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coévolution

Ce livre est sans aucun doute celui qui traite de la création de niches, tendance des organismes à modifier leur environnement local à leur avantage. La première moitié s'adresse à tout lecteur intéressé par le sujet, quel que soit l'angle sous lequel il l'aborde : son omniprésence, ses exemples dans tous les règnes, son origine, sa signification évolutive pour les espèces, y compris les autres espèces. La seconde moitié pose des questions aux expérimentateurs désireux de tester les répercussions du phénomène sur l'évolution. Le lien avec les activités culturelles humaines (constructeurs de niches lourdes) est également exploré, car l'équipe d'auteurs comprend des spécialistes de ce sujet. En ces temps passionnants pour la biologie et la théorie de l'évolution, ce livre marque une nouvelle orientation audacieuse qui ouvre la porte à l'évolution par le biais de l'environnement.

Auteur: Internet

Info: A propos de Niche Construction : The Neglected Process in Evolution (MPB-37), (Monographs in Population Biology) by F. John Odling-Smee, Kevin N Laland, Marcus N., Feldman (2003) Paperback. Amazon review September 10, 2006

[ résumé ] [ post-darwinisme ] [ corps-esprit ] [ anthropologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

trouble psychologique

Le problème de l’autisme résulte d’un défaut d’équilibre hydrostatique entre l’instance maternelle maternante et fusionnelle et l’instance paternelle symbolique et instituante. J’ai repéré, en me renseignant avec soin et en collectant le plus grand nombre possible d’exemples, un problème de présence et de consistance paternelle symbolique dans la totalité des cas portés jusqu’à présent à ma connaissance, problème d’autant plus destructif que le père est physiquement présent – la consistance symbolique s’établissant voire se renforçant plus aisément et sans aucun problème dans l’absence effective, du fait d’un glissement de l’attachement à la figure paternelle d’un "tu" irrécusable et de ce fait éventuellement imparablement destructif vers un "il" susceptible d’une construction psychique positive au sein du sujet en devenir, "il" qui prend en charge l’absence instituante. Ce qui fait de l’autisme un problème lié à l’évanescence des fonctions symboliques représentées par le père.

Auteur: Farago Pierre

Info: Une proposition pour l'autisme, page 39

[ origine ] [ hypothèse ] [ explication ] [ nom-du-père ] [ fonction paternelle ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

vacherie

Pauvre Valéry. En être tombé là. Et il passe pour ultra-intelligent, et il s'est fait l'apôtre de l'intelligence, et il fait reposer toute la littérature sur l'intelligence, au point où elle n'est plus chez lui et ne serait plus, si on l'écoutait, qu'une construction préméditée et presque mécanique. Eh bien! Non, il n'est pas intelligent, il ne l'est pas pleinement, il ne l'est que littérairement, et ce n'est pas tout, et ce n'est même que peu. L'intelligence, c'est comprendre, c'est discerner, c'est comparer, c'est se mettre à la place de ceux qu'on prétend juger, dans les circonstances dans lesquelles ils se sont trouvés, c'est savoir s'examiner soi-même, voir le pour et le contre, c'est savoir faire, voir, distinguer les nuances, c'est avoir le sens du relatif, c'est surtout s'abstenir de passion, de vindicte, de tout caractère de justicier, c'est savoir que la justice Qu'est-ce que la justice ? Et n'a-t-elle qu'une face ? Elle n'est pas tout.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal Littéraire, 14 septembre 1944

[ . ]

 

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couple

Quand on a beaucoup de rancune envers son partenaire, il faut l'exprimer. Mais ce n'est pas l'exprimer sous forme de reproches : tu es trop comme-ci, tu es odieux, tu ne penses pas à moi… Mais il faut plutôt l'exprimer sous forme de demandes. Il faut toujours penser à créer quelque chose de constructif. La rancune est quelque chose que l'on emmagasine en silence et qui finit par sortir à un moment donné.
(...)
Il vaut mieux utiliser le je au lieu du tu. La série des accusations amplifie la dynamique bourreau-victime. Il faut toujours sortir de la position victimaire. Une construction de couple, c'est toujours du 50-50. Il n'y en a pas un qui est responsable et un autre qui est victime. On peut parler de soi, de ce que l'on souhaite, de ses désirs… et voir comment l'autre peut les entendre. Il faut entrer en empathie avec soi-même. C'est une façon de sortir de la rancune.

Auteur: Hefez Serge

Info:

[ femmes-hommes ] [ rancune ] [ thérapie ]

 

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mimétisme

Tout le monde imite son père, ses amis, son président, ses acteurs préférés, et si vous croyez encore le contraire, vous vous mettez le doigt dans l’œil. Aucune raison de se sentir nul. Regardez en vous. vos goûts, vos idées, vos opinions, tout ça, ça vient d’ailleurs et vous le savez. Vous savez que vous picorez quelque chose ici, autre chose là. Il faut l’accepter. Vous n’avez pas de Moi. En ce qui me concerne, aucun doute en tout cas. Je ne suis que le tas de conneries que j’ai glanées. Un agglomérat de ce que j’ai emprunté à tous ceux qu’il m’a été donné de rencontrer. Mais mon atout, le voilà : je m’en contrefous. Je l’accepte. Je vole des idées à tout le monde et je prétends que c’est de moi, et je me fiche que quelqu’un m’en vole à son tour. Alors on s’appuie sur des méthodes et on fait comme si on maîtrisait le sujet. D’accord ? On fonce sans se poser de questions.

Auteur: Raymond Jon

Info: La vie idéale

[ construction du soi ] [ illusion ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

grammaire

mondieu, ilrekomans ! Aujourd'hui, suis obligée d'être plus calme que ne l'est lui calme, actuellement calme, pour que devienne lui plus agréable car, au fur et à mesure que le deviendra et si, et seulement si, quand le deviendra que pourrai moi devenir moins moins glaciale.

Si "lui" est le sujet de "calme", il y a une faute d'accord.

non, cépalui.

Employez plutôt une construction active, essayez d'exprimer une seule idée par phrase, évitez les doublons.

soitt. Je dois l'aimer plus qu'il ne m'aime aujourd'hui. Ceci pour qu'il devienne plus amoureux de moi plus tard. Car, au fur et à mesure que le deviendra et si, et seulement si, quand le deviendra que pourrai enfin l'aimer moins.

Le subjonctif s'emploie après des verbes de volonté. Exemple : Je veux que tu viennes.

non, jveupa ! Aujourd'hui, ne suis pas du tout obligée d'être amoureuse de lui. N'en suis nullement obligée. Ne suis pas du tout y contrainte.

Facilité éclair : 54

puij lôgmanté ankor ? Aujourd'hui ne suis pas du tout obligée d'être amoureuse de lui.

43

jikonpran rien ! Ne suis pas du tout y contrainte.

Auteur: Molnár Katalin

Info: In "Quant à je (kantaje)", éd. P.O.L, p. 88-89

[ reformulations ] [ logique affective ] [ écriture phonétique ] [ comique ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

matérialisme

La science s'oppose aux dogmes théologiques parce que la science est fondée sur des faits. Pour moi, l'univers est simplement une grande machine qui n'a ni début ni fin. L'être humain n'est pas une exception à l'ordre naturel. L'homme, comme l'univers, est une machine. Rien ne pénètre dans notre esprit ou ne détermine nos actions qui ne soit pas directement ou indirectement une réponse aux stimuli qui frappent nos organes des sens depuis l'extérieur. En raison de la similitude de notre construction et de l'uniformité de notre environnement, nous répondons de la même manière à des stimuli similaires, et de la concordance de nos réactions naît la compréhension. Au cours des âges, des mécanismes d'une infinie complexité sont développés, mais ce que nous appelons "âme" ou "esprit" n'est rien d'autre que la somme des fonctions du corps. Lorsque ce fonctionnement cesse, l'"âme" ou l'"esprit" cesse également.

J'ai exprimé ces idées bien avant que les behavioristes, menés par Pavlov en Russie et par Watson aux États-Unis, ne proclament leur nouvelle psychologie. Cette conception apparemment mécaniste n'est pas antagoniste avec une conception éthique de la vie.

Auteur: Tesla Nikola

Info: Researches and Writings of Nikola Tesla

[ déterminisme ] [ morale ] [ causalité ] [ philosophie ] [ factualisme ] [ corps-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

justesse terminologique

Laisse-moi en dehors de ça. On s'en fout. Peut-être que Brodie a été malmené, peut-être pas. Je n'en sais rien. Ca ne compte pas. C'est un rustre du langage. Je ne peux pas aider quelqu'un qui pense, ou pense qu'il pense, qu'éditer un journal c'est de la censure, ou que jeter des briques c'est une manif alors que la construction de tours est une violence sociale, ou qu'une déclaration désagréable n'est que de la provocation alors que perturber l'orateur représente l'exercice de la liberté d'expression... Les mots ne méritent pas ce genre d'âneries. Ils sont innocents, neutres, précis, ils signifient ceci, décrivent cela, désignent l'autre, et si on s'en occupe un peu, on peut jeter des ponts par-dessus l'incompréhension et le chaos. Mais si on leur enlève leurs angles, ils ne valent plus rien, et Brodie leur enlève leurs angles. Je ne pense pas que les écrivains soient sacrés, mais les mots le sont. Ils méritent le respect. Si tu prends les bons mots dans le bon ordre, tu peux un peu faire bouger le monde, ou pondre un poème que des enfants prononceront à ta place après ta mort.

Auteur: Stoppard Tom

Info: The Real Thing, Act II, Scene 5, Henry and Annie

[ nécessaire ] [ indispensable ] [ justice ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

naïveté enfantine

Ainsi donc, pensa Ulrich lorsqu’il se retrouva seul, ils avaient été vraiment, dans un temps pas si lointain, deux jeunes hommes dont l’esprit bénéficiait des plus hautes révélations non seulement avant tous les autres, mais encore, chose étrange, simultanément ; il suffisait en effet, que l’un des deux ouvrit la bouche dans l’intention de proférer quelque grande nouveauté, pour que l’autre fît aussitôt la même extraordinaire découverte. Les amitiés d’enfance sont chose bizarre ; elles ressemblent à un œuf qui pressent déjà dans le jaune son splendide avenir d’oiseau, mais ne montre encore au monde qu’un ovale assez inexpressif, impossible à distinguer d’aucun autre. […]

Il cherchait à se rappeler ces conversations avec Walter. Mais c’était comme des rêves dont on attrape juste les ultimes pensées au moment du réveil. Et il pensa, non sans surprise : "Alors, quand nous soutenions telle ou telle affirmation, nous ne nous souciions pas tellement qu’elles fussent justes, mais bien qu’elles servissent à nous affirmer !" Tant le besoin de luire soi-même, chez les jeunes gens, est plus fort que celui de voir dans la lumière ; et le souvenir de ce sentiment qu’on avait de flotter sur des rayons, Ulrich l’éprouvait comme une perte douloureuse. 

Auteur: Musil Robert

Info: Dans "L'homme sans qualités", tome 1, trad. Philippe Jaccottet, éditions du Seuil, 1957, pages 89-90

[ remémoration ] [ construction identitaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

moi

L'ampleur de ce qu'on est soi-même capable de ne pas voir est surprenante, surtout lorsqu'on s'entête dans un aveuglement d'autant plus implacable qu'il est volontaire. Personne ne vous attache les mains, ne vous pousse à l'intérieur d'une cellule, ne ferme ensuite du dehors la clef et le verrou, personne ne vous met de force un bandeau sur les yeux et ne vous le noue si serré derrière la tête que vous ne puissiez pas vous en débarrasser sans que vous ayez pour autant les mains attachées. On tisse soi-même son bandeau, on tresse sa propre corde, on tend délibérément les mains pour que le nœud soit bien serré, on construit soi-même les murs de la cellule en la fermant de l'intérieur et en s'assurant que le cadenas est bien en place. On fait les pas nécessaires, l'un après l'autre, et si quelqu'un attire votre attention pour vous avertir du danger, il ne parvient qu'à renforcer votre entêtement plus encore du désastre. Parfois on est soulagé de savoir qu'on n'a pas encore touché le fond, d'autres fois qu'il n'y a pas de retour en arrière possible. Le doute devient une trahison inavouable qu'au fond de soi on ne reconnaît même pas.

Auteur: Muñoz Molina Antonio

Info: Dans la grande nuit des temps, p 190

[ illusion ] [ construction défensive ] [ ego ] [ biais de confirmation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel