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insulte

Une fois à la porte, il se retourna et lui lança, avec un sourire qu'il souhaitait désarmant :
- Oh, je voulais vous dire... vous pouvez faire ce que vous voulez, il finira par tomber.
- Quoi ?
Elle le considéra, le regard vide.
- Votre cul. Vu votre taille, vous pouvez faire du step à longueur de journée, c'est la loi de Newton : il finira par tomber !
C'était gratuit mais, étant donné la tension accumulée, cela lui faisait du bien de s'être farci cette pétasse aux fesses en béton.

Auteur: Mars Frédéric

Info: Non-Stop

[ défouler ]

 

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anecdote

Une vivandière que Frédéric de Prusse apostropha un peu trop crûment, lui dit : " Fi donc ! dire encore de telles sottises à votre âge ! N'avez-vous pas de honte ?..." Frédéric alors, en colère, lui répondit par les p..., les b... La vivandière, sans égard pour Sa Majesté, met les deux poings sur les hanches, et l'assiège du vocabulaire des corps de garde. Alors Frédéric, ne pouvant s'empêcher de rire, continua la dispute à la dragonne. Les deux champions ne cessèrent ce combat singulier que lorsqu'ils ne furent plus à portée de s'entendre.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Fredericiana

[ dispute ] [ insulte ]

 

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photo

Vos amis. Fixer l’instant joyeux, merveilleux d’un enfant qui joue, d’un regard d’enfant levé vers vous, retrouver les traits de nos chers disparus… Quel mensonge. Ou vous les avez aimés, et ils sont gravés en vous, tissés dans votre pensée, votre vue du monde, votre expérience quotidienne – ou vous ne les avez pas aimés, alors à quoi bon ? A quoi bon garder ces visages d’une seconde, ces expressions sur papier glacé ou sur la pellicule, si vous n’avez pas en vous la brûlure de l’absence qui n’est ni comblée ni assurée par la vue de cet instantané.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 194

[ inutiles ] [ insuffisantes ] [ superflues ] [ faux deuil ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

réjouissance

Vu de l’autre côté de votre pauvre logique bipolaire, vous osez de moins en moins manifester votre bonheur de manière naturelle, spécialement dans l’hémisphère nord. Ce devrait être un devoir – c’est une des idées centrales de l’auto-hypnose – car être heureux donne aux autres la preuve que le bonheur existe, c’est une très ancienne pensée, même pour vous.
Maîtrisez les pensées négatives suivantes :
L’auto-contentement – qui aide à vivre – ne débouche pas sur le mépris des autres et n’assombrit pas l’existence. Ne vous habituez pas à ce que les autres ne vous aiment pas. Vivre ensemble, ce n’est pas se meurtrir l’un l’autre. Autrui n’est pas le miroir de votre maladie. Le rapport à autrui n’est jamais insupportable.

Auteur: Gaichel Millar

Info: Dans "Pensées d'ailleurs", page 80

[ spontanéité ] [ générosité ] [ source ] [ parole d'outre espace ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

soumission

Ce monde étrange paraît loin de vous. Vous vous dites que vous aurez le temps de le voir venir. Il est venu. Il est en vous. Il se forme en vous. Comme vous êtes déjà différents de ceux qui vous précédèrent au cours des âges ! Comme la liberté vous paraît déjà moins précieuse ! Comme vous supportez aisément, comme vous subissez bien ! Mais hélas, vos fils seront capables de supporter plus, de subir plus. Car vous avez déjà perdu votre liberté la plus précieuse, ou du moins vous ne conservez d’elle qu’une part chaque jour plus restreinte. Votre pensée n’est plus libre. Jour et nuit, presque à votre insu, la propagande, sous toutes ses formes, la traite comme un modeleur le bloc de cire qu’il pétrit entre ses doigts.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Dans "La liberté, pour quoi faire ?", éditions Gallimard, 1995, page 123

[ transformation lente ] [ invisible ] [ renoncement ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

justice

À noter que la notion [...] d'agression est extrêmement floue. Si vous me faites un reproche un peu amer, si je vous insulte, si vous me giflez, si je vous donne un coup de poing, si vous tirez votre couteau, si je prends mon pistolet, qui a agressé qui ?
L'Allemagne de la Deuxième Guerre mondiale nous apparaît comme l'agresseur des Alliés. Mais les clauses draconiennes et humiliantes du traité de Versailles lui donnaient le sentiment que c'était elle qui était agressée. On répliquera : le traité de Versailles n'a été si draconien que parce que l'Allemagne était déjà l'agresseur au moment de la Première Guerre mondiale. Et l'Allemagne répliquera que ce n'est pas elle qui a assassiné l'archiduc d'Autriche. Et les Serbes répliqueront que si l'Autriche n'avait pas colonisé la Serbie...

Auteur: Volkoff Vladimir

Info: Petite histoire de la désinformation, Éditions du Rocher 1999 <p.155>

[ complexe ]

 

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motivation

- Vous, le fils de pauvres immigrés italiens, n'avez-vous pas été victime, à l'époque, de la malédiction du travail, de l'ivresse de l'écriture et des éloges parisiens ?
- J'ai souffert du sentiment d'humiliation. C'est ce qu'il y a de plus insupportable et, en même temps, je ne connais pas meilleur moteur. Je devais m'en sortir. Ma grande question est : quel prix faut-il payer pour s'arracher aux déterminismes sociaux et culturels ?
- Votre réponse ?
- Le prix est incommensurable. On a beau donner un cadre à un enfant, le protéger de l'humiliation, s'il est issu d'une lignée traumatisée, il restera toujours un dissident et un marginal. Raison pour laquelle je trouve les discours sur l'immigration, bien souvent, hors sujet. On ne peut expliquer ce qu'est un immigré que par l'étude de cas individuels.

Auteur: Gallo Max

Info: Propos recueillis par Franz-Olivier Giesbert et Saïd Mahrane, Publié le 04/10/2012 par Le Point

[ déracinement ] [ ascenseur social ]

 

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judaïsme

Jamais insultant, bien souvent sarcastique voire caustique. Dieudo dirait taquin. Rien de plus drôle que la vérité. C'est effarant combien la forme domine dans votre pays (chuis pas français)... Il n'y a aucune honnêteté, aucun fond de presse critique et indépendante. Les journaleux disent tous la même chose, le politiquement correct domine, tout comme la courtisanerie générale, la soumission totale au sionisme (formule simple : un juif qui attaque Dieudo est un sioniste, je vous défie de me démontrer le contraire). Bref, comme les autres, vous devez conserver votre boulot... ça je peux comprendre. Dieudo est arrivé à ses fins en le démontrant in vivo. Seul ce qui est exact inquiète le pouvoir et appelle la censure. Le plus drôle c'est que vous n'aurez pas le courage de laisser passer ce texte. C'est pourquoi j'en conserve une trace.

Auteur: Mg

Info: à Audrey Kucinkas le 9 février 2014 sur, le plus du NOBS

[ Gaule ]

 

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discours d'intronisation

"Mon avis à moi, est qu’il ne faut rien apprendre, rien, de ce que l’Université vous recommande. (Rumeurs au centre.) Je pense être plus utile à votre avenir en vous conseillant de jouer aux dominos, aux dames, à l’écarté – les plus jeunes seront autorisés à planter du papier dans le derrière des mouches. (Mouvements en sens divers.)

Par exemple, messieurs, du silence ! Il n’est pas nécessaire de réfléchir pour apprendre du Démosthène et du Virgile, mais quand il faut faire le quatre-vingt-dix ou le cinq cents, ou échec au roi, ou empaler des mouches sans les faire souffrir, le calme est indispensable à la pensée, et le recueillement est bien dû à l’insecte innocent que va, messieurs, sonder votre curiosité, si j’ose m’exprimer ainsi. (Sensation prolongée.)

Je voudrais enfin que le temps que nous allons passer ensemble ne fût pas du temps perdu."

Tableau !

Le soir même, j’ai reçu mon congé. 

Auteur: Vallès jules

Info: Dans "L'Insurgé", Librairie générale française, 1986, pages 27-28

[ professeur-élèves ] [ dénigrement ] [ éducation scolaire ] [ séditieux limogé ]

 

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hommes-femmes

L'histoire de notre ménage se confondait avec l'histoire de nos disputes : nous nous tenions mutuellement rigueur d'une mésentente continue, et chacun portait le deuil d'un amour que nous avions rêvé au lieu de le vivre. En va-t-il ainsi de tous les amoureux dont on jalouse les étreintes en public, et dont l'imperceptible succession vous laisse croire les amours plus durables que le vôtre ? Pourquoi Dieu permet-il la lente désunion de ceux dont il a permis la rencontre et l'intimité ? On assure que le temps, qui étouffe les affections superficielles, ne cesse de ranimer les plus profondes. [...] Et à la manière de certains divorcés qui cohabitent après leur divorce, nous demeurions enlacés par la longue tristesse de ne point réussir à nous entendre.

[...] Il vient dans un ménage une époque où chacun des époux n'a plus la faculté, qu'il voudrait détenir toujours, de réserver à l'autre le meilleur de soi, que l'accoutumance anéantit lentement à votre insu : une richesse affective en vous ne reste disponible qu'au profit de l'étrangère qui l'exhume pour votre effroi.

Auteur: Guillet Christian

Info: Dans "Au nom du père", pages 138-139

[ couple ] [ banalité quotidienne ] [ fantasme-réalité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson