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informatique

Nous avons maintenant inventé l'outil ultime pour maintenir les tristes occupés : Internet. Mais derrière toute cette techno-rumeur du Cyberspace, l'hypertexte et les mondes virtuels, derrière toutes les promesses d'une immersion totale dans un univers parallèle, il y a une réalité ennuyeuse : des appareils bruyants, consommateurs d'énergie, du travail en moins, des nerds casse-pieds qui se passionnent pour des échanges virtuels. Je suis fatiguée par ces fausses affirmations que les passionnés peuvent faire au sujet d'Internet et je suis particulièrement agacée par les internerds.

Auteur: Street-Porter Janet

Info:

[ dénigrement ]

 

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enfant

Je pris le chemin du retour, tête baissée, en longeant le trottoir. J'étais agacé. Birju avait réussi à entrer à la Bronx High School of Science et voilà que maintenant il allait être hospitalisé. J'étais certain que ma mère aurait pitié de lui et lui ferait un cadeau. Je me demandai s'il était mort. Ça, c'était excitant. S'il mourait, je deviendrais fils unique. Le soleil était accablant. Vu que Birju entrait à l'hôpital, je me dis qu'il était sans doute de mon devoir de pleurer.

Auteur: Sharma Akhil

Info: Notre famille

[ froideur ]

 

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indifférence

Zâhra [qui] présentait cette singularité de n'être pas concernée par le sentiment amoureux, comme si la nature l'en avait préservée. A l'instar de ces êtres auxquels il manque certains chromosomes, l'hérédité l'avait privée des gênes de l'attachement. Aussi les hommes ne l'intéressaient-ils pas plus que les insectes volants dont elle eût suivi du regard les circonvolutions aériennes, avant que de les chasser d'un revers de la main, agacée qu'ils tournoient autour d'elle. Son coeur était une mer étale, que la houle d'aucune passion ne troublerait jamais.

Auteur: Montazami Yassaman

Info: Le meilleur des jours, p.26

[ femmes-par-hommes ]

 

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élocution

Il parlait avec volubilité, mais en même temps avec une grande assurance et sans chercher ses mots. Malgré sa précipitation, ses idées étaient nettes, précises et bien définies, et ce trait frappait particulièrement ses auditeurs. Sa prononciation était extraordinairement claire, ses paroles tombaient comme de gros grains uniformes, toujours soigneusement choisies et préparées d’avance pour toutes les occasions. Au début, cela plaisait, mais ensuite on se sentait agacé, et précisément par cette articulation trop nette, par ce débit rapide et régulier. On finissait par se figurer qu’il devait avoir une langue d’une forme toute particulière, une langue extraordinairement mince et longue, munie d’une pointe effilée, d’un rouge vif et toujours en mouvement.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "Les démons", trauction de Boris de Schloezer, éditions Gallimard, 1955, page 279

[ énonciation ] [ éloquence ] [ serpent ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

soeurs

Emily ne se souvient pas de la naissance de sa soeur. Elles n'ont même pas un an d'écart et, de ce fait, elles ont grandi comme des jumelles, à ceci près qu'Emily avait toujours un temps d'avance tandis que Jess franchissait chaque étape en second. Emily se montrait parfois un peu dure, un peu autoritaire avec sa cadette, mais c'était compréhensible car Jess n'était ni assez jeune pour qu'elle la materne, ni assez vieille pour suivre son rythme, être son égale. Emily savait que Jess n'y pouvait rien, mais ça ne l'empêchait pas d'en être parfois agacée, comme si le manque d'assurance de sa soeur était une entrave à sa propre évolution.

Auteur: Ashdown Isabel

Info: Juste avant la nuit , p. 40-41

[ fratrie ] [ entrave ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humoriste-sur-humoriste

Il y a cent ans, le 22 février 1923, naissait Cavanna. Le créateur du journal que vous tenez entre vos mains. Ainsi que du légendaire mensuel Hara-Kiri, et ce grâce à la formidable équipe de dessinateurs et de plumes qu'il avait réunie autour de lui. Pas facile de résumer en quelques mots cette figure qui a marqué plusieurs générations de dessinateurs, d'écrivains, de journalistes, d'artistes ou d'écologistes. Car l'influence de Cavanna et de son équipe est difficile à mesurer tant elle est large. Cavanna, c'était d'abord un humour, qu'un jour un lecteur agacé avait qualifié dans un courrier de "bête et méchant". Le malheureux n'avait pas compris qu'il venait de trouver le slogan derrière lequel l'équipe d'Hara-Kiri se rangerait immédiatement...

Auteur: Riss Laurent Sourisseau

Info: CHARLIE Hedbo n° 1596 du 22 février 2023 (Édito)

[ critique inversée ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

réussite commerciale

Les vraies élites du monde littéraire sont agacés par l'ambition littéraire, sous quelque forme que ce soit. Ils ont si totalement converti le sens même de l'ambition qu'elle apparaît désormais comme un acte de dédain, une hostilité envers le pauvre lecteur ordinaire, à qui on ne devrait jamais demander de faire quoi que ce soit qui puisse entraîner un risque de claquage. (Quel soulagement de s'entendre dire qu'il n'est pas nécessaire de s'embêter avec un livre qui pourrait sembler épineux, ou abstrait, ou inhabituel).  Les élitistes sont ceux qui se mettent en colère lorsqu'on leur suggère qu'un livre dont les ventes sont faibles pourrait en fait mériter un prix (...) bref on explique aux lecteurs que les faibles ventes de certains titres ne peuvent que signifier que ces livres ont échoué au seul test littéraire significatif de notre culture.

Auteur: Ben Marcus

Info:

[ nivellement par le bas ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

dépendance

Dans les addictions, en dehors des difficultés propres à chacune, leur est commun le fait que les malades ne considèrent plus la vie que de manière binaire : avec ou sans le produit. La vie "avec le produit" paraît seule attractive ; la vie "sans le produit", terne, banale et morose. C'est un obstacle à la guérison : guérir ne semble pas un but bien "folichon". L'hypnose permet d'abord de réintroduire un confort écologique non toxique, d'une manière personnelle. Elle permet ensuite de réintroduire, en les suggérant, des sensations variées et nuancées dont les malades ont perdu le souvenir : chaud, froid, sucré, salé, amer, faim, repu, ennuyé, satisfait, intéressé, vite, lent, agréable, désagréable, agacé, content, tendre, détestable, etc. C'est une véritable réanimation des sensations sensorielles élémentaires puis complexes, et de la sensibilité affective. Elle permet enfin de traiter un éventuel problème de fond, source de l'addiction et participant à sa pérennisation, par exemple des phobies chez un alcoolique.

Auteur: Megglé Dominique

Info: Erickson, hypnose et psychothérapie

[ reprogrammer ] [ subconscient ] [ soigner ]

 

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dialogue

"Pasternak disait que c’était comme une marque sur du linge."
- Qui ça ?
- Pasternak.
- Pasternak disait que quoi était comme une marque sur du linge ? Il fit un geste, seulement de l’épaule, pour désigner le ciel assombri. "L’avion."
Ce qui me força à lever les yeux vers le ciel, par-delà l’étendue du parc, en direction de l’avion. La distance donnait l’impression qu’il était planté, immobile, dans le banc de nuages. Il ressemblait effectivement à un genre de monogramme. Une inscription apposée sur le bas d’une vaste chemise de ciel comme en laissent les employés du nettoyage à sec.
Cela ne m’aurait pas agacé outre mesure, si je n’avais pas ajouté bêtement : "C’est dans Jivago ? - Non. Dans un poème." Le ton impliquait, bien sûr, que tout ce que je connaissais de Pasternak se réduisait à Docteur Jivago et que je ne le connaissais que parce qu’on en avait tiré un film. Le fait que le garçon eût raison – je n’avais pas lu Docteur Jivago et j’avais vu le film – n’aidait pas.

Auteur: Hayes Alfred

Info: C'en est fini de moi

[ littérature ] [ cinéma ]

 

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musique

J'avais décidé de faire Loyon Lapèdze en son temps parce qu'agacé par le manque de punch des productions des chanteurs suisses romands. Avec cette question : où est l'énergie de chez nous ? Bon, j'avais vécu un moment aux USA et j'avais pris un peu de recul. Assez vite j'ai compris qu'on la trouvait à la campagne, chez les travailleurs plutôt manuels, capables d'insuffler de la vigueur dans la langue. Du coeur, bien loin des copistes merdouillons de la ville, juste bons à faire du sous-Bashung ou à vous pondre des resucées Souchonesques. Chaque endroit a son énergie. Et les jeunes, en général si perdus, si attirés par le clinquant extérieur... ont partout tendance à ne plus voir ce qu'ils ont sous les yeux. Sentiment multiplié par cent en Suisse ou l'exiguïté et le carcan de l'organisation ternissent la vie jusqu'à l'insupportable. Probable cause de ce complexe vaudois, particulièrement vaudois. Il est patent même chez Ramuz, et on le retrouve jour après jour, chez beaucoup de politiciens du crus. Du coup ils abandonnent leur naturel source et "raffinent", comme on dit ici, bref certains peuvent être à mourir de rire avec leur langage "habillé du dimanche".

Auteur: Mg

Info: 7 nov. 2014

[ helvète ] [ émigration ] [ comprendre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel