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parabole

Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.

Chacun d'eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d'un fantassin romain.

Mais la monstrueuse bête n'était pas un poids inerte; au contraire, elle enveloppait et opprimait l'homme de ses muscles élastiques et puissants; elle s'agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture et sa tête fabuleuse surmontait le front de l'homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l'ennemi.

Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.

Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n'avait l'air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos; on eût dit qu'il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d'aucun désespoir; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d'un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.

Et le cortège passa à côté de moi et s'enfonça dans l'atmosphère de l'horizon, à l'endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.

Et pendant quelques instants je m'obstinai à vouloir comprendre ce mystère; mais bientôt l'irrésistible Indifférence s'abattit sur moi, et j'en fus plus lourdement accablé qu'ils ne l'étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: "Chacun sa chimère" du recueil Petits poëmes en prose

[ inconscient ] [ servitude ] [ fatalité ]

 

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évolution

On s'est aperçu, en comparant les molécules du vivant chez tous les organismes (des bactéries à l'homme) qu'elles présentaient des points communs, mémoire fossilisée de leur lointain ancêtre. Ce sont ces recherches qui ont conduit à découvrir la présence sur terre d'un groupe de procaryotes, les archées, aussi éloignés des bactéries que des eucaryotes. Ainsi, en comparant les mécanismes fondamentaux du vivant dans les trois domaines (bactéries, archées et eucaryotes) il devenait alors possible de définir "le plus petit dénominateur commun aux trois" : LUCA. (Last Universal Common Ancestor) La comparaison des gènes présents dans les trois domaines du vivant est l'une des approches privilégiées pour accéder à la connaissance de LUCA. D'ores et déjà, les premiers résultats suggèrent un degré de complexité inattendu chez LUCA. Celui-ci aurait sans doute déjà possédé plusieurs milliers de gènes (donc de protéines différentes). Il semble que tous les grands systèmes qui permettent le maintien et l'expression du matériel génétique étaient déjà présents, ainsi que de nombreuses capacités métaboliques. Que faire des gènes qui ne sont présents que dans deux domaines ? Etaient-ils déjà présents chez LUCA et dans ce cas, ont-ils été perdus par la suite dans l'un des trois domaines, ou bien sont-ils apparus dans une branche commune à deux domaines ? Le problème est complexe ; en effet certains gènes ne sont présents que chez les bactéries et les archaebactéries, d'autres chez les archaebactéries et les eucaryotes, d'autre encore chez les bactéries et les eucaryotes. La vision majoritaire aujourd'hui est plutôt celle d'un ancêtre commun ressemblant aux bactéries ou aux archées, et pour quelque uns, celle d'une créature intermédiaire entre les procaryotes (cellules sans noyau) et les eucaryotes (cellules avec noyau). De LUCA à LUCY résumant la trajectoire de l'évolution du vivant. Il définit une entité sympathique, c'est lui qui a ensemencé notre planète, nous sommes tous ses descendants.

Auteur: Internet

Info:

[ sciences ] [ source ] [ triade ] [ chainon manquant ] [ ppcm ]

 

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quête

Nous autres microbes avons réalisé au cours du temps que nous vivions sur une sphère posée dans l'espace. Puis la notion de pôles apparut, la terre se retrouva avec un axe de rotation, le pôle nord en haut, le pôle sud en bas. Est-ce ainsi posé de manière subjective ? Pourquoi pas le sud en haut ?
Et ce deuxième axe, le soleil, pulsation centrale d'un insecte terre qui lui tourne autour de manière cyclique, sur une orbite conditionné par quelque hasard cosmique, sous tendu lui-même et explicité par des lois physiques humaines transitoires. Astre du jour avec ses humeurs, coups de chaud, éruptions électro magnétiques... et son cortège de planètes en orbites, presque toutes sur le même plan. L'ensemble avec l'aspect graphique d'un atome géant, un parmi les 200 millards de la galaxie, elle-même perdue parmi une infinité d'autres ?
Quelle sera la prochaine avancée dans la représentation spatiale des hommes et de leur vaisseau mère? Quelle sera celle donnée par leur quête des fondements de la matière ? Serons-nous appelé à véritablement agrandir cette connaissance intérieure qui, que ce soit vers l'infiniment grand ou le minuscule ultime, apparait de plus en plus comme une démonstration de nos limites... ou le miroir de nos cerveaux ?
Ou devrons-nous trouver la voie hors du chemin d'une étude cartésienne de la matière minérale et ce prisme de nos perceptions étriquées ?
Parce que par exemple, dans l'histoire des sciences, nous sommes passé d'une physique bien carrée... pour arriver au mur tout aussi complexe de la biologie, de moins en moins réductible à de simples causes/conséquences...
Ainsi la génétique nous à permis de creuser et d'affiner, sans arriver à quitter les démonstrations "mécanistes"... Multipliant les incertitudes
Avec ce trou béant en biophysique.
Bon. Disons qu'on arrive à avancer sensiblement dans notre compréhension de ces choses.
Alors ensuite : on quitte la matière pour de bon, on se met sur un autre plan ?

Auteur: Mg

Info: 27 mai 2012

[ interrogation ] [ question ]

 

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totalitarisme

Il me semble de plus en plus vain de critiquer les mesures "liberticides" portant atteinte, au nom de la santé, à nos droits individuels, à la culture et à la liberté d’expression. Pourquoi ? me demanderez-vous peut-être. La réponse est évidente : nous sommes entrés dans une ère nouvelle que je qualifierais volontiers de biocratie, biocratie qui est par ailleurs largement plébiscitée par la population. La démocratie était à bout de souffle, flirtant tantôt avec un populisme inspirant la terreur, tantôt avec un socialisme devenu obsolète. La démocratie avait eu son heure de gloire, mais comme l’aristocratie avant elle, le déclin la guettait. Plus personne n’y croyait vraiment : le désarroi de ses dirigeants le disputait à leur peur panique d’être trainé devant des tribunaux, populaires ou médiatiques.

En revanche, la biocratie qui n’aspire qu’à préserver la vie – que ce soit celle de la planète ou celle des individus -était visiblement attendue, aussi bien par les écologistes que par des populations vieillissantes plus soucieuses d’une retraite confortable que d’utopies politiques dont elles avaient été gavées et qui ne suscitaient plus que des sourires attendris ou narquois. Le Covid 19 est arrivé à point nommé pour semer la frayeur dans le monde entier et instaurer cette biocratie qui imposa aussitôt ses nouvelles règles – hygiénistes bien sûr – et son administration reposant sur un ordre médical prêt à se déchirer pour des miettes de pouvoir et les profits qu’il en tirerait.

La biocratie qu’on peut définir comme la santé plus la surveillance de tous par chacun, est une forme de gouvernance presque impossible à combattre. Elle ressemble à une dictature, sans en être une. Son modèle pourrait être chinois. Au fait, qui a dit que quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera. Oui, le monde tremble, mais de peur. Tout en étant soulagé que tant d’experts en santé publique veillent à sa protection et nous débarrassent incidemment de ce poids qu’on appelait autrefois la liberté. Il ne nous en reste plus que le goût, mais il est amer.

Auteur: Jaccard Roland

Info: https://leblogderolandjaccard.com/2020/12/22/lavenement-de-la-biocratie/

[ transhumanisme ] [ mutation sociétale ] [ dictature sanitaire ]

 
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colonialisme

Quelle réponse des Achuars face aux épidémies ?

PD - Il n’y a pas de souvenirs de la catastrophe. On estime qu’environ 90% de la population amérindienne a disparu entre le XVIe et le XIXe siècle. Il y a une sorte d’imaginaire implicite du contact avec la maladie des "blancs". De ce fait, lorsque les "blancs" arrivent dans les environnements amérindiens reculés, le premier réflexe des Amérindiens est la méfiance par la distanciation. Et la maladie n’était qu’un élément dans un cortège d’abominations apporté par la colonisation.
(...)
- Chaque peuple réagit à ses épidémies en fonction de sa conception de contagion. La notion de contagion a mis un certain temps à se propager en Europe, au contraire des peuples amérindiens. C'est ce qui leur a permis d'adopter les bons gestes. Ils se sont dispersés. Lorsqu'on parle de tribus "perdues" sans contacts avec la civilisation c'est au contraire elles qui s'en sont éloignées, afin d'éviter la contagion. Les indiens ont vite réalisé qu'il fallait le faire puisque leurs chamanes ne parvenaient pas à soigner les maladies des blancs.

Parler de la "nature" : une erreur ?

PD - La nature est un concept occidental qui désigne l’ensemble des non-humains. Et cette séparation entre humain et non-humain a eu pour résultat d’introduire une distance sociale entre eux.

On peut penser que le virus est une métaphore de l’humanité, non ?

PD - Nous avons vis-à-vis de la terre, le même rapport instrumental qu’un virus. D’une certaine façon, l’être humain est le pathogène de la planète. Cette idée très humaine que la nature est infinie a eu comme conséquence que ce système si singulier basé sur la productivité et la rentabilité a engendré une catastrophe planétaire.

L'idéal du "Monde d'après" ?

