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pluie

Au cimetière, il s'était mis à pleuvoir et les coiffures des dames s'étaient effondrées. Les larmes étaient devenues noires, bleues, vertes, brunes, orangées, violettes; toute la palette de Rimmel. Les visages des femmes ressemblaient à des dessins d'enfants : arbres rachitiques, toiles d'araignées, rayons de soleil, pluie bleue, blés noirs.Il y avait eu des sourires, quelques rires, et ce qui devait être triste était devenu léger et gracieux, comme l'âme d'une petite fille.

Auteur: Delacourt Grégoire

Info: On ne voyait que le bonheur, p 45

[ maquillage ] [ saynète ]

 

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personnage historique

Et pourtant la personne de Hitler, son passé, sa façon d’être et de parler pouvaient être d’abord un handicap... le rédempteur bavarois de 1923, l’homme au putsch grotesque perpétré dans une brasserie… Son aura personnelle était parfaitement révulsante pour l’allemand normal, et pas seulement pour les gens "sensés" : sa coiffure de souteneur, son élégance tapageuse, son accent sorti des faubourgs de Vienne, ses discours trop nombreux et trop longs qu’il accompagnait de gestes désordonnés d’épileptiques, l’écume aux lèvres, le regard tour à tour fixe et vacillant. 

Auteur: Haffner Sebastian

Info: Histoire d'un Allemand : Souvenirs 1914-1933

[ dictateur ] [ portrait ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

ville absurde

Dans la pureté et la vacuité de cette heure moins familière, les ombres étaient du mauvais côté de la rue, lui prêtant la parure non sans élégance d'un renversement, comme lorsqu'on voit reflétée dans le miroir d'un salon de coiffure la vitrine vers laquelle le coiffeur mélancolique, tout en repassant sur le cuir son rasoir, tourne son regard (comme ils font tous en pareil moment), et, encadrée dans cette vitrine reflétée, une section de trottoir qui aiguille un défilé de piétons imperturbables dans la mauvaise direction, vers un monde abstrait qui, subitement, cessant d'être drôle, déchaîne un torrent d'effroi.

Auteur: Nabokov Vladimir

Info: Autres rivages

[ reflet ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

différenciation

D'abord les séditieux firent quelques changements a leur chevelure, ils affectèrent de la couper de manière à ce qu'elle n'eût plus rien de commun avec celle des autres Romains; ils ne s'occupèrent plus de se faire la moustache et de raser leur menton; mais ils laissèrent tout croître, comme il est d'usage immémorial chez les Perses.
Quant aux cheveux de la tête, ils coupaient tous ceux de devant jusqu'aux tempes; et à l'égard de ceux de derrière, ils permettaient de les laisser croître le plus long possible, et sans aucune règle, comme le font tes Massagètes. Ils appelèrent cette coiffure "hunnique" (la mode des Huns).

Auteur: Procope de Césarée

Info: Anecdota ou l'histoire secrète de Justinien Chap 7, p. 81

[ poils ] [ historique ]

 

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justification pour arrivées en retard

Je suis en retard car mon fils allait à l'école en smoking ce matin... nous avons échangés nos voitures car la mienne est plus classe. D'abord ses clignotants étaient coincés et ça m'a pris bien dix minutes pour m'en dépatouiller.... puis j'ai eu des problèmes à mettre la marche arrière.... Une fois en route j'ai réalisé que les freins grinçaient. Et il avait laissé ses chaussures sur le siège arrière et elles sentaient comme si le chat avait pissé dessus, donc j'ai dû ouvrir les fenêtres... du coup impossible d'aller vite cela aurait foutu en l'air ma coiffure. C'est la vérité, il faut me croire. Je devrai vendre cette voiture, vous voulez l'essayer ?

Auteur: Internet

Info:

[ enfumage ]

 

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texte-image

Emma a ouvert le secrétaire et soulevé un vieux rouleau de papier jauni. Dessous, nous avons découvert la photographie d'une femme vêtue d'un châle noir à sequins. Ses cheveux, parsemés de fils gris, étaient relevés dans une coiffure élaborée. Elle avait les yeux clos et tournait la tête à l'objectif. Une poule était perchée derrière elle. Au premier coup d'œil, la photo paraissait ratée, prise lors d'un moment d'inattention. Et pourtant, sa composition était parfaite. Les cheveux de la femme et ses vêtements rappelaient le plumage noir et blanc de la poule. Elles regardaient dans des directions opposées, mais on avait l'impression qu'un lien étrange les unissait. Elles semblaient communiquer en silence, ou rêver l'une de l'autre.

Auteur: Ransom Riggs

Info: Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 2 : Hollow City

[ noir-et-blanc ]

 

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femmes-par-homme

Au lieu de sa coiffure habituelle, elle l'a relevée vers le haut, en sorte que le chignon qui la termine, chignon traversé d'une aiguille fine, se trouve au sommet de la tête, et donne à son visage une expression particulièrement attirante. "Loin de se laisser abattre, il y a en elle le désir de parler, cela par son corps", pense-t-il consolé. Il pense aussi qu'on ne prête jamais suffisamment attention à ce que fait la femme pour son apparence. On se contente d'apprécier le résultat, sans savoir que ce résultat suppose tout un ensemble de gestes imprégnés de sentiments ; ainsi la manière gracieuse de lever les bras pour se peigner, ou de nouer le chignon avec des doigts aussi habiles que délicats...

Auteur: Cheng François

Info: L'éternité n'est pas de trop

[ à découvrir ] [ en amont ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

retrouvailles

Je songeai à d'autres personnes revues au bout d'un long intervalle de temps. Il y avait toujours un premier effet de surprise, un choc interne : il a changé, elle a pris un coup de vieux. Et puis, en quelques secondes, la perception change, et l'on ne voit plus que les similitudes. L'esprit corrige, l’œil accepte ; les progrès de l'âge, les différences de vêtements, de coiffures et d'allure sont refondues par la volonté de discerner une continuité. Une voix reste la même, des maniérismes subsistent, un sens de l'humour bien spécifique ne change pas. Le poids d'une personne peut changer, pas sa taille ou son ossature. Et bientôt c'est comme si rien n'avait changé. L'esprit retrouve le passé par effacement, recréant la réalité du souvenir.

Auteur: Priest Christopher

Info: La Fontaine pétrifiante

[ réintégration ] [ continuité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

souvenirs posthumes

Pour tous ceux dont l’ami est mort
Le plus poignant
C’est de penser comme ils allaient vivants –
A tel ou tel moment –
Leur costume, un dimanche,
Un style de Coiffure –
Une espièglerie connue d’eux seuls
Perdue, dans le Sépulcre –

Quelle chaleur ils montrèrent, tel jour,
On s’y croirait presque –
Tant cela semble proche –
Et maintenant – ils en sont à des Siècles –

Quel plaisir ils prenaient, à vos propos –
On voudrait toucher leur sourire
Et l’on plonge ses doigts dans le gel –
Quand était-ce – Au juste –

On avait invité des Gens à prendre le thé –
Des Connaissances – un petit nombre –
Et bavardé en intime avec cette Chose Grandiose
Qui ne se souvient pas de vous –

Au-delà des Saluts, et des Invitations –
Des Entretiens, et des Serments –
Au-delà de toutes Nos hypothèses –
Voilà – le Vif du Chagrin !

Auteur: Dickinson Emily

Info: Cahier 17, 509, traduction Claire Malroux

[ deuil ] [ présence mentale ] [ élégie collective ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

image-son

- Un livre ne dure-t-il pas tout autant ?

- Autant que durent les mots, oui. Mais il y a dans une photographie quelque chose qui dépasse les mots, qui dépasse même les bouches qui les prononcent. Une photographie mettra le feu aux sens d'un Anglais, d'un Français, d'un Hottentot. Elle nous survivra à tous pour allumer le même feu chez nos petits-fils. Elle est un objet transcendant à l'histoire.

- Un objet englué dans l'histoire ! proteste mon oncle. Perverti par l'histoire qui l'offusque comme un écran de fumée ! Cela se voit à la façon dont une mule épouse le pied, à la coupe d'une robe, au style d'une coiffure. Donnez des photographies à votre petit-fils: il y verra une curiosité pittoresque. Votre moustache cirée le fera rire ! Mais les mots, Hawtrey, les mots - hein ? Ils nous séduisent dans le noir, et l'esprit de chacun les revêt de chair et d'habits à sa guise.

Auteur: Waters Sarah

Info: Du bout des doigts

[ langage ] [ durabilité ] [ modes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel