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musique

Mozart a la pureté classique de la lumière et de l'océan bleu ; Beethoven la splendeur romantique qui appartient aux tempêtes d'air et de mer, et tandis que l'âme de Mozart semble demeurer sur les crêtes éthérées de l'Olympe, celle de Beethoven monte et donne l'assaut, frissonnante, au pentes du Sinai. Béni soient ils tous les deux ! Chacun représente un moment de la vie idéale, chacun nous fait du bien. Notre amour est dû aux deux.

Auteur: Amiel Henri-Frédéric

Info:

[ classique ] [ littérature ]

 

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dépaysement

Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité connue pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve.
Une gare ! Un port ! Un train qui siffle et crache son premier jet de vapeur ! Un grand navire passant dans les jetées, lentement, mais dont le ventre halète d'impatience et qui va fuir là-bas, à l'horizon, vers des pays nouveaux !
Qui peut voir cela sans frémir d'envie, sans sentir s'éveiller dans son âme le frissonnant désir des longs voyages ?

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Au soleil

[ périple ]

 

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littérature antique

En lisant ce poète [Homère], tantôt on entend pétiller autour de soi ce feu générateur qui fait vivre la vie, et tantôt on se sent humecté par la rosée qui distille de ses vers enchanteurs sur la couche poétique des immortels. Il sait répandre la voix divine autour de l'oreille humaine, comme une atmosphère sonore qui résonne encore après que le dieu a cessé de parler. Il peut évoquer Andromaque, et nous la montrer comme son époux la vit pour la dernière fois, frissonnant de tendresse et RIANT DES LARMES. 

Auteur: Maistre Joseph de

Info: Dans "Les soirées de Saint Petersbourg", Deuxième entretien, 1836, pages 96-97

[ éloge ] [ talent ] [ admiration ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

personnalité

Il y a des voix qui sont comme des corps. Troublantes, affolantes, ou au contraire apaisantes, consolatrices. Celle de ma maman, basse et sombre, avec ses r roulés un peu italiens. Celle de papa, émouvante, rude, timide, hésitante par moments, s'arrêtant sur un mot dont il n'était pas sûr. Quant à celle de Raphaël, il me suffisait de fermer les yeux pour l'entendre. Certaines inflexions aussi chaudes que des caresses. Certaines paroles dont je ne pouvais me souvenir qu'en frissonnant. On ne peut pas se coucher les oreilles quand les voix viennent de l'intérieur.

Auteur: Greggio Simonetta

Info: Les mains nues

[ intonation ]

 

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grosse

Je suis sortie de la serre surchauffée, en frissonnant à cause de la brise. J'avais un peu le tournis. Trop de nouveautés pour une jeune fille qui vit là où ce n'est ni la ville ni la campagne. J'ai regardé mon reflet dans la vitre noire, qui amincissait un peu. Pourquoi pas? Je pourrais changer mon destin. Jusqu'à présent, je n'ai pu concourir que pour être élue Miss Sympathie, Miss Sourire et Miss Rigolote. Mais si un jour je défilais sur une passerelle de Miss Pouffiasse, Miss Belles Jambes ou Miss Sexe Effréné ? Peut-être au début d'une demi-finale, pour une vingtième place mais comme l'a dit Labella, on commence doucement...

Auteur: Benni Stefano

Info: Margherita Dolcevita

[ complexée ] [ obèse ]

 

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érotisme

Rêve. Dans un dortoir. Moi, dans un lit, elle, dans le lit voisin. Je lui dis : "Venez donc !" Elle vient. Je la serre d'abord contre moi et je la sens sous sa chemise. Puis, j'ose descendre la main, la remonter partout, sur la peau douce, sur les seins durs, et je couvre de baisers son visage. Comme, un instant, je détache ma bouche, je vois, au pied du lit, un pion qui nous regarde, sévère, désolé. Elle se sauve dans son lit. Je me cache sous mes draps. C'est fini.
Ce matin, je me réveille dans une gratitude légère, frissonnant comme un arbre qui a passé la nuit tout inondé de lune.

Auteur: Renard Jules

Info: journal 15 février 1902

[ songe ] [ littérature ]

 

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aube

D'abord il n'y a que du noir dans le ciel, et ensuite vient le sang, la brèche de lumière matinale à l'extrémité du monde. Cette rougeur qui se répand fait pâlir la clarté des étoiles, les collines émergent de l'ombre et les nuages prennent consistance. La première averse de la journée descend d'un ciel taciturne et tire une mélodie de la ­terre. Les arbres se dépouillent de leur vêture d'obscurité, ils s'étirent, leurs doigts feuillus frémissant sous le vent, des flèches de lumière se propagent ici et là, cramoisies puis dorées. La pluie s'arrête, il entend les oiseaux s'éveiller. Ils clignent des yeux en secouant la tête, éparpillent leurs chants à travers le ciel. La vieille terre frissonnante se tourne lentement vers le soleil levant.

Auteur: Lynch Paul

Info: Un ciel rouge, le matin

[ aurore ] [ avant-jour ]

 

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pensée de femme

Quelques minutes passèrent, tendues. Elle lui tournait le dos, s'obstinant à ne pas le regarder, à ne pas dire un mot. Il vint se plaquer à elle, l'entoura de ses bras, et elle sentit contre ses fesses sa nudité érigée. Elle frissonna, se retourna pour le caresser. Il saisit sa main, la lécha, mouilla ses doigts, puis la posa sur la verge si douce qu'elle semblait revêtue de cuir fin :
"Branle-moi."
Il la faisait entrer d'un seul coup dans un univers nouveau où la délicatesse des gestes et la crudité des mots, loin de se heurter, éveillaient en elle de torrides désirs.
Très vite, elle eut envie d'enfoncer le sexe bien dur profondément en elle, mais il détourna sa main : "Pas tout de suite, tu es trop pressée".

Auteur: Simpère Françoise

Info: Des désirs et des hommes

[ fantasmes ] [ sexe ] [ érotisme ]

 

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déclaration d'amour

Soir tendre
Oh ! ce soir je suis tout frissonnant de tendresse.
Je pense à vous, je me vois seul, je me sens loin
Loin de tout ce dont mon cœur a tant besoin
Hésitant entre l’espérance et la tristesse

Comme un oiseau meurtri mon cœur las que tout blesse
Désirerait un nid très sûr, un petit coin
Où dans la quiétude et la douceur des soins
La douleur se fondrait vaguement en faiblesse

Et des mots d’abandon, des mots mièvres et lents,
De ces mots que l’on sent monter du fond de l’âme
S’écoulent de ma bouche à petits coups dolents

Et je rêve de doigts légers, adroits et blancs
Qui sur mes yeux se poseraient frais et tremblants
Sinon des doigts de mère au moins des doigts de femme
Chassant la vision des souvenirs sanglants

Ton Marcel, octobre 1914

Auteur: Rivier Marcel

Info: IN Anthologie de la poésie engagée de Christine Chollet. Rivier fut tué lors des premières semaines de la guerre. Ce poème figure dans une lettre qu'il adresse à sa famille

[ ww1 ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nuit

A travers la ramure des arbres, il aperçut quelques étoiles pâles, mais bien plus tard, après que le ciel se fut découvert. Il avait froid et il frissonnait, son coeur battait toujours, la peur s'était ancrée plus profond, s'était muée en une sensation de malédiction, il ne retrouverait jamais la route vers la sécurité, ne courrait jamais assez vite pour s'échapper. La forêt était horriblement bruyante, elle masquait même son propre pouls. Des branches se brisaient, chaque brindille, chaque feuille se mouvait dans la brise, des choses couraient en tous sens dans le sous bois, des craquements bien plus lourds aussi, un peu plus loin, sans qu'il sache vraiment s'il les avait entendus ou imaginés. L'air de la forêt était épais et lourd, il se fondait dans l'obscurité comme s'ils ne faisaient qu'un et se ruait sur lui de tous côtés.
J'ai ressenti cette peur toute ma vie, pensa-t-il. C'est ce que je suis.

Auteur: Vann David

Info: Sukkwan island

[ angoisse ] [ littérature ]

 

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