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vie professionnelle-vie privée

Le travail (sous forme de loisir aussi bien) envahit toute la vie comme répression fondamentale, comme contrôle, comme occupation permanente en des lieux et des temps réglés, selon un code omniprésent. Il faut fixer les gens partout, à l’école, à l’usine, à la plage ou devant la TV, ou dans le recyclage – mobilisation générale permanente. Mais ce travail n'est plus productif au sens originel : il n'est plus que le miroir de la société, son imaginaire, son principe fantastique de réalité.  [...]

C’est à cela que tend toute la stratégie actuelle qui tourne autour du travail : job enrichment, horaires variables, mobilité, recyclage, formation permanente, autonomie, autogestion, décentralisation du procès de travail, jusqu’à l’utopie californienne du travail cybernétisé livré à domicile. On ne vous arrache plus sauvagement à votre vie pour vous livrer à la machine – on vous y intègre avec votre enfance, vos tics, vos relations humaines, vos pulsions inconscientes et votre refus même du travail – on vous trouvera bien une place avec tout cela, un job personnalisé ou, à défaut, une allocation de chômage calculée selon votre équation personnelle – de toute façon, on ne vous abandonnera plus jamais, l’essentiel est que chacun soit le terminal de tout le réseau, terminal infime, mais terme cependant – surtout pas un cri inarticulé, mais un terme de la langue, et au terme de tout le réseau structural de la langue.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 30-31

[ totalitarisme ] [ télétravail ] [ revenu universel ] [ transformations ] [ sociologie ] [ labeur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rendement financier

L'argent travaille lui aussi, comme tout le monde. Et quand il ne travaille plus, converti en biens immobiliers et revenus locatifs, il garantit l'avenir, sans quoi on nage dans l'incertitude comme les parents de Pierre. Et comme eux on sera réduit à la conjurer dans la bouffe, l'alcool, le Xanax et les crédits revolving, merci bien. On parle de Pierre comme s'il était là, c'est parfaitement désobligeant, oui. L'équilibre de Pierre, pour ne pas dire sa félicité, repose sur la prévision. Entre autres petits placements sans risque dans de jeunes entreprises du big data, ils disposent avec Reine de deux studettes dans le arrondissement louées sans risque à des locataires eux-mêmes entretenus par leurs propriétaires de parents. Ajoutés à cela, deux appartements à Saint-Jean-CapFerrat, loi Pinel, assureront des revenus locatifs en cas non pas de licenciement mais de réflexion, envie de liberté, nécessité d'émigration. La France pourrait devenir insupportable, décevante au moins, l'histoire l'a montré. Enfin, un compte est approvisionné dans le cas plus que probable où la mère de Pierre, fantasque retraitée de l'enseignement primaire, témoignerait d'une soudaine perte d'autonomie et voudrait vivre chez son fils. Pierre a évalué le coût de six ans de pension complète en maison de repos. Il a placé le total à taux fixe et depuis il respire. Ils ne partent pas en vacances tous les quatre matins, inutile. Pierre est suffisamment détendu à l'idée que sa mère ne viendra pas tacher le chesterfield.

Auteur: Pourchet Maria

Info: Les impatients, Page 50, Gallimard, 2019

[ obsession ] [ fric ] [ calcul ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maternité

Un jour, il s'est produit à la maison un événement terrible. Dans ma famille. Une émotion violente, un tremblement de terre qui a bouleversé tout notre équilibre.
Mon frère aîné Claudio, tout juste âgé de douze ans, est mort. Moi j'avais six ans. Ce fut le drame de toute mon enfance.
Mes parents ont tout fait pour le sauver. Ils auraient donné leur vie. Pendant six ou sept ans, ils l'ont amené voir tous les spécialistes susceptibles de lui offrir une planche de salut. Mais il était atteint d'une maladie incurable. Un après-midi, il est allé faire la sieste comme d'habitude et il ne s'est pas réveillé.
Avant l'âge de six ans, je n'ai aucun souvenir, excepté celui-ci. Ce jour-là, j'avais dans ma chambre des ballons ramenés d'une fête et de rage, je les ai tous crevés. Ce fut mon premier vrai chagrin.
Ma mère s'est effondrée de douleur ; elle subissait la pire des malédictions, celle de survivre à son enfant. J'ai été envoyé pendant quelques mois à Milan chez une tante. Cinq ou six mois plus tard, le calme était à peu près revenu et j'ai pu rentrer à Ortona. Mais quand j'ai vu ma mère mettre le couvert pour tout le monde, y compris Claudio, comme s'il était encore parmi nous, ça m'a fait un choc.
Mon père a essayé par tous les moyens de la ramener à la réalité, mais ma mère s'est obstinée jour après jour à remplir cette assiette devant une place vouée à rester vide...

Auteur: Siffredi Rocco

Info: Rocco raconte Rocco, L'histoire de ma vie

[ deuil ] [ famille ]

 

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gratuité

Hier soir, dans la cuisine,
je préparais le dîner, quand mon petit garçon est entré.
Il m'a tendu un morceau de papier griffonné.
J'ai essuyé mes mains sur mon tablier,
et je l'ai lu. Et voici ce qu'il disait :

L'enfant
Pour avoir fait mon lit toute la semaine 3 francs
Pour avoir été aux commissions 1 franc
Pour avoir surveillé le bébé pendant que toi tu allais aux commissions 1 franc 25
Pour avoir descendu la corbeille à papiers 75 centimes
Pour avoir remonté la corbeille à papiers 1 franc et 10 centimes
Pour avoir arrosé les fleurs sur le balcon 25 centimes
Total 9 francs et 85 centimes.

Je l'ai regardé, il se tortillait en mâchant son crayon
et une foule de souvenirs sont revenus à ma mémoire.
Alors j'ai repris son crayon, j'ai retourné la feuille et voilà ce que j'ai écrit :

Pour neuf mois de patience et douze heures de souffrance
CADEAU
Pour tant de nuits de veille, surveillant ton sommeil
CADEAU
Pour les tours de manège, les jouets, le collège
CADEAU
Et quand on fait le tour, le total de mon amour,
C'est CADEAU

Quand il a eu fini de lire, il avait un gros chagrin dans les yeux.
Il a levé la tête et a dit :

"M'Man, je t'aime très beaucoup"

Il a repris son papier, l'a retourné, et en grosses, grosses lettres,
a marqué :

"CADEAU"

Et quand on fait le tour, le total de l'amour,
C'est CADEAU, C'est CADEAU.

Auteur: Laforêt Marie Maïtena Douménach

Info: Titre original "No Charge" © 1974 - Polydor - Leitmotiv de ML "Même les pires emmerdes, c'est cadeau"

[ croyance ] [ foi ] [ consumérisme ] [ existence offrande ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

cycles

Prenons par exemple un lacet. La meilleure représentation d'un lacet, pour un mathématicien, est un cercle avec un point qui fait une promenade le long d'un cercle, ou plus généralement d'une boucle fermée qui ressemble à un cercle. Quand je formule les choses ainsi, je fais de la géométrie. J'ai la notion de continuité, d'une promenade continue. Je pars d'un point, je me promène, je reviens sur ce point. Ce qui est important ici est qu'on pressent intuitivement qu'il s'est passé des choses terribles le long de cette boucle, parce qu'on a perdu de vue le point initial. On y revient pourtant à la fin, mais on n'y revient pas en revenant sur ses pas. On y revient un peu comme par-derrière, et il peut s'être passé des choses terribles dans l'intervalle - en fait, on sait qu'il se passe des choses terribles : c'est ce qu'on appelle l'action de monodromie. Pendant que je me promène sur mon lacet, une autre quantité se développe en spirale au-dessus. C'est ce qu'on appelle l'argument, l'angle correspondant à la fraction d'arc parcourue depuis le point de départ quand on se promène le long d'un cercle. Au départ, l'argument vaut zéro. Quand on se promène, on passe par π /4, π /3, π /2, et on progresse jusqu'à π , l'angle plat, qu'on atteint quand on a parcouru la moitié du cercle. Quand on a fait tout le tour du cercle, on est revenu au point initial, mais l'angle, lui, n'est pas revenu à 0, il est désormais 2 π . Voilà un exemple d'un phénomène dramatique qui se produit lorsqu'on se promène le long d'un lacet.