PD -Je forme le vœu que le monde d’après soit différent du monde d’avant. La pandémie nous donne un marqueur temporaire. Cette transformation, je la vois avec intérêt se dessiner et qu’elle aboutisse à ce que des liens avec les non humains soient à nouveau tissés. Il faut vivre avec une mentalité non destructrice de notre environnement. "L’idée n’est pas de posséder la nature mais d’être possédé par un milieu."

Auteur: Descola Philippe

Info: https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/pandemie-la-nature-reprend-ses-droits-philippe-descola-est-linvite-exceptionnel-des-matins. avril 2020

[ anthropocentrisme ] [ pandémie ] [ rationalisme suicidaire ] [ amazonie ]

 
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surpopulation

Le groupe Ummo-science a reçu quelques lettres, lors de sa création. Si certaines sont des faux grossiers, une au moins contient une idée intéressante. En effet, si une population a atteint un niveau scientifique élevé, celui-ci peut a priori également être utilisé pour prolonger la vie, grâce à des remplacements d'organes ou des prothèses diverses et variées. Sur Terre il est devenu commun, passé un certain âge, de procéder à des opérations de la cataracte, en remplaçant les cristallins par des prothèses. Même chose pour les articulations des hanches, des genoux et des épaules, etc.

Une science extraterrestre encore plus performante devrait permettre de maintenir les individus en vie à des âges encore plus importants. Ce texte Ummite apporterait une réponse qu'on pourrait qualifier d'originale. Sur cette planète, l'état décrépit n'existerait pas. Les êtres de cette planète, selon ces textes, pratiqueraient une communication télépathique avec leur "âme collective", activité présentée comme quotidienne. On retrouve le même thème sur Terre avec la transe, la méditation, etc. 

Ma foi, pourquoi pas ?

Cette activité méditative serait considérée comme l'acte le plus important de chaque jour. Ce faisant "l'individu informerait l'âme collective planétaire". Il se considèrerait ainsi, dès sa naissance, comme "à son service". Il émanerait de cette noosphère et, à sa mort, y retournerait. La mort ne serait donc pas considérée comme un évènement dramatique, pas plus que ne l'est pour des humains le sevrage, la puberté, etc.

La fin de vie passerait donc par le suicide. Quand ? Lorsque les capacités de connexion télépathiques disparaitraient. Or cette activité serait considérée comme essentielle, tout le reste étant secondaire. Quand des individus verraient cette faculté disparaître, ils décideraient alors de mettre fin à leur existence, leur mort étant provoquée instantanément par action de micro-ondes sur leur encéphale. Le corps ne serait pas brûlé, mais ses constituants seraient convertis en ... hélium.

Ces fins de vie seraient décidées au niveau des couples, car non seulement le célibat serait inconnu, mais l'appariement vaudrait pour l'ensemble de l'existence, comme chez nos pigeons.

On découvre donc dans ces textes un modèle de société ayant sa cohérence, du premier au dernier jour de la vie. Un société organisée telle une fourmilière.

Auteur: Petit Jean-Pierre

Info: http://www.ufo-science.com/wpf/?page_id=7830

[ science-fiction ] [ solution ]

 
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écosophie linguistique

FLP voudrait appréhender les mots et les phrases comme les atomes et autres briques du vivant, qui se structurent et structurent la nature. C'est à dire élaborer un agencement lexicologique, codage humain, qui s'inspire de certains mécanismes dont nous sommes issus

Il s'agira alors d'une hiérarchie différente, c'est à dire non pas selon des logiques de pouvoir, mais plutôt via des rencontres qui définissent en elles-mêmes certains points chauds, lieux, endroits topologico-temporels, carrefours gravitationnels, rencontres... tous synonymes d'opportunités collaboratives. Et éventuellement de rejets. 

La matière parle, interagit, s'adapte, sous l'influence de 3 acteurs majeurs : la gravitation, le cycle de l'eau et les transferts d'énergie. A partir de là elle développe des complexités qui résonnent entre elles et avec l'environnement au sens plus large, comme le soleil et les planètes... (autre chose ? voir ici les paragraphes à propos de la force de Coriolis). 

Ainsi la nature "fait avec" les conditions données telles que nous les percevons et les comprenons, générant des processus orthogonaux (espèces, essences... qui simultanément subjectivisent et généralisent... mutent...) dans le cadre d'une complexe syntropie d'interactions en constant rééquilibrage sur plusieurs niveaux-échelles. Tout ceci produisant un enchevêtrement qui ne peut qu'émerveiller l'observateur, intégré et dépassé par ce qui l'a généré lui-même. Nommons ce phénomène au niveau planétaire local : Gaïa. 

Orthogenèse elle-même ? C'est possible.

L'homme doit se réinventer afin de retrouver une place raisonnable au sein de ce système. 

Nous pensons que cela concerne, entre autres, le langage, ici écrit, pure particularité humaine, presque une définition de cette race.

Ainsi FLP, outil communautaire collaboratif, en développant un corpus lexicologique grâce à quelques esprits curieux - veut participer à cette réflexion-refonte, à partir de quelques idées. Dont celle, centrale, qui désire intégrer-concilier le développement idiosyncratique individuel subjectif solipsiste et horizontal de chacun au sein du processus vertical de la culture humaine, séquence humaine orthogonale elle-même intégrée le plus finement possible dans un processuf évolutif terrestres élargi, objectif, vertical temporel... et peut-être exponentiel. 

Il est plausible que tout ceci soit téléologiquement programmé et que la création-intégration de FLP apparaisse comme une émergence naturelle, contrefeu aux diverses IA sémantiques, structures mécaniques sans affect ni douleurs, ni émotions...   peur de la mort...   et autres particularités purement organiques.

Auteur: Mg

Info: déc 2023

[ ouverture ] [   intégration ] [   coopétition ] [   glocalisation ] [    au coeur de FLP mégalo ] [    tétravalence ] [   atemporalité ] [ transcendance ] [ contre-pouvoir ] [ nature ] [ modèle ] [ organique ]

 
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homme-animal

Il faut concevoir que l’Univers est un champ d’énergie, que tout est énergie, que ce que nous connaissons sur le plan matériel n’est qu’une condensation de cette énergie, alors si nous parlons des fourmis, si nous parlons des abeilles, si nous parlons des oiseaux, il y a une fonction ésotérique, autrement dit occulte, autrement dit invisible liée à ces animaux-là, à ces formes-là, et lorsque l’être humain sera capable de se dédoubler et de comprendre les Lois des formes des Mondes invisibles qui sont constituées avant qu’il y ait programmation pour la densification dans la matière, l’être humain connaîtra les Lois et le pourquoi de ces animaux-là, mais on ne peut pas dissocier le royaume animal de l’évolution de l’être humain, car les animaux les plus complexes vont aussi vers une évolution supérieure, mais non pas dans le sens que l’être humain peut le comprendre aujourd’hui.

On dit souvent que le minéral va à la plante, la plante devient animale, l’animal devient humain, et l’humain devient surhumain, ça c’est vrai dans une certaine perspective, mais lorsque l’être humain est en relation parfaite avec l’Univers, autrement dit qu’il n’est plus influencé par les Planètes et qu’il est libre de se dédoubler, c’est-à-dire de visiter les Mondes invisibles, je ne parle pas des mondes spirituels là, je parle des Mondes invisibles, des Univers parallèles, à ce moment-là, l’être humain n’a plus le temps de s’occuper des animaux et n’est plus intéressé aux animaux parce que sa science le projette vers la construction d’Univers totalement neufs, et il est obligé de par la nature de l’Intelligence et de par le processus créatif extrêmement rapide de l’Intelligence, du Principe de l’Intelligence, de constituer des mondes totalement nouveaux dans lesquels les formes anciennes qui ont servies à l’évolution d’une humanité ne servent plus, alors s’il y a des animaux aujourd’hui sur la Terre, ils servent à l’humanité, mais dans les temps qui viendront où l’être humain sera en contact avec les Mondes parallèles, si l’être humain veut des animaux il sera obligé d’en créer des nouveaux et ce sera lui qui les créera, parce qu’il aura la capacité de se servir de l’énergie de l’âme et qu’il fera partie de la Hiérarchie, et qu’il connaîtra la Loi des formes et aussi les Lois d’évolution, qui sont liées à la forme et à la régénération de la forme.

Auteur: Montréal Bernard de

Info: http://hommageabdm.canalblog.com/archives/2016/09/30/34384731.html

[ méta-spiritualité ] [ anthropocentrisme ]

 
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volatiles

Cela fait plus de quarante ans que j'observe les oiseaux et j'ai toujours du mal à expliquer la fascination qu'ils exercent sur moi. Parmi les raisons de cette fascination, je citerais leur immense variété, leur extrême beauté et leurs comportements étonnants. Ainsi, leur capacité à parcourir le monde entier au cours de la migration et à s'adapter à tous les milieux, y compris les déserts arides, le grand large ou même la calotte glaciaire de l'Antarctique excite l'imagination.

