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diététique

Manger du son d'avoine permet de réduire le profit que vous feriez des aliments consommés. De ce point de vue, on peut considérer le son d'avoine comme un anti-aliment. Ses fibres sortent de l'organisme plus riches que lorsqu'elles y ont pénétré. Ces calories, le son les dérobe aux aliments qu'il côtoie et les empêche de passer dans le sang.

Auteur: Dukan Pierre

Info: Mon secret minceur et santé

[ mincir ] [ céréale ] [ détox ]

 

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gafam

Je suis le plus préoccupé par le fait que nous nous retrouvions dans une situation où - tout est connu de vous et donc, pas seulement Google, mais Google, Facebook, Twitter - le panel entier des entreprises - connaît essentiellement toutes vos faiblesses et donc comment vous manipuler de manière subtile afin de vous faire faire des choses que vous ne feriez peut-être pas autrement.

Auteur: Tim Wu

Info: "How Free Web Content Traps People In An Abyss Of Ads And Clickbait". "Fresh Air" with Terry Gross, www.npr.org. October 17, 2016.

[ big brother ] [ consumérisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

zen

Je crois que la meilleure explication de la valeur des concepts est celle qu’en a donné Ramana Maharshi : un concept n’est utile que tant que vous l’utilisez comme vous le feriez d’une épine pour extraire une autre épine enfoncée dans votre pied. Quand vous avez retirée l’épine de votre pied, vous jetez les deux épines. Voilà tout ce à quoi un concept est bon : expulser un autre concept qui fait obstruction.

Auteur: Balsekar Ramesh

Info: L'appel de l'être

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ notion ] [ langage ] [ performatif éphémère ]

 

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déclarations d'amour

Il est en vous de me changer, il est en vous de m'obliger : vous me feriez tort si vous croyez que rien qui soit au monde vous puisse servir avec tant d'amour que moi. Nul ne peut aussi peu égaler ma fidélité. Si j'ai commis quelque indiscrétion, quelle folie ne fait commettre la jalousie ! Prenez-vous-en donc à vous. Jamais maîtresse ne m'en avait donné ; c'est pourquoi je ne connaissais rien de si discret que moi. Feuille morte a bien fait connaître, en craignant les Ligueurs, qu'il n'était ni amoureux ni à moi. J'ai telle envie de vous voir, que je voudrais, pour l'abréviation de quatre ans de mon âge, le pouvoir faire aussi tôt que cette lettre, que je finis par vous baiser un million de fois les mains.

Auteur: Henri IV

Info: à Gabrielle d'Estrées, Saint-Denis, le 14 juillet 1593

 

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femme-par-homme

Au pays parfumé que le soleil caresse,

J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés

Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse,

Une dame créole aux charmes ignorés.



Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse

A dans le cou des airs noblement maniérés ;

Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,

Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.



Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire,

Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,

Belle digne d'orner les antiques manoirs,



Vous feriez, à l'abri des ombreuses retraites,

Germer mille sonnets dans le cœur des poètes,

Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: A une dame créole

[ portrait ] [ muse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychose

J’entendais aussi des voix. C’était parfois un désordre grésillant ou hurlant dans ma tête, comme un baladeur à plein volume que je ne pouvais pas éloigner, quoi que je fasse. Il m’arrivait de me taper la tête contre le mur pour que les coups sourds atténuent un peu ce chaos. Ça aidait parfois, mais pas toujours. D’autres fois, j’essayais de m’arracher les cheveux ou de faire des trous dans ma tête avec mes ongles. ça ne m’était jamais d’aucun secours, mais c’était une espèce de réaction de panique visant à faire un trou dans ma tête pour en laisser échapper un peu de pression avant que tout n’explose. C’est ce que je ressentais. A d’autres occasions, c’était un murmure faible, immonde, ou une voix claire qui livrait des messages sans ambiguïtés. "Tu vas mourir ", disait-elle. Ou bien : "Ouvre-toi les poignets et dessine un cercle de sang autour de toi, ou toute ta famille mourra". Pas facile. Que feriez-vous si vous receviez un message pareil ?

Auteur: Lauveng Arnhild

Info: Demain j'étais folle : Un voyage en schizophrénie

[ témoignage ]

 

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gouvernants

Alors qu'il en arrivait à sa conclusion, Chérif coupa le son du téléviseur. Pendant quelques minutes, nous regardâmes le président parler sur l'écran, sans entendre ses mots. Ses lèvres s'ouvraient et se refermaient sur le silence. Il mastiquait le vide avec force.

