Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 47
Temps de recherche: 0.0448s

chair

quoi encore ? : rien qu’un sac ? rien que le ténébreux entassement de quatre-vingt-dix kilos de viscères, d’organes, de membranes, l’obscur dédale de canaux pompant et refoulant sans trêve leur ration d’air et de sang faute de quoi, rien que quelques instants, le sac, l’enveloppe s’affaisserait ni plus ni moins qu’une outre vide (sauf que peu à peu, en y regardant bien, elle se remettrait insensiblement à bouger, se boursoufler, imperceptiblement soulevée par l’invisible et vorace grouillement des vers)

Auteur: Simon Claude

Info: Histoire p 278

[ dégradation ] [ de profundis ] [ corps charnel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Plouin

corps

[...] Jean Riolan prétend en 1661 que la graisse est unie par une membrane disposés sous la peau, véritable "tunique" permettant d'agréger ses émiettements, tout en recouvrant le corps "comme un habit". Alors que Diemerbroeck insiste en 1672 sur l'aspect diffus de cette "huile" infiltrée sans limité précise, ou que Fabrice de Haldan suggère au contraire, en 1682, l'existence de boules de graisse accentuant le volume du ventre en flottant libres dans l'abdomen, comme autant d'objets "autonomes", susceptibles d'être rejetés tel un déchet.

Auteur: Vigarello Georges

Info: Les métamorphoses du gras : Histoire de l'obésité du Moyen Age au XXe siècle

[ morphologie ] [ gros ]

 

Commentaires: 0

averse

Il jette un regard par la fenêtre. Le jour pâle, le murmure de la pluie. La pluie qui dégringole sans rien connaître d'autre que l'attraction de la terre qui la reçoit tranquillement.
(...)
Tout ce que la pluie retient dans sa membrane se pare d'un éclat miroitant, les répliques des choses semblent elles aussi douées de vie - les arbres fermes et rigides se mettent à frissonner, les bâtiments vacillent comme si tout ce qui était fixé à la terre avait rompu ses liens.

Auteur: Lynch Paul

Info: Un ciel rouge, le matin, p 86

[ nature ]

 

Commentaires: 0

cellule

[…] les lipides forment des couches doubles lorsqu’un mouvement ondulatoire met en contact deux surfaces d’eau couvertes de films lipidiques. Au moment où cela se produit, les extrémités chargées du film lipidique se retrouvent face à face et prises en sandwich entre les extrémités non chargées. Ainsi se sont formées les premières membranes – les premières frontières semi-imperméables entre un "intérieur" et un "extérieur", la première distinction entre le soi et le non-soi. [...] Dans l’état actuel des connaissances, la vie sans membrane n’existe pas.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", pages 50-51

[ caractéristique ] [ couche limite ] [ peau ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

floraison

Avant que la fleur de coquelicot s’ouvre, son calice est dur et bombé comme la coque verte d’une amande. Un jour, la coque éclate en deux morceaux qui tombent sur le sol. Il a suffi, pour la briser, d’une petite boule de mousseline chiffonnée, serrée dur comme un poing. Alors les fines membranes se déplissent, le rose à peine teinté vire au rouge le plus vif qui existe dans la nature. On dirait que la force qui fait éclater le calice, c’est le désir acharné de ce rouge de se rendre visible, d’exister.

Auteur: Berger John

Info: Joue-moi quelque chose

[ éclosion ] [ explosion ]

 

Commentaires: 0

insolite

Lui aussi mortel pour les petites cellules qui gigotent le vanadium, élément vingt-trois, peut même être charlatanesque. Il a un effet secondaire curieux chez les hommes : le vanadium est le meilleur spermicide jamais conçu. La plupart des spermicides dissolvent la membrane grasse qui entoure les spermatozoïdes, répandant leurs entrailles partout. Malheureusement, comme toutes les cellules ont une membrane grasse, les spermicides irritent souvent la paroi du vagin et rendent les femmes sensibles aux infections bactériennes. Ce n'est pas drôle. Le vanadium évite toute dissolution désordonnée et fait simplement craquer le vilebrequin des queues des spermatozoïdes. Elles se détachent et disparaissent.

