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vocabulaire

Il écoutait puis répétait les mots qui lui semblaient les plus appétissants : "chantilly fraise couscous spaghetti", "poulet vanille"...
Puis il eut l'appétit d'autres mots : "locomotive", "bigoudi". Il préférait les mots ronds et joufflus. Certains mots l'agaçaient : le mot "taxi" le faisait tousser, il le recrachait tout de suite. Pareil pour "casquette" ou "tarentule".

Auteur: Dedieu Thierry

Info: Le mangeur de mots

[ organique ]

 

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oppression

Révolution il est désormais reconnu qu'il n'y avait que 7 prisonniers hagards enfermés à la Bastille le 14 juillet 1789. Autrement dit, il n'y avait presque personne à libérer. Mais l'Histoire retient plus les symboles que les faits. Si elle se répétait aujourd'hui, la prise de la Bastille libérerait des milliers de prisonniers de la consommation.

Auteur: Gauz

Info: Debout-payé

[ illusion ] [ consumérisme ]

 

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Ajouté à la BD par gaille

existence

"Ma vie a été dominée par trois phrases que répétait à ma première enfance une excellente parente à qui j'avais été confié.
1. On est ce qu'on est.
2. Il faut ce qu'il faut.
3. Ça coûtera ce que ça coûtera." C'est Paul Desjardins qui, à Pontigny, nous racontait cela, et beaucoup mieux que je ne fais ici.

Auteur: Gide André

Info: Journal 1889-1939, la Pléiade, Gallimard 1951<30 octobre 1931 p.1086>

[ triade ]

 

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futur

Il est certain que, comme présageant sa mort prochaine et celle de ses parents, Micol répétait continuellement également à Malnate que son avenir démocratique et social la laissait totalement indifférente, qu'elle abhorrait l'avenir en soi, lui préférant de beaucoup "le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui" et plus encore le passé, le cher, le doux, le charitable passé.

Auteur: Bassani Giorgio

Info: Le jardin des Finzi-Contini

[ inintéressant ] [ refuge ]

 

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dérisoire

Mais il savait aussi qu'on oubliait facilement un simple secrétaire d'état, ou même ministre, on continuait a en tirer gloire, soi et sa famille, pour l'éternité. Mais a part cela, d'ordinaire, plus personne dans le public n'en savait rien. Et peut-être etait-ce bien ainsi, comme tout se répétait toujours, la politique serait absolument impossible sans la mauvaise mémoire de l'humanité.

Auteur: Mulisch Harry

Info: La Découverte du ciel

[ pouvoir ] [ oubli ]

 

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bon sens

Grand-mère m’avait versé de l’eau, boire beaucoup, avait-elle dit en 1984, et elle le répétait en 2009 avec tout autant de conviction, c’est important. Le verre lui aussi était le même, un peu ébréché, je le reconnaissais au petit éclat.

"Grand-mère, ce verre-là, on devrait tout de même le réformer."

"Tu as des yeux, non ? Bois de l’autre côté.

Auteur: Stanišic Saša

Info: Origines

[ esprit pratique ] [ durabilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

justification

On raconte qu'un calife oriental un jour livra aux flammes la bibliothèque d'une ville célèbre et glorieuse et orgueilleuse et que, devant ces milliers de volumes en feu, il disait qu'ils pouvaient et devaient disparaître : car ou bien ils répétaient ce que le Coran disait déjà, et donc ils étaient inutiles, ou bien ils contredisaient ce livre sacré pour les infidèles, et donc ils étaient pernicieux.

Auteur: Eco Umberto

Info: Le Nom de la rose

[ autodafé ] [ bouquins superflus ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage

Grognements inaudibles, mots dévorés, mis en pièces, mots éviscérés, longuement mastiqués, puis recrachés comme de vieilles chiques. Noirs, pleins de salive à moitié digérés. la vieille parlait comme on crache. Elle torturait la langue, la tordait comme un vieux chiffon pour l'adapter à sa bouche édentée. Elle mêlait un filet de bave sale à chacune de ses phrases, faisait des sons une terrible bouillie et pourtant ne répétait jamais rien.

Auteur: Martinez Carole

Info: Le coeur cousu

[ éructation ]

 

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forêt vierge

Je meurs au long de ton corps
Je navigue en ton parfum
Je fouille tes recoins
O Amazone !
Le jour s'est propagé dans tes rainures
Zigzaguant dans ton ambiance
J'ai cloué tes mots par un long baiser
Ton regard a envahi mon espace
Décroché mon drapeau mes guenilles de citadin
Mes masques de combat
Qu'attends-tu de moi, Amazone ? - lui dis-je
M'enveloppant de ses eaux turbulentes
Yacumama yacumama yacumama! - répétait-il

Auteur: Rodriguez Najar José-Carlos

Info: Prières amazoniennes

[ incantation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

flatulence

Lorsque Henri IV fit donner un banquet à Paris au connétable de Castille et à sa suite, chaque Espagnol avait à table un Français en face de lui. Le vis-à-vis du maréchal de Roquelaure rotait constamment, et répétait chaque fois, par civilité : La sanita del cuerpo, señor mareschal. Impatienté, Roquelaure prend son temps et, lui tournant le dos, riposte bruyamment du bas, avec ces mots : La sanita del culo, señor Español.

Auteur: Larchey Lorédan

Info: L'Esprit de tout le monde Joueurs de mots, 1891/Berger-Levrault 1892 p.33

[ gaz ] [ grossiéreté ]

 

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