Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 418
Temps de recherche: 0.041s

gestation médicalement assistée

J’aime la chatte des femmes, je suis heureux d’être dans leur ventre, dans la souplesse élastique de leur vagin. Je comprends les raisons de sécurité, les impératifs techniques ; je comprends les raisons qui conduiront progressivement à une gestation in vitro ; je me permets juste, à ce sujet, une légère manifestation de nostalgie. Auront-ils, mes petits chéris nés si loin d’elle, auront-ils encore le goût de la chatte ? Je l’espère pour eux, je l’espère de tout mon cœur.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: "Lanzarote", Librio, 2021, page 89

[ femmes-par-homme ] [ désir sexuel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Je t'invite à manger parce que j'éprouve de la sympathie pour toi. Je vais t'offrir des aliments, de la nourriture. Nous nous connaissons à peine et pourtant, à cinquante centimètres l'un de l'autre nous allons saliver, mâcher, déglutir ensemble de la viande, des légumes, du pain. Ton corps et mon corps vont partager la même volupté. Le même sang coulera dans nos veines. Ta langue sera ma langue, ton ventre mon ventre. C'est un rite ancien, universel, immuable.

Auteur: Garnier Pascal

Info: La Théorie du panda

[ froideur ]

 

Commentaires: 0

Logos

Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ? Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme ; mais manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 15, 17-20

[ intériorité-extériorité ] [ pureté ] [ parabole ] [ christianisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Quand la mère change son bébé, elle est sans doute beaucoup plus centrée sur le corps de celui-ci et lui propose, notamment au niveau langagier, un discours qui rappelle à l'enfant le ventre et le sein maternels. Le père, au contraire, dans les échanges corporels avec son bébé, est à la fois plus dynamique sur le plan du mode de contact (portage...) mais aussi, dans ce qu'il raconte à l'enfant, ouvre davantage son discours au monde extérieur.

Auteur: Bouvet Jean-François

Info: Le camion et la poupée : L'homme et la femme ont-ils un cerveau différent ?

[ comparés ] [ parents ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

Son propre sexe était un territoire sauvage, caché entre ses cuisses musclées par des jeux d’extérieur ; son sexe était un trait tiré droitement sous son ventre et elle n’imaginait pas qu’il faudrait bientôt écarter cette ligne pour y construire un enfant. Candre serait bientôt cet homme, cet ouvrier du corps. Il faudrait lui ouvrir son lit, ses bras, ses jambes, le trait deviendrait une fente chaude jusqu’à ce que l’avenir se dessine à la surface de son nombril.

Auteur: Coulon Cécile

Info: Seule en sa demeure, p. 52

[ génitrice ] [ vagin ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

maternité

La vieille Adrienne de Meur détestait les naissances. Elle avait souffert le martyre durant tous ses accouchements - les quatre - et sans aucune sanctification. Plût à Dieu, au diable, à qui voudrait, qu'elle fût depuis longtemps incapable de concevoir des enfants. Finie la crainte, mois après mois, de porter un enfant, de le sentir grouiller dans son ventre, de s'ouvrir en deux pour mettre au monde un être qui mourrait à la naissance, ou pire, quelques jours après.

Auteur: Fakhoury Anne

Info: Narcogenèse

[ femmes-par-femmes ]

 

Commentaires: 0

femmes-par-hommes

Les hommes, chez vous, ne traitent pas bien leurs femmes. Les nôtres n'ont pas, comme ici, le dos arrondi par le travail, les yeux abîmés par la poussière piquante de la grange, le visage noirci par la fumée de écobuages, le dos rompu par les meules à bras ! Ici les jeunes mariées sont comme les vieilles servantes de chez nous : dos ronds, yeux chassieux, seins pendants, ventre proéminent, on dirait des chiens aux longs poils hirsutes, l'été.

Auteur: Aho Juhani Johannes Brofeldt

Info: L'écume des rapides, la condition de la femme en Finlande au XVIIe

[ exploitation ]

 

Commentaires: 0

sensualité

La foudre ne tomba nullement sur ma tête tandis que la pluie continuait à battre contre les vitres de la fenêtre. Mon corps nu, échauffé par le plaisir, la sentait descendre, légère. Douce pluie d'avril entre les seins, les hanches ouvertes pour accueillir cette fraîcheur de printemps. J'avais retrouvé mon corps. Durant ces mois d'exil, enfermée dans cette cuirasse de douleur, je ne m'étais plus caressée. Aveuglée par la terreur, j'avais oublié que j'avais des seins, un ventre, des jambes.

Auteur: Sapienza Goliarda

Info: L'art de la joie

[ érotisme ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

Eh oui, pendant la grossesse, on a une drôle de perception du temps. D'un côté, il paraît s'allonger à l'infini :
- au début quand on attend d'avoir un vrai bébé dans le ventre et non un clone de Carapuce, une tortue Pokémon (on y revient...) ;
- au milieu quand on attend de le sentir bouger ;
- et surtout à la fin quand on compte les jours, les heures, les minutes qui nous séparent du premier câlin.

Auteur: Corre Montagu Frédérique

Info: Le cahier grossesse des paresseuses, semaine 33

[ enceinte ] [ triade ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

Moi, à  quinze ans, je n'avais pas de rêves. Il se passait juste dans mon ventre des choses incroyables qui me rappelaient la mer, l'iode et les vagues - lorsqu'on allait l'été chez ma grand-mère maternelle, à  Rimini, au bord de l'Adriatique. Ça se passait dans mon ventre et sous les draps, mais ça n'était pas des rêves et personne ne parlait de ce qui se passait sous les draps. Le lit de mes parents, je ne l'ai jamais vu défait.

Auteur: Muller-Colard Marion

Info: Bouche cousue

[ ado ] [ puberté ]

 

Commentaires: 0