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concept psychanalytique

Le Ça n’est ni la première, ni la seconde personne, ni même la troisième, en tant que, pour suivre la définition qu’en donne BENVENISTE, la troisième serait celle dont on parle.

Le Ça, nous en approchons un peu plus, à des énoncés tels que le "Ça brille" ou le "Ça pleut", ou le "Ça bouge". Mais c’est encore tomber dans une erreur que de croire que ce Ça, ce serait ça en tant qu’il s’énonce de soi-même ! C’est encore quelque chose qui ne donne pas assez son relief à ce dont il s’agit.

Le Ça est à proprement parler ce qui, dans le discours, en tant que structure logique, est très exactement tout ce qui n’est pas "je", c’est-à-dire tout le reste de la structure. Et quand je dis "structure logique", entendez-la grammaticale. Ce n’est pas rien, que le support même de ce dont il s’agit dans la pulsion, c’est-à-dire le fantasme, puisse s’exprimer ainsi : Ein Kind ist geschlagen, Un enfant est battu.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 11 janvier 1967, La logique du fantasme

[ seconde topique ] [ définition ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie

L’aliénation a une face patente, qui n’est pas que nous sommes l’Autre, ou que "les autres" comme on dit, en nous reprenant nous défigurent ou nous déforment. Le fait de l’aliénation n’est pas que nous soyons repris, refaits, représentés dans l’Autre, mais il est essentiellement fondé au contraire sur le rejet de l’Autre, pour autant que cet Autre, celui que je signale d’un grand A, est ce qui est venu à la place de cette interrogation de l’Être, autour de quoi je fais tourner aujourd’hui essentiellement la limite, le franchissement du cogito.

Plût au Ciel donc, que l’aliénation consistât en ce que nous nous trouvions, au lieu de l’Autre, à l’aise ! Pour DESCARTES, c’est assurément ce qui lui permet l’allégresse de sa démarche. Et dans les premières Regulae, qui représentent son œuvre originelle, son œuvre de jeunesse, celle dont le manuscrit, plus tard, fut retrouvé - et reste d’ailleurs toujours perdu - dans les papiers de LEIBNIZ, le "sum ergo Deus" est exactement le prolongement du "cogito ergo sum".

Bien sûr l’opération est avantageuse, qui laisse tout entière à la charge d’un Autre qui ne s’assure de rien d’autre que de l’instauration de l’être comme étant l’être du "Je" d’un Autre, que le Dieu de la tradition judéo-chrétienne facilite d’être Celui qui s’est présenté lui-même, d’être : "Je suis ce que je suis".

Auteur: Lacan Jacques

Info: 11 janvier 1967, La logique du fantasme

[ définition ] [ forclusion ] [ certitude ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

moderne-antique

Si le cogito, dans l’histoire de la philosophie, est une base, pourquoi ? C’est que, pour le dire assurément au minimum, il substitue au rapport pathétique, au rapport difficile qui avait fait toute la tradition de l’interrogation philosophique, qui n’était autre que celle du rapport du penser à l’être.

Allez ouvrir, non pas à travers les commentateurs mais directement… bien sûr, ce sera pour vous plus facile si vous savez le grec, si vous ne le savez pas il y a de bonnes traductions, des commentaires très suffisants en langue anglaise, de la Métaphysique d’ARISTOTE. Il y a une traduction française, qui est celle de TRICOT, qui à la vérité n’est pas sans y apporter le voile et le masque d’un perpétuel commentaire thomiste.

Mais pour autant qu’à travers ces déformations vous pourrez essayer de rejoindre le mouvement originel de ce qu’ARISTOTE nous communique, vous vous apercevrez combien, mais après coup, tout ce qui a pu s’accumuler de critiques ou d’exégèses autour de ce texte… dont tel ou tel scoliaste nous dit que tel passage est discutable, ou que l’ordre des livres a été bouleversé …combien, pour une lecture première, toutes ces questions apparaissent vraiment secondaires auprès de je ne sais quoi de direct et de frais, qui fait de cette lecture, à cette seule condition que vous la sortiez de l’atmosphère de l’école, une chose qui vous frappe du registre de ce que j’ai appelé tout à l’heure le "pathétique".

Quand vous verrez à tout instant se renouveler et rejaillir, dans quelque chose qui semble encore porter la trace du discours-même où il s’est formulé, cette interrogation de ce qu’il en est du rapport de la pensée et de l’être. Et quand vous verrez surgir tel terme, comme celui de τὸ σεμνὸν [to semnon], ce qu’il y a de digne, la dignité, celle qui est à préserver du "penser" au regard de ce qui doit la rendre à la hauteur de ce qu’il en est de ce que l’on veut saisir, à savoir : ce n’est pas seulement "l’étant" ou "ce qui est" mais ce par où l’être s’y manifeste.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 11 janvier 1967, La logique du fantasme

[ comparaison ] [ ontologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

.

Notre civilisation reposait sur la raison, l’écrit, la lenteur, la longueur et la capacité d’abstraction. La nouvelle civilisation numérique repose sur l’émotion, l’image, la vitesse, l’extrait et la culture du témoignage de type “moi je…”. Chacun se replie sur son moi, sur sa tribu. C’est ce que j’ai appelé la “dictature des ressentis”. Il n’y a plus de vérité universelle et “ma” vérité ne saurait être remise en cause au risque de me “blesser”. Celui qui crie le plus fort, celui qui se plaint le plus fort, a le plus de chances d’être entendu. C’est cette incommunicabilité des vécus qui rend désormais si difficile la vie en société.

Auteur: Bastié Eugénie

Info:

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sens politique

[...] tu es comme ce radical français qui regarde passer la foule et se dit : "Voilà mon peuple, il faut que je sache où il va pour pouvoir le diriger."

Auteur: Internet

Info: série TV, The West Wing - The War at Home (2001) - dit par Joey Lucas)

[ anticiper ] [ prévoir ] [ sentir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femmes

Les femmes sont des anges. Et lorsque quelqu'un nous brise les ailes, nous continuons simplement à voler... sur un balai. Nous sommes flexibles comme ça.

Auteur: Internet

Info: très répandu dans les années 2000

[ réversibles ] [ fées ] [ sorcières ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

existence

J'ai déjà préparé ma dernière demeure. Ce sera au cimetière Montparnasse, dans une tombe sur laquelle sera gravé, en guise d'épitaphe, un distique tiré d'un de mes poèmes:

' Nous qui sommes trace éphémère

  Dans la merveille et dans l'effroi'.

Il paraît que l'allée est très bien fréquentée et que je ne serai pas loin de Beckett.

Auteur: Clancier Georges-Emmanuel

Info:

[ résumée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

préjugés

Elle a un petit rire dans la voix, le rire de qui se méfie des lieux communs, des mots qui agissent comme des verrous qui se ferment. Ou comme des étiquettes. Les étiquettes sont une drôle de chose. Juifs, polonais, athées. A chaque syllabe, ici, le monde rétrécit et se fige. La violence et les malentendus grondent.

Auteur: Brisac Geneviève

Info: Vie de ma voisine, p 21

[ tiercité prison ] [ langage ] [ préconception ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cognition saturée

[...] dans un monde où tout le monde croit devoir s'exprimer, il n'y a plus d'illumination possible. Rien ne peut être éclairé dans la luminance totale. Il faut beaucoup de silence pour entendre une note. Il faut beaucoup de nuit pour qu'un éclair puisse jaillir, pour qu'une couleur neuve soit perçue, soit reçue.

Auteur: Damasio Alain

Info: Phare niente

[ contraste nécessaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

manger

[...] il lui demanda : "Tu crois que Dieu, c'est la langue ?" Raffi, qui ne voulait rien savoir, leva sa fourchette pleine de cette pâtisserie et déclara : "Dieu est une génoise aux prunes" et il prit la communion.

Auteur: Leon Donna

Info: Le garçon qui ne parlait pas, p. 322

[ nourriture ] [ méta-moteur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel