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étymologie

Kaze : le vent aussi bien que la pluie sont plus que de simples phénomènes naturels pour les japonais. Il existait une ancienne croyance selon laquelle le vent était créé par les allées et venues de dieux invisibles. En conséquence chez les anciens, tous les vents, hormis les mauvais et les méchants, étaient littéralement - kamikaze - (vents divins).

Auteur: Copleton Jackie

Info: La Voix des vagues, p. 315. Le vent

[ causes-effets ]

 
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mélancolie

Le chant des criquets
(...)
Ce chant d'insectes touche une corde sensible au coeur des japonais. Ils y perçoivent un mélange de tristesse et de solitude car leurs crissements évoquent tout à la fois la fin d'un été brûlant, l'arrivée d'un hiver rigoureux, la courte durée de vie de ces insectes et, par association, la mutation de la vie.

Auteur: Copleton Jackie

Info: La Voix des vagues, p. 78

[ nostalgie ]

 

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sacralité

Kodakara : comme le dit un poète japonais du VIIIe siècle, il n'est pas de trésors plus précieux que les enfants. Selon les croyances populaires japonaises, les enfants sont des cadeaux du paradis, et ceux qui sont âgés de moins de sept ans méritent une attention particulière. Ces croyances ont une profonde influence sur leur éducation, avec pour résultat une relation étroite entre mère et enfant.

Auteur: Copleton Jackie

Info: La Voix des vagues

[ gamins ] [ sacrés ]

 

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rapports humains

Saashi: ce mot peut se traduire librement par "compréhension", "sensibilité", "considération". Au japon, il s'agit d'un concept important régissant les rapports entre individus. En termes de modestie et de sincérité, deux principes que les Japonais estiment particulièrement, parler de soi directement n'est pas bien vu. On attend des gens qu'ils devinent ce que les autres ont l'intention de dire. S'ils ne sont pas suffisamment perceptifs et osent poser des questions indiscrètes sur des points restés en suspens, ils sont considérés comme grossiers.

Auteur: Copleton Jackie

Info: La Voix des vagues, Les escales, 2017

[ délicatesse ] [ intraduisible ]

 

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fierté

L'anthropologue Ruth Benedict a un jour déclaré que le fondement de la culture japonaise est la honte et celui de la culture américaine, un certain sens du péché ou de la culpabilité. Dans une société dont la honte est la pierre d'achoppement, perdre la face équivaut à avoir un ego détruit. Par exemple, jadis, les guerriers samouraïs étaient des hommes fiers. Lorsqu'ils étaient trop pauvres pour se payer un repas, ils gardaient un cure-dent aux lèvres pour montrer aux yeux du monde qu'ils venaient de manger.

Auteur: Copleton Jackie

Info: La Voix des vagues, p 11, Endurance

[ comédie ]

 

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pouvoir

Jackie venait tout juste de refaire la salle à manger avec un papier peint du XVIIIe siècle représentant des soldats en armes. "Un peu trop martial" dit Jack tout en se plaignant des odeurs qui émanaient de la cuisine toute proche. A cet instant précis je sus que c'était cela, être président. Les odeurs de cuisine, Alice Longworth, Bill Walton et Oatsie Leiter à table. Un mauvais dos, une mauvaise presse, l'éventualité d'une guerre nucléaire et des ragots, des ragots à n'en plus finir qui deviennent ensuite de l'histoire...

Auteur: Vidal Gore

Info: Palimpseste p.584, Coll Points, alors qu'il visite le couple Kennedy à la maison blanche

[ démystifié ]

 

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nature

Les arbres sont tout ce qu'il y a de bienveillants. Je viens juste de finir de m'instruire sur les arbres en travaillant dans la forêt de Burnley ; j'ai appris que les arbres s'entraident : lorsqu'il y en a un qui pousse un peu vers l'est, son voisin va pencher un peu vers l'ouest pour lui faire de la place. Les arbres respirent le même air et ont mutuellement conscience de leur présence. Ils complètent la croissance de leurs semblables, et deux frênes sont capables de partager la même canopée.

Auteur: Kay Jackie

Info: Poussière rouge

[ végétal ] [ grégaire ] [ archétype ] [ source ] [ analogie ] [ relatif ]

 

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couple

Il s'assoit et elle vient s'assoir près de lui. Perdus dans le désordre du monde, ils sont tous deux sur un rocher qui émerge d'une terre sans racines. Ils considèrent le paysage alentour, elle, à l'affût de quelque odeur familière en dérive, lui, en quête d'espérances. De temps en temps, elle balance sa grosse main sur l'épaule de Dogono qui fait de même sans parvenir à la déstabiliser. Ils s'inventent compagnons dans un jeu d'équilibre. Quelques minutes où l'animal n'en est plus vraiment un. Quelques minutes où l'humain voudrait rester enfant.

Auteur: Macri Jackie

Info: Ukumbusho : La mémoire de la forêt

[ littérature ] [ préhistoire ]

 

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femmes-hommes

Partager un parapluie
Al-ai-gasa : à l'époque féodale, hommes et femmes en relations intimes n'étaient pas censés se montrer proches l'un de l'autre en public, sans même parler de bras entrelacés ou de mains tenues. Une des rares occasions où ces gestes étaient permis étaient les jours de pluie, quand ils pouvaient jouir de l'intimité d'un parapluie partagé. En conséquence, si un homme proposait un parapluie à une femme, son geste était souvent interprété comme l'expression implicite de son amour pour elle. Depuis lors, un homme et une femme amoureux se décrivent comme partageant un parapluie.

Auteur: Copleton Jackie

Info: La Voix des vagues, p. 141. Du japonais

[ proximité ] [ intraduisible ]

 

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papa

Je suis née d'impulsions sportives et de la convoitise de corps parfaits. Je suis née de parents qui s'étaient rencontrés à quinze ans et que la séparation de la guerre n'a pas fait mûrir à la même vitesse. Ou plutôt lui seul a vieilli. Quand, un soir de janvier 1945, il attendait Jackie sur le quai de la gare de Perrache, dans les gravats recouverts de neige, sous l'arche fendue et la grande horloge désaxée, il ne se rappelait plus l'adolescent qu'il avait été, tandis que la gamine pétulante, en bottines rouges à semelles de bois et chaussettes de laine qui lui sautait au cou, n'avait guère changé.

Auteur: Thomas Chantal

Info: Souvenirs de la marée basse

[ maman ] [ décalage ]

 

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