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immensité

C'est ainsi qu'au cœur de la Sibérie nous descendions le fleuve sur des radeaux... Peu à peu s'abolissait l'idée du temps; toute impatience même apparaissait vaine. Au début je regardais ma montre assez souvent; maintenant je ne pensais plus à le faire. Que nous importait, au fond, de savoir quand nous atteindrions notre but? Que devient la notion de temps dans la Sibérie profonde, éternelle? On ne l'a jamais conçue du reste, on ne la concevra jamais; là-bas seule l'éternité est réelle.

Auteur: Kröger Theodor Bernhard Altschwager

Info: Le village oublié

[ attente ]

 

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fête traditionnelle

Les villageois ont eux revêtu leur tenue de fête. Blanc et or, couleur symbolique pour les hommes. Mauve, rose, violet, carmin, noir ou vert pour les femmes, qui portent sur la tête des grands paniers d’offrandes (…)

Les offrandes sont déposées sur les autels. Les femmes parlent et rient entre elles. Le gamelan se prépare, avec ses musiciens en sarong rouges et vestes blanches qui mettent la dernière main à leur costume. La danse va commencer. En quelques minutes, on est ensorcelé.

Auteur: Jordis Christine

Info: Bali, Java, en rêvant

[ indonésienne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

métaphores-comparaisons-etc

On peut très bien quitter un homme qui vous plaît pour en épouser un autre qui vous paraît ridicule. Mais après il faut aller vivre là-bas, dans son pays. Je me suis déjà enfuie de ce pays, quand j’étais petite. Je n’y tenais plus. Si encore c’était un vrai petit village. Non, c’est un groupe de quatre fermes qu’on n’ose pas même appeler un hameau. Ça s’appelle Ca’Tarino di Romano-Banco à Buccinasco. Quand on a fini d’écrire l’adresse, le stylobille est à sec.

Auteur: Scerbanenco Giorgio

Info: À tous les rateliers

[ couple ] [ ennui ]

 

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religion

Un bon pasteur, qui, pour la commodité de ses paroissiens, avait fait faire un chemin pavé à travers son champ, était un jour à regarder les ouvriers travailler lorsque le seigneur du village dont la conduite n'était pas trop régulière vint l'accoster en lui disant: - monsieur le curé, malgré toutes les peines que vous prenez, ce n'est pas là le chemin du Ciel. - Vous avez raison milord, reprit le curé, car si ce l'était, je serais fort surpris de vous voir.

Auteur: Internet

Info: In Encyclopédie comique, ou Recueil anglais de gaietés, de plaisanteries, de traits d'esprit, de bons mots, d'anecdotes... 1677

[ râteau ] [ répartie ]

 

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crépuscule

Quelque chose en lui, qui ne fut pas dit à ce moment-là, lui rappela d'autres moments perdus de son enfance, non loin de là, mais dans un autre village anonyme et poussiéreux, au bord du fleuve, dont le lit grossissait l'été grâce aux apports silencieux et cachés de ruisseaux et de pentes et qui, tout à coup, resplendissait devant lui, baigné par la lumière moribonde du jour, suspendu pour toujours dans un sortilège de silence et coulant éternellement, étrange et obscur comme le temps.

Auteur: Tizón Héctor

Info: La Beauté du monde

[ réminiscence ]

 

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détail

Il y a des choses qui sont infimes mais qui, dans leur petitesse, perdurent. Comme les pas de l’infirmier. Comme ce fleuve. En me voyant, Pajarito a souri. Il ne m’a pas embrassé, ne m’a pas dit un seul mot, ni du village ni du Vieux. Il a souri. Et son sourire a ouvert les vannes de sa logorrhée. C’était sa façon de me montrer son affection. J’ignore pourquoi je me rappelle, tandis qu’il s’élançait dans un flot puissant, la taille de ses ongles.

Auteur: Ronsino Hernán

Info: Lueurs de la pampa

[ mémoire ] [ mystère ] [ souvenir ]

 

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exode

Ceux qui quittent leurs villages se retrouvent dispersés dans les grandes villes. Ils n'y sont pas accueillis avec bienveillance, ne communiquent pas avec les autres. Ils mènent une vie humble, ne cultivent aucune relation en dehors de leur travail. Beaucoup de Chinois vivent de cette façon, dans les périphéries des grandes villes. Ils travaillent comme des machines, survivent entassés, sans aucun lien social. Personne ne fait attention à eux. Ils restent invisibles, ignorés, car on considère que leur vie est ordinaire, inintéressante, indigne d'attention.

Auteur: Bing Wang

Info: Alors, la Chine

[ rural ]

 

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profession

Les métiers de passages scandaient les saisons. Le rémouleur préférait le printemps, le mercelor suivait l'arrivée des hirondelles, le rempailleur ou mandelier, le collecteur de peaux s'annonçait en patois, le chineur de cuivre et sa carriole à bras, le raccommodeur de porcelaine à la fin de l'été, le vitrier à la morte-saison, le ramoneur avec le raccourcissement des jours, le nain et son poney laineux l'hiver, le montreur d'ours, le photographe...Et en toute saison celui qui reliait le village au monde, c'était le facteur.

Auteur: Santoul Max

Info: Ménino

[ littérature ] [ saison ] [ cycle ]

 

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chair à canon

On a un peu la même couleur, bien que vous ne veniez pas d'Afrique, et quand des Noirs sont poursuivis par des policiers, je ne sais pas pourquoi, je suis du côté des Noirs... Moi je suis sénégalais. Je suis né en Casamance. Presque tous les jeunes de mon village sont morts à Verdun. A cause des gaz... Les soldats blancs ne voulaient plus monter à l'assaut, et c'est à nous, les tirailleurs des troupes coloniales, que le général a demandé de sauver la France.

Auteur: Daeninckx Didier

Info: Cannibale

[ couards colonialistes ] [ fantassins noirs ]

 

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déclarations d'amour

Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi. Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit dans les villages. Nous nous lèverons dès le matin, pour aller aux vignes ; nous verrons si la vigne bourgeonne, si la fleur s'ouvre, si les grenadiers s'épanouissent : là je te donnerai mes amours. Les mandragores donnent leur parfum ; et à nos portes il y a tous les fruits exquis, nouveaux et anciens : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi !

Auteur: Cantique des Cantiques

Info: Extraits du Chapitre 7, 10 à 13

 

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