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mort imminente

- Mon hypothèse, c'est que, une microseconde avant qu'on meure, notre cerveau s'emballe, se met à penser à toute vitesse. Ça serait 10000 fois plus puissant qu'un rêve ou que du stress. Et pour notre esprit, cette dernière microseconde de conscience s'allongerait à l'infini et on s'imaginerait tout un univers... C'est ça que les religions appelleraient la "vie éternelle"...
- C'est fort, ton truc.
- Ouais. J'ai appelé ça : 'la quatrième dimension et demie", parce que c'est une dimension cachée dans le temps, et le temps, c'est la quatrième dimension.

Auteur: Gazzoti Bruno

Info: Seuls, Tome 6 : La quatrième dimension et demie

[ nde ] [ agonie ]

 

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alcoolisme

Ces dernières années, le vieillissement du visage de l'écrivaine s'était accéléré. Le vin rouge draine la peau par en dessous. C'est comme lorsque le niveau de la nappe phréatique diminue. L'hydratation ne se fait plus qu'en dessous de la surface de la peau qui,elle, est laissée à l'abandon. La vie disparaît. Les animaux s'en vont chercher un autre endroit où l'eau est moins rare. Les plantes dépérissent et meurent. Le soleil et le vent ont le champ libre. La terre se fissure. Érosion. Du sable très fin continue de raviner le sol.

Auteur: Koch Herman

Info: Villa avec piscine

[ santé ]

 

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musique

Les derniers accords s'estompèrent. le son décrut progressivement jusqu'à n'être plus qu'un sifflement ténu. Puis plus rien. Mister dressa un index. "Les harmoniques" dit-il.
Miroslav leva les yeux aux plafond, s'attendant peut-être à en voir surgir des créatures extraterrestres.
- Harmeûniques ? C'est quoi, harmeûniques ?
- Les notes derrière les notes, dit Mister. Les notes secrètes. Les ondes fantômes qui se multiplient et se propagent à l'infini, ou presque. Comme des ronds dans l'eau. Comme un écho qui ne meurent jamais. ... Ce qui reste quand il ne reste rien, dit Mister. C'est ça, les harmoniques.

Auteur: Malte Marcus

Info: Les harmoniques : Beau Danube Blues

[ réverbération ] [ fréquences ] [ ondes ]

 

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génie

Vous verrez que les grands artistes n'aiment pas, ne vivent pas, ne baisent pas, et même ne meurent pas comme les gens normaux. Parce qu'ils ont toujours leur art, qui les nourrit plus que n'importe quelle relation humaine. Quelle que soit la tragédie humaine qui les frappe, ils ne sont jamais trop terrassés, car il leur suffit de verser ce drame dans leur chaudron, d'y incorporer d'autres ingrédients répugnants et de faire chauffer le tout à feu vif. Ce qui en ressortira sera même encore plus sublime que si la tragédie n'avait pas eu lieu.

Auteur: Pessl Marisha

Info: Intérieur nuit

[ égoïsme ] [ création ] [ assimilation ]

 

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jeunesse

Quand un homme meurt, il a peur et te prend tout ce dont il a besoin; ça fait partie de ton boulot de médecin de le lui donner, de le consoler, de lui tenir la main. Les enfants, eux, meurent comme ils ont vécu - dans l'espoir. Ils ne savent pas de quoi il retourne, si bien qu'ils ne s'attendent à rien, ils ne te demandent pas de leur tenir la main - et, à la fin, c'est toi qui as besoin qu'ils serrent la tienne. Face aux enfants, tu ne peux compter que sur toi.

Auteur: Obreht Téa

Info: La femme du tigre

[ espérance ] [ mort ]

 

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beaux-arts

Travailler une forme artistique
ne signifie pas
se tortiller comme un ver solitaire
rassasié,
ça ne justifie pas non plus les grands airs
ni la cupidité, ni en aucun cas
le sérieux, mais je crois deviner
que ça occupe les meilleurs moments
des meilleurs d'entre nous,
et lorsque ceux-là meurent
et que quelque chose d'autre ne meurt pas,
nous voyons le miracle de l'immortalité :
des hommes arrivés comme des hommes,
repartis comme des dieux -
des dieux dont nous savions qu'ils étaient ici,
des dieux qui nous laissent maintenant continuer
quand tout nous presse d'arrêter

Auteur: Bukowski Charles

Info: Le miracle

[ postérité ] [ chef- d'oeuvre ]

 

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mâyâ

Il existe dans la nature humaine une tendance fortement conservatrice. Nous n’aimons pas faire un pas en avant. Je pense à l’humanité comme à ces gens dont je lis l’histoire et qui meurent de froid dans la neige ; tous, nous dit-on, veulent s’endormir et si l’on essaie de les faire lever, ils répondent : "Laissez-moi dormir. C’est tellement beau de dormir dans la neige." Et ils meurent là, dans leur sommeil. Telle est notre nature. C’est ce que nous faisons toute notre vie : nous gelons en commençant par les pieds, et pourtant nous voulons toujours dormir.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: Dans "Jnâna-Yoga", page 292

[ aveuglement ] [ erreur ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-homme

J'ai vu des maris houspillés, j'en ai vu de ridiculisés, j'en ai vu de trompés avec la plus belle ardeur, et une ingéniosité, une adresse qui touchaient à l'esprit. Mon bon coeur me faisait les plaindre. Je ne les plains plus. Le jour qu'ils meurent, quelle réparation leur est faite ! Il n'est pas de qualités, de mérites, de talents que leurs épouses en larmes ne leur découvrent soudain, pas d'éloges qu'elles n'en fassent, de regrets qu'elles n'expriment, avec cet accent de sincérité qui n'appartient qu'aux femmes. On consentirait à être cocu pour entendre dire un pareil bien de soi.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Passe-temps/oeuvres, Mercure de France 1988<p.249>

[ veuves ] [ girouettes ] [ laudatrices ]

 

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enseignement

[..] presque tous les enfants sont des poètes, c'est-à-dire qu'ils ont souvent un sens assez profond du mystère; ils sont dans un monde un peu comme des étrangers qui arrivent dans un pays où ils n'avaient jamais mis les pieds, et ils regardent autour d'eux avec beaucoup d'étonnement. Le but de l'éducation est de faire peu à peu disparaître cet étonnement en expliquant à l'enfant le sens de ce qui l'étonne. Et peu à peu il grandit et se sent tout à fait chez lui dans un monde où plus rien ne peut l'étonner. Et c'est ainsi que meurent les poètes.

Auteur: Green Julien

Info: Mon premier livre..., p.63, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche no 5006

[ pédagogie ]

 

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écologie

La nature a peut-être quelque chose de l'ordre de la beauté pure, elle est en tous les cas une symphonie. Mais en-dessus et au-dessous de ses propres forces, de ses grandeurs et de sa tranquillité apparente et immuable, c'est une machine constante, coordonnée et active. Chaque partie est dépendante d'une autre, toutes sont reliées au mouvement du tout. Certaines parties de la terre, en vie et productives, sont mortes de la main de l'homme. D'autres meurent maintenant. Si nous causons de plus en plus de ce genre de disparition, la nature compensera à sa manière, inexorablement, comme elle a déjà commencé à le faire.

Auteur: Fairfield Osborn Jr

Info: Our Plundered Planet, 1948

[ planète terre ]

 

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