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gêne

Je suis quelque peu inepte socialement. Si vous me placez entre deux inconnus lors d'une réunion sans importance particulière, je me balancerais maladroitement et silencieusement sur mes talons ou serais capable de sortir un conversation de tueur froid comme : "Cette pièce est du genre rectangulaire, n'est-ce pas ?" Je me faufile dans le tourbillon social avec toute l'élégance d'un chien en talons hauts.

Auteur: Brooker Charlie

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[ mal à l'aise ] [ timidité ] [ rapports humains ]

 
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sagesse

L’eau ne suit pas un cours rectiligne, elle contourne les arbres et les rochers, se faufile par les cols des montagnes, sans jamais cesser de descendre jusqu’à son but. À observer Jesse, j’ai commencé à apprendre que, pour obtenir ce que l’on veut, il est parfois plus simple de prendre son temps et de contourner les obstacles au lieu de tenter de passer en force.

Auteur: Bradbury Jamey

Info: Sauvage

[ adaptation ]

 

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femmes-hommes

Une vieille dame désirant stationner son automobile voit enfin une place disponible. Elle fait les manoeuvres nécessaires mais... tout à coup... une automobile sport se faufile à grande vitesse dans sa place de stationnement ! Un jeune sort de l'automobile et dit à la dame : "Jeune et rapide". La dame recule alors son automobile pour prendre de l'élan et rentre à toute vitesse dans l'automobile du jeune. Elle dit alors au jeune avec un sourire en coin : "Vieille et Riche!"

Auteur: Internet

Info:

[ humour ] [ misandres ]

 

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averse

Enfant, j'aimais le bruit de la pluie. Surtout le matin, dans le demi-sommeil, lorsque, parmi les vapeurs d'un rêve gris-fer, confusément, je l'entendais se faufiler dans mes oreilles avec un fracas de volière, ou bien imiter le piétinement de pieds, de nombreux pieds : comme une longue marche ou comme un sauve qui peut. "Ça y est, il pleut !". J'entendais une voix sans un son me parler. Rien qu'une simple annonce, mais qui suffisait à créer en moi un état de joyeuse inquiétude, une sorte d'éclaircie pour les sens...

Auteur: Bufalino Gesualdo

Info: Tommaso et le Photographe aveugle ou Patatras

[ signe sonore ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

maladie

Le cancer n’est pas un rhume. Le cancer ne s’attrape pas, c’est lui qui vous attrape. Dans le mot cancer, il y a de l’injustice. De la traîtrise. C’est le corps qui renonce. Qui cesse de vous défendre. C’est une écharde mortelle. Un visiteur du soir que l’on voit se faufiler en tremblant. Il dormait sur votre seuil, comme un vieux chat fourbu. S’est installé sur le canapé. Puis dans votre lit. Puis s’est senti chez lui partout dans la maison. C’est l’importun. Le nuisible. L’ennemi intérieur. Celui qu’on n’a pas vu venir.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Une joie féroce

[ sournoise ]

 

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shibui

La beauté des choses est dans l'oeil de celui qui les voit. Elle peut surgir à tous les coins de rue, se faufiler en chacun de nos objets quotidiens, pourvu que nous soyons disposés à la voir. Une fleur, un arbre qui hier était tout à fait ordinaire, parce que notre esprit était préoccupé, éveille tout à coup notre sens esthétique parce que comme le dit si bien le philosophe Arthur Schopenhauer "nous ne considérons plus ni le lieu, ni le temps, ni le pourquoi, ni l'a quoi bon des choses, mais purement et simplement leur nature "... Le beau exprime l'accord entre nos facultés sensibles et nos facultés intellectuelles.

Auteur: Trinh Xuan Thuan

Info: Le chaos et l'harmonie

[ déguster ]

 

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graffiti

Abandonne tout espoir, toi qui pénètres ici peut-on lire, barbouillé en lettres de sang au flanc de la Chemical Bank, presque au coin de la Onzième Rue et de la Première Avenue, en caractères assez grands pour être lisibles du fond du taxi qui se faufile dans la circulation au sortir de Wall Street, et à l'instant où Timothy Price remarque l'inscription un bus s'arrête et l'affiche des Misérables collée à son flanc lui bouche la vue mais cela ne semble pas contrarier Price, qui a vingt-six ans et travaille chez Pierce & Pierce, car il promet cinq dollars au chauffeur s'il monte le son de la radio qui passe Be my baby sur WYNN, et le chauffeur, un Noir, un étranger, obtempère.

Auteur: Ellis Bret Easton

Info: American Psycho (1991)

[ incipit ] [ New-York ]

 
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analogie

L'univers est une forêt obscure. Chaque civilisation est un chasseur armé qui se faufile dans les arbres comme un fantôme, repoussant doucement les branches qui bloquent le chemin en essayant de progresser sans bruit. Même sa respiration est retenue. Le chasseur doit être prudent, car partout dans la forêt se trouvent d'autres furtifs chasseurs tels que lui. S'il rencontre une autre vie - un autre pisteur, ange ou démon, nourrisson délicat ou vieillard chancelant, fée ou demi-dieu - il ne peut faire qu'une seule chose : ouvrir le feu et les éliminer. Dans cette forêt, l'enfer, c'est les autres. Une menace éternelle : toute vie qui expose sa propre existence sera rapidement anéantie. Voilà l'image de la civilisation cosmique. Voilà l'explication du paradoxe de Fermi.

Auteur: Liu Cixin

Info: The Dark Forest

[ extraterrestres ] [ peur animale ]

 

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furtif contact

Un jour de l'été dernier je badaudais au nord de la place Sheridan, ne pensant à rien ; soudain, un feu passa au rouge, et là, obligé de me faufiler au milieu de la circulation, j'ai aperçu un homme dont le visage était si tavelé, crevassé et marqué par la maladie que, modestement (sûrement parce que victime d'innombrables regards voyeurs et obscènes), il a baissé les yeux avec la coquetterie raffinée d'une belle femme. D'où venait-il ? Et que faisait-il dans la fournaise du milieu de journée ? ce fantôme échappé des entrailles de la chair ! Atteignant le trottoir, je l'ai cherché dans les sept rues qui rayonnent du centre de la place. Mais il avait déjà disparu, ne laissant derrière lui qu'une image sulfureuse qui, maintenant encore, brûle encore, conservant forme et éclat.

Auteur: Klonski Milton

Info: From the American Scene: Greenwich Village: Decline and Fall. Trad Mg

[ regard ] [ mémoire sélective ]

 

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cité imaginaire

Ce qui différencie Argia des autres villes, c'est qu''à la place de l'air, il y a la terre. Les rues sont complètement souterraines, les pièces pleines d'argile jusqu'au plafond, dans les escaliers il y a un escalier négatif, au-dessus des toits des maisons il y a des couches de sol rocheux comme des ciels avec des nuages. Nous ne savons pas si les habitants peuvent se promener dans la ville, élargir les trous de vers et les crevasses par lesquelles les racines se faufilent : l'humidité détruit les corps et leur laisse peu de force ; il vaut mieux qu'ils restent immobiles et allongés, tellement il fait sombre.

D'Argia, d'ici, on ne voit rien ; il y a ceux qui disent : "C'est en bas", et il faut les croire ; les lieux sont déserts. La nuit, si vous mettez votre oreille au sol, vous entendez parfois une porte claquer.

Auteur: Calvino Italo

Info:

[ enfouie ] [ enterrée ]

 

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