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acteurs

Je regarde l'état de comédien comme la honte des hontes. J'ai là-dessus les idées les plus centenaires et les plus absolues. La vocation du théâtre est, à mes yeux, la plus basse des misères de ce monde abject et la sodomie passive est, je crois, un peu moins infâme. Le bardache, même vénal, est, du moins, forcé de restreindre, chaque fois, son stupre à la cohabitation d'un seul et peut garder encore - au fond de son ignominie effroyable, - la liberté d'un certain choix. Le comédien s'abandonne, sans choix, à la multitude, et son industrie n'est pas moins ignoble, puisque c'est son corps qui est l'instrument du plaisir donné par son art. L’opprobre de la scène est, pour la femme, infiniment moindre, puisqu’il est, pour elle, en harmonie avec le mystère de la Prostitution, qui ne courbe la misérable que dans le sens de sa nature et l’avilit sans pouvoir la défigurer.

Il a fallu le dénûment métaphysique particulier au xixe siècle et l’énergie surprenante de sa déraison, pour réhabiliter cet art que dix-sept cents ans de raison chrétienne avaient condamné. Il paraît tout simple, aujourd’hui, de recevoir avec honneur et de pavoiser de décorations d’abominables cabots, que les bonnes gens d’autrefois auraient refusé de faire coucher à l’écurie, par crainte qu’ils ne communiquassent aux chevaux la morve de leur profession. Mais vous l’avez dit tout à l’heure, je ne suis pas de ce siècle, j’ai d’autres idées que les siennes, et parmi les choses répugnantes qu’il idolâtre, le prostibule de la rampe est surtout blasphémé par moi…

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, page 362

[ diatribe ] [ avilissement ] [ critique ]

 

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philosophies indiennes

[…] afin d’éviter le paradoxe [présent dans la doctrine du Sâmkhya] de ce Soi absolument privé de contact avec la Nature et cependant auteur, malgré lui, du drame humain, le bouddhisme a […] supprimé entièrement l’ "âme-esprit", entendue comme unité spirituelle irréductible, et l’a remplacée par les "états de conscience". Le Vedânta, au contraire, afin d’éviter la difficulté concernant les relations entre l’âme et l’univers, nie la réalité de l’univers en le considérant comme mâyâ, illusion. Sâmkhya et Yoga n’ont voulu nier la réalité ontologique ni de l’Esprit ni de la Substance. Aussi, le Sâmkhya a-t-il été attaqué, surtout à cause de cette doctrine, tant par le Vedânta que par le bouddhisme.
Le Vedânta critique également la conception de la pluralité des Soi (purushas), telle que l’ont formulée le Sâmkhya et le Yoga. Il existe, en effet, affirment ces deux dernières darçanas, autant de purushas qu’il y a d’hommes. Et chaque purusha est une monade, il est complètement isolé ; car le Soi ne peut avoir aucun contact ni avec le monde environnant (dérivé de la prakrti) ni avec les autres esprits. Le cosmos est peuplé de ces purushas éternels, libres, immobiles ; monades entre lesquelles aucune communication n’est possible. Selon le Vedânta, cette conception n’est pas fondée et la pluralité des Soi est une illusion. […] néanmoins, le Sâmkhya et le Yoga étaient obligés de postuler la multiplicité des purushas ; car s’il n’y avait eu qu’un seul Esprit, le salut eût été un problème infiniment plus simple, le premier homme délivré aurait entraîné la délivrance de tout le genre humain.

Auteur: Eliade Mircea

Info: Dans "Techniques du yoga" pages 59-60

[ divergences ] [ spiritualités hindoues ] [ mythologie ]

 
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spiritualité

Dans cet énorme champ de vision nous ne pouvons que souligner que quelques points pratiques, d’ordre général, qui frapperont le chercheur au début de son enquête. Tout d’abord, il faut bien distinguer les rêves ordinaires du subconscient, des expériences. Les expériences ne sont pas des rêves, bien que nous ayons l’habitude de tout mélanger, ce sont des événements réels auxquels nous avons participé sur tel ou tel plan; ils se distinguent des rêves ordinaires par leur intensité particulière: tous les événements du monde physique, extérieur, si exceptionnels soient-ils, semblent pâles à côté de ces événements-là; ils laissent une impression profonde et un souvenir plus vivant que n’importe lequel de nos souvenirs terrestres, comme si nous avions soudain touché un mode de vie plus riche – pas nécessairement plus riche par la figuration extérieure ni par les couleurs, qui pourtant peuvent être d’un incroyable éclat (surtout dans le Vital), mais par le contenu. Quand le chercheur, au réveil, aura cette impression débordante, comme d’avoir baigné dans un monde chargé de signes, qui veulent dire plus d’une chose à la fois (nos événements du monde physique ne veulent dire qu’une chose à la fois, rarement plus) et devant lesquels on pourrait rester longtemps sans épuiser leur sens tant ils semblent chargés de ramifications invisibles et de profondeurs étagées; ou lorsqu’il aura assisté ou participé à certaines scènes qui semblent infiniment plus réelles que nos scènes physiques, toujours plates, comme si elles se cognaient tout de suite contre un fond dur et un peu photographique, il saura qu’il a eu une expérience véritable, non un rêve.

Auteur: Satprem Bernard Enginger

Info: "Sri Aurobindo Gose ou l'aventure de la conscience"

[ ouverture ] [ illuminations ]

 

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oecuménisme

La voix : celui qui crie dans le Désert…

ARGUMENT

Puisque la véritable méthode de connaissance est l’expérience, la véritable faculté doit être celle qui expérimente. C’est elle que j’aborde.

PRINCIPE 1

Le Génie Poétique est l’homme véritable et le corps ou l’apparence physique est créé par le Génie Poétique. Les formes de toutes choses sont créées par leur Génie propre que les Anciens appelaient Ange, Esprit ou Démon.

PRINCIPE 2

Tous les hommes sont la même forme extérieure –un corps- en sa variété infinie – et ils ont la même forme extérieure par le Génie Poétique.

PRINCIPE 3

Personne ne peut penser ni écrire ni parler selon son cœur mais chacun doit choisir la vérité. Ainsi toutes les sectes philosophiques dérivent-elles du Génie Poétique adapté aux faiblesses de chaque individu.

PRINCIPE 4

En voyageant à travers des terres connues on ne peut trouver l’Inconnu, de même en partant d’un savoir acquis, l’Homme ne peut acquérir rien de plus : donc il existe un Génie Poétique Universel.

PRINCIPE 5

Les religions de toutes les Nations dérivent des manières diverses dont chaque nation reçoit le Génie Poétique, qui est partout nommé Esprit de Prophétie.

PRINCIPE 6

Les Testaments Juif et Chrétien sont une dérivation première du Génie Poétique ; ceci est nécessaire comme le montre la nature limitée de la sensation seulement corporelle.

PRINCIPE 7

De même que tous les hommes sont identiques et infiniment différents, de même toutes les religions de toutes sortes ont une source. L’homme véritable est cette source. L’homme véritable est le Génie Poétique.

Auteur: Blake William

Info: Le mariage du ciel et de l'enfer, Toutes les religions sont une, José Corti, 1989

[ religion ] [ philosophie ]

 
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agglomérations

Ils commencent par se construire un toit, un petit coin, une place à eux. Comme ces migrants n'ont pas d'argent, puisqu'ils sont justement partis en ville pour en gagner - le village traditionnel africain ignore la notion de l'argent -, ils ne peuvent se réfugier que dans les bidonvilles. L'architecture de ces quartiers est invraisemblable. Le plus souvent , les autorités de la ville affectent aux pauvres les terrains les plus mauvais : des marécages, ou bien des terres nues et sablonneuses. C'est là qu'on installe la première cabane. A côté d'elle vient s'installer une deuxième. Puis une troisième. Spontanément surgit une rue. Quand cette rue en rencontre une autre, cela forme un croisement. Puis ces rues commencent à se séparer, tourner, se ramifier. C'est ainsi que naît un quartier. Mais comment se procurent-ils les matériaux ? C'est la grand mystère. En creusant le sol ? En décrochant les nuages ? En tout cas il est sûr et certain que cette foule de miséreux n'achète rien. Sur la tête, sur les épaules, sous le bras, ils transportent des morceaux de tôle, de planches, de contreplaqué, de plastique, de carton, de carrosserie, de cageot, puis ils assemblent, montent, clouent, collent ces pièces en un ensemble qui tient de la cabane ou de la hutte et forme un collage multicolore improvisé. En guise de couche, ils tapissent la terre d'herbe à éléphant, de feuilles de bananiers, de rafia ou de paille de riz, car souvent le sol est boueux ou pierreux. Faites de bric et de broc, ces architectures monstrueuses en papier mâché sont infiniment plus créatives, imaginatives, inventives et fantaisistes que les quartiers de Manhattan ou de La Défense à Paris. La ville entière tient sans une brique, sans une poutre métallique, sans un mètre carré de verre !

Auteur: Kapuscinski Ryszard

Info: Ebène - Aventures africaines

[ favelas ] [ auto-organisation ] [ débrouile ]

 

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métaphysique

Il n'y a en effet rien de plus présomptueux de la part de l'individu que de s'imaginer qu'en raison du fait qu'il conçoit quelque chose qui transcende la Divinité personnelle, il peut ne pas tenir compte de Dieu dans sa quête de la transcendance. (...) la grâce de Dieu est l'indispensable moyen d'atteindre la transcendance. Même si sur le plan discursif il semble y avoir là une contradiction - la grâce émanant du Dieu personnel donnant lieu à la réalisation de l'Essence qui transcende le Dieu personnel -, l'apparence de contradiction disparaît dès que l'on comprend le principe essentiel suivant : le Dieu personnel n'est rien d'autre que l'Essence divine s'affirmant ou se déterminant au niveau de l'Être ; c'est la seule et même Réalité qui s'exprime comme Divinité personnelle, quel que soit le moyen dialectique d'indiquer la relativité de ce niveau de l'Être face à l'Absolu surontologique. Ainsi, sous ce rapport, la "grâce de Dieu" n'est rien d'autre que l'attraction ontologique qu'exerce l'Essence transcendante sur la conscience la plus intime de l'individu ; le moyen par lequel le Dieu présent au-dedans est appelé à réaliser le Dieu présent au-dessus ; le processus par lequel l'immanence rejoint la transcendance.

Avant de pouvoir les dépasser, il faut ainsi donner son dû, au niveau approprié, à chacun des trois "objets" fondamentaux - la religion, l'individualité, le Dieu personnel - appelés à être transcendés. S'acquitter de ce triple dû signifie : suivre les préceptes de la religion, permettre à la vertu spirituelle de gouverner l'âme, avoir une soumission totale à Dieu conçu comme l'infiniment "Autre" et une foi illimitée en Lui. C'est seulement alors, et conformément aux moyens spécifiques et aux conditions qu'offre la Tradition, que l'on peut s'engager sérieusement sur la voie de la transcendance.

Auteur: Shah-Kazemi Reza

Info: Dans "Shankara, Ibn Arabi et Maître Eckhart'

[ théologie ] [ créateur-créature ] [ foi source ] [ humilité ] [ triade ]

 
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laissé pour compte

Un idiot du village, au sens littéral du mot, qui aime réellement la vérité, quand même il n'émettrait jamais que des balbutiements, est par la pensée infiniment supérieur à Aristote. Il est infiniment plus proche de Platon qu'Aristote ne l'a jamais été. Il a du génie, au lieu qu'à Aristote le mot de talent convient seul. Si une fée venait lui proposer de changer son sort contre une destinée analogue à celle d'Aristote, la sagesse pour lui serait de refuser sans hésitation. Mais il n'en sait rien. Personne ne le lui dit. Tout le monde lui dit le contraire. Il faut le lui dire. Il faut encourager les idiots, les gens sans talent, les gens de talent médiocre ou à peine mieux que moyen, qui ont du génie. Il n'y a pas à craindre de les rendre orgueilleux. L'amour de la vérité est toujours accompagné d'humilité. Le génie réel n'est pas autre chose que la vertu surnaturelle d'humilité dans le domaine de la pensée.

Au lieu d'encourager la floraison des talents, comme on se le proposait en 1789, il faut chérir et réchauffer avec un tendre respect la croissance du génie ; car seuls les héros réellement purs, les saints et les génies peuvent être un secours pour les malheureux. Entre les deux, les gens de talent, d'intelligence, d'énergie, de caractère, de forte personnalité, font écran et empêchent le secours. Il ne faut faire aucun mal à l'écran, mais il faut le mettre doucement de côté, en tâchant qu'il s'en aperçoive le moins possible. Et il faut casser l'écran beaucoup plus dangereux du collectif, en supprimant toute la part de nos institutions et de nos mœurs où habite une forme quelconque de l'esprit de parti. Ni les personnalités ni les partis n'accordent jamais audience soit à la vérité soit au malheur.

Auteur: Weil Simone

Info: Dans "La personne et le sacré"

[ savoir-connaissance ] [ intelligence intuitive ] [ incorruptibilité ] [ exclu ] [ quart-monde ]

 
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océan

La mer, donne d'une façon générale naissance à un type de vie spécial. L'élément indéterminé nous donne l'idée de l'illimité et de l'infini, et l'homme, en se sentant au milieu de cet infini, en tire courage pour dépasser le limité. La mer elle-même est ce qui n'a pas de bornes et ne tolère pas, comme la terre ferme, les pacifiques délimitations en cités. La terre, la plaine fluviale, fixe l'homme au sol. Sa liberté est ainsi restreinte par un immense ensemble de liens. Mais la mer le conduit au delà de cette limitation. La mer éveille le courage, elle invite l'homme à la conquête, au brigandage, mais aussi au gain et à l'acquisition.
(...)
La mer éveille le courage. Ceux qui la sillonnent pour acquérir vie et richesse doivent chercher leur gains à travers le danger, ils doivent être courageux, risquer et mépriser vie et richesse. Le penchant vers la richesse est donc élevé, comme on l'a dit, grâce à la mer, à quelque chose de courageux et de noble. La mer suscite ensuite la ruse, car l'homme y doit combattre un élément qui semble se soumettre tranquillement à tout, qui s'adapte à toutes les formes, et qui pourtant est terrible. Le courage y est essentiellement lié à l'intelligence, qui est la ruse suprême. C'est précisément la faiblesse de l'élément, cette façon qu'il a de céder, cette mollesse, qui cachent le plus grand danger. Le courage en face de la mer doit être ruse, car il a affaire à l'élément le plus rusé, le moins sûr et le plus menteur. Cette immense étendue est parfaitement molle, car elle ne résiste à aucune pression, même pas au souffle; elle paraît infiniment innocente, soumise, aimable et câline, et c'est justement cette facilité qui transforme la mer en élément le plus dangereux et le plus puissant.

Auteur: Hegel Georg Wilhelm

Info: La Raison dans l'Histoire

[ aventure ] [ tridimensionnalité ]

 

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femmes-hommes

Je crois qu'un homme est un nomade. Il est fait pour se promener, pour aller voir de l'autre côté de la colline. Je parle de l'homme, du mâle. Je crois vraiment ça. Et je crois que par essence la femme l'arrête. Alors l'homme s'arrête près d'une femme et puis la femme a envie qu'on lui ponde un oeuf, toujours, toutes les femmes du monde ont envie qu'on lui ponde un oeuf, et je comprends ça. Et puis on pond l'oeuf.
Alors l'homme il est bien bon - mais il est gentil, il calcule infiniment moins que la femme. Je ne dis pas que la femme est méchante, je dis que l'homme est con. Voilà ce que je dis. Et l'homme, il reste près de cet oeuf. Et alors il faut de la paille en dessous. Alors on met de la paille. L'homme il va chercher de la paille pour mettre en dessous de l'oeuf. Et puis un jour il pleut. Alors là, il va chercher de la paille, et il fait un toit. Et puis après il y a des courants d'air, alors il bâtit des murs. Et puis après il reste là. Et l'homme est un nomade. Et toute sa vie l'homme - je crois - un homme normal rêve de foutre le camp... vers des espèces d'aventures quelle qu'elles soient, même si le gars est fonctionnaire depuis quarante ans ; quand on le voit un soir et qu'il essaie de se libérer un peu, il vous dit : " J'aurais voulu être pilote, j'aurais voulu être machin". Tous les hommes ont envie de faire quelque chose. Et les hommes ne sont malheureux que dans la mesure où ils n'assument pas les rêves qu'ils ont. Alors que la femme a un rêve, c'est de garder le gars. C'est pas méchant, c'est un ennemi.

Auteur: Brel Jacques

Info: interview donnée à Henry Lemaire en avril 1971 à Knokke-le-Zoute

[ hommes-par-hommes ]

 
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quête

Nous autres microbes avons réalisé au cours du temps que nous vivions sur une sphère posée dans l'espace. Puis la notion de pôles apparut, la terre se retrouva avec un axe de rotation, le pôle nord en haut, le pôle sud en bas. Est-ce ainsi posé de manière subjective ? Pourquoi pas le sud en haut ?
Et ce deuxième axe, le soleil, pulsation centrale d'un insecte terre qui lui tourne autour de manière cyclique, sur une orbite conditionné par quelque hasard cosmique, sous tendu lui-même et explicité par des lois physiques humaines transitoires. Astre du jour avec ses humeurs, coups de chaud, éruptions électro magnétiques... et son cortège de planètes en orbites, presque toutes sur le même plan. L'ensemble avec l'aspect graphique d'un atome géant, un parmi les 200 millards de la galaxie, elle-même perdue parmi une infinité d'autres ?
Quelle sera la prochaine avancée dans la représentation spatiale des hommes et de leur vaisseau mère? Quelle sera celle donnée par leur quête des fondements de la matière ? Serons-nous appelé à véritablement agrandir cette connaissance intérieure qui, que ce soit vers l'infiniment grand ou le minuscule ultime, apparait de plus en plus comme une démonstration de nos limites... ou le miroir de nos cerveaux ?
Ou devrons-nous trouver la voie hors du chemin d'une étude cartésienne de la matière minérale et ce prisme de nos perceptions étriquées ?
Parce que par exemple, dans l'histoire des sciences, nous sommes passé d'une physique bien carrée... pour arriver au mur tout aussi complexe de la biologie, de moins en moins réductible à de simples causes/conséquences...
Ainsi la génétique nous à permis de creuser et d'affiner, sans arriver à quitter les démonstrations "mécanistes"... Multipliant les incertitudes
Avec ce trou béant en biophysique.
Bon. Disons qu'on arrive à avancer sensiblement dans notre compréhension de ces choses.
Alors ensuite : on quitte la matière pour de bon, on se met sur un autre plan ?

Auteur: Mg

Info: 27 mai 2012

[ interrogation ] [ question ]

 

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