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racisme

Si danger il y a, il est plutôt dans la musique et la danse importées en Europe par les nègres. Cette musique a vraiment conquis toute une frange de la population européenne cultivée, elle a même créé un véritable fanatisme. Comment s’imaginer que la répétition continuelle des gestes physiques que les nègres font en dansant autour de leur fétiches, ou qu’avoir toujours à l’oreille le rythme syncopé des jazz-bands, reste sans conséquences idéologiques?

a) Il s’agit d’un phénomène énormément diffus, qui touche des millions et des millions de personnes, spécialement les jeunes;

b) il s’agit d’impressions très énergiques et violentes, qui laissent donc des traces profondes et durables;

c) il s’agit de phénomènes musicaux, donc de manifestations qui s’expriment dans le langage le plus universel qui existe aujourd’hui, dans un langage qui communique plus rapidement que n’importe quel autre les images et impressions d’une civilisation non seulement étrangère à la nôtre, mais […] primitive et élémentaire, donc facilement assimilable et généralisable par la musique et par la danse à tout le monde psychique.

Auteur: Gramsci Antonio

Info: Lettre à sa belle soeur Tania Schucht, 27 février 1928

[ politique ] [ élitisme ] [ corps-esprit ]

 

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pacifistes libérateurs

Mais le XXe siècle n’est pas que l’histoire d’une suite d’échecs des aspirations à la liberté et à la justice. En Inde, une petit homme frêle – "un fakir va-nu-pieds", comme l’appelait Churchill – a réalisé l’impossible : faire céder un des plus grands empires de son époque. Aux États-Unis, un pasteur noir a donné sa vie pour faire valoir d’égalité des hommes de couleurs et des blancs. En Afrique du Sud, un condamné politique, par par son exemple, réussit la réconciliation "impossible" entre noirs et Afrikaners et évite le bain de sang jugé "inévitable". En Pologne, un petit électricien fait plier le pouvoir. En Serbie, les jeunes rockeurs de "Otpor" libérèrent leur pays d’un dictateur sanguinaire.

Bien sûr, ce sont des hommes différents, des pays différentes, et des situations différentes, mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir ce qui les lie toutes : aucune de ces victoires n’a jamais été obtenue par des armes, des appels à la haine, la colère ou la vengeance. Pour leur cause, ces héros à mourir, pas à tuer.

Auteur: Dorison Xavier

Info:

[ meneurs consensuels ] [ modèles ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

discours scientifique

La science moderne, avec sa négation de fait ou de principe de tout ce qui est réellement fondamental, et son refus subséquent de la "seule chose nécessaire", est comme une planimétrie qui n’aurait aucune notion des autres dimensions ; elle s’enferme dans la seule réalité - ou irréalité - physique en y accumulant un énorme savoir, mais aussi en engageant sa responsabilité dans des conjectures de plus en plus exigeantes. Partant de l’illusion que la nature finira par se livrer en entier et à se laisser réduire à quelque formule mathématique ou autre, cette science prométhéenne se heurte partout à des énigmes qui démentent ses postulats et qui apparaissent comme des fissures imprévues dans son système édifié à grand-peine ; ces fissures, on les plâtre avec des hypothèses nouvelles, et le cercle infernal continue sans freins, avec les menaces que l’on sait. Certaines de ces hypothèses, tel l’évolutionnisme, deviennent pratiquement des dogmes en raison de leur utilité, sinon de leur vraisemblance ; cette utilité n’est pas seulement scientifique, elle peut être également philosophique, voire politique suivant les cas.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, page 69

[ limites ] [ dangers ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

politique

Non seulement l’église et la religion ont aux yeux des démocraties le tort de personnifier le principe d’autorité, mais en enseignant aux peuples que le but de leur existence n’est pas sur cette terre, le christianisme a pour l’extrême démocratie le défaut de leur apprendre à supporter les souffrances et les iniquités de ce monde, et par là même de les détourner des novateurs qui leur promettent la félicité ici-bas avec le règne terrestre de l’égalité et de la justice. Aux yeux de la démocratie radicale, la religion est une rivale dont elle ne veut pas tolérer la concurrence. L’extrême démocratie aboutit ainsi à la ruine de la religion aussi bien qu’à la destruction de l’état et de la nation. La révolution ne prétend à rien moins qu’à remplacer les vieux cultes et à en tenir lieu. A plus d’un égard, c’est bien une guerre de religion, une guerre de doctrines qu’elle fait au christianisme, et cette guerre au christianisme, elle la poursuit avec les procédés tour à tour violents et hypocrites de toutes les luttes de ce genre.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les mécomptes du libéralisme, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 69, 1885

[ combat idéologique ] [ ennemis ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

traitement de faveur

Végétarien militant, Hitler adorait les animaux. Aurons-nous la méchanceté de rappeler aux zoophiles actuels que, dès le 24 novembre 1933, quelques mois seulement après son arrivée au pouvoir, il se préoccupait de leur bien-être et déclarait : "Dans le nouveau Reich, il ne devra plus y avoir de place pour la cruauté envers les bêtes" ? Aurons-nous la méchanceté de rappeler aux zoophiles actuels qu’une loi gigantesque (plus de cent quatre-vingt pages) fut cogitée par les nazis concernant les droits des animaux ; une loi dans laquelle, reprenant une expression de Goering, l’animal était défini comme "âme vivante de la campagne" ; une loi qui proclamait : "Le peuple allemand possède depuis toujours un grand amour pour les animaux et il a toujours été conscient des obligations éthiques élevées que nous avons envers eux. Et pourtant, c’est seulement grâce à la direction national-socialiste qu’a été réalisé dans les faits le souhait d’une amélioration des dispositions juridiques touchant à la protection des animaux, et d’une loi spécifique reconnaissait le droit que possèdent les animaux en tant que tels à être protégés pour eux-mêmes" ? 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 403

[ politique ] [ compensation délirante ] [ extrêmes ] [ panthéisme nazi ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

argent

Et, sans doute - colonisés étonnés et bourgeois - les sous-développés, sots ingénieux asservis par leurs passions, seraient plus terribles encore s'ils devenaient riches. Ces gens-là, à vrai dire, perdent à gagner. Plus opulents, ils vivent plus inquiets, en pauvres Nègres indécrottables... Centupler ses besoins, faire tout pour l'ostentation, avoir cent ambassades à l'étranger parce que telle grande puissance en a cinquante, et, si elle en a soixante, en avoir vite deux cents, c'est s'empêtrer dans une pénurie encore plus effroyable que la gêne de jadis.
Mais se gouverner décemment, savoir s'arrêter quand bien même l'aide au Tiers-Monde serait centuple, employer le reste à développer le pays, à occuper les siens, sans Rolls ni Bentley, ou à tirer d'embarras des budgets déficitaires : tout cela vaut mieux que les insultes gauchement braillées par l'anticolonialisme de la négraille politique. Et c'est fausse sagesse, que de régner en mendiant ou en hâbleur.
Car c'est bien peu que de n'être point comme le commun des pauvres ; mais c'est être bien riche déjà, que de n'être plus comme le commun des riches...

Auteur: Ouologuem Yambo Utto Rodolph

Info: Lettre à la France nègre

[ conscience ] [ complexe ] [ afrique ]

 

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humour

Franz-Olivier Giesbert naît en 1949, aux Etats-Unis, dans une seule ville, car à cette époque il n'est pas encore partout. Il grandit en Normandie où sa famille possède des parts dans le journal 'Paris-Normandie'. On lui propose le poste de rédacteur en chef adjoint qu'il refuse en prétextant d'obscures raisons d'éthique et de déontologie. Il s'installe à Paris où, très vite, il connaît et tutoie tout le monde. Passant de la rédaction du 'Nouvel Observateur' à celle du 'Figaro' qu'il quitte pour diriger 'Le Point', il en profite pour dîner à la table des puissants et écrire des essais politiques dans lesquels il révèle tout ce que les hommes de pouvoir lui ont confié sous le sceau du secret pour être sûrs qu'il le répéterait. [...] Durant ses rares loisirs, il rédige des romans d'une main (polars, amour, maladie...) tout en taillant les oliviers de sa maison provençale de l'autre. En tant que membre éminent du jury du prix Renaudot il arrive à FOG de couronner des écrivains, mais aussi, à l'occasion, un Beigbeder ou une Despentes.

Auteur: Fioretto Pascal

Info: Concentré de best-sellers, Pastiches, 174

[ parisianisme ] [ littérature ] [ vacherie ]

 

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développement personnel

Indépendamment de la question de savoir si la science du bonheur est en elle-même bonne ou mauvaise, il est essentiel de se demander quels acteurs sociaux considèrent l'idée de bonheur comme une idée utile, quels intérêts et quels postulats idéologiques cette idée sert activement, et quelles sont les conséquences économiques et politiques de sa mise en pratique à grande échelle. À cet égard, l'approche scientifique du bonheur et l'industrie du bonheur qui a fait son apparition et qui prospère avec elle contribuent de façon significative à entériner l'idée selon laquelle la richesse et la pauvreté, le succès et l'échec, la santé et la maladie seraient de notre seule responsabilité. Cela légitime également l'idée selon laquelle il n'y aurait pas de problème structurel mais seulement des déficiences psychologiques individuelles ; autrement dit, et pour citer une formule de Margaret Thatcher, qu'il n'y aurait pas de société mais seulement des individus. Et il se pourrait que nous comprenions d'ici peu que le bonheur tel qu'il est formulé aujourd'hui n'est rien d'autre que l'esclave des valeurs imposées par la révolution culturelle néolibérale.

Auteur: Illouz Eva

Info: Happycratie

[ collaborateur inconscient ] [ individualisme ] [ management ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fascisme

Il n'est pas d'animateur, j'en suis sûr sans une profonde poésie. Lorsqu'il parle aux Italiens de la terre natale et d'au-delà des mers, Mussolini est un grand poète, de la lignée de ceux de sa race, il évoque la Rome immortelle, les galères sur le Mare nostrum et poète aussi, poète allemand, cet Hitler qui invente des nuits de Walpurgis et des fêtes de mai qui mêle dans ses chansons le romantisme cyclopéen et le romantisme du myosotis, la forêt, le Venusberg, les jeunes filles aux myrtilles fiancées à un lieutenant des sections d'assaut, les camarades tombés à Munich devant la Felderenhalle ; et poète le Codreanu des Roumains avec sa légion de l'archange Michel. J'écoute Léon Degrelle me parler de son enfance, avec ces paroles sans apprêt qui évoquent tantôt Colette et tantôt Péguy, et je sens bien que lui aussi, il est un grand poète, qui a su capter les voix de sa terre natale. Il n'est pas de grande politique qui ne comporte sa part d'images, il n'y a pas de grande politique qui ne soit visible.

Auteur: Brasillach Robert

Info: Léon Degrelle et l'avenir de Rex

 

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décentralisation absolue

Si Dieu réside en chaque homme, alors toute forme d'organisation hiérarchique prétendant détenir le monopole du vrai et dispensant celui-ci de haut en bas est l'ennemie de l'espèce humaine. Je prédis l'anarchie dans la piété. Aucune figure d'autorité terrestre ne sera plus tenue de dire à qui que ce soit ce qu'il doit faire, ni même de l'éduquer ; le Logos s'en chargera, en établissant la liaison. Il devrait en résulter une société réellement égalitaire. Est-ce là le Royaume de Dieu qui nous a été prophétisé ? On verra peut-être un signe de son avènement imminent dans les difficultés croissantes que rencontreront de par le monde les détenteurs de l'autorité gouvernante. Sans preuve de l'existence de cette Lumière intérieure, il ne peut exister de justification rationnelle à l'anarchie. Avec cette preuve (que je détiens), pas d'explication rationnelle légitimant la centralisation du pouvoir, ou les Etats tels que nous les concevons actuellement. Nous serons tous reliés les uns aux autres de toutes façons. Il ne saurait en être autrement. Les conséquences sur le plan social sont incalculables, mais dans le bon sens.

Auteur: Dick Philip K.

Info:

[ système politique ] [ égalité ] [ glocalisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel