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pouvoir

La civilisation est fragile et nos démocraties sont des blagues . Sont élus ceux qui dépensent le plus pour leurs campagnes électorales, les pires démagogues. Ca se résume à du marketing et de la finance. Quatre ou cinq industriels contrôlent la quasi-totalité des médias français. Quelle objectivité, indépendance, honnêteté, peut-on attendre de leurs employés ? La plupart des journalistes ne sont ni plus intelligents, ni plus cultivés, ni plus honnêtes que le commun des mortels, et ils sont comme tout le monde : ils ont besoin de bouffer deux ou trois fois par jour, de préférence dans de bons restaurants, ils préfèrent voyager en business class et être bien sapés. Qu'est-ce qui est le pire ? Des lèche-culs mielleux qui viennent nous bourrer le mou avec des conneries tous les jours, ou une presse officiellement contrôlée ? Est-ce que ce n'est pas pire de croire qu'on est informés alors qu'on ne l'est pas ?

Auteur: Matz Alexis Nolent

Info: Le Tueur, Tome 7 : Le commun des mortels

[ fric ] [ manipulation ]

 

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crédibilité

En bref, l'effet d'amnésie de Gell-Mann est le suivant. Vous ouvrez le journal pour lire un article sur un sujet que vous connaissez bien. Dans le cas de Murray, la physique. Dans le mien, le show-business. Vous lisez l'article et constatez que le journaliste ne comprend absolument rien aux faits ni aux problèmes. Souvent, l'article est si faux qu'il présente l'histoire à l'envers, inversant cause et effet. J'appelle ça des histoires "où les rues mouillées provoquent la pluie". Le journal en est plein.

Dans tous les cas, vous lisez avec exaspération ou amusement les multiples erreurs de l'article, puis vous tournez la page vers les affaires nationales ou internationales, et vous les lisez comme si le reste du journal était en quelque sorte tout aussi précis sur la Palestine que les balivernes que vous venez de lire. Vous tournez la page, et oubliez ce que vous savez.

Auteur: Crichton Michael

Info:

[ compromise ] [ médias incompétents ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

En France, l'information se dilue, étouffe sous l'effet de la bêtise et de la servilité, et cette bêtise et servilité sont produites, recherchées. Aucun des oligarques n'aurait idée, après avoir investi des millions pour les acheter, de perdre quelque argent pour le bien de ces médias qu'ils assurent détenir dans le but de défendre la démocratie. Seul Bernard Arnault laisse la besace du "Parisien" absorber toujours plus de déficit afin de rendre impossible toute émancipation. Pourtant tous les journalistes prétendent y croire et continuent de penser que, tant que, contrairement à Bolloré, personne n'aura la bêtise d'intervenir directement, leur indépendance sera assurée. Criant à leur indépendance, niant tous les mécanismes de contrôle et d'écrasement déployés, ils croient défendre leur dignité, là où ils se rendent complices, devenant les relais d'un système qui ne cesse de les exploiter. Non, en France, personne ne prend la peine de tuer. Il suffit d'acheter.

Auteur: Branco Juan

Info: Crépuscule

[ conservation ] [ argent ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cinéma

La série américaine " The Wire ", produite par la chaîne HBO et diffusée aux États-Unis de 2002 à 2008, est devenue une série culte outre-Atlantique et, plus récemment, elle connaît un succès important en France. [...] Coréalisée par un ancien journaliste du Baltimore Sun, Davis Simon, et un ancien policier, puis enseignant à Baltimore, Ed Burns, The Wire propose, à partir d'une description fine des quartiers ghettoïsés de cette ville de la côte est, une critique radicale de la société américaine. La série a été comparée à des oeuvres littéraires majeures comme celle de Dickens ou de Balzac pour la profondeur de ses analyses. Elle a, en particulier, emporté l'adhésion d'un public de classes moyennes et intellectuelles habituellement peu consommateur de télévision. Elle s'est d'ailleurs très vite imposée comme référence universitaire et l'on peut probablement ajouter à sa liste de récompenses celle de série la plus étudiée par les sciences sociales.

Auteur: Bacqué Marie-Hélène

Info: The Wire : l'Amérique sur écoute

[ télévision ]

 

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fossé intergénérationnel

Depuis trente ans, le Web révolutionne nos manières d'interagir, de communiquer et d'apprendre. Enfant chéri de la génération hippie, espace de libre-échange des savoirs d'une valeur inestimable, ce cadeau au monde semble pourtant virer à la dystopie. "Ok boomer" scandent les millénials, incapables de comprendre la génération les ayant engendrés et la technologie qu'ils utilisent pourtant tous les jours. A contrario, les anciens, accusés de s'être octroyés et d'avoir détruit une planète ne leur appartenant pas, ont perdu leur statut de sage. Blâmer les GAFA, la folle course à la technologie ? Raccourci simpliste. Les journalistes, cherchant plus à faire du chiffre qu'à faire prospérer une information de qualité ? Ne sont-ils pas eux aussi soumis à la dictature de la publicité et des algorithmes ? Oui, ce doit être la faute des publicitaires. Ces publicitaires qui utilisent pourtant un business model vieux de près de deux siècles…Où se cache l'erreur dans l'algorithme alors ? Et si c'était nous ?

Auteur: Internet

Info: Pourquoi les jeunes sont des vieux cons ? D'Orane Caouren. Présentation de l'éditeur

[ décalage ] [ générations ] [ mutation technologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

audimat

Vingt journalistes parisiens propriétaires de grandes rubriques ou émissions politiques font et défont les carrières. Avant chacune de ces émissions qui sont des super-examens de passage dans la classe politique supérieure, les personnalités répètent avec des professionnels comme on prend des répétitions particulières avant le baccalauréat. Il ne faut pas risquer de perdre quelques points à l'issue du débat. Seulement exprimer l'opinion que les spécialistes croient qu'il convient d'avoir. Tout est renvoyé à une analyse et une prévision des mouvements attendus de l'opinion publique. Une fois déterminée la vague de celle-ci, les spécialistes recommandent dans leur joli langage de "surfer sur sa crête". Le sondage a remplacé la conscience. Et si l'opinion publique était imprévisible ? Ou, pire encore pour les professionnels, si l'opinion publique attendait des leaders et des élus non pas qu'ils la suivent mais qu'ils la guident ? Et si, dans les périodes de crise ou d'incertitude, elle attendait des responsables qu'ils prennent d'abord leurs responsabilités ?

Auteur: Deniau Jean-François

Info: Ce que je crois/Grasset, LdP 1992, p.62-63

[ cénacles ] [ politiquement correct ]

 

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perdition

Ainsi, par la bénédiction du hasard, aucun enseignement ne manquait à Lucien sur la pente du précipice où il devait tomber. D'Arthez avait mis le poète dans la noble voie du travail en réveillant le sentiment sous lequel disparaissent les obstacles. Lousteau lui-même avait essayé de l'éloigner par une pensée égoïste, en lui dépeignant le journalisme et la littérature sous leur vrai jour. Lucien n'avait pas voulu croire à tant de corruptions cachées ; mais il entendait enfin des journalistes criant de leur mal, il les voyait à l'œuvre, éventrant leur nourrice pour prédire l'avenir. Il avait pendant cette soirée vu les choses comme elles sont. Au lieu d'être saisi d'horreur à l'aspect du cœur même de cette corruption parisienne si bien qualifiée par Blucher, il jouissait avec ivresse de cette société spirituelle. Ces hommes extraordinaires sous l'armure damasquinée de leurs vices et le casque brillant de leur froide analyse, il les trouvait supérieurs aux hommes graves et sérieux du Cénacle.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Illusions perdues

[ carrefour ] [ dilemme ] [ croisée des chemins ] [ déniaisement ]

 

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Ajouté à la BD par SFuchs

personnage

Alice est une journaliste d'investigation québécoise résolument indépendante. Elle n'est ni salariée d'un média, ni la moitié d'un couple, et n'envisage pas de devenir un jour le tiers d'une famille, puis le quart, etc. Elle ne veut pas rétrécir. Elle choisit soigneusement ses enquêtes, investiguant le plus souvent sur des crimes comme il s'en pratique au Canada où chaque foyer possède haches, pelles à neige et tisonniers. Alice a une approche originale qui postule qu'un crime nécessite un ou plusieurs gestes pour se concrétiser, mais qu'un geste possède des privilèges plus étendus : il peut exister par et pour lui-même. C'est même là la définition d'un beau geste. Alice croit en la beauté essentielle des gestes. Elle vit seule pour ne pas se réveiller le matin assiégée par des gestes qui ne sont pas le siens. Elle souhaite l'exclusivité des gestes qui façonnent son existence. Ce qu'elle regarde en premier chez un homme, ce ne sont pas ses chaussures mais ses gestes.

Auteur: Baqué Joël

Info: La Fonte des glaces

[ féminin ]

 

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barbarie

Le 14 avril, Blood and Guts est promu général quatre étoiles. C'est l'aboutissement de toute une vie, la réalisation d'un rêve d'enfant, mais le cœur n’y est pas vraiment : outre le fait que la guerre touche à sa fin, Patton est écœuré par l’ignoble spectacle des camps. Au sujet de Buchenwald, il écrit : "Sincèrement, les mots me manquent pour décrire l’horreur de ces lieux. J'ai convoqué la presse pour que les journalistes rapportent au monde entier la sauvagerie dont les Boches ont fait preuve." Un jeune officier, Steven Kentridge, témoigne de l'impact de la bestialité nazie sur Patton : "II ne pouvait pas encaisser la vue de tout ça, au point d'en être malade à vomir. Je l’ai vu pleurer lorsqu'un survivant, si décharné qu’il ressemblait à un mort vivant, s’est mis au garde-à-vous devant lui et l’a salué. Le général lui a rendu son salut, mais il n’a pas osé lui serrer la main, de peur de la lui briser."

Auteur: Kadari Yannis

Info: Patton

[ camp de concentration ] [ émotion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Nord-sud

Nelson Mandela, dirigeant historique de la lutte contre l’apartheid fut emprisonné durant vint-sept longues années par la justice sud-africaine pour s’être opposé à leurs institutions racistes. A sa libération il devint le symbole de la lutte pour l’égalité raciale et en tant que tel était bien placé pour choisir ses alliés.
C’est ce que lui reproche un jour le journaliste américain Ken Adelman lors d’une conférence télévisée durant la visite de Mandela aux Etats-Unis. Le journaliste fustige l’ancien Chef d’Etat sur les Droits de l’Homme en dénonçant ses amitiés avec Kadhafi, Arafat et Castro. Sous-entendus qui sont comme autant de flèches décochées à Madiba, qui écoute religieusement son interlocuteur sans l’interrompre ni même broncher.
Il prend ensuite la parole avec grand calme et détermination et mouche Adelman.
- Ces pays sont nos amis, ils nous ont aidé, pas seulement en théorie. Nous sommes une entité indépendante et ce n'est pas parce que d'autres pays veulent que nous ayions les mêmes ennemis qu'eux que nous leur obéirons.

Auteur: Mandela Nelson

Info: C'est bien la prétention des gouvernements occidentaux que Mandela montre ici du doigt.

[ géopolitique ]

 

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