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cognition

On connaît les cinq sens et un peu plus le sixième sens que l’on rapporte souvent à l’intuition. Rupert Sheldrake fait montre d’inventivité en avançant maintenant l’hypothèse d’un septième sens qui diffère du précédent dans le rôle qu’elle confère à l’individu concerné. Alors que tous les phénomènes qu’on pourrait qualifier de "psi réceptif"" (télépathie, clairvoyance, précognition…) constitueraient le sixième sens, le septième sens constituerait un saut qualitatif qui permet au sujet d’agir à son tour sur la matière dans l’ordre des phénomènes qualifiés de "psi projectif". Rupert Sheldrake se distingue de la classification classique des phénomènes parapsychologiques qui n’induisent pas de différence de niveau entre psi réceptif et psi projectif.

Auteur: Arcé Alexandra

Info: Critique du 7e Sens de Rupert Sheldrake, publiée sur Babelio le 30 12 2014

[ prospective ] [ paranormal ] [ spéculation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

kairos

L'heure fixée par Capolino était peut-être une heure en fuite réfugiée sur la terrasse du magasin de Djinjé après avoir bondi hors du système des horloges pour échapper à la compromettante et mortelle fatalité d'être réellement vécue, et dans mon coeur je remerciais Capolino de laisser les traits de son visage accueillir le frémissement montrant qu'il ne pouvait pas davantage comprendre que moi pourquoi il avait choisi et pourquoi moi j'avais approuvé cette heure ressemblant à une heure faussement irréelle et honteuse de s'être échappée de la file des heures avançant inexorablement vers le couperet de leur ultime seconde, tellement cette heure paraissait intimidée de n'avoir aucune honte d'être choisie pour nous permettre d'effectuer le réglage d'harmonisation des lits à cordes.

Auteur: Lovay Jean-Marc

Info: In "Tout là-bas avec Capolino", éd. Zoé, p. 49

[ hors du temps ] [ fiction ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

ferme

Durant ces jours d'été solitaires, alors que mes grands-parents travaillaient aux champs, j'avais l'impression de prendre part à un rêve.
J'entrais dans l'étable et refermais soigneusement la porte de bois brut. L'intérieur était plongé dans la pénombre. L'étable avait un toit de chaume et il y faisait frais même les jours de canicule. Des rais de lumière obliques passaient entre les planches du bâti. Une poussière dorée y virevoltait. En m'avançant dans l'espace obscur, je brisais l'une après l'autre les surfaces tremblantes de lumière qui se reformaient immédiatement après mon passage. Cela sentait le blé et le foin. Les poules grattaient le sol jonché de tiges à la recherche de graines. Un chat guettait une souris. Des moineaux s'étaient posés sur les poutres, sous le toit, et attendaient que le chat disparaisse pour se joindre aux poules.

Auteur: Stasiuk Andrzej

Info: Fado, p 167

[ campagne ] [ enfance ] [ saison ] [ basse-cour ]

 

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musique

L'air d'opérette, qui n'en finissait pas, semblait se concentrer surtout sur le côté sombre de l'âme russe. Une basse profonde, soutenue par des hautbois, des violons et une seule balalaïka, produisait un chant plaintif qui évoquait des étendues d'herbe ingrates, semées de butte de terre, des femmes aux visages maculés de tâche rouges, comme si elles avaient les oreillons, et des vieillards en train de mendier, affublés de vestons élimés couverts de décorations militaires, qui essayaient de vendre quelques pommes. Les batailles napoléoniennes, les tsars et tsarines, les masses avançant au combat ou crevant de faim, les cornichons, les mines d'uranium et autres camps de travail, des villes portant des noms comme Novosibirsk, la vodka pour moyen de paiement, les mères et les enfants dépérissant dans un trou qu'ils avaient creusé de leurs mains dans la terre - la basse des steppes chantait tout cela.

Auteur: Valens Anton

Info: Homme de ménage

[ tristesse ]

 

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littérature

Elle est folle, se dit Pemberton, et il se rappela leur premier soir à Boston, le trajet à pied le long des rues pavées jusqu'à la demeure de Serena, le bruit creux de leurs pas. Il se rappela le moment où il était resté sur la marche la plus haute, la plus verglacée, pendant que Serena ouvrait la porte et entrait, allumant au passage la lumière dans la pièce de devant. Même après qu'elle se fut retournée en souriant, il avait hésité. Un trouble indistinct, presque viscéral, l'avait cloué là, sur le perron, dans le froid, du mauvais côté de la porte. Il se rappelait qu'il avait ôté ses gants, les fourrant dans la poche de son pardessus, qu'il avait brossé quelques traces de neige sur ses épaules et retardé son entrée d'encore quelques instants. Puis il était entré, avançant ainsi de quelques pas vers la pièce où il se trouvait maintenant, vers le moment qu'il vivait.

Auteur: Rash Ron

Info: Serena

[ rencontre ] [ femmes-hommes ]

 

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finances

Dès leur naissance les grandes banques, affublées de titres nationaux, n'étaient que des associations de spéculateurs privés s'établissant à côté des gouvernements et, grâce aux privilèges qu'ils en obtenaient, à même de leur prêter l'argent du public. Aussi l'accumulation de la dette publique n'a-t-elle pas de gradimètre plus infaillible que la hausse successive des actions de ces banques, dont le développement intégral date de la fondation de la Banque d'Angleterre, en 1694. Celle-ci commença par prêter tout son capital argent au gouvernement à un intérêt de 8 %%, en même temps elle était autorisée par le Parlement à battre monnaie du même capital en le prêtant de nouveau au public sous forme de billets qu'on lui permit de jeter en circulation, en escomptant avec eux des billets d'échange, en les avançant sur des marchandises et en les employant à l'achat de métaux précieux. Bientôt après, cette monnaie de crédit de sa propre fabrique devint l'argent avec lequel la Banque d'Angleterre effectua ses prêts à l'État et paya pour lui les intérêts de la dette publique. Elle donnait d'une main, non seulement pour recevoir davantage, mais, tout en recevant, elle restait créancière de la nation à perpétuité, jusqu'à concurrence du dernier liard donné. Peu à peu elle devint nécessairement le réceptacle des trésors métalliques du pays et le grand centre autour duquel gravita dès lors le crédit commercial. Dans le même temps qu'on cessait en Angleterre de brûler les sorcières, on commença à y pendre les falsificateurs de billets de banque.

Auteur: Marx Karl

Info: Le Capital, Livre 1, Le développement de la production capitaliste, VIII° section : L'accumulation primitive, Chapitre XXXI : Genèse du capitaliste industriel

[ pouvoir ] [ historique ]

 

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crépuscule des idoles

Ce serait une erreur de surestimer l'influence des théories freudiennes sur l'idée que l'amour résulte de l'attirance sexuelle, ou plutôt qu'il n'est rien d'autre que la satisfaction sexuelle, réfléchie en un sentiment conscient. La chaîne causale procède essentiellement en sens inverse. Les théories de Freud furent en partie influencées par l'esprit du XIXème siècle ; en partie aussi , elles durent leur popularité à la mentalité qui s'imposa après la Première Guerre mondiale. Parmi les facteurs qui influencèrent à la fois les conceptions populaires et les conceptions freudiennes, relevons, tout d'abord, la réaction contre la moralité stricte de l'époque victorienne. Un second facteur qui a marqué les théories freudiennes, c'est l'image dominante de l'homme, fondée sur la structure du capitalisme. Pour prouver que le capitalisme correspondait aux besoins naturels de l'homme, il fallait montrer que l'homme était par nature compétitif et rempli d'hostilité envers autrui. Les économistes le "prouvèrent" en invoquant un insatiable désir de gain, et les darwiniens en énonçant la loi biologique de la survie du plus adapté. Pour sa part, Freud aboutit au même résultat en avançant l'hypothèse que l'homme est poussé par un désir sans limites, le désir de conquérir sexuellement toutes les femmes, et que seule la pression de la société l'en empêche. Il en résulte que les hommes sont fatalement jaloux les uns des autres : jalousie et rivalité qui persisteraient même en supposant que disparaissent leurs raisons sociales et économiques. En fin de compte, la pensée de Freud a hérité du matérialisme scientiste qui régnait au XIXème siècle.

Auteur: Fromm Erich

Info: "L'art d'aimer"

[ psychanalyse ] [ positivisme ] [ justification consumériste ] [ avidité disculpée ]

 

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Ajouté à la BD par Neshouma

cycle

Dans le cours de l'histoire, le moment de la conservation d'un peuple, d'un État, des sphères subordonnées de sa vie, est un moment essentiel. C'est ce qui est assuré par l'activité des individus qui participent à l'oeuvre commune et concrétisent ses différents aspects. Mais il existe un autre moment : c'est le moment où l'ordre existant est détruit parce qu'il a épuisé et complètement réalisé ses potentialités, parce que l'histoire et l'Esprit du Monde sont allés plus loin. Nous ne parlerons pas ici de la position de l'individu à l'intérieur de la communauté, de son comportement moral et de ses devoirs. Ce qui nous intéresse, c'est seulement l'Esprit avançant et s'élevant à un concept supérieur de lui-même. Mais ce progrès est intimement lié à la destruction et la dissolution de la forme précédente du réel, laquelle a complètement réalisé son concept. Ce processus se produit selon l'évolution interne de l'Idée, mais, d'autre part, il est lui-même produit par les individus qui l'accomplissent activement et qui assurent sa réalisation.
C'est le moment justement où se produisent les grands conflits entre les devoirs, les lois et les droits existants et reconnus, et les possibilités qui s'opposent à ce système, le lèsent, en détruisent le fondement et la réalité, et qui présentent aussi un contenu pouvant paraître également bon, profitable, essentiel et nécessaire. Ces possibilités deviennent dès lors historiques ; elles contiennent un universel d'une autre espèce que celui qui est à la base de l'existence du peuple ou de l'État. Cet universel est un moment de l'Idée créatrice, un moment de l'élan de la vérité vers elle-même.

Auteur: Hegel Georg Wilhelm

Info: La Raison dans l'histoire

[ bascule ] [ société ] [ décadence ]

 

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unicité

La théorie de l'électron unique, également connue sous le nom d'hypothèse de l'univers à un électron, est une idée fascinante et quelque peu non conventionnelle en physique. Elle a été proposée par le célèbre physicien John Archibald Wheeler lors d'une conversation téléphonique avec Richard Feynman en 1940. Le concept central de cette hypothèse est qu'il n'y a qu'un seul électron dans tout l'univers, qui voyage dans le temps, apparaissant ainsi sous la forme d'innombrables électrons identiques à différentes positions dans l'espace et le temps.

L'idée de Wheeler était inspirée par le fait que tous les électrons ont des propriétés identiques, telles que la charge et la masse, et que ces propriétés sont les mêmes pour les électrons et leurs antiparticules, appelées positrons, à l'exception de leurs charges opposées. Il a proposé qu'un électron avançant dans le temps soit considéré comme un électron ordinaire, tandis que le même électron reculant dans le temps apparaîtrait comme un positron. En conséquence, tous les électrons et positrons de l'univers seraient en fait des manifestations de la même particule fondamentale, tissant un chemin complexe à travers l'espace et le temps.

La théorie de l'électron unique est une idée élégante et stimulante, mais elle n'a pas eu beaucoup de succès auprès de la communauté des physiciens. En effet, l'hypothèse est difficile à concilier avec les observations expérimentales et les principes établis de la physique moderne. Par exemple, la théorie exigerait que le nombre d'électrons et de positrons dans l'univers soit égal, mais les données expérimentales indiquent qu'il y a beaucoup plus d'électrons que de positrons. En outre, le modèle standard de la physique des particules, qui décrit avec succès le comportement des particules fondamentales et leurs interactions, ne soutient pas l'hypothèse d'un seul électron.

Auteur: Internet

Info: Sur le profil FB de Nassim Haramein

[ cosmologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

transgenre

Le hasard m’avait fait perdre mon chemin, au milieu d’un bois aux rameaux touffus ; j’entendis retentir un cri perçant à mes côtés, comme celui d’une femme qui implorait de l’aide. J’accourus et sur un lac limpide comme le cristal j’aperçus un faune qui avait pris dans ses filets au milieu de l’onde une jeune fille nue : le barbare voulait la dévorer.
Je m’élance, l’épée en main, ne pouvant la sauver autrement, et j’ôte la vie à ce pêcheur barbare. À l’instant elle saute dans le lac : "Tu ne m’auras pas défendu en vain, dit-elle, et tu en seras magnifiquement récompensé : tu obtiendras tout ce que tu demanderas, car je suis une nymphe qui habite cette onde pure. Mon pouvoir t’étonnera : je suis maîtresse des éléments de la nature ; tout ce que tu désires, ma puissance peut te l’accorder ; laisse-moi le soin de te satisfaire. Grâce à mon art, la lune descend des cieux, le feu se glace et l’air devient solide ; avec quelques paroles seulement je fais trembler la terre et arrêter le soleil ".
Je ne demandais point, devant ces propositions à obtenir des trésors, à dominer les peuples et les États, d’être plus puissante ni plus valeureuse, de triompher dans toutes les guerres, mais je la suppliais seulement de m’accorder, de m’enseigner les moyens de contenter vos désirs, par quelque manière que ce fut, m’en rapportant à son jugement. Je lui avais à peine exposé mes vœux, que je la vis se plonger une seconde fois dans l’onde : elle ne fit d’autre réponse à mon discours que de me lancer quelques gouttes de l’eau enchantée : cette goutte ne m’eut pas plus tôt touché le visage que, sans savoir comment, je me trouvais toute changée. Je le vois, je le sens et je puis le croire à peine, je sens que de femme je suis devenue homme.
Et, si vous ne pouviez le vérifier à l’instant, vous eussiez eu peine à le croire. Mais dans ce sexe comme dans l’autre, je suis encore prête à obéir à vos volontés. Commandez et vous me verrez sans relâche et sans trêve à vos ordres. À ces mots, je fis en sorte qu’en avançant la main elle put se convaincre de la vérité.

Auteur: L'Arioste Ludovico Ariosto

Info: Roland furieux (Fleur-d’Épine et Richardet)

[ magie ] [ confirmation ] [ baptême ] [ femmes-hommes ] [ inversion ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin