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chercheur compulsif

Isaac Newton se refusait à penser qu'il y avait une différence entre lui et les autres hommes, si ce n'est la tenue d'habitudes telles que la persévérance et la vigilance. Lorsqu'on lui demandait comment il avait fait  ses découvertes, il répondait : "en y pensant toujours" ; et à un autre moment, il déclara que s'il avait fait quelque chose, ce n'était dû qu'à un travail continu et une patiente réflexion : "Je garde constamment en tête le sujet de mon enquête et attends qu'une première lueur, en se développant graduellement, petit à petit, devienne une pleine et claire lumière." 

Auteur: Whewell William

Info: History of the Inductive Sciences, Bk. 7, chap, 1, sect. 5.

[ obsessionnelle ] [ recherche ]

 

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lois physiques

Les hypothèses que nous acceptons doivent expliquer les phénomènes que nous avons observés. Mais elles doivent faire plus que cela ; nos hypothèses doivent prédire des phénomènes qui n'ont pas encore été observés ; ... car si la règle domine, elle englobe tous les cas ; et elle les déterminera tous, dès qu'on est capable de calculer ses conséquences réelles. Ainsi, elle prédit les résultats des nouvelles combinaisons, comme elle explique les apparences qui se sont produites dans les anciennes. Et le fait qu'elle le fasse avec certitude et exactitude est l'un des moyens de vérifier que l'hypothèse est juste et utile.

Auteur: Whewell William

Info: Philosophie des sciences inductives (1847), Vol. 2, 62-63

[ mathématisées ] [ méta-moteurs ] [ déterministes ]

 

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sciences appliquées

Les idées que ces sciences, la géométrie, l'arithmétique théorique et l'algèbre impliquent s'étendent à tous les objets et à tous les changements que nous observons dans le monde extérieur ; et c'est pourquoi l'examen des relations mathématiques forme une grande partie de beaucoup de sciences qui traitent des phénomènes et des lois de la nature extérieure, comme l'astronomie, l'optique et la mécanique. Ces sciences sont donc souvent appelées mathématiques mixtes, les relations de l'espace et du nombre étant, dans ces branches de la connaissance, combinées avec des principes tirés d'observations spéciales, tandis que la géométrie, l'algèbre et les sujets similaires, qui n'impliquent aucun résultat de l'expérience, sont appelés mathématiques pures. 

Auteur: Whewell William

Info: The Philosophy of the Inductive Sciences (1868), Part 1, Bk. 2, chap. 1, sect. 4.

 

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définition

Preuve [Lat. probatio, All. Probe ; Fr. preuve ; Ital. prova.] Argument qui suffit à enlever tout doute réel dans l'esprit qui l'appréhende.

Il s'agit soit d'une démonstration mathématique, soit de la déduction plausible d'une probabilité si élevée qu'aucun doute réel ne subsiste, soit d'une preuve inductive, c.-à-d. expérimentale. Aucune présomption ne peut constituer une preuve. Sur la nature de la preuve, voir : Lange, Logische Studien, qui soutient que la preuve déductive doit être mathématique, c'est-à-dire qu'elle doit dépendre de l'observation d'images diagrammatiques ou de schémas systématiques. La preuve mathématique fait généralement appel à l'expérimentation sur des images ou autres signes, tout comme la preuve inductive fait appel à l'expérimentation extérieure.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Proof. In J. M. Baldwin (Ed.), Dictionary of Philosophy and Psychology, Vol. II (pp. 359). London: Macmillan and Co. Peirce 1902

[ affirmation ] [ prouver ]

 

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déclic

Le Temps, intarissable, accumulant sans cesse son efficacité, peut sans doute faire beaucoup pour le théoricien de la géologie ; mais la Force, dont nous ne pouvons mesurer les limites, et dont nous ne pouvons sonder la nature, est aussi une puissance qu'il ne faut jamais négliger : et faire appel à l'un pour nous péserver l'autre, est tout aussi présomptueux, quel que soit celui des deux vers lequel penche notre superstition. Invoquer le Temps, avec dix mille tremblements de terre, pour renverser et ébranler une chaîne de montagnes, alors que les phénomènes indiquent que le changement fut soudain et non successif, serait une bien mauvaise explication si l'on invoque  l'obligation de faire d'abord appel aux causes connues.

Auteur: Whewell William

Info: History of the Inductive Sciences (1857), Vol. 3, 513-514

[ point de rupture ] [ accélération ] [ chronos ] [ énergie ] [ gravitation ]

 

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réfléchir

Découvrir une conceptualisation mentale qui représentera avec justesse un ensemble de faits observés est, dans une certaine mesure, un processus de suppositions, ... et l'activité de conjecture est généralement menée en déployant plusieurs suppositions dans notre esprit, pour enfin choisir celle qui s'accorde le mieux avec ce que nous savons des faits observés. Ainsi, celui qui est à la recherche des lois de la nature peut être amené à inventer de nombreuses hypothèses avant de tomber sur la bonne ; et parmi les dons qui conduisent à son succès, nous devons compter cette fertilité d'invention qui lui fournit de tels schémas imaginaires, jusqu'à ce qu'il trouve enfin celui qui corresponde le mieux à l'ordre présenté par la nature. 


Auteur: Whewell William

Info: Philosophie des sciences inductives (1847), Vol. 2, 54

[ compréhension ] [ modélisation ] [ intégration ]

 

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topologie

La science de la géométrie est d'un usage indispensable et une référence constante pour tous ceux qui étudient les lois de la nature, car les relations de l'espace avec les nombres sont l'alphabet avec lequel ces lois s'écrivent. Mais au-delà de ces qualités présentées par la géométrie, cette dernière a une valeur bien particulière pour tous ceux qui souhaitent comprendre les fondements de la connaissance humaine et les méthodes par lesquelles elle s'acquiert. En effet, l'étudiant en géométrie acquiert, avec un degré de perspicacité et de clarté que le lecteur non mathématicien peut difficilement imaginer, la conviction qu'il existe des vérités nécessaires, dont beaucoup ont un caractère très complexe et frappant, et que quelques-unes de ces vérités les plus simples et les plus évidentes que l'esprit de l'homme est capable d'appréhender, peuvent, par déduction systématique, conduire aux résultats les plus distants et les plus inattendus.

Auteur: Whewell William

Info: The Philosophy of the Inductive Sciences Part 1, Bk. 2, chap. 4, sect. 8 (1868)

[ équations universelles ] [ fractales ]

 

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théorie-pratique

Nous avons parlé ici de la prédiction de faits de même nature que ceux à partir desquels notre règle a été recueillie. Mais la preuve en faveur de notre induction est d'un caractère beaucoup plus élevé et plus fort lorsqu'elle nous permet d'expliquer et de déterminer des cas d'un genre différent de ceux qui ont été envisagés lors de la formation de notre hypothèse. Les cas où cela s'est produit, en effet, nous impressionnent avec la conviction que la vérité de notre hypothèse est certaine. Aucun accident ne pourrait donner lieu à une coïncidence aussi extraordinaire. Aucune supposition fausse ne pourrait, après avoir été ajustée à une classe de phénomènes, représenter si exactement une classe différente, alors que l'accord était imprévu et non envisagé. Le fait que des règles émanant d'endroits éloignés et sans lien entre eux se rejoignent ainsi ne peut provenir que du fait que c'est là que réside la vérité.

Auteur: Whewell William

Info: The Philosophy of the Inductive Sciences (1840), Vol. 2, 230.

[ logique du premier ordre ] [ équations universelles ] [ méta-moteur ] [ analogies ] [ correspondances ]

 

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lettres

Qu'il est facile de confondre culture et érudition! En vérité, la culture ne dépend pas de l'accumulation de connaissances, même dans des domaines variés, mais de l'agencement de ces connaissances dans notre mémoire et de leur présence dans notre comportement. Les connaissances d'un homme cultivé peuvent ne pas être très nombreuses, mais elles sont toujours cohérentes, en harmonie, et surtout, en relation les unes avec les autres. Chez l'homme érudit, les connaissances semblent emmagasinées dans des espaces cloisonnés. Chez l'homme cultivé, elles sont réparties conformément à un ordre intérieur qui rend possible leur échange et leur fructification. Ses lectures, ses expériences sont en fermentation et engendrent continuellement de nouvelles richesses, tel un compte à intérêt. L'érudit, comme l'avare, conserve son patrimoine dans un bas de laine où il n'y a de place que pour la rouille et la répétition. Dans le premier cas, la connaissance engendre la connaissance. Dans le second la connaissance s'ajoute à la connaissance. Un homme qui connaît sur le bout des doigts tout le théâtre de Beaumarchais est un érudit, mais cultivé est l'homme qui, n'ayant lu que le Mariage de Figaro, a conscience du rapport qui existe entre cette oeuvre et la Révolution Française ou entre son auteur et les intellectuels de notre époque. C'est précisément pourquoi tel membre d'une tribu primitive qui possède le monde en dix notions de base est plus cultivé que le spécialiste d'art sacré byzantin incapable de faire cuire un oeuf.

Auteur: Ribeyro Julio Ramon

Info: Proses apatrides, Chap 21

[ instruction ] [ bagage ] [ synthèse ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ intelligence inductive ]

 

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réflexion

Le premier caractère d'une idée générale qui résulte est qu'il s'agit d'un sentiment vivant. Un continuum de ce sentiment, d'une durée infinitésimale, mais qui embrasse d'innombrables parties, et aussi, quoique infinitésimal et illimité, est immédiatement présent. De plus, en l'absence de limites, une vague possibilité supérieure à ce qui est présent se fait directement sentir.

Deuxièmement, en présence de cette continuité de sentiment, les maximes nominalistes semblent futiles. Il ne fait aucun doute qu'une idée en affecte une autre, puisqu'on peut directement percevoir l'une qui se modifie en se transformant en l'autre. Il ne peut pas non plus y avoir de difficulté à ce qu'une idée ressemble à une autre, quand on peut passer du champ de qualité de l'une vers l'autre et revenir au point que l'on avait repéré.

Troisièmement, considérez l'insistance d'une idée. L'insistance d'une idée passée par rapport au présent est quantité moindre, plus cette idée passée est éloignée, et monte à l'infini alors que l'idée passée est amenée à coïncider avec le présent.

Ici, nous devons procéder à une de ces applications inductives de la loi de la continuité qui ont produit de si grands résultats dans toutes les sciences positives. Nous devons étendre la loi de l'insistance au futur. En clair, l'insistance d'une idée future par rapport au présent est une quantité affectée du signe moins ; car c'est le présent qui affecte le futur, s'il a un effet, pas le futur qui affecte le présent.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: The Law of Mind (1892) First published in The Monist Vol. II, No. 4 (July 1892),

[ inspiration ] [ persévérance ] [ itération ] [ réfléchir ] [ causalité ]

 
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