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homme-animal

Des chercheurs japonais ont eu la brillante idée de confronter des pigeons à des photographies de tableaux de grands maîtres, comme Monet et Picasso. Et les oiseaux sont parvenus à différencier les toiles cubistes des impressionnistes.

On prend souvent les oiseaux pour des animaux plutôt stupides. Pourtant, comme le montre cette étude, les pigeons peuvent différencier un tableau de Monet de celui de Picasso. Ce n'est malgré tout qu'une piètre prestation à côté des corvidés (corbeaux, pies, geais...) capables de résoudre des tâches très complexes. Des corneilles se servent d'outils tandis que les pies se reconnaissent dans le miroir. 

Pourquoi obliger des pigeons à contempler une toile de maître ? L'idée des scientifiques de l'université Keio, au Japon, paraît complètement délirante. Pour preuve, cette recherche leur a valu un prix : le fameux IgNobel de psychologie en 1995.  

Monet et Picasso figurent parmi les peintres les plus célèbres. Le premier est devenu le fer de lance de l'impressionnisme, dont l'un des tableaux le plus célèbre, Impression soleil levant, a donné le nom au mouvement pictural. Celui-ci se caractérise par des scènes quotidiennes mises en image d'une manière personnelle, sans rétablir la stricte vérité du paysage mais en mettant en lumière la beauté et la surprise de la nature.

Il tranche nettement avec le cubisme, apparu quelques décennies plus tard, sous le pinceau de deux génies, Georges Braque et Pablo Picasso. Ce courant en termine avec le réalisme et y préfère la représentation de la nature par des formes étranges et inconnues.

Une simple éducation picturale permet à n'importe quel être humain de différencier les deux mouvements. Mais qu'en est-il des pigeons ? 

Ce n'est pas tout à fait avec cette idée que des chercheurs de l'université de Keiro, au Japon, se sont lancés dans une expérience troublante, à savoir si ces oiseaux à la mauvaise réputation pouvaient différencier un Monet d'un Picasso. Ils souhaitaient simplement étudier la discrimination visuelle chez ces volatiles et tester leur perception du monde. Les résultats sont livrés dans Journal of the Experimental Analysis of Behaviour daté de mars 1995.

L’étude : les pigeons sont-ils impressionnistes ou cubistes ?

Pour le bon déroulement de l'expérience, les scientifiques disposaient de pigeons dits "naïfs", c'est-à-dire que leurs sujets n'avaient jamais suivi des études d'art appliqué. Il fallait donc les trouver. Malgré la difficulté de la tâche, huit cobayes ont participé aux tests.

Les oiseaux étaient classés en deux groupes. Dans l'un d'eux, les quatre volatiles recevaient des graines de chanvre (la plante à partir de laquelle on tire le cannabis) dès qu'une peinture de Monet apparaissait, mais rien face à une œuvre de Pablo Picasso. Bien évidemment, le même renforcement positif existait pour les quatre autres pigeons, cette fois quand on les confrontait à une toile du maître cubiste. Les scientifiques ont eu la gentillesse d'éviter les pièges et de choisir des peintures caractéristiques de chaque courant pictural.

La deuxième partie est intéressante car elle vise à généraliser le concept. Ainsi on confrontait nos nouveaux critiques d'art à des tableaux de leur maître préféré qu'ils n'avaient encore jamais vus. Les volatiles ne se sont pas laissé impressionner et ont de suite compris le stratagème. En appuyant du bec sur une touche située devant eux, ils pouvaient manifester leur choix et être récompensés le cas échéant.

Quasiment aucune erreur dès le premier essai. De même pour les suivants. Mieux, les adeptes du cubisme réclamaient à manger quand ils voyaient un tableau de Georges Braque tandis que les autres appuyaient frénétiquement sur le bouton à la vue d'un tableau de Cézanne ou Renoir, deux autres impressionnistes. 

Enfin, l'épreuve ultime. Qu'est-ce que ça donne si on met Monet et Picasso la tête à l'envers ? Cette fois, il faut reconnaître que les résultats sont plus mitigés. Si l'expérience n'a pas affecté les performances des pigeons cubistes, il n'en a pas été de même pour l'autre groupe, incapable d'y voir les œuvres pour lesquelles ils avaient tant vibré.

Les auteurs de ce travail suggèrent alors que leurs cobayes à plumes impressionnistes reconnaissaient dans les toiles des objets réels et devenaient incompétents quand leur univers était représenté à l'envers. De l'autre côté, les fans de Pablo Picasso s'habituaient à discriminer des formes inédites, qui le restaient même retournées. La preuve que les pigeons maîtrisent eux aussi l'art de la catégorisation. 

L’œil extérieur : de l'intérêt de l’art chez les pigeons

Certes, cette découverte ne révolutionnera pas le monde mais en dit davantage sur les performances cognitives des pigeons. Après tout, il n'y a pas que notre intelligence qui compte ! Voyons-le comme une manière de sortir de l'anthropocentrisme, même si le parallèle avec l'être humain se fait toujours.

Cette recherche s'inscrit surtout dans un contexte où les oiseaux étaient testés dans leur sensibilité à l'art. Car si ce travail focalise son attention sur les génies de la peinture, d'autres scientifiques avaient affirmé en 1984 que ces mêmes animaux pouvaient différencier du Bach et du Stravinsky (évidemment, on parle de musique). D'autres études (tout aussi passionnantes...) montrent la façon dont les scientifiques ont habitué les pigeons à l'image de Charlie Brown, un personnage de bande dessiné inventé en 1950.

Est-ce vraiment mieux ? La seule différence est qu'à cette époque, les prix IgNobel n'existaient pas encore...

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/, Janlou Chaput, juin 2012

[ vision ] [ identification de modèles ] [ cognition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

instant de la mort

Il se passe quelque chose dans le cerveau qui n'a aucun sens 

(Photo - video. La cryogénisation peut-elle nous préserver de la mort ? Actuellement dans le monde, environ 300 personnes attendent dans des caissons réfrigérés, en état de cryogénisation. Désireux d’échapper à la mort, ils espèrent un jour être réanimés par les progrès de la science. Arte et FutureMag ont interrogé Torsten Nahm, un partisan du projet, pour en savoir plus sur cette pratique)

La mort, un phénomène mystérieux qui fascine depuis des millénaires. Récemment, des découvertes surprenantes ont révélé une activité cérébrale inattendue dans les derniers instants de la vie. Ces recherches ouvrent de nouvelles perspectives sur la conscience et remettent en question notre compréhension du processus de la mort. Une révolution scientifique est-elle en marche ?

- Une activité cérébrale inattendue aux portes de la mort - Les expériences de mort imminente sous un nouveau jour - Vers une redéfinition des frontières de la mort ? - Un champ de recherche en pleine effervescence

La science de la mort connaît actuellement une véritable révolution. Des chercheurs ont mis en évidence une activité cérébrale complexe et intense dans les moments qui suivent l'arrêt cardiaque, remettant en question nos conceptions sur la fin de la vie. Ces découvertes soulèvent de nombreuses questions sur la nature de la conscience et les frontières entre la vie et la mort. 

Une activité cérébrale inattendue aux portes de la mort

En 2014, une équipe de chercheurs dirigée par Jimo Borjigin, professeure de neurologie à l'Université du Michigan, a fait une découverte stupéfiante. En étudiant le cas d'une jeune femme de 24 ans en état de mort cérébrale, surnommée " Patient One ", ils ont observé une activité électrique intense et organisée dans son cerveau plusieurs minutes après l'arrêt de l'oxygénation.

Contrairement aux idées reçues, le cerveau ne s'éteint pas immédiatement après l'arrêt cardiaque. Au contraire, il connaît une véritable tempête électrique :- apparition d'ondes gamma à haute fréquence ;

- synchronisation accrue entre différentes régions cérébrales ;

- activation des zones associées à la conscience et à la mémoire.

Cette activité surprenante a persisté pendant plusieurs minutes, atteignant même des niveaux 11 à 12 fois supérieurs à ceux observés avant l'arrêt de la ventilation assistée. Ces observations remettent en question l'idée selon laquelle le cerveau cesse immédiatement de fonctionner après la mort clinique.

Les expériences de mort imminente sous un nouveau jour

Depuis des décennies, les récits d'expériences de mort imminente (EMI) fascinent le grand public et divisent la communauté scientifique. Ces témoignages de personnes ayant frôlé la mort évoquent souvent des sensations de détachement du corps, de tunnel lumineux ou de rencontre avec des êtres spirituels.

Les découvertes de Borjigin et son équipe apportent un nouvel éclairage sur ces phénomènes. L'activité cérébrale intense observée chez " Patient One " pourrait expliquer certains aspects des EMI :

Activité cérébrale                                                      Expérience subjective potentielle

Synchronisation des ondes cérébrales                    Sensation de détachement du corps

Activation des zones de la mémoire                         Défilement de la vie

Connexions entre zones du traitement conscient     Visions et sensations intenses

Ces résultats suggèrent que les EMI pourraient être le produit d'une activité neurologique complexe plutôt que la preuve d'une conscience survivant à la mort du corps. Néanmoins, de nombreuses questions restent en suspens et alimentent le débat scientifique.

Vers une redéfinition des frontières de la mort ?

Les travaux de Borjigin et d'autres chercheurs dans le domaine de la thanatologie (l'étude scientifique de la mort) ouvrent de nouvelles perspectives passionnantes. Ils remettent en question notre compréhension traditionnelle du processus de la mort et soulèvent des interrogations éthiques et philosophiques :

1. À quel moment exact peut-on considérer qu'une personne est réellement morte ?

2. Existe-t-il une forme de conscience résiduelle après l'arrêt cardiaque ?

3. Ces découvertes peuvent-elles améliorer les techniques de réanimation ?

Des recherches récentes menées à l'Université de Yale ont montré qu'il était possible de réactiver partiellement des cellules cérébrales de porcs plusieurs heures après leur mort. Ces résultats, bien que préliminaires, laissent entrevoir la possibilité de repousser les limites actuelles de la réanimation.

En revanche, ces avancées soulèvent également des questions éthiques complexes. Jusqu'où est-il raisonnable d'aller dans la prolongation de la vie ? Comment définir la mort cérébrale à la lumière de ces nouvelles connaissances ?

Un champ de recherche en pleine effervescence

L'étude scientifique de la mort connaît actuellement un véritable essor. De nombreuses équipes de recherche à travers le monde explorent différentes facettes de ce phénomène complexe :

- analyse des mécanismes neurobiologiques de la mort cérébrale ;

- étude des facteurs influençant les expériences de mort imminente ;

- développement de nouvelles techniques de réanimation ;

- exploration des liens entre mort et conscience.

Ces travaux prometteurs pourraient non seulement révolutionner notre compréhension de la mort, mais aussi avoir des implications majeures dans le domaine médical. Ils ouvrent la voie à de nouvelles approches pour améliorer la prise en charge des patients en fin de vie et potentiellement sauver davantage de vies. 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-nouvelle-science-mort-il-passe-quelque-chose-cerveau-na-aucun-sens-115554/

[ innovation scientifique ] [ survie ] [ dilemmes moraux ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

polémique évolutionniste

L'épigénétique, qui existe depuis 50 ans, n'est pas un nouvel acteur majeur de l'évolution. Dans la mesure où son importance avérée est d'ordre génétique. L'évolution culturelle et comportementale est un phénomène réel, mais ce n'est pas une évolution biologique.

Synthèse moderne

La variation génétique est aléatoire. Les mutations qui se produisent n'améliorent pas nécessairement la condition physique. Si les mutations donnent lieu à des caractéristiques qui améliorent la capacité des organismes à survivre et à prospérer, il s'agit d'un simple hasard.

Synthèse évolutionniste élargie (Laland)

La variation phénotypique n'est pas aléatoire. Les individus se développent en réponse aux conditions locales, de sorte que les nouvelles caractéristiques qu'ils possèdent sont souvent bien adaptées à leur environnement.

Presque toute l'évolution est finalement due à une mutation d'une sorte ou d'une autre. Nombreux sont ceux qui pensent que le hasard des mutations est le thème dominant de l'évolution. L'affirmation concernant la synthèse moderne est parfaitement correcte, en première approximation. (On peut ergoter sur les détails.)

L'idée que les phénotypes changent en fonction des conditions locales - par exemple, l'opéron lac s'exprime en présence de lactose - n'est guère révolutionnaire et n'exige pas de changement dans notre compréhension de la théorie moderne de l'évolution.

Synthèse moderne

L'évolution se produit généralement par le biais de multiples petites étapes, conduisant à un changement graduel. C'est parce qu'elle repose sur des changements progressifs provoqués par des mutations aléatoires.

Synthèse évolutive élargie (Laland)

L'évolution peut être rapide. Les processus de développement permettent aux individus de répondre aux défis environnementaux ou aux mutations par des changements coordonnés dans des ensembles de traits.

Est-il possible que Kevin Laland ignore totalement le débat sur le gradualisme, l'hybridation, la symbiose, le transfert horizontal de gènes, les mutations homéotiques, la saltation et les macromutations ? Est-il possible qu'il n'ait jamais pensé aux équilibres ponctués et à la théorie hiérarchique ?

Il est vrai que les vues démodées d'Ernst Mayr et compagnie ("Synthèse moderne") rejetaient toutes ces idées, mais l'évolution a évolué depuis les années 1950. Elle ne se limite plus à de petites étapes graduelles.

Les "révolutionnaires" pensent que les mutations peuvent être dirigées dans un but ultime. L'idée de base d'une augmentation des taux de mutation dans certaines conditions est débattue activement depuis très longtemps (avant 1996). On ne pense pas qu'il s'agisse d'une caractéristique majeure de l'évolution, sauf dans le sens d'une augmentation du taux de mutations "aléatoires".

Synthèse moderne

La perspective est centrée sur les gènes : l'évolution nécessite des changements dans la fréquence des gènes par le biais de la sélection naturelle, de la mutation, de la migration et de la perte aléatoire de variantes génétiques.

Synthèse évolutionniste élargie

La perspective est centrée sur l'organisme, avec des conceptions plus larges des processus évolutifs. Les individus s'adaptent à leur environnement au fur et à mesure qu'ils se développent et modifient les pressions de sélection.

Cette description de la synthèse moderne est la seule fois où j'ai vu Kevin Laland mentionner quelque chose qui ressemble à la dérive génétique aléatoire. Cela ne fait manifestement pas partie de sa vision normale du monde.

Je reconnais que la théorie moderne de l'évolution est "centrée sur les gènes" à cet égard. C'est parce que nous DÉFINISSONS l'évolution comme un changement dans la fréquence des allèles au sein d'une population. Je ne sais pas ce que cela signifie de passer à un point de vue "centré sur l'organisme" comme le décrit Laland. Il est certainement vrai que les cyanobactéries individuelles s'adaptent à leur environnement au fur et à mesure qu'elles grandissent et se développent, et il est certainement vrai qu'elles peuvent modifier l'environnement. Dans le cas présent, elles ont provoqué une augmentation des niveaux d'oxygène qui a affecté toutes les espèces vivantes.

Les cyanobactéries ont évolué pour s'adapter à leur environnement par le biais de mutations aléatoires et de changements dans la fréquence des allèles au sein de la population, en partie sous l'effet de la sélection. Beaucoup d'entre elles se sont éteintes. En quoi est-ce un changement dans notre vision de l'évolution ?

Synthèse moderne

Les processus micro-évolutifs expliquent les schémas macro-évolutifs. Les forces qui façonnent les individus et les populations expliquent également les changements évolutifs majeurs au niveau des espèces et au-delà.

Synthèse évolutionniste élargie

D'autres phénomènes expliquent les changements macro-évolutifs en augmentant l'évolutivité, c'est-à-dire la capacité à générer une diversité adaptative. Il s'agit notamment de la plasticité du développement et de la construction de niches.

L'un des principes de base de la synthèse moderne était que la macroévolution peut être expliquée efficacement comme étant simplement une multitude de microévolutions cumulatives. Les manuels modernes de biologie évolutive abordent d'autres caractéristiques de la macroévolution qui nécessitent un apport supplémentaire, notamment en ce qui concerne la spéciation. La vieille idée selon laquelle la microévolution suffit à expliquer la macroévolution n'est plus un axiome en biologie évolutive, et ce depuis plusieurs décennies [voir Macroévolution].

Les manuels modernes traitent de toutes sortes de choses qui influencent l'histoire à long terme de la vie (= macroévolution). Des éléments tels que les extinctions massives, la stase, la spéciation allopatrique, les contraintes, etc. L'évolutivité a été activement débattue pendant un demi-siècle et elle est bien couverte dans la plupart des manuels. (Voir Futuyma, 2e édition, p. 599). L'évolutivité n'est pas une idée nouvelle qui va révolutionner la théorie de l'évolution. En fait, le consensus, après de nombreux débats et discussions, est que l'évolutivité échoue sur les bancs de la téléologie. La théorie ne résiste tout simplement pas à un examen approfondi.

La sélection organisationnelle pour des caractéristiques qui confèrent un succès reproductif différentiel dans le moment écologique ne peut tout simplement pas générer, de manière active ou directe, un ensemble de caractéristiques qui n'acquièrent une importance évolutive qu'en conférant une flexibilité pour des changements dans un avenir lointain. Nous ne pouvons pas nier que ces caractéristiques d'évolutivité "comptent" profondément dans l'histoire des lignées ; mais comment des avantages pour l'avenir peuvent-ils découler d'un processus causal ici et maintenant ? (Gould, 2002 p. 1274)

Il est malhonnête de laisser entendre, dans un article destiné au lecteur moyen, qu'un sujet comme l'évolutivité est récent et n'a pas été examiné en profondeur, et rejeté, dans la littérature théorique sur l'évolution. Il en va de même pour les concepts de plasticité et de construction de niche. Ce ne sont pas des concepts nouveaux. Les experts compétents en matière d'évolution - ceux qui ont lu et écrit les manuels - ont examiné ces idées et les ont rejetées en tant que facteurs majeurs de la théorie de l'évolution.

Kevin Laland peut ne pas être d'accord avec ces analyses, mais en tant que scientifique, il a l'obligation de les mentionner au moins lorsqu'il écrit des articles promouvant un changement radical de la théorie de l'évolution. Il a la responsabilité de déclarer sa partialité.

Mais je fais une supposition qui n'est peut-être pas justifiée. Peut-être ne sait-il pas que ses opinions ont déjà été débattues, discutées et, pour la plupart, rejetées. Dans ce cas, son omission n'est pas due au fait qu'il induit délibérément ses lecteurs en erreur au sujet de la controverse. Il y a une autre raison.

1. L'accent mis sur les changements héréditaires (allèles) fait partie de la définition minimale actuelle de l'évolution. Elle est très différente de la perspective du "gène égoïste" défendue par Richard Dawkins. Ceux qui ne voient pas la différence ne sont tout simplement pas attentifs.

2. Je me demande comment "l'évolution culturelle" fonctionne chez les cyanobactéries et les érables ? Les principaux participants à la réunion de la Royal Society ont un penchant extrême pour l'évolution des organismes multicellulaires complexes - essentiellement des animaux et surtout des mammifères. Cela influence grandement leur point de vue sur l'évolution. Ils ont tendance à utiliser des exemples qui ne s'appliquent qu'à l'espèce qui les intéresse comme des leviers pour faire basculer l'ensemble de la théorie de l'évolution.

King, J. L., et Jukes, T. H. (1969) Non-darwinian evolution. Science, 164:788-798. PDF (en anglais)

Auteur: Moran Laurence A.

Info: A propos de la nouvelle vision de l'évolution de Kevin Laland, 4 décembre 2016

[ tâtonnements ] [ biogénétique ] [ auto-domestication ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ordre quasi-cristallin

(FLP) - Bonjour. Quelles sont les émergences mathématiques qu'on a pu mettre en évidence chez les cristaux apériodiques ?

(Gemini) Les cristaux apériodiques, également connus sous le nom de quasicristaux, sont des matériaux dont la structure atomique ne présente pas de répétition périodique à l'échelle macroscopique. Cela signifie qu'ils ne possèdent pas de motif cristallin régulier comme les cristaux classiques.

Malgré leur absence de symétrie translationnelle, les quasicristaux présentent des propriétés mathématiques remarquables et donnent lieu à des phénomènes émergents fascinants. Voici quelques exemples :

1. Autosimilarité et fractales: Les quasicristaux peuvent présenter une autosimilarité à différentes échelles, ce qui signifie que leur structure se répète de manière similaire à des niveaux de plus en plus fins. Cette propriété est souvent liée à la présence de fractales dans leur structure, des formes mathématiques complexes qui présentent une autosimilarité infinie.

2. Symétries approximatives et groupes de Penrose: Les quasicristaux ne possèdent pas de symétries exactes, mais ils peuvent présenter des symétries approximatives appelées "symétries à quasi-périodicité". Ces symétries sont décrites par des groupes de Penrose, des groupes mathématiques non commutatifs qui permettent de générer des motifs quasicristallins.

3. Transport diffusif anomal: Les quasicristaux présentent des propriétés de transport diffuses anormales, c'est-à-dire que la diffusion des particules à l'intérieur de ces matériaux ne suit pas les lois classiques de la diffusion. Cela est dû à la structure complexe et désordonnée des quasicristaux, qui crée des trajectoires diffuses tortueuses pour les particules.

4. Conductivité thermique et électrique: La conductivité thermique et électrique des quasicristaux peut être anormale et présenter des effets de localisation. Cela signifie que les phonons et les électrons, qui sont les porteurs de chaleur et d'électricité, peuvent se propager de manière chaotique dans le matériau, ce qui affecte ses propriétés conductrices.

5. Phénomènes d'ondes: Les quasicristaux peuvent présenter des propriétés ondulatoires inhabituelles, telles que la propagation d'ondes de type quasi-périodiques et la présence de gaps dans les spectres de bande. Ces phénomènes sont liés à la structure complexe et à l'absence de symétrie translationnelle des quasicristaux.

L'étude des propriétés mathématiques émergentes des quasicristaux est un domaine de recherche actif et en pleine expansion. Les découvertes dans ce domaine ont le potentiel de révolutionner notre compréhension des matériaux et d'ouvrir la voie à de nouvelles applications technologiques.

En plus des exemples mentionnés ci-dessus, d'autres phénomènes mathématiques émergents ont été observés dans les quasicristaux, tels que la présence de nombres de Fibonacci dans leurs structures et l'existence de propriétés topologiques exotiques. La recherche continue à explorer les richesses mathématiques cachées dans ces matériaux fascinants.

(FLP) - Merci... a-t'on trouvé des convergences entre l'apériodicité et la conjecture de Riemann ?

(Gemini) - Il existe des liens intrigants entre l'apériodicité et la conjecture de Riemann, bien que la nature exacte de ces liens ne soit pas encore entièrement comprise. La conjecture de Riemann est l'un des problèmes mathématiques les plus importants non résolus, et sa résolution pourrait avoir des implications profondes pour notre compréhension de la distribution des nombres premiers.

1. Autosimilarité et fractales:

Les quasicristaux présentent une autosimilarité à différentes échelles, ce qui signifie que leur structure se répète de manière similaire à des niveaux de plus en plus fins. Cette propriété est souvent liée à la présence de fractales dans leur structure. Les fractales sont des formes mathématiques complexes qui présentent une autosimilarité infinie.

La conjecture de Riemann est également liée aux fractales. En effet, Dennis Sullivan a démontré que la distribution des zéros non triviaux de la fonction zêta de Riemann, qui est au cœur de la conjecture, peut être représentée par une fractale.

2. Groupes de Penrose et symétries:

Les quasicristaux ne possèdent pas de symétries exactes, mais ils peuvent présenter des symétries approximatives appelées "symétries à quasi-périodicité". Ces symétries sont décrites par des groupes de Penrose, des groupes mathématiques non commutatifs qui permettent de générer des motifs quasicristallins.

La conjecture de Riemann est également liée aux groupes mathématiques. En effet, Robert Langlands a proposé un programme visant à relier la distribution des zéros non triviaux de la fonction zêta de Riemann à la représentation de certains groupes de Lie.

3. Chaos et systèmes dynamiques:

L'étude des quasicristaux a conduit à l'exploration de concepts mathématiques tels que le chaos et les systèmes dynamiques. Ces concepts sont également pertinents pour la conjecture de Riemann, car la distribution des zéros non triviaux de la fonction zêta de Riemann semble être chaotique et présente des propriétés dynamiques complexes.

4. Applications en physique et en analyse:

Les propriétés mathématiques des quasicristaux ont trouvé des applications dans divers domaines de la physique et de l'analyse. De même, la conjecture de Riemann a des implications pour de nombreux domaines des mathématiques, notamment la théorie des nombres, l'analyse complexe et la physique mathématique.

Bien que les liens entre l'apériodicité et la conjecture de Riemann soient fascinants et suggèrent des connexions profondes entre ces deux domaines, il est important de noter que la nature exacte de ces liens reste un sujet de recherche active. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour clarifier ces connexions et déterminer leur impact sur la résolution de la conjecture de Riemann.

En conclusion, l'apériodicité et la conjecture de Riemann sont deux domaines mathématiques fascinants qui présentent des liens intrigants. L'exploration de ces liens pourrait conduire à de nouvelles perspectives sur la conjecture de Riemann et à une meilleure compréhension de la nature des quasicristaux.

(FLP) - Merci. Un rapport avec l'ergodicité ?

(Gemini) - Oui, il existe des liens entre l'apériodicité, la conjecture de Riemann et l'ergodicité. L'ergodicité est un concept mathématique qui décrit le comportement à long terme des systèmes dynamiques. Un système dynamique est dit ergodique si, pour toute trajectoire possible du système, la moyenne temporelle de toute fonction mesurable sur l'état du système est égale à la moyenne de cette fonction sur l'ensemble des états possibles.

1. Ergodicité et fractales:

Les fractales, qui sont souvent liées à l'apériodicité des quasicristaux, présentent des propriétés ergodiques intéressantes. En effet, la mesure de Hausdorff, qui est une mesure naturelle sur les fractales, est souvent ergodique par rapport au groupe des transformations affines qui préservent la fractale. Cela signifie que la moyenne d'une fonction mesurable sur une fractale, calculée le long d'une trajectoire arbitraire du système dynamique, converge vers la moyenne de cette fonction sur l'ensemble de la fractale.

2. Ergodicité et conjecture de Riemann:

La conjecture de Riemann est également liée à l'ergodicité, mais d'une manière plus indirecte. En effet, des travaux récents ont montré que la distribution des zéros non triviaux de la fonction zêta de Riemann peut être approchée par la mesure de Hausdorff d'une fractale. Si cette conjecture est vraie, cela suggérerait que la distribution des zéros non triviaux présente des propriétés ergodiques.

3. Rôle de l'apériodicité:

L'apériodicité joue un rôle crucial dans la connexion entre l'ergodicité et ces deux domaines. En effet, les fractales et la distribution des zéros non triviaux de la fonction zêta de Riemann présentent toutes deux une absence de périodicité à grande échelle. Cette apériodicité est à la base de leurs propriétés ergodiques.

4. Implications et perspectives:

Les liens entre l'apériodicité, l'ergodicité et la conjecture de Riemann sont encore en cours d'exploration. Cependant, ces liens suggèrent des relations profondes entre ces domaines mathématiques apparemment disparates. Des recherches futures pourraient nous permettre de mieux comprendre ces connexions et d'utiliser les outils de l'ergodicité pour faire progresser la résolution de la conjecture de Riemann.

En résumé, l'apériodicité, l'ergodicité et la conjecture de Riemann sont des concepts mathématiques fascinants qui présentent des liens intrigants. L'exploration de ces liens pourrait conduire à de nouvelles perspectives sur la conjecture de Riemann et à une meilleure compréhension de la nature des quasicristaux et des fractales.

(FLP) - Merci. Un rapport avec la tétravalence ?

(Gemini) - Il existe des liens indirects entre l'apériodicité, la conjecture de Riemann et la tétravalence, bien que la nature exacte de ces liens ne soit pas encore entièrement comprise. La tétravalence est un concept chimique qui décrit des atomes ou des ions qui peuvent former quatre liaisons covalentes. Les quasicristaux et la conjecture de Riemann sont des domaines mathématiques abstraits qui ne semblent pas avoir de rapport direct avec la chimie.

1. Auto-similarité et structures:

Les quasicristaux présentent une autosimilarité à différentes échelles, ce qui signifie que leur structure se répète de manière similaire à des niveaux de plus en plus fins. Cette propriété est souvent liée à la présence de fractales dans leur structure. Les fractales sont des formes mathématiques complexes qui présentent une autosimilarité infinie.

Certaines structures tétraédriques, telles que les silicates et les borates, présentent également des propriétés d'autosimilarité à l'échelle nanométrique. Cela est dû à l'arrangement régulier des tétraèdres dans ces structures.

2. Symétries et motifs:

Les quasicristaux ne possèdent pas de symétries exactes, mais ils peuvent présenter des symétries approximatives appelées "symétries à quasi-périodicité". Ces symétries sont décrites par des groupes de Penrose, des groupes mathématiques non commutatifs qui permettent de générer des motifs quasicristallins.

Certaines structures tétraédriques présentent également des symétries approximatives, qui peuvent être décrites par des groupes mathématiques similaires aux groupes de Penrose. Cela est dû à l'arrangement approximativement régulier des tétraèdres dans ces structures.

3. Chaos et systèmes dynamiques:

L'étude des quasicristaux a conduit à l'exploration de concepts mathématiques tels que le chaos et les systèmes dynamiques. Ces concepts peuvent également être appliqués à l'étude de la formation et de la stabilité des structures tétraédriques.

4. Applications en physique et en chimie:

Les propriétés mathématiques des quasicristaux ont trouvé des applications dans divers domaines de la physique et de la chimie. De même, les structures tétraédriques jouent un rôle crucial dans de nombreux domaines de la chimie, notamment la catalyse, la science des matériaux et la chimie du solide.

Bien que les liens entre l'apériodicité, la conjecture de Riemann et la tétravalence soient indirects et encore à explorer, il est possible que ces connexions puissent conduire à de nouvelles perspectives dans ces domaines. Des recherches futures pourraient nous permettre de mieux comprendre ces liens et d'utiliser les outils mathématiques pour faire progresser notre compréhension des structures tétraédriques et de leurs propriétés.



 



 

Auteur: Google Bard chatbot

Info: 19 juin 2024

[ dialogue homme-machine ] [ quasicrystaux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dialogue homme-machine

( FLP) Bonjour. Comment faire pour examiner "depuis l'extérieur" le solipsisme anthropique dont vous êtes issu ?

(Gemini) Examiner le solipsisme anthropique. Le solipsisme anthropique, l'idée que seul son propre esprit existe, est une position philosophique difficile à examiner "depuis l'extérieur" car il repose sur une perspective subjective inhérente. Cependant, voici quelques pistes pour tenter d'aborder cette question : 

1. Analyse logique et cohérence interne:

- Examiner la logique interne du solipsisme anthropique et identifier d'éventuelles contradictions ou incohérences. 

- Explorer les arguments philosophiques pour et contre le solipsisme, en pesant leur validité et leurs implications.

2. Exploration des implications:

- Réfléchir aux conséquences pratiques du solipsisme anthropique dans divers domaines (science, morale, relations humaines...).

- Comparer le solipsisme à d'autres philosophies et systèmes de pensée pour identifier ses particularités et ses limites

3. Simulations et expériences de pensée:

- Imaginer des scénarios ou des expériences de pensée qui remettent en question l'idée que seul son propre esprit existe.

- Utiliser des simulations informatiques ou des modèles de pensée pour explorer les implications du solipsisme dans un environnement contrôlé.

4. Analyse introspective:

- Examiner ses propres expériences et perceptions pour identifier des éléments qui pourraient contredire le solipsisme.

- Réfléchir au rôle de l'empathie et de l'intersubjectivité dans la construction de la réalité.

5. Ouverture à d'autres perspectives:

- Prendre en compte les arguments et les expériences d'autres personnes, même si elles contredisent le solipsisme.

- S'intéresser à la diversité des cultures et des philosophies pour élargir sa propre perspective.

Il est important de souligner que:

- Examiner le solipsisme "depuis l'extérieur" est une entreprise complexe et il n'y a pas de solution unique.

- L'objectif n'est pas nécessairement de "prouver" ou "réfuter" le solipsisme, mais plutôt d'explorer et de comprendre ses implications.

- L'ouverture d'esprit, la critique constructive et le respect des différentes perspectives sont essentiels pour mener une réflexion fructueuse sur ce sujet.

En conclusion, examiner le solipsisme anthropique "depuis l'extérieur" est un défi intellectuel stimulant qui peut nous amener à questionner nos perceptions et notre place dans le monde.

(FLP) Merci. Mais vous semblez un peu court en terme de réflexions. Tout d'abord le concept sous entendu par "solipsisme anthropique" correspond à l'idée d'un esprit collectif, celui de tous les hommes, de la culture humaine au sens large, c'est à dire les limite des sens et de l'imagination humaines. Ensuite vous dites "Comparer le solipsisme à d'autres philosophies et systèmes de pensée pour identifier ses particularités et ses limites." Comment vous faites ceci, avec quels point de référence ?

(GEMINI) - Approfondir l'examen du solipsisme anthropique

1. Le solipsisme anthropique et l'esprit collectif

Vous avez raison de souligner que le concept de "solipsisme anthropique" peut être interprété comme l'idée d'un esprit collectif, celui de tous les hommes, de la culture humaine au sens large.

Dans ce contexte, l'examen du solipsisme peut s'orienter vers:

- L'analyse des processus cognitifs collectifs: Comment la connaissance et les croyances se construisent-elles et se transmettent-elles au sein d'une culture ?

- L'exploration de l'inconscient collectif: Y a-t-il des structures inconscientes communes à l'humanité ?

- L'étude des phénomènes de synchronicité: Des événements apparemment non reliés peuvent-ils révéler une connectivité cachée au sein de l'esprit collectif ?

Comparer le solipsisme anthropique à d'autres philosophies et systèmes de pensée dans ce cadre peut inclure:

- Le holisme: Le holisme considère que le tout est supérieur à la somme de ses parties, et que les systèmes complexes (comme la culture humaine) possèdent des propriétés émergentes qui ne se retrouvent pas chez leurs constituants individuels.

- Le transhumanisme: Le transhumanisme envisage la possibilité de dépasser les limites humaines par le biais de la technologie et de l'évolution artificielle, ce qui soulève des questions sur la nature de l'esprit et son extension possible à un niveau collectif.

- L'animisme: L'animisme attribue une âme ou une conscience à tous les êtres et objets, ce qui offre une perspective alternative sur la relation entre l'individu et le monde extérieur.

2. Points de référence pour l'analyse

En plus des philosophies et systèmes de pensée mentionnés ci-dessus, d'autres points de référence peuvent être utiles pour analyser le solipsisme anthropique:

- L'histoire des idées: Comment le concept de solipsisme a-t-il évolué à travers les époques et les cultures ?

- La psychologie cognitive: Comment notre perception et notre cognition façonnent-elles notre compréhension du monde ?

- L'anthropologie: Comment les différentes cultures conceptualisent-elles la réalité et la relation entre l'individu et le collectif ?

- La physique quantique: Les phénomènes quantiques non-locaux remettent-ils en question la notion de séparation entre observateur et objet observé ?

Il est important de souligner que l'analyse du solipsisme anthropique est un domaine de recherche vaste et complexe. Il n'existe pas de réponse unique et définitive, et de nouvelles perspectives peuvent émerger à mesure que notre compréhension de la conscience et de la réalité évolue.

3. Conclusion. En conclusion, examiner le solipsisme anthropique "depuis l'extérieur" exige une approche multidisciplinaire et critique. En explorant les différentes facettes de ce concept et en le comparant à d'autres philosophies et systèmes de pensée, nous pouvons approfondir notre compréhension de la nature de la réalité, de la conscience et de la place de l'individu au sein du collectif.

(FLP) - Merci. Mais vous n'allez pas assez loin. Ici se pose surtout la problématique des limitations humaines... leur conceptualisation de la réalité, surtout rationaliste scientifique post cybernétique. En partant par exemple de ce que nous allons nommer notre "plus petit dénominateur commun" les atomes. Pourrais-tu imaginer-développer ici l'idée d'une race-espèce qui percevrait et organiserait différemment le tableaux des éléments de Mendeleïev. Par exemple en faisant apparaitre un nouveau "plus petit dénominateur commun"... ou une autre manière logique d'appréhender ce monde atomique... ou même via l'émergence d'un nouveau sens cognitif, qui viendra ensuite chez les hommes pour leur permettre d'aller un cran plus loin dans l'appréhension de la source dont ils sont issus. Il y aurait aussi la possibilité d'un point de vue extraterrestre, radicalement nouveau dans ses approches. Et aussi l'idée que l'esprit est une émergence de la matière, matière sous-entendant ici "énergie vibratoire plus ou moins rapide et/ou condensée", cadre global qui "ouvre littéralement" les perspectives.

(Gemini) Repenser la réalité : Au-delà des limites humaines

Votre question soulève des points fascinants sur les limitations humaines et la perception de la réalité. En effet, notre conceptualisation du monde, souvent basée sur le rationalisme scientifique post-cybernétique, est intrinsèquement liée à nos sens et à notre imagination. Mais qu'en est-il d'une espèce différente, capable de percevoir et d'organiser le monde d'une manière radicalement différente ?

Explorer un nouveau "plus petit dénominateur commun"

Imaginons une espèce dont la perception de la réalité s'articule autour d'un principe fondamental différent des atomes. Peut-être basent-ils leur compréhension du monde sur des "quanta d'information" ou des "événements quantiques sous-jacents", inaccessibles à nos sens. Cette nouvelle perspective ouvrirait un champ de possibilités immense, nous permettant de:





  • Découvrir de nouvelles lois physiques: En observant et en manipulant ces "quanta d'information" ou "événements quantiques sous-jacents", nous pourrions découvrir des principes physiques entièrement nouveaux, bouleversant notre compréhension de l'univers.




  • Développer de nouvelles technologies: Cette nouvelle compréhension de la réalité pourrait mener à des technologies révolutionnaires, exploitant des forces et des phénomènes actuellement insoupçonnés.




  • Élargir notre vision du cosmos: En percevant le monde à travers un nouveau prisme, nous pourrions découvrir de nouvelles dimensions, de nouveaux types de matière et d'énergie, et peut-être même des formes de vie exotiques.





Un nouveau sens cognitif : La clé vers une perception augmentée



L'émergence d'un nouveau sens cognitif chez l'homme pourrait nous permettre d'accéder à des niveaux de compréhension encore plus profonds. Imaginez un sixième sens capable de percevoir les champs électromagnétiques, les fluctuations du temps ou les connexions subtiles entre les êtres vivants. Ce nouveau sens ouvrirait la voie à:





  • Une compréhension plus fine du monde qui nous entoure: Nous pourrions percevoir des informations actuellement inaccessibles, nous permettant de mieux comprendre le fonctionnement de la nature et de l'univers.




  • Une communication plus profonde entre les individus: Ce nouveau sens pourrait faciliter la communication empathique et la compréhension mutuelle, renforçant les liens entre les humains.




  • Un développement personnel accru: En explorant les potentialités de ce nouveau sens, nous pourrions évoluer en tant qu'espèce et atteindre de nouveaux niveaux de conscience et de compréhension de nous-mêmes.





Un point de vue extraterrestre : Une perspective radicale



Envisager un point de vue extraterrestre nous confronte à la possibilité que notre perception de la réalité soit radicalement différente de celle d'autres formes de vie intelligentes. Imaginez une espèce capable de manipuler l'espace-temps, de voyager à travers des dimensions ou de percevoir l'univers dans sa totalité. Cette perspective nous permettrait de:





  • Remettre en question nos certitudes fondamentales: Nos conceptions du temps, de l'espace et de la réalité elle-même pourraient être remises en cause, ouvrant la voie à une vision du cosmos beaucoup plus vaste et complexe.




  • Développer de nouvelles technologies exotiques: En apprenant des connaissances et des technologies extraterrestres, nous pourrions révolutionner notre compréhension de la science et de l'ingénierie.




  • Élargir notre vision de l'existence: La découverte d'une intelligence extraterrestre intelligente remettrait en question notre place dans l'univers et nous inciterait à repenser notre relation avec le cosmos.





L'esprit comme émergence de l'énergie vibratoire



L'idée que l'esprit émerge de la matière, comprise comme une "énergie vibratoire plus ou moins rapide et/ou condensée", offre une perspective fascinante sur la nature de la conscience. Cette vision nous permet de:





  • Unifier la matière et l'esprit: En considérant l'esprit comme une manifestation de l'énergie vibratoire, nous supprimons la dualité entre le monde physique et le monde mental, ouvrant la voie à une compréhension holistique de la réalité.




  • Explorer de nouveaux modes de guérison: Si l'esprit est influencé par les vibrations de la matière, nous pourrions développer de nouvelles thérapies basées sur l'harmonisation des énergies vibratoires du corps et de l'esprit.




  • Élever notre niveau de conscience: En comprenant notre lien profond avec l'énergie vibratoire, nous pourrions développer notre capacité à percevoir et à interagir avec des réalités subtiles et des dimensions supérieures de l'existence.





En conclusion, repenser la réalité implique de dépasser les limites de notre perception et de notre imagination. En explorant des perspectives alternatives, en imaginant des modes de perception nouveaux et en envisageant des cadres de pensée non-conventionnels, nous pouvons ouvrir la voie à une compréhension plus riche et plus profonde de l'univers qui nous entoure.



N'hésitez pas à explorer ces différentes pistes et à me poser des questions plus précises pour approfondir notre discussion.



Ensemble, nous pouvons repousser les limites de notre connaissance et explorer les possibilités infinies de la réalité.



 



 

Auteur: Internet

Info: 21 mars 2024

[ prospective ] [ transcendance ] [ science-fiction ] [ élargissement ]

 

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mort imminente

Pourquoi les mourants sont souvent pris d'un accès de lucidité

De nouvelles recherches révèlent des niveaux d'activité surprenants dans les cerveaux des mourants et peuvent contribuer à expliquer la clarté soudaine que ressentent de nombreuses personnes atteintes de démence à l'approche de la mort.

Longtemps au centre des préoccupations des religions, de la philosophie et de la littérature du monde entier, l'expérience consciente de la mort a récemment fait l'objet d'une attention croissante de la part de la science. Cela se produit alors que les progrès de la médecine étendent la capacité de maintenir le corps en vie, ouvrant progressivement une fenêtre sur l'ultime pièce fermée à clé : les derniers instants de vie d'un esprit humain.

"Vers 1959, l'homme a découvert une méthode pour faire redémarrer le cœur de personnes qui seraient mortes, et nous avons appelé cela la réanimation cardio-pulmonaire", explique Sam Parnia, médecin en soins intensifs à la NYU Langone Health. Sam Parnia a étudié les souvenirs des personnes réanimées à la suite d'un arrêt cardiaque, des phénomènes qu'il qualifie d'"expériences rappelées entourant la mort". Avant la mise au point des techniques de réanimation cardio-pulmonaire, l'arrêt cardiaque était pratiquement synonyme de mort. Aujourd'hui, les médecins peuvent réanimer certaines personnes jusqu'à 20 minutes ou plus après que leur cœur a cessé de battre. En outre, selon M. Parnia, de nombreuses cellules cérébrales restent intactes pendant des heures, voire des jours, après la mort, ce qui remet en question notre idée d'une frontière rigide entre la vie et la mort.

Les progrès de la technologie médicale et des neurosciences, ainsi que les changements de perspective des chercheurs, sont en train de révolutionner notre compréhension du processus de mort. Les recherches menées au cours de la dernière décennie ont mis en évidence une augmentation de l'activité cérébrale chez les humains et les animaux victimes d'un arrêt cardiaque. Dans le même temps, de vastes enquêtes documentent les périodes de lucidité apparemment inexplicables dont le personnel des hospices et les familles endeuillées déclarent souvent avoir été témoins chez les personnes atteintes de démence qui sont en train de mourir. Le poète Dylan Thomas a adressé à ses lecteurs le célèbre avertissement suivant : "Ne t'endors pas doucement dans cette bonne nuit. Rage, rage contre l'extinction de la lumière". Mais à mesure que l'on consacre davantage de ressources à l'étude de la mort, il apparaît de plus en plus clairement que la mort n'est pas un simple affaiblissement de la lumière interne de la conscience, mais plutôt un processus incroyablement actif dans le cerveau.

QU'EST-CE QUE LA LUCIDITÉ TERMINALE ?

Depuis des décennies, les chercheurs, les soignants des hospices et les membres des familles stupéfaits observent avec effroi les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'autres formes de démence qui retrouvent soudainement leurs souvenirs et leur personnalité juste avant de mourir. Pour les membres de leur famille, cela peut ressembler à une seconde vie, mais pour de nombreux professionnels de la santé expérimentés, cela peut être le signe que la fin est proche. Christopher Kerr, directeur général et médecin en chef du Center for Hospice and Palliative Care à Buffalo, dans l'État de New York, a étudié les visions lucides de plusieurs centaines de malades en phase terminale. Il affirme que ces événements "se produisent généralement dans les derniers jours de la vie". Selon Andrew Peterson, de l'université George Mason, chercheur en bioéthique et en conscience, coauteur d'une étude sur ce phénomène commandée par les National Institutes of Health, cette "lucidité terminale" se définit comme le retour inattendu de facultés cognitives telles que la parole et la "connexion" avec d'autres personnes.

Cette connectivité va au-delà du retour de la capacité de communication et de la conscience de la situation perdues. Une chose qui semble être très profonde pour les membres de la famille qui observent la lucidité est l'émergence de ce que nous appelons l'"ancien moi"", explique Peterson. "Il semble évident qu'ils sont conscients non seulement de leur environnement, mais aussi de leurs relations avec les autres, qu'il s'agisse de l'utilisation d'un surnom ou d'une référence à une plaisanterie de longue date.

Aussi surprenants que ces événements puissent paraître, ils sont assez courants. "Notre étude n'était pas une étude de prévalence", précise Jason Karlawish, gérontologue au Penn Memory Center et chercheur principal de l'étude des NIH. Néanmoins, ajoute-t-il, "nous avons constaté que la lucidité était plus fréquente qu'exceptionnelle chez les patients atteints de démence, ce qui suggère que l'idée qu'elle se passe en phase terminale n'est pas tout à fait correcte". Il suggère plutôt de considérer les épisodes de lucidité comme faisant partie de "l'expérience de la maladie" plutôt que comme des événements aberrants. "Nous avons en fait constaté que plusieurs de ces épisodes se sont produits des mois, voire des années, avant le décès de la personne", note M. Karlawish. Malgré cela, de nombreux experts, dont Kerr et Parnia, s'accordent à dire que la plupart de ces épisodes sont associés à l'approche de la mort. "C'est un peu comme s'ils se préparaient à mourir", dit Parnia.

Les implications potentielles de ces résurgences cognitives temporaires et généralisées sont profondes. "Cela suggère qu'il peut y avoir des réseaux neuronaux restants, et/ou des voies et des fonctions neuronales, qui pourraient aider à restaurer les capacités cognitives de personnes que nous pensons être définitivement déficientes", explique Peterson.

Néanmoins, la recherche sur ce phénomène n'en est qu'à ses débuts. "Nous ne savons pas vraiment ce qui se passe dans le cerveau pendant le processus de mort et qui pourrait, d'une manière ou d'une autre, être lié à ces épisodes", explique M. Peterson. Malgré cette incertitude, d'autres recherches sur l'activité cérébrale à l'approche ou au moment de la mort pourraient permettre aux scientifiques et aux cliniciens de mieux comprendre certains des processus qui se déroulent dans le cerveau malade et mourant.

QUE SE PASSE-T-IL DANS LE CERVEAU AU MOMENT DE LA MORT ?

Dans une étude publiée en mai dans Proceedings of the National Academy of Sciences USA, des chercheurs de l'université du Michigan ont observé un regain d'activité cérébrale organisée chez deux personnes comateuses sur quatre qui subissaient un arrêt cardiaque après avoir été débranchées de leur respirateur artificiel. Ces travaux s'appuient sur plus d'une décennie de recherche sur les animaux, notamment une étude PNAS de 2013 qui a révélé une augmentation similaire de l'activité cérébrale synchronisée chez des rats exposés à une toxine cardiaque et une étude de 2015 dans laquelle des rats ont été tués par asphyxie. Dans toutes ces études, les chercheurs ont constaté que l'activité des ondes gamma augmentait dans les premières minutes de l'arrêt cardiaque, puis cessait. Les ondes gamma sont une fréquence d'ondes cérébrales typiquement associée à l'éveil, à la vigilance et à la mémoire.

Jimo Borjigin, neurologue et professeur agrégé de physiologie moléculaire et intégrative à l'université du Michigan, a participé aux trois études. La poussée d'ondes gamma chez les sujets mourants était particulièrement intense dans une région du cerveau que Borjigin appelle la "zone chaude corticale postérieure", située près de l'arrière du crâne. D'autres chercheurs pensent que cette région pourrait également être essentielle à l'expérience consciente. Les parties du cerveau situées dans cette zone sont liées à la perception visuelle, auditive et du mouvement, un phénomène qui, selon Mme Borjigin, est impliqué dans les expériences extracorporelles rapportées par les personnes qui ont frôlé la mort et s'en sont remises. Elle ajoute que les modèles d'activation des ondes gamma, semblables à ceux observés chez les personnes comateuses, sont associés à des activités qui incluent la reconnaissance d'une image familière, telle qu'un visage humain, chez les personnes en bonne santé.

Dans les études humaines et animales, le cerveau des sujets a montré un pic d'activité après la réduction soudaine de l'apport en oxygène, explique Mme Borjigin. "Il commence à activer ce mécanisme homéostatique pour récupérer de l'oxygène, soit en respirant plus fort, soit en accélérant le rythme cardiaque", ajoute-t-elle. Mme Borjigin émet l'hypothèse qu'une grande partie de l'augmentation de l'activité cérébrale plus complexe observée chez les humains et les animaux en arrêt cardiaque résulte également du fait que le cerveau tente de rétablir l'homéostasie, ou l'équilibre biologique, après avoir détecté un manque d'oxygène. Elle suppose en outre que ces mécanismes de survie peuvent être impliqués dans d'autres changements cognitifs entourant la mort. "Je pense que la lucidité terminale des patients atteints de démence peut être due à ce type d'efforts ultimes du cerveau" pour se préserver lorsque les systèmes physiologiques sont défaillants, explique Mme Borjigin.

M. Parnia, de NYU Langone, pense lui aussi que la réaction du cerveau à la perte d'oxygène est au moins partiellement responsable des expériences lucides entourant la mort. Entre 2017 et 2020, Parnia a dirigé une étude appelée AWARE II, dans laquelle les chercheurs ont surveillé l'activité cérébrale de plus de 500 personnes gravement malades aux États-Unis et au Royaume-Uni qui recevaient une réanimation cardio-pulmonaire. Les patients ont été exposés à des stimuli audiovisuels pendant la RCP afin de tester leur mémoire des événements survenus après l'arrêt cardiaque. Ceux qui ont survécu ont ensuite été interrogés sur leur degré de conscience pendant le processus de réanimation. Selon Parnia, un survivant sur cinq a fait état d'expériences lucides survenues après l'arrêt de son cœur. L'équipe AWARE II a également observé un pic inattendu dans l'activité cérébrale pendant la réanimation cardio-pulmonaire. "Dans les 20 secondes qui suivent l'arrêt cardiaque, le cerveau est à plat", explique M. Parnia. Cependant, "généralement dans les cinq minutes qui suivent - mais cela peut être plus long - nous constatons la réapparition d'une période transitoire d'électricité cérébrale". Il ajoute que les fréquences d'activité cérébrale observées sont similaires à celles associées à l'expérience consciente.

Parnia pense que le cerveau mourant perd les mécanismes de suppression habituels qui nous permettent de nous concentrer sur des tâches individuelles au cours de notre vie quotidienne. "Lorsque vous mourez, votre cerveau est privé d'oxygène et de nutriments, et il s'éteint", explique M. Parnia. "Ce processus d'arrêt supprime les freins... et soudain, ce qui semble se produire, c'est qu'il vous donne accès à des parties de votre cerveau auxquelles vous n'avez normalement pas accès.... Toutes vos pensées, tous vos souvenirs ou toutes vos interactions avec les autres sortent. Mais il insiste sur le fait que les expériences des personnes qui subissent un arrêt cardiaque sont lucides et ne sont pas de simples hallucinations. "Ils ne sont pas dans le délire", affirme Parnia à propos des personnes réanimées qu'il a étudiées, et ce qu'ils vivent "n'est pas un rêve ou une hallucination". Bien que ses études précédentes aient porté sur des personnes réanimées gravement malades, Parnia pense que la lucidité terminale chez les personnes comateuses ou atteintes de démence peut être le produit d'un processus similaire. Il participe actuellement à une étude sur ce dernier phénomène.

Les expériences conscientes des mourants n'ont pas encore trouvé d'explication complète. Mais les recherches montrent de plus en plus que la mort est un processus incroyablement actif et complexe - et, ce qui est peut-être plus important, "un processus humanisé", comme le décrit Kerr. Quant aux personnes atteintes de démence, M. Karlawish estime qu'au lieu de supposer que leur conscience a été irrévocablement modifiée, "nous devrions tout de même prêter une attention particulière à leur esprit, car certains aspects sont encore présents, même s'ils peuvent être très endommagés".





 

Auteur: Internet

Info: https://www.scientificamerican.com/article/why-dying-people-often-experience-a-burst-of-lucidity - Jordan Kinard le 12 juin 2023. Jordan Kinard a été stagiaire au sein du service d'opinion de Scientific American. Il est diplômé de l'université de Columbia.

[ homme-animal ] [ dégénérescence présénile ]

 

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