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langage

Il est fréquemment indiqué que l'anglais possède deux séries de mots pour les animaux de ferme et les viandes correspondantes. Les animaux vivants sont exprimés avec des mots d'origine germanique - veau (Kalb en allemand), porc (Schwein en allemand) et bœuf (Ochse) - car les serviteurs qui les gardaient étaient les Anglo-Saxons conquis. Les noms des viandes sont d'origine romane - veau, porc et bœuf - parce que ceux qui les appréciaient étaient les maîtres normands conquérants.

Auteur: Kató Lomb

Info:

[ richesse terminologique ] [ causes-effets ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rêve

Quand elle eut un peu dormi, elle eut une vision qui lui fit pousser une plainte et tressaillir de sorte que le comte le sentit. Il lui demanda pourquoi elle se plaignait et tressaillait. "Sire," dit-elle, "Je ne sais pas si ce n'est que j'ai rêvé qu'un arbre sortait de mon corps et croissait vers le ciel. L'ombre qu'il faisait tout autour de lui ombrageait toute la Normandie." - C'est bien, dit-il, s'il plaît à Dieu. Il la réconforta, la tira vers lui. Arlot mit au monde un fils qui fut appelé Guillaume.

Auteur: Wace ou Guace ou Wistace

Info: Le Roman de Rou

[ accoucher ]

 

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dialogue

Grossebaf : Fais-nous peur !
Goudurix : P... plaît-il ?
Grossebaf : Fais-nous peur, j'ai dit ! Nous sommes venus de loin pour connaître la peur, alors fais-nous peur !!
Goudurix : Mais c'est un malentendu ! C'est vous qui me faites peur !
Grossebaf : Moi, je te fais peur ? Comment puis-je faire quelque chose que j'ignore ? Alors comme ça, en ce moment, tu as peur ?
Goudurix : Ben oui, j'ai des sueurs froides, la tête vide, l'estomac noué...
Batdaf : Il a la grippe. La peur, c'est la grippe.
Grossebaf : Tu as déjà vu la grippe faire voler par Odin !

Auteur: Goscinny René

Info: Astérix, tome 9 : Astérix et les Normands

[ incompréhension ] [ humour ] [ absurde ]

 

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anecdote

Cette historiette prend place après le récit du baptême de Rollon le Viking en l'an 911 :
Rollon prête alors serment de fidélité. Pour ce faire, les comtes se sont rassemblés en nombre autour du roi qui attend sous une immense tente, sur les bords de l' Epte, à Saint-Clair, prés de Vernon. Les Normands entrent avec à leur tête Rollon qui s'approche de Charles le Simple, assis sur son trône.
Que va faire Rollon ? Se Prosterner? Se mettre à genoux ? Non, Rollon saisit le pied de Charles le Simple et veut le porter à ses lèvres en signe d'allégeance. Mais le roi ne s'y attend pas et part en arrière avec son trône !
Le voilà cul par dessus tête, empêtré dans sa tunique ! Stupeur ! Les comtes tirent leurs épées. Mais Charles le Simple se relève, pris d'un fou rire qui gagne bientôt toute l'assistance.

Auteur: Julaud Jean-Joseph

Info: L'Histoire de France pour les Nuls

[ malentendu ] [ hilarité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

océan

Découvrez-la. Elle est secrète.
Vous ne la verrez pas aisément. Votre voiture ne vous y porterait que de point en point, comme pour des sondages.
Elle passera le long de l'anse de Crabec : saurez-vous comprendre ce fouillis de roches basses ?
Elle vous ménera au pied de l'immense baguette qu'est le phare de Gatteville.
Ayez le courage de monter ses 71 mètres : le plus prodigieux horizon marin vous attend en haut.
Voyez les courants du raz rebrousser les lames, gicler au travers de la herse infinie des roches.
Longez - là, il vous faudra marcher - longez le cordon de galets entre la mer et l'étang de Gattemare. Oh ! pardon, j'oubliais : puisque vous êtes à pied, vous avez "tourné" le petit havre de Roubaril.
Vous vous y êtes baigné, comme on se baigne dans une crique de Port-Cros, qui serait de sable astiqué de frais...

Auteur: Merrien Jean,

Info: Le livre des côtes de France, La côte de Hougue

[ littoral ] [ Normandie ]

 

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philosophe

Michel Onfray, j'ai un problème. C'est un boomer, il a été à gauche pendant je ne sais pas combien d'années, là il se réveille après avoir bouffé je ne sais pas combien de milliers de fromages à 150 euros dans des soirées de boomers avec des Médocs à 250 balles. "Bon, y a un problème avec la France, moi je regarde ça depuis mon 200m² en Normandie, sans doute que l'Islam a un grand rôle à jouer dans les siècles à venir pour l'Europe." Lui il s'en bat les couilles, il est en fin de course. Il lui reste 20 ans à tirer. Il va crever d'un énorme infarctus de gros boomer qui a bouffé beaucoup trop de gras et qui a jamais fait de sport de sa vie donc il s'en bat les couilles. [...] Donc si tu veux, son espèce de misérabilisme de boomer me fatigue.

Auteur: Papacito Gil Jimenez Ugo

Info: https://www.youtube.com/watch?v=j9DlLXg_Bac&t=8726s

[ vacherie ] [ déconnecté ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

histoire littéraire

Au vieux temps où l'on aimait

Chanter, boire et rire,

Basselin improvisait,

Sans savoir écrire, 

De bons couplets bien chantants,

Que l'on répéta longtemps, 

Dans le val de Vire,

O gué

Dans le val de Vire.



Là fut jadis le berceau 

Du vieux vaudevire ;

Il naquit au bord de l'eau, 

C'est cruel à dire. 

Mais il n'en chanta que mieux 

L'amour jeune et le vin vieux, 

Dans le val de Vire,

O gué

Dans le val de Vire.



C'était un enfant malin,

D'humeur indocile ;

Il voulut voir un matin 

Paris la grand-ville ;

Il laissa son nom normand

Pour s'appeler noblement

Maître Vaudeville, 

O gué

Maître Vaudeville. 

Auteur: Sarcey Francisque

Info: In "Le mot et la chose", éd. Paul Ollendorff, p. 281

[ chanson ] [ forme versifiée ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

épitaphe

Passé la journée auprès de mon pauvre Alphonse Allais. Oh ! Ce cadavre dans une petite chambre d'un hôtel de la rue d'Amsterdam !
... Je regarde une dernière fois Alphi avant de m'en aller. Ce matin, il semblait dormir très calme ; il avait l'air de faire une fumisterie aux siens, le pauvre humoriste ; mais maintenant, on voit qu'il fait des efforts pour conserver son air de pince-sans-rire, des efforts visibles, sensibles. La soeur me dit :
- C'était un vrai Normand... Regardez, il a l'air d'un Scandinave...
C'est absurde qu'elle me dise ça, mais c'est vrai. La tête pâle, longue, la moustache blonde retombant sur les lèvres minces... oui, c'est un homme du Nord, un Northman. Maintenant que la figure est rentrée dans le calme, débarrassée de l'expression parisienne, fumiste, montmartroise, - oui, maintenant qu'il n'y a plus sur ce visage le reflet des préoccupations qui nous rendent tous semblables, l'origine reparaît avec une netteté singulière.

Auteur: Donnay Maurice

Info: journal 29 oct. 1905

[ mort ] [ littérature ] [ physionomie ]

 

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cruauté

Joseph est chargé de tuer les poulets, les lapins, les canards. Il tue les canards, selon une antique méthode normande, en leur enfonçant une épingle dans la tête… Il pourrait les tuer, d’un coup, sans les faire souffrir. Mais il aime à prolonger leur supplice par de savants raffinements de torture ; il aime à sentir leur chair frissonner, leur cœur battre dans ses mains ; il aime à suivre, à compter, à recueillir dans ses mains leur souffrance, leurs frissons d’agonie, leur mort… Une fois, j’ai assisté à la mort d’un canard tué par Joseph… Il le tenait entre ses genoux. D’une main il lui serrait le col, de l’autre il lui enfonçait une épingle dans le crâne, puis tournait, tournait l’épingle dans le crâne, d’un mouvement lent et régulier… Il semblait moudre du café… Et en tournant l’épingle, Joseph disait avec une joie sauvage :
- Faut qu’il souffre… tant plus qu’il souffre, tant plus que le sang est bon au goût…

Auteur: Mirbeau Octave

Info: Le journal d'une femme de chambre

[ sadisme ]

 

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humour

Franz-Olivier Giesbert naît en 1949, aux Etats-Unis, dans une seule ville, car à cette époque il n'est pas encore partout. Il grandit en Normandie où sa famille possède des parts dans le journal 'Paris-Normandie'. On lui propose le poste de rédacteur en chef adjoint qu'il refuse en prétextant d'obscures raisons d'éthique et de déontologie. Il s'installe à Paris où, très vite, il connaît et tutoie tout le monde. Passant de la rédaction du 'Nouvel Observateur' à celle du 'Figaro' qu'il quitte pour diriger 'Le Point', il en profite pour dîner à la table des puissants et écrire des essais politiques dans lesquels il révèle tout ce que les hommes de pouvoir lui ont confié sous le sceau du secret pour être sûrs qu'il le répéterait. [...] Durant ses rares loisirs, il rédige des romans d'une main (polars, amour, maladie...) tout en taillant les oliviers de sa maison provençale de l'autre. En tant que membre éminent du jury du prix Renaudot il arrive à FOG de couronner des écrivains, mais aussi, à l'occasion, un Beigbeder ou une Despentes.

Auteur: Fioretto Pascal

Info: Concentré de best-sellers, Pastiches, 174

[ parisianisme ] [ littérature ] [ vacherie ]

 

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