- C'est exactement ce que vit le pays, constata Chérif. Nos dirigeants nous parlent de derrière un écran, une vitre qu aucun son ne traverse. Personne ne les entend. Ça ne changerait rien si on les entendait. On n'en a plus besoin pour savoir qu'ils ne disent pas la vérité. Le monde derrière la vitre est un aquarium. Nos dirigeants, par conséquent, ne sont pas des hommes mais des poissons : des mérous, des cabillauds, des silures, des espadons, des brochets, des morues, des soles et des poissons-clowns. Et beaucoup de requins, bien sûr. Mais le pire, quand on regarde leurs visages de poissons, c'est qu'ils semblent nous dire : à notre place, vous ne feriez pas mieux. Vous décevriez comme nous décevons.

Auteur: Mbougar Sarr Mohamed

Info: La plus secrète mémoire des hommes

[ politiciens ] [ impuissants ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Avant de le renvoyer chez lui, le directeur de l'asile voulut cependant soumettre le fou, désormais guéri, à une épreuve. L'ayant fait appeler, il lui demanda :
- Voyons un peu. Vous voici redevenu un homme normal ; imaginez que vous héritez d'un patrimoine de nombreux millions, qu'en feriez-vous ?
Le fou répondit d'un ton assuré :
- Je m'achèterais une fronde.
Déconcerté, mais non encore résigné à la défaite, le directeur insista :
- Allons, réfléchissez avant de répondre. J'ai parlé de nombreux millions. Une fronde ne coûte que quelques francs. Voyons, réfléchissez un peu, que feriez-vous de ces millions ?
Cette fois, le fou répondit :
- Je me marierai
- Ah ! bravo, voilà qui est bien parlé. Vous vous marierez, et alors que feriez vous ?
- Je me marierais à l'église et puis je partirais avec ma femme en voyage de noces.
- Où cela ?
- A Paris.
- Excellent choix. Et que feriez-vous en arrivant à Paris ?
- J'irais dans un hôtel avec ma femme.
- Fort bien. Et puis ?
- Je m'enfermerais avec elle dans une chambre.
- Et que feriez-vous dans cette chambre ?
- Je déshabillerais ma femme. Je lui enlèverais d'abord sa robe, puis sa combinaison, ensuite son soutien-gorge, sa culotte, ses souliers, et puis ses bas et finalement ses jarretières.
- Et alors ?
- Alors, avec ses jarretières, je ferais une fronde.

Auteur: Moravia Alberto

Info: L'attention

[ histoire courte ] [ idée fixe ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

labeur

J'ai travaillé pas mal. On travaille, ou bien on regarde. C'est l'un ou l'autre. Mais si vous travaillez, vous ne faites pas autre chose. Maintenant, on ne sait plus ce que c'est, le travail. C'est encore un truc que j'ai comme ça, parce que je ne suis pas d'une génération où l'on rigolait. Ça n'existait pas. Les distractions, c'était des choses de gens riches. Quand on était pauvre, on travaillait jusqu'à crever. C'était le destin. Mais je vois maintenant qu'ils ne travaillent plus. Alors ils ne savent rien. Oh, ils ont tous une petite envie, comme ça, de s'exprimer. Mais quand vous les mettez devant une feuille de papier, devant un pinceau ou un instrument, on voit surtout la débilité, l'insignifiance. Du jour où l'on s'est mis à apprendre sans douleur, le latin sans thème, le grec en dormant, on ne sait plus rien. C'est la facilité qui tue tout. La facilité et la publicité. C'est fini. Il n'y a plus rien. Il manque quelque chose: l'effort.
Ce qu'il faut: faire un effort. Mais ils ne veulent pas, les cochons ! Ils ne veulent pas et puis, ils ne sont pas en état. Ils aiment trop la vie ; ils sont bien, dans la vie ! Vous comprenez, le jour où l'on a fermé les monastères, on a fermé la patience, on a tout fermé. L'homme court après sa queue et son verre, et c'est fini ! Ah, pour le confort de votre foyer, que feriez-vous Madame ? Voilà, c'est tout. La radio, ça ne s'adresse pas aux milliardaires, ça s'adresse à des gens bien ordinaires. Et qu'est ce qu'on entend ? "Ah ! Du confort ? Ce serait tellement mieux du violet garanti machin autour de votre pièce avec des ampoules Untel". Il n'est question que de ça. Je ne parle pas de maladies, il n'y en a plus. La vie est éternelle, la vie commence à 40 ans. Boniments ! J'ai pratiqué en Amérique ; je connais tout ça, je connais l'anglais aussi. Nous avons hérité tout notre côté dégueulasse des Anglo-Saxons. Avec leur politique d'optimisme. Et puis, nous avons conservé les vices du chrétien. Nous sommes des repus. Sauf évidemment la masse qui crève. Mais enfin, ils boivent. Et nous sommes aussi le peuple le plus alcoolique du monde. Alors... Ce qui tue aussi tous les médecins d'ailleurs. Le bavardage et l'alcool.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Propos enregistrés à Meudon en 1961 par Jacques d'Arribehaude. Dans" L'année Céline 1995". Page 63/64

[ décadence ] [ sexe ] [ boisson ]

 

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Ajouté à la BD par miguel