Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 268
Temps de recherche: 0.0466s

inexprimable

Alice comprend que la tâche lui est échue de parachever ce qui a été commencé huit siècles plus tôt. A l’instar d’Alaïs, elle s’avise aussi que le véritable Graal réside en l’amour transmis de génération en génération, de père en fils, de mère en fille. Que la vérité est en nous. Dans les pierres et la roche, dans le cycle changeant des saisons de montagne. Qu’à travers les histoires partagées du passé, nous ne mourrons jamais. Alice n’est pas convaincue de pouvoir traduire tout cela en mot. Au rebours de Sajhë, elle n’a ni la faconde du conteur, ni ses talents d’écrivain. Elle se demande si le message dont elle est dépositaire ne se situe pas au-delà du dicible, qu’on le nomme Dieu ou simplement Foi. Peut-être le Graal est-il une vérité trop vaste pour être exprimée ou simplement associée à des contingences temporelles ou spatiales par un truchement aussi fluctuant que le langage.

Auteur: Mosse Kate

Info: Labyrinthe

[ indicible ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

J'avais conscience que bien des hommes ayant amassé plus de millions qu'ils ne pourraient jamais en dépenser montraient un appétit féroce pour plus d'argent encore et n'avaient aucun scrupule à tromper les ignorants et les démunis en piochant dans leurs maigres rations pour assouvir un peu cette faim. J'ai procuré à une centaine d'animaux sauvages et domestiqués la possibilité d'accumuler des réserves de nourriture, mais aucune d'entre elles ne l'a fait. Les écureuils, les abeilles et certains oiseaux ont fait des réserves, mais ils se sont arrêtés lorsqu'ils ont réuni leurs provisions pour l'hiver et n'ont pu être persuadés d'en rajouter, ni ouvertement, ni par ruse. Pour soutenir leur réputation mal assurée, les fourmis prétendaient faire des réserves, mais je n'ai pas été dupe. Je connais bien la fourmi. Ces expériences m'ont convaincu qu'entre l'homme et les animaux supérieurs, il y a une différence : lui est avare et pingre, eux ne le sont pas.

Auteur: Twain Mark

Info: Cette maudite race humaine

[ comparés ] [ sagesse ]

 

Commentaires: 0

animal

Les faucons pèlerins étaient les oiseaux les plus rapides du monde. Il ne se lassait jamais d'admirer leur vol majestueux ; il lui arrivait de les regarder chasser de l'aube au crépuscule. Le cou tendu, le rapace repérait sa proie d'un oeil vif, puis repliait ses ailes et plongeait en piqué. Juste avant de l'atteindre, il interrompait net son plongeon et la frappait de ses serres acérées. La mort était instantanée. Ils pouvaient aussi intercepter n'importe quel oiseau en plein vol. Aucun n'était capable de déjouer leurs plans. (...)
Les faucons pèlerins mâles défendaient leur territoire et se livraient à de stupéfiantes acrobaties aériennes afin d'inciter la femelle à s'accoupler. Ils lui tendaient un piège, pour ainsi dire. Une fois la femelle convaincue d'avoir affaire au mâle le plus extraordinaire qu'elle ait jamais rencontré, elle acceptait de rester en permanence sur sa saillie rocheuse, ne la quittant qu'une fois par jour pour se nourrir.

Auteur: Brennan Allison

Info: Traque fatale

[ mâles-femelles ] [ séduction ]

 

Commentaires: 0

garde-fou

Je suis convaincu qu'imaginer l'autre est un puissant antidote au fanatisme et à la haine. Je crois que les livres qui nous font imaginer l'autre nous rendent plus résistants aux stratagèmes du diable, y compris de notre diable intérieur, le Méphisto du coeur. Ainsi, Günter Grass et Heinrich Böll, Ingeborg Bachmann et Uwe Johnson, et en particulier mon cher ami Siegfried Lenz, m'ont ouvert la porte de l'Allemagne. Ces auteurs ainsi que nombre d'amis allemands très chers, m'ont fait briser mes tabous et m'ont ouvert l'esprit, et finalement le coeur. Ils m'ont fait briser mes tabous et m'ont ouvert l'esprit, et finalement le coeur. Ils m'ont fait redécouvrir les pouvoirs curatifs de la littérature. Imaginer l'autre n'est pas seulement un outil esthétique. C'est à mon sens également un impératif moral essentiel. Et, enfin imaginer l'autre, si vous me promettez de ne pas répéter ce petit secret professionnel-, imaginer l'autre est un aussi un grand plaisir humain.

Auteur: Oz Amos Klausner

Info: le Guardian, traduit dans le CI n°779, p.58

[ pacifisme ] [ littérature ] [ contrepoison ]

 

Commentaires: 0

mythologie

Aujourd'hui, nous avons peur de laisser nos enfants jouer hors de notre vue. Nous voyons la menace et le danger dans chaque élément de la vie moderne. Nous allons au cinéma pour nous faire peur avec des mythes modernes dont nous sommes convaincus qu'ils reflètent notre vie et notre société actuelles. Le fait est que le danger a toujours été là. Le tueur d'enfants, le violeur, le meurtrier fou ont toujours été des constantes dans l'expérience humaine. La seule différence, c'est qu'alors que nous nous amusions à nous faire peur avec l'histoire orale du grand méchant loup, de la méchante sorcière, du mal qui guette dans l'obscurité des bois, nous nous effrayons aujourd'hui avec les mythes cinématographiques du tueur en série super intelligent, du désaxé malveillant, de l'extraterrestre, du monstre créé par la science... Tout ce que nous avons fait, c'est réinventer le grand méchant loup. Nous avons simplement trouvé des allégories modernes pour nos terreurs éternelles...

Auteur: Craig Russell

Info: Contes barbares, p. 74-75

[ peur ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

protestantisme

- Voilà Érasme, homme de raison s'il en fut jamais. On commença par l'écouter - virtuose nouveau jouant de cet instrument élégant et plein de ressources qu'est l'intellect ; on l'admira même, on le vénéra. Mais les a-t-il incités à se conduire comme il voulait qu'ils le fissent - raisonnablement, décemment, au pis-aller un peu moins dégoûtamment qu'à l'ordinaire? Non pas. Et puis apparaît Luther, violent, passionné, dément follement convaincu au sujet de choses qui ne peuvent comporter de convictions. Il cria, et les hommes se précipitèrent à sa suite. On n'écouta plus Érasme ; il fut honni parce qu'il était raisonnable. Luther était sérieux, Luther était la réalité - comme la Grande Guerre. Érasme n'était que la raison et la décence ; il lui manquait le pouvoir, étant un sage, de pousser les hommes à l'action. L'Europe suivit Luther et s'embarqua dans un siècle et demi de guerres et de persécutions sanglantes. C'est une histoire mélancolique.

Auteur: Huxley Aldous

Info: Jaune de chrome

[ historique ]

 

Commentaires: 0

dernières paroles

Dans 15 minutes, je serais mort !....
...Ce sont les ordres du Führer, j'ai le choix entre le poison et la comparution devant le Tribunal du peuple. Les généraux m'ont apporté un poison foudroyant ? Je suis accusé d'avoir pris part à l'attentat du 20 juillet....
...Stülpnagel, Speidel et Hofacker ont fait des déclarations qui me condamnent. Je figure aussi sur la liste de Goerdeler comme futur président du Reich...
.... J'ai dit aux généraux qu'il n'y avait rien de vrai dans des déclarations qui ont sans doute été arrachées aux inculpés... ...Je n'ai pas peur de comparaître devant le Tribunal du peuple, mais je suis convaincu que je n'arriverai jamais à Berlin. Je serais "liquidé" avant : je comprends ce que Burgdorf entendait par ma "nouvelle affectation". On m'a donné tous les détails jusqu'à l'ordonnance des funérailles !... ...Hitler m'a fait savoir que si je me supprimais moi-même, il n'arriverait rien à ma famille. Au contraire, on s'occupera de vous.

Auteur: Rommel Erwin

Info:

[ suicide ]

 

Commentaires: 0

femmes-entre-elles

Tu avais autrefois une tante qui devait subir une grave opération dont elle était convaincue qu’elle ne réchapperait pas, alors qu’entre elle et sa plus proche parente existait depuis des années l’une de ces tranquilles inimitiés, profondes et inexplicables (pour un cerveau d’homme), telles qu’on en rencontre entre femmes d’une même famille, et son seul souci avant de quitter ce monde fut de se débarrasser d’une certaine robe marron qu’elle possédait et qu’à sa connaissance sa parente savait qu’elle avait toujours détestée, robe qu’il fallut brûler, non pas donner mais brûler, dans l’arrière-cour, au-dessous de la fenêtre d’où, en se faisant soutenir (et au prix d’effroyables souffrances), elle pût la voir brûler de ses propres yeux, persuadée qu’elle était qu’une fois morte sa parente, celle à qui incomberait logiquement le soin des obsèques, la ferait enterrer dans cette robe-là. — Et elle est morte ? demanda Quentin. — Non. À peine la robe brûlée, elle a commencé à se rétablir.

Auteur: Faulkner William

Info: Absalon, Absalon!

[ antagonistes ] [ habillement ] [ haine ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

justification

Convaincu que c'était la faute à CNN et compagnie, je me suis souvenu d'un proverbe de notre malicieux et quasi imparable Wolof Njaay : " si tu empruntes à quelqu'un ses yeux, ne t'étonne pas l'ami, d'être obligé, quoi que tu fasses, de ne voir que ce que lui-même voit ..." Dans le monde tel qu'il va, les médias globaux ne sont-ils pas, en définitive, les universels "prêteurs de regard" ? Nous sommes tous condamnés à nous fier à ce que racontent leurs caméras et le pire c'est que bien souvent le flux bavard de leurs images et de leurs commentaires nous cache la réalité bien plus sûrement que leurs silences ou omissions. Mais même s'ils ont affecté de ne voir dans le génocide des Tutsi du Rwanda qu'un immense crime de masse, pittoresque et sans rime ni raison - un "truc africain" de plus, pour tout dire - personne n'a le droit de les rendre responsables de son propre aveuglement.

Auteur: Diop Boubacar Boris

Info: Murambi, le livre des ossements

[ erreur ] [ médias ] [ propagande ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Une dame, qui fit demander audience à Jean III, roi de Portugal, quoiqu'il fût tard, l'obtint, et lui dit d'abord : " Sire, auriez-vous pardonné à mon mari s'il m'avait surprise et tuée en adultère ? " Après que le roi lui eut répondu qu'en ce cas il aurait pardonné à son mari, elle ajouta : " Tout va donc bien, Sire, parce qu'ayant su que mon mari était avec une autre dans une de mes maisons de campagne, j'y suis allée avec deux de mes esclaves, à qui j'ai promis la liberté s'ils m'assistaient dans mon entreprise; et, après avoir rompu la porte, je les ai surpris et les ai tous deux tués avec ce poignard. Je vous demande, Sire, le même pardon que vous n'eussiez pas refusé à mon mari, si j'eusse été convaincue du même crime."

Le roi, étonné de la manière dont elle venait de l'aborder et de son étrange résolution, la renvoya libre et fit enterrer les deux coupables.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Anecdotes portugaises

[ cocuage ]

 

Commentaires: 0