Auteur: Kean Sam

Info: The Disappearing Spoon : And Other True Tales of Madness, Love, and the History of the World from the Periodic Table of the Elements.

[ contraceptif ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

entame

La mer a de nombreuses voix. Celle que cet homme cherche à entendre est la voix de sa mère. Il lève la tête, tend son visage à l'air glacial qui arrive du golfe, et goûte l'âcreté du sel sur ses lèvres. Le ventre de l'eau s'enfle et scintille, bleu-argent moiré, membrane étirée jusqu'à la claire transparence où naguère, durant neuf changements de lune, il a flotté, recroquevillé dans un rêve de préexistence, été bercé et réconforté. Il s'accroupit maintenant sur les galets en pente douce du rivage, ramène les pans de son manteau entre ses genoux. Menton baissé, épaules voûtées, attentif.

Auteur: Malouf David

Info: Une rançon, premier paragraphe

[ début ] [ commencement ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

plastiques

Les liquides ont besoin de récipients. Tel est la grande problèmatique de l'emballage, que tout chimiste expérimenté connaît : ce qui était également le cas pour Dieu tout-puissant, qui l'a brillamment résolu, comme il en a l'habitude, avec des membranes cellulaires - coquilles d'œuf, écorces multiples d'orange, et notre propre peau, parce qu'après tout, nous sommes nous aussi des liquides. Or, à cette époque, il n'existait pas de polyéthylène*, qui aurait parfaitement convenu puisqu'il est souple, léger et splendidement imperméable : mais il est aussi un peu trop incorruptible, et ce n'est pas par hasard si Dieu tout-puissant lui-même, pourtant maître de la polymérisation, s'est abstenu de le breveter : Il n'aime pas les choses imputrescibles.

Auteur: Levi Primo

Info: Le tableau périodique (1975), trad en anglais Raymond Rosenthal (1984), 192-3. Trad en français MG

[ pétrochimie ] [ polyoléfines ] [ pollution abiotique ] [ couche limite ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

babillerie

Le chant de la grive sort de la syrinx enfouie dans les profondeurs de sa poitrine. A l'intérieur, des membranes vibrent et augmentent la pression de l'air qui s'échappe des poumons. Ces membranes entourent la confluence des bronches, transformant une exhalation sans timbre en une douce musique qui monte dans la trachée et jaillit du bec. Seuls les oiseaux produisent un son de cette manière, se servant d'un hybride biologique entre la colonne d'air tournoyante de la flûte et les membranes vibrantes du hautbois. Les oiseaux modifient la texture et le ton de leurs chants en variant la tension des muscles qui enveloppent la syrinx ; le chant de la grive est sculpté par dix de ces muscles au moins, plus courts que des grains de riz.

Auteur: Haskell David George

Info: Un an dans la vie d'une forêt

[ vocalise ] [ anches naturelles ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

organe lingual

La langue est l'organe du goût. Elle est recouverte de milliers de petites papilles qui contiennent des groupes de capteurs appelées bourgeons gustatifs, assemblés en forme de quartiers d'orange. Nous en avons plus de 10 000. Les bourgeons gustatifs ne se limitent pas à la langue. On n'en retrouve également sur le palais (partie supérieure de la bouche), sur l'épiglotte et dans les membranes qui tapissent la gorge. Les bourgeons gustatifs sont beaucoup plus nombreux dans la bouche d'un enfant que dans celle d'un adulte, et ils continuent à disparaître lentement à mesure que nous vieillissons. L'interprétation des goûts est différente suivant les personnes. Certains d'entre nous font la grimace en mordant dans un citron, les autres gardent le sourire. Mais pour tous, la géographie de la langue est identique.

Auteur: Les petits débrouillards

Info: Le goût et la cuisine

[ relativité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel