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causes-effets

Lorsque Bucéphale, cheval illustre, fut présenté au jeune Alexandre, aucun écuyer ne pouvait se maintenir sur cet animal redoutable. Sur quoi un homme vulgaire aurait dit : "Voilà un cheval méchant". Alexandre cependant cherchait l'épingle, et la trouva bientôt, remarquant que Bucéphale avait terriblement peur de sa propre ombre ; et comme la peur faisait sauter l'ombre aussi, cela n'avait point de fin. Mais il tourna le nez de Bucéphale vers le soleil, et, le maintenant dans cette direction, il put le rassurer et le fatiguer. Ainsi l'élève d'Aristote savait déjà que nous n'avons aucune puissance sur les passions tant que nous n'en connaissons pas les vraies causes.

Auteur: Alain

Info: Propos sur le bonheur

[ historique ]

 

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spiritualité

Ce n'est qu'en tournant vers le Seigneur Tout-Puissant, qui ne comporte nulle division ni partant nulles ténèbres, mais en Lequel réside dès le début le Logos (le sens) de tout, et qui est l'amour, ce n'est - dis-je - qu'en tournant dans notre for intérieur vers Lui que nous modifions en nous l'élément ténébreux, dément et méchant qui existe dans notre nature. En nous attachant par la foi au principe de tout ce qui est bon, nous gagnons notre libération du pouvoir de contrainte exercé contre nous par le principe du péché. Nous cessons d'être les esclaves du péché dès que nous nous reconnaissons dominés par la volonté de Dieu.

Auteur: Soloviev Vladimir

Info: Les Bases spirituelles de la vie, Plon, 1955

[ religion ]

 

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nazisme

Les Hergesell supportaient avec peine cette atmosphère dans laquelle il leur fallait vivre. Mais ils se répétaient que rien ne pouvait leur arriver, puisqu’ils n’entreprenaient rien contre l’État. "Les pensées sont libres", disaient-ils. Mais ils auraient dû savoir que ce n’était même plus le cas sous ce régime.

C’est ainsi qu’ils se réfugiaient de plus en plus dans le bonheur d’aimer. Ils n’avaient pas encore compris que cette Allemagne en guerre ne tolérait plus la moindre vie privée. Il fallait que chaque Allemand partageât le sort de son pays ; de même que, de plus en plus nombreuses, les bombes tombaient aussi bien sur les justes que sur les méchants.

Auteur: Fallada Hans

Info: Dans "Seul dans Berlin", traduit de l’allemand par A. Virelle et A. Vandevoorde, éditions Denoël, 2002, page 330

[ repli individualiste ] [ neutralité ] [ passivité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pénurie

Nulle part les gens ne sont aussi isolés que dans une queue pour le saucisson cuit, nulle part, compressés jusqu'à la nausée, ils ne sont aussi peu capables de s'entendre que dans cette chaîne multiple et serpentine, dont chaque maillon déteste le précédent et n'a que mépris et indifférence pour le suivant. L'hydre infinie ne diminue jamais, et les gens ont beau quitter le comptoir, la queue repousse instantanément, dans un brouhaha d'injures, excité par l'espoir méchant d'arracher ne serait-ce qu'un demi-kilo de saucisson cuit. Se pliant et se dépliant, les queues remplissent les magasins de leurs méandres infinis, en engloutissant paresseusement les restes ultimes de bonté, de bienveillance et d'humanité.

Auteur: Vaïner Gueorgui

Info: La corde et la pierre

[ URSS ] [ vingtième siécle ] [ communisme ]

 

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mythologie

[...] les Erynies naquirent du sang qui tomba sur la Terre lors de la castration d’Ouranos. Elles sont au nombre de trois : Alecto, Tisiphoné, et Mégère dont le nom est resté célèbre jusqu’à nos jours pour désigner une femme acariâtre et méchante. Ce sont des génies à la chevelure faites de serpents. "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes" s’écrit l’Oreste de Racine dans sa célèbre allitération. Les Erinyes incarnent la vengeance. Comme elles sont nées de la plus ancienne divinité, Ouranos, elles ont autorité sur tous les dieux des générations ultérieures, Zeus y compris. Mais, par la parole, les Erynies peuvent être métamorphosées en Euménides, en puissances bienveillantes.

Auteur: Massat Guy

Info: http://brunipraxis.com/wp-content/uploads/2014/08/Linconscient-cest-du-langage.pdf

[ transformation ] [ triade ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

La science-fiction parle rarement des scientifiques qui font de la vraie science, dans sa lenteur, son imprécision, cette sorte de qualité fastidieuse qui consiste à aller sur le terrain et à creuser parmi les pierres, puis à essayer de convaincre les gens que ce que vous voyez justifie les conclusions que vous tirez. L'ensemble du processus scientifique est largement sous-représenté dans la science-fiction parce qu'il n'est pas facile à écrire. De nombreuses facettes de la science sont presque exactement à l'opposé de la narration dramatique. C'est lent, fastidieux, peu concluant, il est difficile de distinguer les bons des méchants - c'est tout ce qu'une heure normale de Star Trek n'est pas. 


Auteur: Robinson Kim Stanley

Info: Interview sur Locus,  http://www.locusmag.com/1997/Issues/09/KSRobinson.html (septembre 1997)

[ simplification ] [ théorie-pratique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

honte

<Ciaran> Je suis méchant....
<Vince> Qu'est-ce que t'as fait encore ?
<Ciaran> Bah prenons comme supposition de base qu'au taff, personne n'aime être emmerder quand tu vas faire la grosse commission...et personne veut se faire griller surtout.
<Ciaran> Donc tout à l'heure je vais pisser au toilettes et je remarque que la porte du fond (la où tu fais caca) a le verrou en place.
<Ciaran> Je mets trois plombes a me laver les mains et la personne ne sort toujours pas.
<Ciaran> Je mets donc ma théorie en pratique...Je laisse l'eau du lavabo couler pour faire croire qu'il y a quelqu'un.
<Ciaran> Ca fait 1/4 d'heure et toujours personne n'est sorti des toilettes xD.

Auteur: Internet

Info:

[ WC ] [ fiente ] [ gag ] [ dialogue-web ]

 

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différence

"Aibileen : Aujourd'hui, je vais te raconter l'histoire d'un extra-terrestre. (...) Un jour, un martien plein de sagesse descendit sur la Terre pour nous apprendre une ou deux choses.
Mae Mobley : Un martien ? Grand comment ?
Aibileen : Oh environ deux mètres !
Mae Mobley : Comment il s'appelait ?
Aibileen : Martien Luther King. (...) C'était un très gentil martien ce Luther King, exactement comme nous, avec un nez, une bouche et des cheveux sur la tête, mais les gens le regardaient parfois d'un drôle d'air, et je crois qu'il y en avait qui étaient carrément méchants avec lui.
Mae Mobley : Pourquoi Aibi ? Pourquoi ils étaient méchants avec lui ?
Aibileen : Parce qu'il était vert.

Auteur: Stockett Kathryn

Info: La couleur des sentiments

[ racisme ] [ peur ]

 

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femmes-hommes

[...] ma voisine, qui était fille-mère, m'a racontée combien les religieuses étaient méchantes pour son accouchement. Alors qu'elle geignait doucement, elles lui ont rétorqué : "Vous avez bien ri avec votre amoureux ? Et bien pleurez maintenant."
- Ouah, les salopes !
- Oh, mais elles n'étaient pas les seules à penser ainsi ! Dans l'esprit des gens de notre époque il n'y avait que la femme qui " fautait"... Comme disait ma grand-mère : "Les hommes gardent les pieds blancs !"
- Curieux comme expression.
- Nous avions une voisine qui n'avait que des garçons, elle narguait les mères du quartier, chaque dimanche, en les avertissant :" Rentrez vos poules... Moi, je lâche mes coqs !"

Auteur: Dufour Colette

Info: Voulez-vous danser grand-mère ?

[ mâles-femelles ]

 

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musique

Un jeudi après-midi, au tout premier rang, avant l'entracte, nous eûmes droit à un documentaire sur la culture du coton dans le delta du Mississipi. Ce court métrage fit basculer ma vie à cause de ce qu'on appelait alors l'illustration sonore : un blues syncopé, simple car joué par un Noir sur une méchante guitare, montant d'un ton sur quatre mesures et redescendant d'autant sur les quatre suivantes, me cloua au fauteuil comme un condamné à mort sur une chaise électrique. Par la porte ou par la fenêtre, j'allais devoir apprendre à jouer de ce machin qui me procurait un plaisir intense et nouveau. Aujourd'hui encore, presque trente-cinq ans plus tard, ces mêmes accords me procurent les mêmes ivresses.

Auteur: Baranger Luc

Info: Visas antérieurs

[ Usa ] [ découverte ]

 

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