 

Auteur: Voisin Claire

Info: in "Faire des mathématiques", éd. cnrs, p.36-37

[ danger ] [ mystère ] [ dimension supplémentaire ] [ abstraction ] [ voyage au bout de la ligne ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

science-fiction

Les trous noirs étaient le seul réel danger pour le voyageur astral. S'engager dans un de ces entonnoirs pour se retrouver expulsé vers une autre partie de l'univers - ou un autre univers, personne n'ayant jamais apporté la réponse -, avait en tout cas considérablement ébranlé l'équilibre mental des rares expérienceurs qui en étaient revenus (les deux uniques témoignages rapportés étaient incohérents). Les autres, en tous les cas ceux ayant annoncé pareilles tentatives, on les retrouvait décédés, morts par arrêt cardiaque durant leur sommeil (ici un plaisantin indiqua que la formule fonctionne pour toute maladie). Certains pensaient que la corde d'argent subit d'irrémédiables dommages lors de ces épisodes astraux, pouvant aller jusqu'à se briser, ce qui reste à prouver.
Ce n'est que bien plus tard que Piel Essiarf et consorts mirent en évidence l'effet de résonance en cause. Un effet non double - comme le Larsen - mais une complexe mise en boucle qui se révéla être la rétroaction parallèle de trois éléments : le "Noma" de l'individu conscience, le trou noir emprunté et leur univers source. Triplette qui se révélait être 3 trous noirs en miroir avec 3 sources blanches. Les modélisations mathématiques du phénomène ne furent mises sous toit que 350 ans plus tard. Pour ceci il avait fallu totalement refonder le système logique des humains.
Inutile de dire que certains numérologues s'empressèrent d'y voir une énième matérialisation du septénaire puisqu'à cet hexagone conclusif ils ajoutèrent "l'observateur" pour faire bon poids. Et atteindre le chiffre mythique.

Extrait des “Conclusions synthétiques” de la Grande encyclopédie raisonnée des 4 premiers millénaires de l’ère post Romaine. (Partie 37 bis : les apports de Piel Essiarf lors du changement de paradigme)

Auteur: Mg

Info: A la recherche de Zoul, épilogue

[ justifications ] [ extrapolations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

incertitudes

Soucieux de ne point nous écarter de la réalité ni des faits, de ne point trahir la vérité, nous devons reconnaitre que nous ne pouvons rien affirmer avec certitude, pas même le fait essentiel: nous ne savons pas si c'est de la mère ou de la fille que notre héros était amoureux. [...] une infinité de solutions possibles, dont voici quelques unes: il n'était amoureux que de la fille, car la fille était chaude et parfumée comme le pain frais; il était amoureux de la mère, car la mère etait dodue et opulente, et en même temps très souple, comme la pâte dans le pétrin; il etait amoureux à moitie de la mère, a moitié de la fille (profusion parfumée); il fut d'abord amoureux de la mère, puis, quand la fille eut grandi (elle devait recevoir en dot la moitié de la boulangerie et des revenus de sa mère), il s'éprit aussi de la fille, sans d'ailleurs cesser d'aimer la mère; ou encore il fut amoureux de la fille seule, puis il se ravisa car il s'était avéré que la fille etait une bécasse qui ne savait pas garder un secret amoureux, et, tout naturellement, il s'éprit de la mère; et enfin, pour cesser de jouer avec la théorie sérieuse de la relativité, [...] signalons encore cette possibilite, la plus simple de toutes: peut-être n'était-il amoureux ni de la mère ni de la fille? Mais n'éxagerons pas! Ne doutons pas de tout! Car le mythe de l'amour de M. Sam pour la fille ou la mère, pour Mlle Horgoch ou Mme veuve Horgoch, n'est-il pas tout aussi réel que le mythe de Tristan et Iseult, par exemple?

Auteur: Kis Danilo Kiš

Info: Jardin, cendre

[ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

naïveté

Le naïf doit impérativement résulter, sans intervention de notre part, des paroles et des actes d’autres personnes, qui tiennent la place de la deuxième personne présente dans le cas du comique ou dans celui du mot d’esprit. Le naïf prend naissance lorsque quelqu’un se met complètement au-dessus d’une inhibition parce qu’elle n’existe pas chez lui, c’est-à-dire lorsqu’il semble la surmonter sans aucun effort. La condition pour que le naïf produise son effet, c’est que nous sachions que ce quelqu’un ne possède pas cette inhibition ; sinon nous disons de lui non pas qu’il est naïf, mais insolent.

[...] [exemple] Un frère et une sœur, elle âgée de douze ans et lui de dix, sont en train de jouer devant un parterre d’oncles et de tantes une pièce de théâtre de leur composition. La scène figure une cabane au bord de la mer. Au premier acte, les deux écrivains-comédiens, un pauvre pêcheur et sa brave femme, se plaignent de ce que les temps sont durs et leurs gains faibles. L’homme décide d’aller au-delà de la mer immense sur son petit bateau pour chercher la richesse ailleurs, et après que tous deux se sont fait de tendres adieux, le rideau se referme. Le second acte se passe quelques années plus tard. Le pêcheur est revenu chez lui riche et la bourse bien garnie, et il raconte à sa femme, qu’il trouve en train de l’attendre devant la cabane, quelle a été sa bonne fortune dans le monde. La femme l’interrompt fièrement : "Moi non plus, je n’ai pas chômé durant tout ce temps", et elle livre à ses regards le sol de la cabane, sur lequel on voit dormir douze grandes poupées, ses enfants...

Auteur: Freud Sigmund

Info: "Le Mot d'esprit et sa relation à l'inconscient", éditions Gallimard, Paris, 1988, page 325 à 328

[ blague ] [ défini ] [ processus ] [ innocence ]

 
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maman débordée

Hier, j’ai eu une journée nerveusement épuisante ! Mon petit boubou avait mal dormi (je crois qu’une dent veut sortir)… donc nous aussi… c’est dur de commencer une journée déjà fatiguée… Mais il a "chouiné" toute la journée… Ma grande avait invité une copine et elles ont joué ensemble… je n’ai eu qu’à leur préparer des crêpes pour le goûter… ouf ! Mon petit grognon dormait...

J’ai bien sûr choisi ce jour pour ranger 2 mois de photos et faire des cd pour les grands parents… Comme bien entendu mon ordi n’a pas arrêté de bugger… et Gabriel de me tirer par la manche dès que je devais être devant mon écran…

Je n’ai pas arrêté de le gronder tout en me disant que ce n’était pas sa faute si je n’avais pas de patience… Tant bien que mal j’ai bouclé mon courrier (mon chéri a dû faire celui pour ses parents)… Franchement je suis incapable de me souvenir ce que j’ai bien pu écrire… j’ai peur qu’il ne s’agisse que d’un vrai charabia… je me rattraperai au téléphone…

La nuit à été encore rude… mais on est sorti prendre l’air, poster le courrier, faire quelques petits achats… le vent nous a fait un bien fou !

Mon mari devait aller faire des papiers en ville alors on en a profité pour bercer bébé. La bonne humeur est revenue… Un bon repas avec du saumon frais et du fenouil braisé… Des jeux et une bonne sieste…Je profite de ces instants de tranquillité pour écrire mon petit billet…Quand à la lecture… j’ai à peine pu lire un "Auprès de moi toujours"…Bonne journée… j’entends le café qui monte dans ma cafetière italienne !

Auteur: Internet

Info: Quand bébé fait ses dents ! L'Atelier de Ramettes, 18.2.2009

[ quenottes ]

 
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homme-animal

... j'ai instinctivement ordonné au garçon à la barre de mettre "à bâbord toutes", dans le but de prendre le large et de l'éviter.
J'avais à peine prononcé ces mots que le cachalot est revenu vers nous à pleine vitesse, et, qu'il a frappé le navire avec sa tête, juste devant les porte-haubans de misaine; le coup fût si fort qu'il nous jeta presque à terre. Le bateau s'est alors élevé avec tant de soudaineté et de violence que s'il avait heurté un rocher, et il a tremblé comme une feuille pendant plusieurs secondes.
Nous nous nous sommes regardés les uns les autres, totalement stupéfaits, et presque incapables de prononcer un mot. Plusieurs minutes se sont écoulées avant que nous puissions donner toute sa mesure à ce terrible accidents.
(...)
Après quelques heures de chagrin inutile et de langueur, je commence à repenser à l'accident. J'essaie de comprendre par quelle destinée inexplicable, ou par quel dessein (ce que je ne peux déterminer au premier abord), cette attaque soudaine et presque mortelle a pu être faite par un animal que personne jusqu'à présent n'a suspecté d'être capable de violence préméditée, et dont l'insensibilité et l'inoffensivité sont proverbiales. Tout me porte à la conclusion que tout sauf le hasard a causé cet enchaînement. Il nous a attaqué par deux fois en peu de temps, selon des trajectoires calculées pour nous causer le plus de dégâts possibles. Pour réussir son coup, il a combiné sa vitesse avec celle du bateau, et a fait exactement ce qui était nécessaire pour avoir le plus d'efficacité possible. Son aspect était terrible et montrait son ressentiment et sa fureur. Il arrivait directement du banc dans lequel nous étions entrés, et dans lequel nous avions tué trois de ses compagnons, comme s’il était enragé d'un désir de vengeance devant leurs souffrances.

Auteur: Owen Chase

Info: Récit de l'extraordinaire et affligeant naufrage du baleinier Essex. Episode à la source du Moby Dick de Melville

[ océan ]

 

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