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compétition évolutionniste

Le grand paradoxe des êtres vivants : l’hypothèse de la reine rouge

Cette célèbre théorie tient son nom d’" Alice au pays des merveilles " et explique pourquoi nous sommes condamnés à sans cesse évoluer.

( Image : Selon la théorie de la reine rouge, la majeure partie de la biodiversité actuelle est donc le résultat de " processus coévolutifs ", c'est-à-dire des interactions entre les vivants.)

Selon la théorie de la reine rouge, l'humanité marche sur un gigantesque tapis roulant : pour faire du sur-place, il faut déjà marcher ; et, pour avancer, il faut accélérer. Impossible d'arrêter notre progrès technologique. Ce phénomène de l'évolution naturelle révèle le grand paradoxe des êtres vivants.

Cette hypothèse sort tout droit de l'esprit du très célèbre et sulfureux biologiste américain Leigh Van Valen, de l'université de Chicago. Connu pour avoir nommé 20 mammifères fossiles qu'il a découverts d'après des personnages de la fiction de J. R. R. Tolkien Le Seigneur des anneaux, il doit surtout sa célébrité à son hypothèse célèbre, parmi l'une des plus citées dans la littérature de l'évolution : l'hypothèse de la reine rouge.

Une course aux armements

Pour comprendre cette théorie, prenons l'exemple de la gazelle et du léopard. Le guépard, au début de son évolution, fait la taille d'un chat domestique et n'est pas particulièrement rapide. La gazelle, de son côté, n'est pas balèze non plus. Évidemment, la gazelle est chassée par le guépard. À chaque génération, pour protéger ses gènes et sa dépendance, les petits de la gazelle sont sélectionnés pour leur capacité à éviter d'être chassés. C'est la sélection naturelle qui récompense les gazelles qui courent le plus vite.

Mais, en parallèle, le guépard doit lui aussi continuer à manger. Donc, à chaque génération, ce sont aussi ceux qui courent le plus vite qui sont favorisés. Cette cohabitation sur la Terre entre la proie et le prédateur produit un effet permanent d'escalade. Le premier qui arrête de gagner en vitesse disparaît.

Le mieux qu’une espèce peut faire pour survivre est de répondre sans cesse aux adaptations d’un adversaire.

Selon la théorie de la reine rouge, la majeure partie de la biodiversité actuelle est donc le résultat de " processus coévolutifs ", c'est-à-dire des interactions entre les vivants. En se basant sur l'étude des fossiles, Leigh Van Valen affirme que la durée d'existence d'une espèce ne dit rien sur ses chances de disparaître. Pour lui, l'évolution est une " surenchère des armements ". Le mieux qu'une espèce peut faire pour survivre est de répondre sans cesse aux adaptations d'un adversaire.

Nous sommes obligés de courir pour rester au même endroit

Le nom de cette hypothèse est tiré directement du livre de Lewis Caroll De l'autre côté du miroir, le deuxième volet d'Alice au pays des merveilles. C'est une référence à un passage dans le récit où Alice est en train de marcher avec la reine rouge. Malgré des heures de marche, elles stagnent au même endroit. Face à l'interrogation d'Alice, la reine lui répond : " Ici, vois-tu, on est obligés de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça ! "

Ce modèle d'évolution s'applique à beaucoup de domaines. Comme le raconte la théorie de la reine rouge, l'humanité, elle aussi, est condamnée à toujours avancer. " Nous aurions bien aimé, peut-être, à un moment de notre histoire, ralentir pour ne pas dévaster notre environnement et ne pas nous trouver dans une situation à risque d'effondrement. Mais nous ne le pouvons pas ", explique l'écologiste et chercheur au CNRS Vincent Mignerot dans une conférence sur le " syndrome de la reine rouge " à l'université Bretagne-Sud. Nous serions comme bloqués dans un escalator interminable.





 

Auteur: Internet

Info: https://www.lepoint.fr/ -  Joseph Le Corre, 2 avril 2024

[ co-évolutions ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

relativité

Le temps passe plus lentement pour tout élément en mouvement.

Auteur: Rovelli Carlo

Info:

[ physique ] [ différentielle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

puberté

Dans sa jeunesse, Albert Einstein a passé une année à flâner sans but précis. On n'arrive à rien si on ne sait pas " perdre " son temps - ce que les parents d'adolescents ont malheureusement souvent tendance à oublier.

Auteur: Rovelli Carlo

Info: Sept brèves leçons de physique

[ créativité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vacherie

Tu n’as pas idée du genre de salauds que sont ces gens. Ils me donnent envie de vomir. Je ne peux plus supporter ces maudits " intellectuels " de mes deux. C’est vraiment au-dessus de mes forces. Je préférerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’" artistes " parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leurs précieuses fesses aux tables des " cafés ", parlent sans discontinuité de la " culture ", de l’ " art ", de la " révolution " et ainsi de suite, en se prenant pour les dieux du monde, en rêvant de choses plus absurdes les unes que les autres et en infectant l’atmosphère avec des théories et encore des théories qui ne deviennent jamais réalité.

Le lendemain matin, ils n’ont rien à manger à la maison vu que pas un seul d’entre eux ne travaille. Ils vivent comme des parasites, aux crochets d’un tas de vieilles peaux pleines aux as qui admirent le " génie " de ces " artistes ". De la merde, rien que de la merde, voilà ce qu’ils sont. Je ne vous ai jamais vu, ni Diego ni toi, gaspiller votre temps en commérages idiots et en discussions " intellectuelles " ; voilà pourquoi vous êtes des hommes, des vrais, et pas des " artistes " à la noix. Bordel ! Ça valait le coup de venir, rien que pour voir pourquoi l’Europe est en train de pourrir sur pied et pourquoi ces gens — ces bons à rien sont la cause de tous les Hitler et les Mussolini. Je te parie que je vais haïr cet endroit et ses habitants pendant le restant de mes jours. Il y a quelque chose de tellement faux et irréel chez eux que ça me rend dingue. 

Auteur: Kahlo Frida

Info: A propos d'André Breton et des surréalistes, dans une lettre à son amant, le photographe Nikolas Murray lors de son passage à Paris en 1938

[ détestation ] [ cénacles parisien ] [ salonards centralisés ] [ anti-intelligentsia  ] [ beaux-arts ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

auto-appréciation

Je suis une sorte de carte à jouer, une figure ancienne et inconnue, seul vestige d'un jeu perdu. Je n'ai aucun sens, j'ignore ma valeur, je n'ai rien à quoi me comparer pour me trouver, je ne possède aucune utilité qui m'aiderait à me connaître. Et ainsi, dans les images successives par où je me décris (non sans vérité, mais avec quelques mensonges), je me retrouve davantage dans ces images qu'en moi-même, je me raconte tellement que je n'existe plus, et j'utilise comme encre mon âme elle-même, qui n'est bonne, d'ailleurs, à rien d'autre. Mais la réaction cesse, à nouveau je me résigne. Je reviens en moi-même à ce que je suis, même si ce n'est rien. Et quelque chose comme des larmes sans pleurs brûle dans mes yeux fixes, quelque chose comme une angoisse qui n'a pas été, gonfle ma gorge sèche. Mais je ne sais pas même ce que j'aurais pleuré, si je l'avais fait, ni pour quelle raison je ne l'ai pas fait. La fiction me suit comme mon ombre. Et tout ce que je voudrais, c'est dormir.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ introspection ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

étranglement

Ses mains dures, avec une force indomptable, saisirent Gudrun à la gorge. Et cette gorge était belle, et si merveilleusement douce, sauf qu’à l’intérieur, il sentait glisser sous ses doigts les cordes de sa vie. Et voilà ce qu’il allait écraser, ce qu’il pourrait écraser. Quelles délices ! Oh, quelles délices, quelle satisfaction enfin ! La joie pure de la satisfaction remplissait son âme. Il voyait ses yeux se révulser, observait sur son visage déjà gonflé la disparition de la conscience. Comme elle était laide ! Quelle réalisation de son espoir ! quelle satisfaction ! Comme c’était bon, oh ! comme c’était bon, quelle divine jouissance, enfin !

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 675

[ strangulation ] [ sensations ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-hommes

- Que cherchent les femmes, au fond ? demanda-t-il.

Birkin leva les épaules.

- Dieu le sait ! dit-il. Avoir satisfaction dans le dégoût, ce me semble. Elles paraissent ramper le long d’un terrible tunnel d’ombre et ne seront jamais satisfaites avant d’être arrivées au bout.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 613

[ question ] [ mystère ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

paysage enneigé

Ils se couvrirent tous les quatre de vêtements chauds et sortirent dans un monde vague et insubstantiel, un monde de neige obscure où les fantômes de l’altitude projetaient d’étranges ombres devant les étoiles. Un froid régnait, en effet, qui les meurtrissait, un froid effrayant, surnaturel. Ursule ne pouvait pas croire que ce fût de l’air qui passait par ses narines. Ce froid semblait conscient, malveillant, intentionnellement meurtrier. 

C’était pourtant merveilleux : une ivresse, un silence de neige obscure, irréelle, l’invisible qui s’interposait entre elle et le visible, entre elle et les étoiles flamboyantes. Elle apercevait Orion qui s’élevait dans le ciel. Il était merveilleux, assez merveilleux pour arracher un cri.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 584

[ description ] [ sensation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

petit peuple

Le courage quotidien obstiné des classes populaires, lesquelles sont les chairs vives de la nation, maintient le pays debout à travers les siècles, et le relève quand il est abaissé, en dépit de la constante vanité des élites.

Auteur: Redeker Robert

Info:

[ indispensable ] [ plèbe ] [ gens ordinaires ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

infra-monde

Le monde, les particules, la lumière, l'énergie, l'espace et le temps ne sont rien d'autre que la manifestation d'un seul type d'entité : les champs quantiques covariants.

Auteur: Rovelli Carlo

Info:

[ physique théorique ] [ source ]

 
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Ajouté à la BD par miguel