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musique

— On fait du rock absurde. On avait commencé avec le rock fécal. Nous avons été des précurseurs en Pologne.

— De quoi ?

Mortka pensait avoir mal entendu.

— Des chansons de merde, dit joyeusement Anna Borowska en apportant du café et du thé au pompier, trottinant drôlement comme une geisha. Les garçons chantaient la merde, continua-t-elle en caquetant gaiement. Vous savez, on était jeunes, c’était la foule, on perdait la tête, ça hurlait "fé-cal, fé-cal, fé-cal". Les filles en étaient dingues. Moi, par exemple.

Auteur: Chmielarz Wojciech

Info: Pyromane

[ ados ] [ provocateurs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

abstinence

La question la plus intéressante relève de la pratique du "no sex" absolu. Cette pratique est celle imposée aux religieux. La médiatisation récente des pratiques pédophiles de certains prêtres montre d'ores et déjà la limite d'une telle proscription. Mais même pour ceux qui ont la volonté de ne pas jouir, leur corps n'hésite pas à passer outre : l'Église a longtemps tergiversé sur la sanction applicable aux... pollutions nocturnes ! Éjaculations involontaires, mais bien réelles, et pas désagréables. Le prêtre incontinent avait-il de troubles pensées ? Bien évidemment, cette pollution n'était qu'un signe de son corps qui hurlait famine.

Auteur: Vernon Arthur

Info: La Vie, l'Amour, le Sexe, LE SEXE, Origines et mécanismes du plaisir sexuel

[ religion ]

 

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décor

Il sentit ses membres trembler en lui obéissant. Elle le guida à travers divers étroits passages ; et de chaque côté, comme ils avançaient, la clarté de la lampe ne montrait que les objets les plus révoltants : des crânes, des ossements, des tombes et des statues dont les yeux semblaient à leur approche flamboyer d’horreur et de surprise. Enfin ils parvinrent à un vaste souterrain dont l’œil cherchait vainement à discerner la hauteur : une profonde obscurité planait sur l’espace ; des vapeurs humides glacèrent le cœur du moine, et il écouta tristement le vent qui hurlait sous les voûtes solitaires.

Auteur: Matthew Gregory Lewis

Info: Le Moine

[ sinistre ] [ étrange ]

 
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érotisme

Rassurée, je fermai les yeux. Tina criait et tout mon corps était secoué de ces frissons que je connaissais. Puis les caresses se firent si profondes que... comment faisait-il? Je le regardai. Il m'avait ouvert les jambes et son visage était enfoncé entre mes cuisses ; il me caressait avec la langue. Bien sûr que je ne pouvais pas comprendre si je ne le regardais pas : ça, je ne pouvais pas le faire toute seule. Cette pensée me donna un frisson si profond que les cris de Tina se turent et c'est moi qui hurlait fort, plus fort qu'elle ne criait, elle, quand maman l'enfermait dans les cabinets...

Auteur: Sapienza Goliarda

Info: L'art de la joie

 

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venue au monde

Ma naissance terminée, mère commença à mourir sur la paillasse, car je lui avais donné ample fil à retordre avant d'aboutir ici-bas. Père, cependant, avait attendu à l'extérieur de la cabane que mère mette bas, profitant des bonnes heures du jour pour éviscérer un chevrillard achevé par haut matin. Tandis que, né, je hurlai, père entra, me saisit entre ses bras muscleux et me mena bien vite devant l'âtre crépitant. Mère, de son côté, nous quittait si silencieusement que père ne s'avisa de rien. Ce n'est que lorsqu'il me ramena sur paillasse enaccoutré de ma défroque nouvelle et qu'il se tourna finalement vers sa compagne qu'il nota : mère, qu'il adorait telle une pierrette rarissime, avait rendu l'âme.

Auteur: Beauchemin Jean-Michel

Info: Le jour des corneilles

[ matricide ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humour

NDL : Elisa, ferme tes yeux, il y a des gros mots !
Bill tira sur son pantalon, releva le col de sa chemise et se mit à déambuler d'un pas pesant et simiesque. Il prit la voix la plus basse possible et grommela : "J'vais vous faire la peau, morpions. Arrêtez d'm'e faire chier. J'suis con, mais j'suis balèze. J'peux casser les noix avec mon crâne. J'peux pisser du vinaigre et chier du ciment. J'm'appelle Bowers, l'petit Chéri, et j'suis le roi des enculés du coin."
Eddie s'était effondré par terre et hurlait de rire en se tenant le ventre ; Ben était plié en deux, la tête entre les jambes, les larmes lui coulant des yeux, et la morve du nez en longs filets clairs, et riait comme un bossu.

