de la mort à laquelle on assiste dans nos sociétés où les cadavres, les décapitations et autres boucheries de masse sont montrés désormais en boucle sur tous les écrans possibles, ce qui conduit l’auteur de La Cité perverse à noter ingénument qu’il a dû "se passer quelque chose dans le monde", car ce qu’on cachait hier, le sexe et les cadavres, aujourd’hui "on les montre. Cela s’exhibe". On pourrait même conjecturer qu’il existe finalement une forme de continuité entre l’industrie porno, Daesh et ses snuff-movies.

Auteur: Internet

Info: In La frontière, le Système et le porno, sur entrefilets.com, nov.2016

[ web ] [ hardcore ]

 

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