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forêt

Avec cette multitude de saules, il s'agissait de quelque chose de différent. Il émanait un principe qui angoissait, serrait le coeur. Un sentiment d'inquiétude, teintée de terreur. A me sentir ainsi entouré de ces arbustes en rangs serrés qui faisaient régner une obscurité s'épaississant à mesure que tombait le soir, sans cependant cesser de s'agiter furieusement dans le vent, me vint l'idée étrange et désagréable que nous avions franchi les limites d'un monde différent, où nous étions des intrus, où l'on ne nous attendait pas, où l'on ne nous invitait pas à rester, où nous pouvions courir des risques graves.

Auteur: Blackwood Algernon Henry

Info: L'homme que les arbres aimaient

[ arbre ] [ angoisse ] [ unheimlich ]

 
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mère-fils

Je reprenais peu à peu mes esprits et je disais :
- Maman ! Nous qui avons justement des difficultés d'argent.
Et ma mère de répondre, avec simplicité :
- Mais, mon Louis, nous n'avons aucune difficulté d'argent.
C'était vrai : nous étions pauvres, mais nous n'avions aucune difficulté d'argent. Je dus en convenir.
Peu à peu je me sentais envahi d'une joie rayonnante. Ma mère faisait ce que font toutes les mères dans ces occasions-là : elle me peignait, elle renouait ma cravate, elle passait sur mon visage une douce main que les travaux domestiques ne parviennent pas à rendre rugueuse.

Auteur: Duhamel Georges

Info: In "La confession de minuit", éd. Le Livre de Demain, p. 31

[ faux problème ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

nature

Cette cabane se trouvait dans un jardin abandonné, et le bruit des pommes sauvages tombant sur le toit de planches nous réveillait toutes les nuits. Elle nous servait à remiser lignes de pêche, plombs de chasse, pommes et feuilles mortes. Nous ne faisions qu'y dormir car le jour, de l'aube au crépuscule, nous étions sur les rives des innombrables lacs et cours d'eau, à pêcher ou à brûler du bois mort. Pour parvenir là-bas, il nous fallait nous frayer d'étroits sentiers dans les hautes herbes odorantes dont les extrémités oscillaient au-dessus de nos têtes en nous saupoudrant les épaules de pollen jaune.

Auteur: Paoustovski Constantin Gueorguievitch

Info: La Tanche d'Or

[ été ]

 

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égocentrisme

Je vais maintenant vous parler des facteurs qui favorisent les synchronicités et vous verrez qu’il y a une grande logique là-dedans, comme si nous étions câblés par l’intermédiaire de notre télécommande pour servir d’interface cybernétique de création du monde, depuis l’extérieur de l’espace-temps. […] J’ai parlé de neuf dispositions qu’il importe de cultiver pour obtenir l’état d’esprit qu’il convient afin de vivre des synchronicités, que dis-je, afin d’en créer à volonté. Oui, parce que j’ai oublié de vous dire que l’on peut provoquer des synchronicités. Personnellement j’en ai provoqué pour arranger ma vie et je l’ai effectivement arrangé [sic] au-delà de mes espérances.

Auteur: Guillemant Philippe

Info: Dans "La route du temps" page 310

[ contresens ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

jeunesse

Cet été là, on avait posé dans l'eau un large ponton au bout duquel nous pouvions nous tenir à quatre ou cinq et plonger dans l'eau vert trouble. Nous passions le temps étendu sur les planches, le menton posé sur le poing, à regarder les vaguelettes lorsqu'une légère brise se levait entre les saules. Mais le plus souvent l'eau était lisse et immobile, et quand nous jetions une feuille dessus elle restait longtemps au même endroit. Nous étions seuls avec nos roues et nos draps de bain, avec nos pas, nos bonds et nos voix dont nous envoyions le son de l'autre côté du lac.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Les jours clairs

[ étang ]

 

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incarnation

Il semble donc que cette partie de nous qui vit une vie sur Terre n'est qu'un petit morceau ou une écharde d'un nous beaucoup plus grand. Que nous sommes nombreux plutôt qu'un, ou plutôt des morceaux d'un tout plus complexe. Nous ne pouvons nous concentrer que sur l'éclat que nous percevons comme notre totalité. C'est une bonne chose, car si nous étions conscients de sa complexité, nous ne pourrions pas fonctionner dans ce monde ou dans la réalité. Nous ne pouvons voir que la façade qui masque une image beaucoup plus grande. Ce n'est que maintenant que nous sommes autorisés à regarder derrière le voile.

Auteur: Cannon Dolores

Info: The Convoluted Universe - Book One

[ limitation ] [ parapsychologie ] [ ésotérisme ] [ holon ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tendresse

La tendresse prend naissance à l'instant où nous sommes rejetés sur le seuil de l'âge adulte et où nous nous rendons compte avec angoisse des avantages de l'enfance que nous ne comprenions pas quand nous étions enfants. La tendresse, c'est la frayeur que nous inspire l'âge adulte. La tendresse, c'est la tentative de créer un espace artificiel où l'autre doit être traité comme un enfant. La tendresse, c'est aussi la frayeur des conséquences physiques de l'amour ; c'est une tentative de soustraire l'amour au monde des adultes (où il est insidieux, contraignant, lourd de chair et de responsabilité) et de considérer la femme comme un enfant.

Auteur: Kundera Milan

Info: La vie est ailleurs, p.171, Folio no834

 

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couple

J'en étais sûre. Notre binôme était surnaturel. Nous étions plus que la somme de nos parties, nous étions cette complétude en tous points soudée dont naissaient les rayons laser et les pouvoirs magiques. Nous imaginions avoir en poche deux médaillons orphelins, le croissant de lune et le soleil qui, s'emboîtant, devenaient la clef des Mystérieuses Cités d'or. Sauf que l'univers auquel notre union donnait accès était un royaume de ténèbres, peuplé de démons ondulant dans la brume humide du crépuscule. Dans notre souterrain, à quelques mètres sous la surface des hommes, nous nous accordions le droit de lâcher les monstres intérieurs qui grattaient à nos portes.

Auteur: Leroy Myriam

Info: Ariane

[ mégalo ]

 

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surpopulation

En 1961, nous étions à peine plus de 3 milliards d’humains et cohabitions avec 6,9 milliards d’animaux d’élevage. Le rapport entre ces animaux et les hommes était donc de 2,26. Mais, en 2001, nous étions plus de 6 milliards, entourés de 20 milliards de bêtes dites de rente. Un rapport de 3,29. Si la courbe se maintenait de la sorte, en 2050, nous serions environ 10 milliards régnant sur 36 milliards de veaux, vaches, cochons et poulets. Et pourtant, pour l’heure du moins, tout continue comme avant. En mieux. En pire. Le rapport prévu en 2050 -3,6- a été atteint dès 2007.

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Bidoche

[ homme-animal ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

existence

J'ai pensé tout à coup à la famille des gens qui se suicident. A ce qu'ils devaient ressentir. Ce mélange de colère et de culpabilité. Ce besoin incontrôlable de trouver un responsable. Comme s'il y avait toujours une justice ! Un fautif. Ce qui suppose un rapport de cause à effet entre nous et les autres, comme si nous étions tous des roues dans un engrenage. Et pourtant, chacun tourne à vide dans son petit espace personnel. Et si parfois nous touchons une roue qui va dans le même sens, c'est un pur hasard. Il n'y a pas de grande mécanique de la vie, c'est des conneries.

Auteur: Percin Anne

Info: Comment maximiser (enfin) ses vacances, p. 256

[ chaos ] [ incompréhensible ] [ vie ]

 

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