Il n'est heureusement pas nécessaire de séjourner dans ces contrées éloignées pour observer quelques-uns de ces oiseaux si remarquables. La première hirondelle du printemps a survécu au long voyage aller et retour d'Europe en Afrique australe. Les bécasseaux qui se rassemblent en automne sur nos estuaires ont survolé le cercle polaire et, seul sur une falaise au printemps, le traquet motteux est peut-être en train de faire escale entre ses quartiers d'hiver au sud du Sahara et son aire de nidification au Groenland.

Les oiseaux de nos jardins sont eux aussi source d'inspiration : la grive musicienne cassant la coquille d'un escargot sur le chemin du verger, le rouge-gorge défendant avec acharnement son territoire, l'hirondelle construisant son nid de boue sous la gouttière et le superbe épervier, qui a échappé aux dégâts causés par l'utilisation des pesticides agricoles, engageant jusque dans nos jardins, avec une étonnante agilité, sa chasse aux petits oiseaux.

Le monde moderne nous isole de plus en plus de la nature, mais les oiseaux restent un lien avec la vie sauvage et, un peu comme le canari emporté au fond de la mine, ils nous renseignent sur l'état de santé de notre planète.

Après la Seconde Guerre mondiale, c'est le déclin dramatique du nombre des oiseaux de proie qui alerta le public et lui lit prendre conscience des risques encourus du fait des pesticides répandus dans la nature ; plus récemment, les fluctuations des populations d oiseaux sur les terres cultivées ont permis de reconnaître les effets sur l'environnement des nouvelles méthodes agricoles.

Mais la meilleure raison que l'on peut trouver pour observer les oiseaux reste le plaisir que l'on y prend. Il v a partout des oiseaux et ce plaisir est donc tout proche, quel que soit le heu où nous vivons. C'est un violon d'Ingres sans limites : il peut intéresser les jeunes comme les "plus très jeunes" et durer toute une vie.

Auteur: Holden Peter

Info: Voir les oiseaux, pourquoi observer les oiseaux

[ éthologie ] [ contemplation ]

 

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écologie

Une étude prédit un effondrement planétaire irréversible imminent
En se basant sur des théories scientifiques, des modélisations d'écosystèmes et des preuves paléontologiques, une équipe de 18 chercheurs prédit que les écosystèmes terriens vont faire face à un effondrement imminent et irréversible.
Ils ont examiné l'accélération de la perte de biodiversité, les fluctuations climatiques de plus en plus extrêmes, l'interconnexion grandissante des écosystèmes et le changement radical dans le bilan énergétique global. Ils suggèrent que tous ces éléments constituent des précurseurs à l'apparition d'un état planétaire de seuil ou encore d'un point de basculement pour le siècle en cours. Les écosystèmes de la planète, en l'état de connaissances actuelles, pourraient rapidement et irréversiblement s'effondrer.
- Le dernier point de basculement dans l'histoire de la Terre est apparu il y a 12.000 ans, lorsque notre planète est passée de l'âge de glace, qui a duré 100.000 ans, à un état inter glacial, déclare Arne Mooers, professeur de biodiversité à l'Université Simon Fraser. Alors que les changements biologiques les plus extrêmes menant à notre état actuel sont apparus en seulement 1000 ans. C'est comme passer de l'état de bébé à l'âge adulte en moins d'une année. Et la planète est en train de changer encore plus vite aujourd'hui. Elle poursuit :
- Il y a une probabilité élevée que le prochain changement d'état global sera extrêmement perturbateur pour nos civilisations. Souvenez-vous, nous sommes passés de l'état de chasseurs-cueilleurs à celui capable de marcher sur la Lune dans une des périodes les plus stables et anodines de toute l'histoire de la Terre. Lorsque le seuil sera atteint, ce sera un point de non-retour. La planète ne possède pas la mémoire de son état précédent...
Ces projections contredisent la croyance selon laquelle la pression de l'Homme sur le changement climatique qui détruit notre planète est encore contestable, et qu'un effondrement serait alors graduel et étalé sur plusieurs siècles. L'étude conclut que nous serions avisés de ne pas transformer la surface de la Terre de plus de 50%, ou nous ne serions plus capables d'inverser ce processus. Nous avons aujourd'hui atteint 43% de ces changements, en convertissant les paysages en zones agricoles et urbaines. Moers précise : - En un mot, les hommes n'ont rien fait réellement d'important pour éviter le pire car les structures sociales existantes ne sont pas les bonnes. Mes collègues qui étudient les changements climatiques induits à travers l'histoire de la Terre sont plus qu'inquiets. En fait, ils sont terrifiés.

Auteur: Nature

Info: juillet 2012

[ pessimisme ] [ catastrophe naturelle ]

 

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