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symbolique

L’ouroboros qui dévore sa queue est un symbole expressif de l’assimilation et de l’intégration de la partie opposée, c’est-à-dire de l’ombre. Ce phénomène circulaire est expliqué simultanément comme un symbole de l’immortalité et de la régénération, puisqu’il est dit de l’ouroboros qu’il se tue et se vivifie lui-même, qu’il jouit de lui-même et s’engendre lui-même. Il représente depuis l’Antiquité la plus lointaine l’Un qui sort de l’union des opposés en lutte et il constitue par suite le mystère de la materia prima qui, en tant que projection, sort indiscutablement de l’inconscient humain.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Mysterium conjunctionis", tome 2, pages 134-135

[ cyclique ] [ serpent ] [ cercle ] [ définition ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vocable

Un mot tient son pouvoir en lui-même et de lui-même. A partir de rien, il acquiert un son et un sens. Il donne naissance à toutes choses. C'est au moyen des mots qu'un homme peut traiter avec le monde d'égal à égal. Le mot est sacré. Le nom d'un homme est sa propriété exclusive. Il peut le garder ou l'abandonner à sa guise. Jusqu'à une époque récente, les Kiowas s'abstenaient de prononcer le nom d'un défunt. Déroger à cette règle eût été irrespectueux et déloyal. Les morts emportent leur nom avec eux.

Auteur: Momaday N. Scott

Info: Le chemin de la montagne de pluie

[ patronyme ]

 

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contentement

La torpeur moderne vient du respect illimité que l’homme a pour lui-même. Quand je dis respect, non, culte, fétichisme. Le rêve du socialisme, n’est-ce pas de pouvoir faire asseoir l’humanité, monstrueuse d’obésité, dans une niche toute peinte en jaune, comme les gares de chemin de fer, et qu’elle soit là à se dandiner sur ses couilles, ivre, béate, les yeux clos, digérant son déjeuner, attendant son dîner, et faisant sous elle ? – Ah ! Je ne crèverai pas sans lui avoir craché à la figure de toute la force de mon gosier.

Auteur: Flaubert Gustave

Info: Lettre

[ niaiserie ] [ haine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bonne conscience

Le bourgeois commencera par valoriser le travail en ce qui le concerne lui-même. C'est d'abord chez lui qu'il applique une stricte et rigoureuse morale du travail, il crée un enseignement orienté vers le travail, il donne un sens à la vie par le travail, et le plus grand reproche qu'il puisse adresser à ses enfants est celui de paresse. Inversement, à l'homme qui travaille, tout est permis, tout devient péché mineur. Il peut tromper sa femme, exploiter les autres, être dur, égoïste, orgueilleux, qu'importe : c'est un grand travailleur ! Tout est ainsi purifié.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "Pour qui, pour quoi travaillons-nous?"

[ justification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dépassement

Derrière la préférence accordée par l’auteur à la règle de chevalerie, il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du romanesque, il y a celui de l’amour pour lui-même. Et cela suppose une recherche secrète de l’obstacle favorable à l’amour. Mais ce n’est encore là que le masque d’un amour de l’obstacle en soi. Et l’obstacle suprême, c’est la mort, qui se révèle au terme de l’aventure comme la vraie fin, le désir désiré dès le début de la passion, la revanche sur le destin qui fut subi et qui est enfin racheté.

Auteur: Rougemont Denis de

Info: L'amour et l'Occident

[ quête d’absolu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

Jadis les démocraties ont renversé les monarques en promettant la liberté. Quelle plaisanterie ! Comme si les gens désiraient être responsables ! La liberté c'est trouver quelqu'un qui réglera à votre place les détails de la vie quotidienne et même les problèmes importants dans lesquels vous êtes tellement immergé que vous ne les voyez plus. Les gens ne veulent pas d'un dictateur, c'est évident. Mais ils veulent qu'on leur dicte tout, sous la forme d'un fonctionnaire qu'on peut blâmer à loisir. Voilà ce qu'est la démocratie, pour tout le monde à l'exception du monarque lui-même.

Auteur: McCarthy Wil

Info: Collapsium

[ apparence ] [ paresse ] [ société ]

 

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humanisme

Seul l'homme peut sauver la société en commençant par se sauver lui-même. Encore faut-il peut-être lui dire que c'est possible et lui montrer comment faire. Ces valeurs éternelles, qu'il porte en lui, ont permis à travers tous les chaos l'essor des civilisations. Elles ne peuvent disparaître sauf à ruiner les civilisations elles-mêmes. Elles ont noms la solitude, l'entraide, le courage, la tolérance. Elles s'appellent générosité, fraternité et chaleur humaine. Elles existent toujours, ces valeurs, mais il faut le faire savoir, les valoriser et faire en sorte qu'elles puissent servir d'alternatives aux valeurs uniquement matérielles qui nous sont imposées.

Auteur: Zarifian Edouard

Info: Des paradis plein la tête

[ valeurs ] [ altruisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

désespoir

Oliver n'aurait pu exprimer par des mots le changement qui s'était produit en lui avec cette mutilation. Il savait qu'il avait perdu son bras droit, mais il n'était pas conscient d'avoir été diminué dans son être même. Il s'était opéré, dans les profondeurs de sa pensée, une transformation obscure et et radicale, et en moins de temps qu'il n'en fallut à son moignon pour se cicatriser. Jamais il ne se dit : "Je suis fichu." Il ne disait rien, il s’efforçait de ne pas penser, mais à peine eut-il quitté l'hôpital qu'il rechercha tous les moyens de se détruire lui-même.

Auteur: Williams Tennessee

Info: La statue mutilée

[ indicible ] [ amputation ]

 

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femmes-par-hommes

Pierre sait déjà et ne sait pas encore que cette jeune femme qui se réchauffe dans ses yeux va l'entraîner jusqu'au bout de lui-même. Il sait déjà et ne sait pas encore que l'eau, quand elle monte d'un regard de femme, peut tout renverser, et qu'il n'y a pas de mur qui tienne, surtout si le mur est un homme qui vit et vibre dans l'azur comme un violoncelle. Il sait déjà et ne sait pas encore que l'eau est première et femme et nue, qu'en elle toutes les couleurs se lavent de la nuit et fleurissent dans la lumière.

Auteur: Goffette Guy

Info: Elle, par bonheur, et toujours nue

 

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être humain

La faculté du langage - le pouvoir nommer - est en réalité l’intimité elle-même, la différenciation intime de cet étant qu’est l’homme.
[…] Le langage est l’autre en l’homme, qui le constitue comme l’homme lui-même.
[…] L’homme est constitué à partir du langage, dont il n’est en aucune façon le maître. […] Le langage est l’essence - inhumaine- de l’homme, son (in)humanité.
Aussi le langage peut-il être pensé comme l’origine de l’homme, […] comme ce par quoi l’homme est nécessairement rapporté à l’autre, et donc au tout autre, en sorte que Dieu n’est pas le langage mais la supposition du langage […].

Auteur: Lacoue-Labarthe Philippe

Info: La Poésie comme expérience

[ animal particulier ] [ collectivités idiomatiques ] [ Gestalt linguistique ] [ égrégore sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel