Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 51
Temps de recherche: 0.0511s

humour

J'ai fini par suivre un cours de littérature sur le roman du XIXe siècle et les villes en Russie, France et Angleterre. Le professeur parlait souvent de la médiocrité des traductions parues, nous lisant des passages de romans en français et en russe pour le démontrer. Je ne comprenais rien à ce qu'il disait en français ou en russe, alors je privilégiais les traductions.

Auteur: Batuman Elif

Info: L'Idiote

[ ultra spécialisation ] [ incompétence ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

perdu

Je ne comprenais pas le monde. Il m'apparaissait sous une étrange dimension ; je n'existais pas, il me semblait que tout ce que je pouvais voir et toucher, entendre et sentir, était sans consistance. Je vivais dans un univers de silence et de questions, d'abstraction, de jeux et de cris, de rires et de pleurs, d'éclats de joies et de lumières, mais je ne contrôlais rien.

Auteur: Brasme Anne-Sophie

Info: Respire

[ impuissance ]

 

Commentaires: 0

mémoire

Ma mère avait quelques cassettes audio dont une de Georges Brassens.
- C'est lui, c'est Georges Brassens... C'est un vrai dieu en France.
- Rhaaa...faut pas dire des choses comme ça...que c'est un dieu...Dieu ça peut pas être un homme... Dieu, c'est Dieu
...
Je ne comprenais pas ce mot. Mais depuis ce jour, quand j'entends "Dieu", je vois la tête de Georges Brassens.

Auteur: Sattouf Riad

Info: L'arabe du futur

[ sélective ] [ vocabulaire ]

 

Commentaires: 0

assassin

Il parait que je suis fou, je veux bien le croire, j'ai déjà entendu mes livres me le murmurer avec leur haleine de moisissure. C’était souvent le premier mot qu'ils me disaient. ....Parfois je comprenais leurs reproches ? car il est vrai que ce que j'ai fait aux deux australiens de Cracovie n’était pas très galant. Ce n'est pas digne de nous me disait les livres... Tu aurais pu au moins les recoudre...

Auteur: Foureau Quentin

Info: Il paraît que je suis fou, Nouvelles Peaux collectif, mai 2014

[ remords ] [ meurtrier ] [ regrets ]

 

Commentaires: 0

enfance

Pippi Longstocking [Fifi Brindacier] m'enseignait quelque chose que je ne comprenais pas alors et que j'ai découvert beaucoup plus tard. Aujourd'hui, je sais que les qualités de cette petite fille viennent tout simplement de ce qu'elle savait rester fidèle à ses propres désirs. Elle était peut-être une rebelle qui s'attaquait aux lois des adultes et au carcan de l'école, et sans doute faisait-elle table rase de l'image conventionnelle de la petite fille, mais par-dessus tout, elle était fidèle à elle-même.

Auteur: Blake Stéphanie

Info:

[ indépendance ] [ lecture ]

 

Commentaires: 0

débâcle

Le 15 août, après ces deux bombes atomiques, l'empereur Hirohito déclara la défaite du Japon à la radio. Je ne comprenais pas ce qu'il disait : sa voix n'était pas claire. Je croyais qu'il nous ordonnait de faire gyokusai*. On se mît à pleurer devant la radio en répétant : "La guerre est finie !". Pourtant, ce que je ressentais à ces mots, ce n'était pas le soulagement ni la joie, mais c'était le regret de ne pouvoir nous battre jusqu'à la mort.

Auteur: Shimazaki Aki

Info: Le poids des secrets, Tome 1 : Tsubaki *charge massive de l'infanterie nippone sur l'ennemi, ce qui revient à commettre un suicide collectif au nom de l'empereur

[ ww2 ] [ conditionnement nationaliste ] [ honneur ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

bien pensance

Elle me répétait souvent avec une gourmandise satisfaite: "Nous sommes des bourgeois." Ça me faisait le même effet que si elle avait dit: "Nous sommes des nazis." Je ne comprenais pas où se nichait la qualité de la bourgeoisie. Les livres que je lisais expliquaient que les pauvres étaient des gens bien et les riches des salauds, et en plus nous n'étions même pas riches, alors pourquoi jouer à faire semblant que nous étions des connards: tout cela était à mon sens une parfaite aberration.

Auteur: Leroy Myriam

Info: Ariane

[ classe moyenne ]

 

Commentaires: 0

admiration

Vous savez, John Coltrane était une sorte de dieu pour moi. On avait l'impression que d'une certaine façon il n'avait pas puisé son inspiration chez les autres musiciens. Il y avait quelque chose en lui. Bref si tu entends un mec faire des trucs pareils, il faut le suivre. Je crois que j'ai connu Coltrane avant d'être vraiment proche de Miles [Davis]. Miles jouait de son biniou de manière complexe, je le comprenais encore moins que Coltrane. Et je ne comprenais quasiment pas ce que Coltrane faisait, mais c'était tellement excitant.

Auteur: Montgomery Wes

Info: Interview, magazine Downbeat, 1961

[ incompréhension ] [ musique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

isolement

A partir de ce moment-là je goûtai un ennui que je n'avais jamais éprouvé. A l'époque je n'en comprenais pas la raison ; ensuite il me sembla qu'il s'expliquait ainsi : si les propositions de quelqu'un rencontrent l'approbation, il sera encouragé à avancer, si elles rencontrent l'opposition, il sera encouragé à lutter, mais si ses cris, lancés parmi des inconnus, ne suscitent aucune réaction, dans un sens ou dans l'autre, il se retrouve impuissant au milieu d'une terre vaine infinie - quelle tristesse ! Alors, je donnai à ce que j'éprouvais le nom de solitude.

Auteur: Lu Xun

Info: Cris, préface de l'auteur

[ indifférence ] [ disparaitre ]

 

Commentaires: 0

jazz

Au début, je ne comprenais pas ce qu'il faisait [Thelonious Monk], mais j'y suis retourné, et ce que je peux dire de Monk, c'est que j'ai entendu l'Afrique ancienne dans sa musique. Quand il jouait, c'était comme un ballet. Il a capté le son de l'univers. Monk pouvait prendre une triade, un simple accord, et le rendre dissonant. Je suis sûr que cet élément qu'il avait dans son art pianistique était du en bonne partie aux deux années qu'il a passées à voyager avec sa mère faisant de la musique gospel dans des spectacles sous tente.

Auteur: Randy Weston Randolph Edward

Info:

[ piano ]

 

Commentaires: 0