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canicule

Le soleil rouge emplit ciel et terre,

Les nuées de feu s'assemblent en montagnes,

L'herbe et les arbres se recroquevillent,

Marais et rivières s'assèchent.

Lourds habits de fine soie -

l'ombre est si mince entre les arbres !

Impossible d'approcher les roseaux -

Chemise trois fois trempée dans l'eau.

Je rêve de quitter cet univers

pour me détendre dans l'immensité.

Un vent lointain approche -

Le fleuve et la mer lavent les passions.

Qui prend son corps pour un mal

Ne s'est pas éveillé en esprit.

Soudain aux portes d'ambroisie

j'ai senti comme une fraicheur...

Auteur: Wang Wei

Info: Les saisons bleues. Six poèmes d'été

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

confidentiel

Un secret qu'on est vraiment seul à détenir, un tel secret rendrait malades les plus robustes, et on peut même se demander s'il existe une conscience assez intrépide pour supporter ce tête-à-tête, sans en mourir ; seule une psychanalyse appropriée, en divulguant le grand secret qui nous consume, nous rendrait le sommeil et l'appétit. Ce qu'il y a de plus puissant dans le secret, ce n'est donc pas le mutisme qu'il impose, c'est la complicité qu'il crée entre ceux qui en sont porteurs ; il est à la fois tacite et explicite, exclusif et confiant ; il ferme la bouche aux initiés, il calfeutre portes et fenêtres, mais ce silence dont il s'enveloppe est un silence qui en dit long.

Auteur: Jankélévitch Vladimir

Info: L'ironie/Champs Flammarion 1964, p.48

[ affranchis ]

 

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femmes-hommes

Un homme se trouvait dans le coma depuis un certain temps. Son épouse était à son chevet jour et nuit. Un jour, l'homme se réveilla. Il fit signe à son épouse de s'approcher et lui chuchota : "Durant tous ces malheurs tu étais à mes côtés. Lorsque j'ai été licencié, tu étais là pour moi. Lorsque mon entreprise a fait faillite, tu m'as soutenu. Lorsque nous avons perdu la maison, tu es restée près de moi. Et lorsque j'ai eu des problèmes de santé, tu étais toujours encore à mes côtés. Tu sais quoi ?" Les yeux de la femme s'emplirent de larmes d'émotion. "Quoi donc, mon chéri ?" chuchota-t-elle."Je crois que tu me portes la poisse ! "

Auteur: Internet

Info:

[ mariés ] [ humour ]

 

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médecine officielle

Une partie du problème majeur de la schizophrénie est ce qu'elle est définie comme anormale, plutôt qu'état de conscience altéré avec une fonction écologique spécifique pour l'espèce. En Occident, ces états sont étiquetés "maladies" et sont presque toujours traités par des médicaments. La plupart des psychotropes sont interdits exactement pour la même raison. Il ne faut pas étendre la perception au-delà de ce que la société veut. Il y a très peu de gens en Occident (et pratiquement aucun n'a reçu une formation clinique) qui savent comment former quelqu'un à l'utilisation de cette perception améliorée. Une fois que cette dynamique d'ouverture est qualifiée d'anormale et acceptée comme neuropathologique, il n'y a généralement pas d'alternative autre (dans ce système) que sa suppression.

Auteur: Buhner Stephen Harrod

Info: Plant Intelligence and the Imaginal Realm : Au-delà des portes de la perception dans le rêve de la Terre

[ fermeture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enfance

Quand j'étais petit, chaque matin au réveil, j'attendais systématiquement ma mère assise devant le calendrier. On manquait toujours de papier, à la maison. Quand ma mère arrachait la page de la veille, elle me la donnait et je dessinais dessus. Et lorsqu'on arrachait, une fois par mois, une page au calendrier mensuel, je pouvais y faire une grand dessin. Le temps a passé et me voilà avec une série chez Jump et des livres parus à mon nom. C'est vraiment merveilleux. Mais ça n'a rien à voir avec mon talent personnel. C'est l'univers du manga qui est immensément fabuleux. Il a ouvert les portes de Jump à ce garçon de cinq ans qui n'avait d'autre manga que ses pages de calendrier.

Auteur: Boichi Mujik Park

Info:

[ création ] [ économie de moyens ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

extraterrestre

[...] L'idée d'une présence d'une ou plusieurs civilisations ET, plus ou moins occulte et à nos portes, n'est-elle pas encore plus troublante ? Et inquiétante, car elle implique la possibilité d'une menace potentielle. Cette raison à elle seule suffirait à expliquer pourquoi les autorités font silence sur cette présence, de même que les autorités de l'époque avaient condamné les découvertes de Galilée. Un éminent universitaire, Cesare Cremonini, refusa de regarder dans la lunette de Galilée, prétextant que cela lui faisait mal aux yeux et que, d'ailleurs, il n'y avait rien à voir. Cette réaction de rejet est de toutes les époques. Des explorateurs avaient remarqué que les aborigènes australiens, lorsque les premiers navires européens abordèrent leurs côtes, feignaient de ne pas les voir.

Auteur: Bourdais Gildas

Info: OVNIS : La levée progressive du secret, 2001, pp.401-402

[ parano ]

 

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décor

Une maison en pierres sèches posée sur la plateforme arasée, au sommet de la colline. Aucune branche haute des oliviers des coteaux ne parvenait à la masquer réellement, elle n'avait pas d'âge. La base des murs semblait d'une plus grande ancienneté, indéterminée, composée au fruit de blocs rustiques et quasi cyclopéens qui s'élevaient sur un pan en rétrécissant et en laissant deviner la première existence d'une tour de guet. Le reste de la bâtisse, comme s'il avait fallu reconstruire sur les vieilles ruines pour en exorciser les outrages, révélait une mosaïque étrange de pierres de taille en granit rouge de proportions diverses. Des linteaux massifs qui avaient été autrefois des idoles vénérées étaient posés sur les encadrements des meurtrières et des portes basses.

Auteur: Biancarelli Marc

Info: Orphelins de Dieu

[ étrange ] [ habitation ]

 

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femmes-hommes

Bonaparte le tueur, à dix-huit ans, rencontra sous les portes de fer du Palais-Royal une petite prostituée. Elle avait le teint pâle et elle grelottait de froid. Mais "il fallait vivre", lui dit-elle. Ni toi, ni moi, nous ne savons le nom de cette petite que Bonaparte emmena, par une nuit de novembre, dans sa chambre, à l’hôtel de Cherbourg. Elle était de Nantes, en Bretagne. Elle était faible et lasse, et son amant venait de l’abandonner. Elle était simple et bonne ; sa voix avait un son très doux. Bonaparte se souvint de tout cela. Et je pense qu’après le souvenir du son de sa voix l’émut jusqu’aux larmes et qu’il la chercha longtemps, sans jamais plus la revoir, dans les soirées d’hiver.

Auteur: Schwob Marcel

Info: Le livre de Monelle, p 152

[ fraternité ] [ anecdote ]

 

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morale

Je dirai une chose qui doit te permettre d'apprécier notre moralité : tu ne trouveras guère personne à qui il soit possible de vivre à portes ouvertes. Ce n'est pas l'orgueil, c'est notre conscience alarmée qui s'est fait du portier une barrière. Voilà comme nous vivons ! Etre vu à l'improviste, c'est se faire prendre sur le fait. Pourtant à quoi bon s'enfermer, éviter les yeux et les oreilles ? Une bonne conscience appelle la foule en garant ; une mauvaise est en proie, jusque dans la solitude, à l'angoisse et au tourment. Si tes actions sont honnêtes, que tout le monde les sache ; vicieuses, qu'importe que nul ne les connaisse, puisque, toi, tu les connais ? Ah ! quelle est ta misère, si tu méprises ce témoin.

Auteur: Sénèque

Info: Lettres à Lucilius, Robert Laffont, Bouquins 1993 Lettre 43-4 p.698

[ conscience ]

 

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nature

Mais je n'oublie pas que je ne suis pas sauvage - le sauvage réside au cœur des forêts et sur les contreforts des montagnes, il est ce qui m'échappe, ce que je n'approche pas de près mais dont l'existence me conforte, ce qui arpente le seuil de mes rêves et ne se laisse apercevoir que dans la liminalité des haies & des orées, au crépuscule ou à l'aurore, quand les yeux se dessillent, que la conscience s'endort, que les portes entrouvertes laissent passer les courants d'air. Il est ce qui grogne et rugit, ce qui hante les cavernes et les interstices, ce qui ondoie dans les profondeurs glaciales, ce qui empoisonne ou guérit, ce que je ne cueille ou dont je ne ramasse les fragments qu'avec humilité, ce qui doit être réveillé.

Auteur: Darsan Lou

Info: Les heures abolies

[ frontière ] [ conscience ] [ marécage ]

 

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