Auteur: King Stephen

Info: Ça, Intégrale

[ transgression ] [ enfance ] [ grossièretés ]

 

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simulation

Au cours de mes huit années passées comme surveillant, j’ai appris à manier le fouet avec une dextérité et une précision remarquables, devenant capable de le faire claquer à un cheveu du dos, de l’oreille ou du nez d’un esclave, sans jamais les toucher. Si l’on repérait Epps au loin ou si l’on avait des raisons de croire qu’il rôdait dans les parages, je me mettais à fouetter vigoureusement et, comme convenu, les esclaves se tordaient et hurlaient de douleur alors qu’en réalité aucun n’avait la moindre éraflure. Quand Epps arrivait, Patsey en profitait pour se plaindre tout haut des coups de fouet incessants de Platt, tandis que l’Oncle Abram, avec son air honnête, affirmait carrément que je venais de les corriger plus sévèrement encore que le général Jackson n’avait battu l’ennemi à La Nouvelle-Orléans.

Auteur: Northup Solomon

Info: Esclave pendant 12 ans

[ comédie ] [ servitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Tout d'un coup, j'ai repensé à un incident, à la Poste. Fin de journée, tout le monde était énervé, fatigué. Un gamin hurlait, hurlait encore, ne s'arrêtait pas de hurler. La queue lançait de sales regards au sale mouflet, puis il y avait eu des murmures : "Sa mère pourrait lui dire de se tenir, tout de même." "Les gosses, de nos jours, on leur passe tous leurs caprices"... Alors la mère s'était mise à crier : "Mon fils est autiste, il ne supporte pas ni la foule ni les bruits, je n'y peux rien, il faut bien qu'il sorte de la maison, non ? Je dois le garder enfermé ?" D'un mur à l'autre, toute la Poste avait été envahie d'un silence immense. Moi j'étais écartelée, à moitié du côté de cette femme désespérée, et à moitié du côté des gens "normaux".

Auteur: Baussier Sylvie

Info: Condamnée à écrire

[ compréhension ] [ tolérance ] [ bruit ]

 

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accouchement

La vieille femme arriva avec une boîte contenant de la graisse de baleine. Après avoir enduit le vagin de ma mère, et après avoir murmuré des incantations incompréhensibles pour toutes les présentes, elle fit fortement pression sur le ventre.
Ma mère hurlait, et, tout à la fois, riait de satisfaction car j'apparus enfin en poussant, paraît-il, des cris perçants. Selon la coutume, le cordon ombilical fut noué avec une petite aiguille taillée dans la défense du narval. Tout mon corps fut nettoyé des souillures de l'accouchement avec diverses dépouilles d'oiseaux, principalement des mergules de mer et des goélands. Ces dépouilles furent ensuite découpées en petits morceaux qui devinrent des amulettes, que l'on distribua selon les besoins. La très vieille femme qui avait contribué à ma venue au monde demanda, telle une requête à ma mère, que je porte son nom qui était Iglaoüt.

Auteur: Pouget Daniel

Info: L'esprit de l'ours : Croyances et magie inuit

[ sorcellerie ]

 

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océan

Même quand les vagues retenaient un moment leurs coups, le vent, qui hurlait et s'acharnait dans le gréement, serrait de peur chaque coeur ; car s'il était capable d'arracher de matériel du pont, les hommes ne pourraient résister à sa force terrible. Pour l'équipage du Saltash, il n'y avait plus de convoi et plus d'autres vaisseaux que le leur ; ils étaient depuis tant de jours et tant de nuits effroyables la proie des éléments qu'ils pouvaient être vaincus par leur seule brutalité. Le Saltash avait déjà affronté bien des tempêtes et avait eu souvent de la force de reste pour venir en aide à d'autres navires en difficulté, mais à présent uniquement occupé de lui-même, il peinait pour rester à flot, accomplissant heure après heure et jour après jour, les manoeuvres désespérées d'un bateau qui refusait, sous la contrainte la plus violente, de se laisser engloutir. Pendant tout ce temps, un plaisantin ne cessait de chanter dans le haut-parleur une berceuse censée calmer le navire et la mer.

Auteur: Monsarrat Nicholas

Info: La Mer cruelle

[ démonté ]

 

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