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parfum

La douceur même des haleines plus pures n'a rien de plus excellent que d'être sans aucune odeur qui nous offense, comme sont celles des enfant bien sains. Voilà pourquoi, dit Plaute, Mulier tum benè olet, ubi nihil olet : la plus parfaite senteur d'une femme, c'est ne sentir à rien, comme on dit que la meilleure odeur de ses actions c'est qu'elles soient insensibles et sourdes. Et les bonnes senteurs étrangères, on a raison de les tenir pour suspectes à ceux qui s'en servent, et d'estimer qu'elles soient employées pour couvrir quelque défaut naturel de ce côté-là.

Auteur: Montaigne Michel Eyquem de

Info: Essais, Garnier 1962

[ femmes-par-hommes ] [ inodores ]

 

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diglossie

La genèse du théâtre français passe par le latin - le bilinguisme des clercs est une réalité fondamentale de la culture médiévale - et doit se comprendre comme une variante locale dans un cadre beaucoup plus vaste, la chrétienté occidentale, au sein de ces grandes abbayes qui, en France, en Angleterre, dans les pays germaniques, en Bohême, sont les conservatoires des sciences et des arts (Fleury-sur-Loire, Saint-Gall, Saint-Martial de Limoges, Marmoutier de Tours, Einsiedeln...).
Ce théâtre de l'église est étroitement lié au culte et totalement étranger à la "littérature" : en toute rigueur, il faudrait l'étudier comme un chapitre de l'évolution des liturgies. C'est pourtant là que sont élaborés, pendant trois siècles, les procédés de l'écriture dramatique, tandis que parallèlement et dans la discrétion des bibliothèques monastiques, une sauvegarde très fragmentaire du legs antique est assurée par la copie et l'imitation des auctores, parmi lesquels Plaute et Térence effacent jusqu'à la Renaissance le souvenir des grandes œuvres grecques.

Auteur: Strubel Armand

Info: Le Théâtre au Moyen Age - Naissance d'une littérature dramatique

[ lecture ] [ évolution ] [ religion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maître-esclave

[...] le sens du symptôme c’est le réel, le réel en tant qu’il se met en croix pour empêcher que marchent les choses, au sens où elles se rendent compte d’elles-mêmes de façon satisfaisante, satisfaisante au moins pour le maître.

Ce qui ne veut pas dire que l’esclave en souffre d’aucune façon, bien loin de là.

L’esclave... je vous demande pardon de cette parenthèse ...l’esclave, lui dans l’affaire, il est peinard, bien plus qu’on ne croit, hein ?

C’est lui qui jouit... contrairement à ce que dit Hegel qui devrait quand même s’en apercevoir ...puisque c’est bien pour ça qu’il s’est laissé faire par le maître. [...]

C’est évident, mais enfin c’est quand même curieux, c’est vraiment là, c’est le bénef total ! Tout, tout pour être heureux ! Ça ne se retrouvera jamais. Maintenant qu’il y’a plus d’esclaves, nous en sommes réduits à relicher tant que nous pouvons les comédies de Plaute et de Térence, et tout ça pour nous faire une idée de ce qu’ils étaient bien, les esclaves.

Auteur: Lacan Jacques

Info: La Troisième, 1er novembre 1974

[ jouissance ] [ modernité-antiquité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

culture

Les Égyptiens du Nouvel Empire ont produit des papyrus humoristiques. Vinrent ensuite dans l'ordre : Aristophane, Ésope, Plaute, Térence, Boccace, Rabelais, Cyrano de Bergerac, Paul Scarron, Bussy-Rabutin, Cervantès, Molière, Jean de La Fontaine.
Au XVIe siècle, à Paris, le personnage de Turlupin prenait la vedette au Théâtre de Bourgogne. Le mot turlupinade provient de ces facéties anciennes.
Puis il y eut, dans le désordre : Carlo Goldoni, Montesquieu, Jonathan Swift, Voltaire, Florian, Beaumarchais, Restif de la Bretonne, Gogol, Honoré Daumier, William Hogarth, Eugène Labiche, Charles Dickens, Henri Julien, Victorien Sardou, Mark Twain, Charles Cros, Alphonse Daudet, Alphonse Allais, Michel Audiard, Tristan Bernard, Jules Renard, George Bernard Shaw, Georges Courteline, Feydeau, Henri Bergson, Anatole France, Groucho Marx, Maurice Chevalier, La Bolduc, Juliette Béliveau, Ovila Légaré, Rose Ouellette..... La persistance du personnage Charlot comme symbole du comique démontre le génie de son auteur, Charlie Chaplin. Il fut suivit par :
Jack et Carole Bender, Henrik Rehr Bender, Buster Keaton, Laurel et Hardy, Fernandel, Marcel Pagnol, Abbott et Costello, Walt Disney, Al Capp, Sacha Guitry, Gérard Delage,Charles Trenet, Chick Young, André Roussin, Raymond Queneau, Hergé, Morris, Guy et Brad Gilchrist, Brant Parker, Brad Anderson, Charles Schulz, Michel Noël, Chuck Jones, René de Obaldia, Jacques Normand, Georges Brassens, Henri Salvador, Annie Cordy, Raymond Devos, André Franquin, Pierre Dac, Marc Favreau, Clémence Desrochers, San Antonio, Bob Hope, Jerry Lewis, Hanna Barbera, Roland Topor, Olivier Guimond, Dominique Michel, Doris Lussier, Red Skelton, Louis de Funès, René Gosciny, Albert Uderzo, Sempé, Gotlib, Georges Wolinski, Plantu, François Cavanna,Coluche, Woody Allen, Pierre Desproges.

Auteur: Internet

Info: http://herodote2.tripod.com/histoire.html

[ historique ] [ humour ]

 

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philosophe

Thomas Hobbes fut un homme admirable en ce sens que, le premier de tous, il osa écrire, en 1654, en tête de son introduction au Léviathan, que si la nature est ce monde que Dieu construit et gouverne par son art divin, l’homme, de son côté, par industrie, produit en imitation un animal artificiel, et cet animal formidable, ce Léviathan, c’est la société, c’est l’État.

[…]

Ce fut certainement ce que l’on conçut de plus fort, de plus précis, pour établir la théorie matérialiste de l’Etat. Pour Hobbes, il n’est rien dans l’intelligence qui n’ait son origine dans la sensation. Nos idées générales ne sont qu’une addition ou une soustraction d’images de corps existant au dehors et la connaissance ne peut être incorporelle.

L’Etat également n’est qu’une collection d’individus, mais groupés par les sensations sociales qui sont l’égoïsme et la peur. Dans l’état de nature, l’homme est un loup pour l’homme, suivant le mot de Plaute, car les hommes étant égaux, la guerre et l’anarchie sont leurs conditions normales, puisque rien ne borne leurs appétits et leurs désirs. C’est par besoin de sécurité que les hommes renoncent à leurs forces individuelles au profit d’une force unique et ce contrat social artificiel crée la souveraineté absolue.

Quant à la religion, elle est fille de l’imagination et de la peur. Elle n’est que basse superstition lorsque l’imagination peureuse est individuelle ; elle est un moyen de gouvernement utile lorsque cette imagination et cette peur sont collectives.

Au temps où vivait Hobbes, cette assimilation matérialiste du corps social au corps humain n’était guère qu’une image littéraire destinée à frapper les esprits ; au dix-neuvième et au vingtième siècle, elle prit avec le développement scientifique des théories évolutionnistes une importance singulière.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, pages 107-108

[ résumé ] [ explication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson