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musique

JEAN-CLAUDE RISSET : Les sons soutenus correspondent à des mouvements oscillatoires. Les oscillations les plus simples sont sinusoïdales : elles correspondent à des mouvements symétriques par rapport à la position au repos de la membrane, ou plus généralement du corps vibrant. ÉMILE NOËL : En effet, quand on regarde les dessins des oscillations qui sont censées représenter des sons, on voit souvent des formes symétriques ou presque symétriques. JEAN-CLAUDE RISSET : Les petites oscillations sont souvent symétriques par rapport à l'axe du temps. Quand elles ne le sont pas, le son n'est plus " simple ", sinusoïdal, il s'enrichit en harmoniques. Mais on sait depuis Fourier qu'un son périodique peut être considéré comme une superposition de sons sinusoïdaux. Le son peut donner lieu à des interférences. On peut annuler un son sinusoïdal en lui ajoutant sa copie en "opposition de phase", c'est-à-dire décalée d'une demi-période. Plus généralement, l'effet d'un son quelconque est annihilé par l'addition du son "opposé", correspondant à la même variation de pression changée de signe : il est donc possible d'annuler un son en lui superposant un "anti-son". Dans la Grèce antique, les gradins d'un théâtre faisant face à la mer réfléchissaient le bruit des flots en lui donnant une couleur particulière, à cause des interférences entre les sons renvoyés par deux gradins successifs : premier exemple historique de ce qu'on appelle aujourd'hui filtrage en peigne.

Auteur: Internet

Info: In Collectif : La Symétrie aujourd'hui

[ fréquences ]

 

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personnalité

Ce qui fait d'une bibliothèque un reflet de son propriétaire, c'est non seulement le choix des titres, mais aussi le réseau d'associations qu'implique ce choix. Notre expérience se construit sur l'expérience, nos souvenirs sur d'autres souvenirs. Nos livres se construisent sur d'autres livres qui les modifient ou les enrichissent, qui leur confèrent une chronologie différente de celle des dictionnaires de littérature. Je suis aujourd'hui, après tout ce temps, incapable de trouver seul la trace de ces connexions. J'oublie, ou je ne sais même pas, quelles sont les relations entre beaucoup de ces livres. Si je pars dans une direction - les récits africains de Margaret Laurence me remettent en mémoire La Ferme Africaine d'Isaac Dinesen, qui me fait à son tour penser à ses Sept contes gothiques, lesquels me ramènent à Edgardo Cozarinsky (qui m'a fait découvrir l'oeuvre de Dinesen) et à son livre et son film sur Borges et, plus loin encore, aux romans de Rose Macaulay, dont nous avons discuté un après-midi déjà lointain à Buenos Aires, surpris l'un et l'autre que quelqu'un d'autre les connût -, je perds alors les autres fils de cette toile complexe et je me demande comment, à la façon d'une araignée, j'ai réussi à en lancer un à travers la distance apparemment incommensurable qui sépare, par exemple, les Tristes d'Ovide des poèmes d'Abd Al-Rahman, exilé de son Espagne natale en Afrique du nord.

Auteur: Manguel Alberto

Info: La Bibliothèque, la nuit

[ littérature ] [ classification ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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machine-homme

Ça y est : ChatGPT a enfin accès aux dernières infos sur Internet, mais est-ce une bonne idée ?

OpenAI libère plusieurs plugins pour ChatGPT. L'un d'eux, pour le moment en phase de test Alpha, lui permet d'aller récupérer des informations sur le Web pour enrichir ses réponses. Est-ce une bonne idée ?

L'une des limites de ChatGPT, c'est qu'il reste essentiellement bloqué dans ces réponses sur les dates, événements et personnes dont les informations sont antérieures à septembre 2021. Des mises à jour régulières ont permis d'actualiser les informations à des dates ultérieures, mais jusqu'à maintenant l'intelligence artificielle ne savait pas chercher d'elle-même des données sur le Web.

C'est désormais possible, grâce à des plugins qu'OpenAI a ajoutés hier. Ils lui permettent d'accéder à des sources et des bases de données externes et même d'y rechercher directement des informations sur le Web. Pour le moment, ces options sont disponibles uniquement en version Alpha. Ces plugins ne seront accessibles qu'à un nombre restreint de développeurs et d'utilisateurs ayant opté au plan premium du chatbot.

Les plugins seront ensuite accessibles à tout le monde après cette phase de test. Le plugin qui ajoute précisément la recherche sur le Web questionne. Si ChatGPT est volontairement bridé, c'est justement pour mieux filtrer les contenus afin de limiter l'accès aux contenus non fiables. Sachant que, malgré ce contrôle, ChatGPT peut déraper facilement, l'accès direct aux moteurs de recherche pourrait bien empirer le phénomène. 

Auteur: Internet

Info: Sylvain Biget, 23 mars 2023

[ continuelle actuation  ] [ mise à jour ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

prix

En fait, savoir quel sera le cours de l'or n'a pas vraiment d'intérêt. Car le jour où l'or vaudra 6 000 euros, ou pourquoi pas même 10 000 euros l'once, vous ne serez pas forcément riche. Pourquoi ? Simplement parce que vos euros ou vos dollars, personne n'en voudra. Dans un tel cas, ce n'est pas l'or qui est "cher", c'est la monnaie qui ne vaut plus rien. L'or ne doit pas être envisagé comme une façon de gagner de l'argent en gestion patrimoniale mais comme l'assurance ultime pour votre patrimoine.
En 1923, en Allemagne, l'once d'or valait 88 000 milliards de marks... il fallait une brouette entière de billets pour une miche de pain ! Ce n'est pas l'or qui était cher, c'était le mark qui ne valait rien.
Exprimer l'or en valeur monétaire n'a, en réalité, pas de sens car le prix de l'or reflète la perte de valeur de votre monnaie. En 1914, avec une once d'or on achetait une vache. En 2014, avec une once d'or... vous n'achetez toujours qu'une vache. En 1914, une vache coûtait 100 francs et en 2014 environ 1 300 euros soit 8 600 francs environ... mais en or, la vache coûte toujours la même chose un siècle après.
Vous devez comprendre qu'avec l'inflation, la valeur d'une monnaie tend toujours vers 0 avec le temps. L'or a ceci d'extraordinaire qu'il ne vous enrichira pas, il conserve la valeur et c'est bien tout ce que nous lui demandons.

Auteur: Sannat Charles

Info:

[ conservation ] [ fric ]

 

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Internet

Que faisons-nous dans le Flux ? Nous lisons, nous écoutons, nous regardons...
À ce stade rien de nouveau. Que faisons-nous d'autre ? Nous publions des billets sur nos blogs, de courtes phrases sur les réseaux sociaux, nous commentons, parlons de ce que nous aimons, conseillons d'aller lire tel ou tel article, diffusons des photos, des vidéos, des enregistrements audio...
Les nôtres, ceux des autres, de nos amis, mais aussi d'inconnus. Que faisons-nous sinon pousser de l'information dans le Flux ? Nous sommes devenus des propulseurs, exactement comme les automobilistes qui signalent des radars ou de bons restaurants sur leur GPS.
PROPULSEUR Qui transmet le mouvement. (1846) Engin de propulsion assurant le déplacement d'un bateau, d'un avion, d'un engin spatial. Par extension : celui qui crée le flux d'information, le met en mouvement, le filtre, le redirige, l'enrichit, le fusionne à d'autres flux... Exemples : commentateur, écrivain, journaliste, éditeur, blogueur, microblogueur, artiste, philosophe, scientifique, socionaute... tous ceux qui ont quelque chose à dire ou à partager, une grande idée comme un sourire.
Vous prenez une photo, la publiez, vous êtes un propulseur. Vous lisez un article intéressant, vous le recommandez à vos amis, vous êtes un propulseur. Vous écrivez un article ou un commentaire sur un blog, vous êtes un propulseur. Vous branchez un flux sur un autre et les remixez, vous êtes un propulseur. Propulser, c'est pousser l'information dans le Flux. C'est lui donner vie. Lui transmettre votre vie. C'est insuffler de l'énergie dans le Flux tout en étendant sa structure en créant des liens.

Auteur: Crouzet Thierry

Info: L'alternative nomade

[ communication ]

 

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dépayser

Vous savez, l'inventeur des menottes, des fers et des chaînes ne se serait jamais douté de l'utilisation que ces conceptions d'un âge plus rude et plus simple que le nôtre auraient un jour dans le monde moderne! Si j'étais à la place des promoteurs immobiliers et des responsables de l'aménagement du territoire en banlieue, j'en prévoirais au minimum une paire au mur de chaque foyer. Quand les banlieusards seraient fatigués de la télévision, du ping-pong ou des autres activités, quelles qu'elles soient, qu'ils pratiquent dans leur foyer, ils pourraient s'enchaîner les uns les autres, se jeter aux fers pour un moment. Tout le monde adorerait ça. On entendrait les épouses: "Mon mari m'a jetée aux fers, hier soir. C'était formidable. Le vôtre ne vous l'a jamais fait?". Les enfants se hâteraient de rentrer de l'école à la maison car leur mère les y attendrait pour les enchaîner. Cela permettrait aux enfants d'enrichir leur imagination, ce que le télé leur interdit, et je ne doute pas que la délinquance juvénile en serait considérablement diminuée. Quand le père rentrerait à son tour, les autres membres de la famille pourraient se saisir de lui et le jeter aux fers pour lui apprendre à être assez stupide pour travailler toute une journée dans le but de subvenir aux besoins du ménage. Les vieux parents ennuyeux pourraient être enchaînés dans le garage. On leur libérerait les mains une fois par mois, pour leur permettre d'endosser leur chèque de sécurité sociale ou leur retraite. Les fers et les chaînes permettraient la construction d'une vie plus belle pour tous.

Auteur: Toole John Kennedy

Info: La conjuration des imbéciles, p.322 Robert Laffont

[ . ]

 

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culture

L'étude des textes ne peut jamais être assez recommandée ; c'est le chemin le plus court, le plus sûr et le plus agréable pour tout genre d'érudition ; ayez les choses de première main ; puisez à la source ; maniez, remaniez le texte ; apprenez-le de mémoire ; citez-le dans les occasions ; songez surtout à en pénétrer le sens dans toute son étendue et dans ses circonstances ; conciliez un auteur original, ajustez ses principes, tirez vous-même les conclusions ; les premiers commentateurs se sont trouvés dans le cas où je désire que vous soyez : n'empruntez leurs lumières, et ne suivez leurs vues, qu'où les vôtres seraient trop courtes ; leurs explications ne sont pas à vous, et peuvent aisément vous échapper ; vos observations au contraire naissent de votre esprit et y demeurent, vous les retrouverez plus ordinairement dans la conversation, dans la consultation et dans la dispute. Ayez le plaisir de voir que vous n'êtes arrêté dans la lecture que par les difficultés qui sont invincibles, où les commentateurs et les scoliastes eux-mêmes demeurent courts, si fertiles d'ailleurs, si abondants et si chargés d'une vaine et fastueuse érudition dans les endroits clairs, et qui ne font de peine ni à eux ni aux autres. Achevez ainsi de vous convaincre par cette méthode d'étudier, que c'est la paresse des hommes qui a encouragé le pédantisme à grossir plutôt qu'à enrichir les bibliothèques, à faire périr le texte sous le poids des commentaires ; et qu'elle a en cela agi contre soi-même et contre ses plus chers intérêts, en multipliant les lectures, les recherches et le travail qu'elle cherchait à éviter.

Auteur: La Bruyère Jean de

Info: Les Caractères/Oeuvres/la Pléiade/Gallimard 1951, p.430 XV, 72

[ curiosité ] [ littérature ]

 

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néolibéralisme

Une dépanneuse se fraya un chemin tonitruant jusqu'au lieu de l'accident. Bientôt, le bouchon se résorba. En passant devant l'épave calcinée d'un coupé Maserati, Frank se demanda quand l'enrichissement des entrepreneurs avait cessé de refléter leur contribution au bien général. Les fondateurs de Hewlett-Packard ne recherchaient pas la fortune ; elle était venue progressivement à eux, fruit de produits innovants et de clients satisfaits. Même richissimes, Bill Hewlett et Dave Packard avaient continué à vivre de manière frugale. Ils considéraient les employés de HP comme des membres de leur famille tout en discutant d'égal à égal avec les chefs d'Etat. Leurs fondations caritatives avaient injecté des centaines de millions de dollars dans l'économie locale; des hôpitaux, des écoles, d'innombrables bâtiments portaient leur nom.

L'économie n'avait jamais fabriqué autant de milliardaires. Des gamins de vingt-cinq balais touchaient le jour de l'introduction en Bourse de leur start-up l’équivalent de mille ans du salaire d'un postier. Ils célébraient leur triomphe en s'achetant des îles privées et des équipes de sport. Trop jeunes pour comprendre l'intérêt de la philanthropie, trop certains de leur génie pour admettre qu'ils avaient gagné à la loterie du capitalisme, ils menaient une existence vide de sens, à la mesure de la crétinerie souvent abyssale de leurs produits. Grâce à des montages juridiques obscènes mais légaux, ils payaient moins d'impôts qu'une femme de ménage et réinvestissaient les économies réalisées dans la construction de palaces flottants immatriculés dans des paradis fiscaux. Ils s'offraient des virées dans l'espace comme d'autres un week-end à Vegas, flambaient dans les casinos au bras de starlettes écervelées et présentaient leur application de livraison de sushis comme le remède à tous les maux de la planète.

Auteur: Bello Antoine

Info: Ada

[ superflu ] [ inconscience ] [ moraline ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

santé marchandisée

"Les théories transhumanismes reposent sur des conceptions très matérialistes du corps, de la conscience...", oppose pour sa part Edouard Kleinpeter, ingénieur de recherche Centre national français de la recherche scientifique (CNRS). "Pour eux, il n'y a pas de différence de nature entre un cerveau et un microprocesseur". 

Or "l'être humain n'est pas uniquement une idée ou un esprit, mais un être de chair, fait de cellules vivantes, de vaisseaux remplis de sang nourricier ", s'insurge Jean Mariani, neurobiologiste auteur du livre "Ça va pas la tête !".

Approche marchande des Gafa

Autre problème, selon Nathanaël Jarrassé : ceux qui martèlent que les technologies vont sauver l'humanité sont parfois aussi ceux qui les vendent, comme les Gafa. Le corps humain représente pour eux un nouveau marché.  

"Il ne faudrait pas que des décisions politiques, stratégiques ou économiques soient prises en fonction [...] des intérêts économiques de sociétés qui promettent un futur de science-fiction, d'entreprises en démarrage qui vantent des produits incroyables", ajoute le chercheur, jugeant que "cela pourrait indirectement faire dériver la recherche des vrais besoins".

"Le transhumanisme est davantage le reflet de l'homme d'aujourd'hui que celui du futur", analyse Edouard Kleinpeter : "un mélange de toute puissance du fait des avancées techniques et de rejet de la fragilité et du hasard lié au fait que nous sommes des êtres biologiques et que nous vivons en société".  

Mais une chose semble mettre tout le monde d'accord : la nécessité de réfléchir sur le futur que nous voulons, sur la place que nous jugeons bon de laisser aux technologies.  

"Le monde est de plus en plus inégalitaire. Cette technologie est le privilège d'un petit groupe de personnes très riches. Je crains qu'elles l'utilisent pour s'enrichir davantage. Voulons-nous ce genre d'avenir ?", s'interroge Blay Whitby.

Auteur: Internet

Info: Laurence Coustal. Afp, décembre 2018

[ humain amélioré ] [ question ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pantouflards

Aimer rester chez soi, c'est se singulariser, faire défection. C'est s'affranchir du regard et du contrôle social. Cette dérobade continue de susciter, y compris chez des gens plutôt ouverts d'esprit, une inquiétude obscure, une contrariété instinctive. Prendre plaisir à se calfeutrer pour plonger son nez dans un livre expose à une réprobation particulière. "Tout lecteur, passé et présent, a entendu un jour l'injonction : "Arrête de lire ! Sors, vis !"",constate Alberto Manguel. En français et en allemand, le mépris des "fous de livres", cette créature chétive et navrante, a donné naissance à l'image peu flatteuse du "rat de bibliothèque", qui, en espagnol, est une souris, et en anglais carrément un ver (bookworm), inspiré du véritable ver du livre, l'Anobium pertinax. C'est un fond irréductible d'anti-intellectualisme qui s'exprime là. Ce peu de confiance et de crédit accordé à l'activité intellectuelle se retrouve dans le milieu journalistique. Il explique cette tendance à minimiser l'importance du bagage personnel que chacun se constitue et enrichit continuellement - ou pas - et à faire plutôt du terrain une sorte de deux ex machina.

...

Les écrivains, ou les artistes en général, sont aussi les seuls casaniers socialement acceptables. Leur claustration volontaire produit un résultat tangible et leur confère un statut prestigieux, respecté (à ne pas confondre toutefois avec une profession, puisque la plupart gagnent leur vie par d'autres moyens). Il faut le bouclier de la renommée pour pouvoir déclarer tranquillement comme le faisait le poète palestinien Mahmoud Darwich : "J'avoue que j'ai perdu un temps précieux dans les voyages et les relations sociales, je tiens à présent à m'investir totalement dans ce qui me semble plus utile, c'est-à-dire l'écriture et la lecture. Sans la solitude, je me sens perdu. C'est pourquoi j'y tiens - sans me couper pour autant de la vie, du réel, des gens... Je m'organise de façon à ne pas m'engloutir dans des relations sociales parfois inintéressantes"."

Auteur: Chollet Mona

Info: Chez soi

[ citation ] [ sédentaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel