Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 39
Temps de recherche: 0.0598s

soft power

Au XVIIIe siècle, le leadership intellectuel passe de la France à l'Angleterre, plus progressiste sur le plan économique, social et politique. Le grand mouvement romantique commence ici vers le milieu du siècle, mais les Lumières reçoivent également leur impulsion décisive de ce pays. Les écrivains français de l'époque voient dans les institutions anglaises la quintessence du progrès et construisent une légende autour du libéralisme anglais - une légende qui ne correspond que partiellement à la réalité. Le remplacement de la France par l'Angleterre en tant que gardienne de la culture va de pair avec la décadence de la maison royale française en tant que première puissance européenne et, par conséquent, le XVIIIe siècle voit l'ascension de l'Angleterre, tant dans le domaine politique que dans celui des arts et des sciences.

Auteur: Hauser Arnold

Info:

[ post-lumières ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

réparties

Bonaparte n'aimait pas qu'une femme se mêlât de balancer les intérêts des Etats. A l'époque où il n'était encore que général, il se trouva dans un cercle, où Mme de Staël venait, dans une espèce de dissertation aussi spirituelle que bien raisonnée, de juger les différents partis qui avaient successivement gouverné la France. Tout le monde joignait son avis au sien et applaudissait à son esprit : Bonaparte seul se taisait, elle s'en aperçut, " Eh bien ! général, est-ce que vous n'êtes pas de mon avis ? - Madame, je n'ai pas écouté, parce que je n'aime pas que les femmes se mêlent de politique. - Vous avez raison, général, répondit l'aimable raisonneuse, mais dans un pays où on leur coupe la tête, il est naturel qu'elles aient envie de savoir pourquoi. (Bonaparte ne répliqua rien)

Auteur: Staël Madame de Germaine Necker baronne de Staël-Holstein

Info:

[ femmes-hommes ] [ macho ]

 

Commentaires: 0

déresponsabilisation

Le mot honneur signifie devoir [...]. Quand dans un État domine une classe privilégiée, le pays est fort. La classe dominante a toujours son honneur et sa religion de l’honneur, qui peut d’ailleurs être fausse, mais sert de ciment et consolide la nation ; c’est utile moralement, et plus encore en politique. Mais les esclaves pâtissent, je veux dire tous ceux qui n’appartiennent pas à cette caste. Pour qu’ils ne pâtissent pas, on leur accorde l’égalité de droits. C’est ce qu’on a fait chez nous et c’est très bien. Mais toutes les expériences faites jusqu'ici, partout - c'est-à-dire en Europe - nous montrent que l'égalité des droits provoque un abaissement du sentiment de l'honneur et, par conséquent, du devoir. L'égoïsme a remplacé l'ancienne idée, qui cimentait la nation ; et tout y est dissous en liberté individuelle. Les hommes, libérés, restant sans idée pour les cimenter, ont finalement si bien perdu tout lien supérieur qu’ils ont même cessé de défendre leur liberté.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "L'Adolescent", éditions Gallimard, 1998, traduit par par Pierre Pascal, page 236

[ hagards ] [ individualisme ] [ nivellement par le bas ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Notre vie - à ma femme et à moi - est une " utopie réalisée "... Cinquante ans de félicité, même si le temps n'a pas d'importance... Tous mes premiers livres ont rendu compte de cela, ainsi que quelques poèmes écrits récemment... Je crois que ça a une résonance politique. Ce sont, par exemple, les Années Lula. Les poètes décrivent souvent le malheur, le fiasco, et je suis d'accord pour penser que les plus belles pages sont souvent les pages noires. Mais le plus difficile c'est quand même de rendre compte de la félicité, même si les mots " bonheur ", " félicité " sont, hélas ! galvaudés : on vend n'importe quoi au nom de la félicité, de l'amour, et un aspirateur amène le bonheur dans la maison, un bonheur à bon marché... Ces termes sont employés si facilement qu'ils ont perdu leur charge. Les gens qui ont touché au contenu de ces mots ont peut-être une plus grande suspicion quant à leur emploi.

Auteur: Rezvani Serge

Info:

[ couple ] [ conscience ] [ heureux ]

 

Commentaires: 0

propagande

La télévision publicitaire a comme avantage d'utiliser des symboles visuels vivants, grâce auxquels nous retenons facilement les leçons qu'elle nous enseigne : à savoir, entre autres, que les messages simples et courts sont préférables à ceux qui sont longs et complexes; que l'expression dramatique est préférable à l'exposition; qu'il vaut mieux se faire vendre des solutions que de se poser des questions. De telles croyances ont naturellement des répercussions sur notre attitude à l'égard du discours politique. C'est-à-dire que nous commençons à considérer comme normaux certains présupposés du domaine politique qui dérivent de la télévision publicitaire ou sont amplifiés par elle. Une personne qui a vu un million de spots publicitaires risque fort, en effet, de croire que tous les problèmes politiques ont des solutions rapides grâce à des mesures simples - ou devraient en avoir. Elle risque aussi de croire qu'il faut se méfier du langage complexe et que tous les problèmes se prêtent à une expression dramatique; ou que la discussion est de mauvais goût et n'amène qu'un doute intolérable.

Auteur: Postman Neil

Info: Se distraire à en mourir

[ efficacité ]

 

Commentaires: 0

règne machinal

Une des perspectives les plus fascinantes ainsi ouvertes est celle de la conduite rationnelle des processus humains, de ceux en particulier qui intéressent les collectivités et semblent présenter quelque régularité statistique, tels les phénomènes économiques ou les évolutions de l'opinion. Ne pourrait-on imaginer une machine à collecter tel ou tel type d'informations, les informations sur la production et le marché par exemple, puis à déterminer, en fonction de la psychologie moyenne des hommes et des mesures qu'il est possible de prendre à un instant déterminé, quelles seront les évolutions les plus probables de la situation ? Ne pourrait-on même concevoir un appareillage d'État couvrant tout le système des décisions politiques, soit dans un régime de pluralités d'États se distribuant la terre, soit dans le régime, apparemment beaucoup plus simple, d'un gouvernement unique de la planète ? Rien n'empêche aujourd'hui d'y penser. Nous pouvons rêver à un temps où la machine à gouverner viendrait suppléer - pour le bien ou pour le mal, qui sait ? - l'insuffisance aujourd'hui patente des têtes et des appareils coutumiers de la politique.

Auteur: Dubarle Dominique

Info: "Une nouvelle science, la cybernétique", Le Monde, le 28 décembre 1948

[ intelligence artificielle ] [ masses ] [ collecte des données ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

argent

Et, sans doute - colonisés étonnés et bourgeois - les sous-développés, sots ingénieux asservis par leurs passions, seraient plus terribles encore s'ils devenaient riches. Ces gens-là, à vrai dire, perdent à gagner. Plus opulents, ils vivent plus inquiets, en pauvres Nègres indécrottables... Centupler ses besoins, faire tout pour l'ostentation, avoir cent ambassades à l'étranger parce que telle grande puissance en a cinquante, et, si elle en a soixante, en avoir vite deux cents, c'est s'empêtrer dans une pénurie encore plus effroyable que la gêne de jadis.
Mais se gouverner décemment, savoir s'arrêter quand bien même l'aide au Tiers-Monde serait centuple, employer le reste à développer le pays, à occuper les siens, sans Rolls ni Bentley, ou à tirer d'embarras des budgets déficitaires : tout cela vaut mieux que les insultes gauchement braillées par l'anticolonialisme de la négraille politique. Et c'est fausse sagesse, que de régner en mendiant ou en hâbleur.
Car c'est bien peu que de n'être point comme le commun des pauvres ; mais c'est être bien riche déjà, que de n'être plus comme le commun des riches...

Auteur: Ouologuem Yambo Utto Rodolph

Info: Lettre à la France nègre

[ conscience ] [ complexe ] [ afrique ]

 

Commentaires: 0

commune de Paris

Le projet était de construire une république démocratique et sociale à partir de l’organisation des communes dans tout le pays, cellule de base de la vie sociale, économique et politique.

Les attributions de ces communes reprennent ce que le mouvement populaire avait construit pendant la Révolution de 1789 jusqu’au renversement du 9 thermidor an II - 27 juillet 1794.

Les assemblées générales communales de citoyens des deux sexes élisaient alors les membres du conseil général, ainsi que les membres des différents comités chargés des attributions de la commune : on retrouve bien sûr la fonction de garde nationale et de police, mais aussi celles des comités des subsistances, de l’instruction publique, des finances, de l’assistance.

Les élus étaient sous le contrôle permanent des citoyens, qui se réunissaient plusieurs fois par semaine en assemblées générales. Le système électoral, pratiqué par le mouvement populaire révolutionnaire dans la période 1789 - 1794, était celui que les communautés villageoises avaient hérité du Moyen Âge et pratiqué jusque-là, tandis que les villes avaient perdu, depuis le XVIe siècle, leurs libertés et franchises.

Auteur: Gauthier Florence

Info:

[ gouvernement ] [ contrôle du pouvoir ] [ utopie française ] [ démocratie directe ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

révolution

C'est alors qu'à travers l'Europe, et d'abord en France avec Proudhon, mais aussi en Angleterre avec Godwin, en Allemagne avec Stirner, en Russie avec Bakounine, s'élabore un ensemble de doctrines qui, si elles diffèrent sur la manière de conduire l'individu à l'émancipation véritable, ont toutes en commun de réclamer la disparition de l'État politique.
Quatre grands courants se dégageront par la suite
Le proudhonisme vise à fonder progressivement une démocratie économique, par le système des mutuelles et des coopératives.
Le communisme anarchiste, sous l'impulsion de Bakounine, veut établir immédiatement, et par la Révolution violente, cette société sans l'État et sans capitalisme. Une Révolution qui ne peut être le fait de la seule classe ouvrière, et qui ne doit pas aboutir - comme le voudraient les marxistes - à la dictature dit prolétariat.
Le syndicalisme révolutionnaire, ou anarcho-syndicalisme, pense, sous l'influence du marxisme, que cette révolution libertaire doit être accomplie par la seule classe ouvrière, et que son premier objectif est la grève générale.
L'anarchie individualiste enfin, qui ne croit pas à la capacité révolutionnaire des masses, et exalte un individualisme forcené bafouant les lois.

Auteur: Guilleminault Gilbert

Info: L'épopée de la révolte, le roman vrai d'un siecle d'anarchie 1862-1962

[ Europe ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

simplification

1. 95% de l'économie est de simple bon sens. Vous n'avez pas besoin d'un diplôme pour comprendre
2. L'économie n'est pas une science. Malgré ce que les experts veulent vous faire croire, il y a beaucoup de manières pour "faire" de l'économie.
3. L'économie est politique. Les arguments économiques ne sont que la justification de ce que les politiciens veulent faire de toute façon. L'économie est un argument politique. Il n'est pas - et ne peut jamais être - une science.
4. Ne jamais faire confiance à un économiste. C'est une chose de ne pas savoir prévoir une crise financière. C'en est une autre de n'avoir rien changé depuis. Les économistes sont toujours surpris par les crises financières. Sans jamais être en mesure de trouver des solutions décentes ensuite. Ils sont des mégalomanes. La crise financière fut rappel brutal que nous ne pouvons pas laisser notre économie aux économistes professionnels et autres "technocrates". Nous devrions tous participer à sa gestion - en tant que citoyens actifs économiques.
5. Nous devons récupérer un économie faite par, et pour, le peuple. Elle est trop importante pour être laissée aux seuls experts. Ul faut toujours contester les économistes professionnels, qui n'ont pas le monopole de la vérité, même en économie.

Auteur: Internet

Info: zerohedge, 2014-06-19

[ pouvoir ]

 

Commentaires: 0