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physique quantique

Les philosophes ont dit que si les mêmes circonstances ne produisent pas toujours les mêmes résultats, les prédictions deviennent impossibles et la science s'effondre. Voici une circonstance - des photons identiques arrivent toujours de la même direction vers un morceau de verre - mais avec des résultats différents. Nous ne pouvons pas prédire si un photon donné aboutira à A ou à B. Tout ce que nous pouvons prédire, c'est que sur 100 photons qui arrivent, 4 en moyenne seront réfléchis par la surface frontale. Cela signifie-t-il que la physique, science d'une grande exactitude, en est réduite à calculer uniquement la probabilité d'un événement, et non à prédire exactement ce qui va se passer ? Oui. C'est comme si on reculait, mais c'est ainsi : La nature ne nous permet de calculer que des probabilités. Pourtant, la science ne s'est pas effondrée. 

Auteur: Feynman Richard Phillips

Info: QED: The Strange Theory of Light and Matter (1985), 19

[ metteuse en question ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

exactitude

C'est tout bonnement un préjugé moral de croire que la vérité a plus de valeur que l'apparence, c'est même l'hypothèse la plus mal fondée qui soit au monde. Qu'on en fasse une bonne fois l'aveu : il n'y a de vie possible qu'à la faveur d'estimations et d'apparences inhérentes à sa perspective, et si l'on voulait, comme ces philosophes aussi balourds que pleins d'un vertueux enthousiasme, supprimer complètement le "monde des apparences", eh bien ! à supposer que vous le puissiez, il ne resterait rien non plus de votre "vérité". Qu'est-ce qui nous force, en effet, à supposer qu'il y ait une opposition radicale entre le "vrai" et le "faux" ? Ne suffit-il pas d'admettre qu'il y a dans l'apparence des degrés, pour ainsi dire des ombres et des harmonies d'ensemble, plus claires ou plus foncées, différentes valeurs, pour parler le langage des peintres ?

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Par-delà le bien et le mal, 1886, oeuvres II, Robert Laffont, Bouquins 1990 <34 p.590>

[ rapports humains ]

 

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J'ai été musulman puis j'ai été chrétien. J'ai lu beaucoup de philosophes et le prince des philosophes selon moi est Socrate, car il a dit simplement que "tout ce que je sais est que je ne sais rien".

C'est là la vérité absolue. Personne ne sait vraiment. Personne n'a la vérité.

J'ai aussi adhéré aux idées de Krishnamurti, car il n'avait aucune doctrine ou précepte. Il a proposé que chacun se connaisse par soi-même, n'ayant ni maître ni disciple.

Cela amène chacun alors à une dialectique existentielle nécessaire.

Cela m'a permis de me libérer de toutes mes béquilles pour m'obliger à tenir debout par moi-même et à avancer ainsi en me comprenant. S'examiner soi-même par soi-même, avec réalisme. La vraie base de l'évolution est de se connaître soi.

Je suis toujours en quête.

Auteur: Rabhi Pierre

Info:

[ règle de vie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

développement personnel

[...] s’il est exact que notre corps peut s’affûter et se fortifier par une constante activité sportive, notre psychisme, mélasse de drames, de remords, de regrets, de hantises, de déceptions, de blessures, d’humiliations, d’échecs, etc., demeure le même. Nulle ascèse, nul travail de nous-mêmes sur nous-mêmes, comme disent encore les prêcheurs de la vie bonne, ne donnera forme à cette pesante et inerte matière première. Nous pouvons bien nous instruire en tel ou tel domaine, élever notre niveau en mathématiques, perfectionner notre orthographe, étendre nos connaissances en physique quantique ou en langues orientales. Purement intellectuelles, ces formations ne demandent rien d’autre que de la compréhension, de la mémoire, de l’opiniâtreté. Purement psychologiques, les apprentissages de la sagesse devraient reposer sur la force conjointe de la raison et de la volonté. Or pareille conjonction est une fiction, une invention de philosophes. Une blague. Une escroquerie.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: Sur http://lephilosophesansqualits.blogspot.com/, note du 24.08.2012

[ bluff ] [ limites ] [ difficulté ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

grands initiés

Chez S. [saint] Justin, patron chrétien des philosophes, martyr de la foi, apparaît l’idée majeure que, si la raison peut trouver en elle-même les vérités que le Christ révélera, c’est parce que la lumière qui est en elle est une émanation du Verbe divin : chaque intelligence humaine a été "ensemencée" par le Logos éternel. C’est la fameuse théorie du Logos spermatikos, du "Logos qui ensemence" [...]. [...] On rencontre cependant, chez Justin, une idée, celle d’une "révélation" particulière accordée à certains hommes privilégiés. Il ne s’agit donc plus seulement de l’ensemencement par le Verbe de toute intelligence, y compris celle des laboureurs et des artisans, mais d’une sorte de grâce donnée à quelques-uns [...]. [...] Qui sont ces "hommes sacrés" à qui fut "envoyée" à l’origine, la philosophie ? Selon Daniélou – que nous suivons – il ne peut guère s’agir que de sages non hébreux.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 66-67

[ parole ] [ naturel-surnaturel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

spiritualité

il y a pusieurs attitudes vis-à-vis de l'amour : on peut le manger, on peut le boire, on peut le respirer, et on peut vivre en lui.

Ceux qui le mangent restent dans le plan physique, et ils ne peuvent pas être satisfaits parce qu'ils se contentent des plaisirs inférieurs. Ceux qui le boivent goûtent des plaisirs moins grossiers, mais ils sont encore plongés dans les jouissances du plan astral.

Ceux qui sont arrivés à atteindre les régions du plan mental : certains philosophes, écrivains, respirent l'amour qui alimente sans cesse leur inspiration.

Quant à celui qui vit dans l'amour, dans le coté subtil et éthérique, il le possède comme lumière dans l'esprit, comme chaleur dans le coeur, et il peut répandre cette lumière et cette chaleur sur tous les êtres qui l'entourent.

Celui qui vit dans cet amour possède la plénitude.

Auteur: Aïvanhov Omraam Mikhaël

Info: Oeuvres, tome 14 : L'amour et la sexualité 1

[ hiérarchie ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

transition

Le but de toutes les quêtes humaines : mystiques ou mythologiques, philosophiques ou scientifiques, est la connaissance ou la reconnaissance ou la naissance (création) de ce qui est.
Or, selon les époques, ne sont glorifiées que celles-ci ou celles-là : tantôt les quêtes irrationnelles, totémiques, religieuses, théologiques, théosophiques, tantôt les quêtes rationnelles des philosophes ou des savants, technites macédoniens, urbanistes, médecins, techniciens, technocrates.
Pour n’étudier que l’histoire des quatre derniers millénaires, nous voyons que la quête irrationnelle a dominé l’humanité de -2000 à -500 plus ou moins et, de nouveau, depuis l’an 0 jusque vers 1650. La quête rationnelle a dominé dans les cinq derniers siècles avant J.-C. et, de nouveau, depuis 1650.
Mais que s’est-il passé à la jointure de ces périodes, vers -600/-500 ou vers 1560/1610, puis vers -250/-200 ou depuis 1900 ? C’est-à-dire : comment l’humanité passe-t-elle de l’irrationnel au rationnel et à l’inverse ? Ce n’est jamais éclairci.

Auteur: Pichon Jean-Charles

Info: Dans le tome 1 du "Jeu de la réalité", page 7

[ opposition ] [ paradigme ] [ collectif ] [ question ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rigoler

Il n'y a pas de comique en dehors de ce qui est humain. Un paysage pourra être beau, gracieux, sublime, insignifiant ou laid ; il ne sera jamais risible. On rira d'un animal, mais parce qu'on aura surpris chez lui une attitude d'homme ou une expression humaine. On rira d'un chapeau ; mais ce qu'on raille alors, ce n'est pas le morceau de feutre ou de paille, c'est la forme que des hommes lui ont donnée, c'est le caprice humain dont il a pris le moule. Comment un fait aussi important, dans sa simplicité, n'a-t-il pas fixé d'avantage l'attention des philosophes ? Plusieurs ont défini l'homme "un animal qui sait rire". Ils auraient aussi bien pu le définir un animal qui fait rire, car si quelque animal y parvient, ou quelque objet inanimé, c'est par une ressemblance avec l'homme, par la marque que l'homme y imprime ou par l'usage que l'homme en fait.

Auteur: Bergson Henri

Info: Le rire, Quadrige, PUF 1940, p.2-3

[ comparer ] [ animal particulier ]

 

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christianisme

Le sage dont notre monde a besoin a bel et bien existé. C'était il y a deux mille ans. Il se nomme Jésus. Son message reste d'une actualité brûlante. Ce message annonce une nouvelle forme de rédemption qui correspond exactement à ce que notre vision darwinienne de la condition humaine recommande si nous voulons échapper aux conséquences fatales de la tache originelle imprimée dans nos gènes par la sélection naturelle. Clercs et laïcs, croyants et libres penseurs de toute obédience doivent chercher ensemble, au-delà de ce qui les divise et avec le concours du plus grand nombre possible de philosophes, de moralistes, de scientifiques et d'autres penseurs unis par l'honnêteté intellectuelle, un énoncé du message de Jésus adapté aux conditions actuelles. C'est notre seul espoir si nous voulons tirer parti, d'une manière humaine et rationnelle, des moyens, préservés par la sélection naturelle, qui, paradoxalement, pourraient nous permettre de contrecarrer les conséquences délétères de celle-ci.

Auteur: Duve Christian de

Info: De Jésus à Jésus... en passant par Darwin

 

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isolement

Cette histoire mouvementée de la solitude a laissé de nombreuses traces, littéraires surtout: les solitaires sont souvent très bavards par écrits. Ils ont laissé des confidences, des plaidoyers, des journaux intimes, des poésies, des lettres. La solitude a donné lieu à bien des débats philosophiques, religieux, littéraires, car elle n'a jamais laissé indifférent: elle fascine, intrigue, étonne, attire et scandalise, on l'admire ou on s'en moque, on en fait une vertu ou un vice, un refuge ou un enfer, mais à toutes les époques on en parle avec passion. Depuis le XIXe siècle, les sciences humaines se penchent sur ce phénomène: sociologues, psychologues, psychanalystes, médecins, philosophes lui consacrent d'innombrables travaux. Et elle continue à diviser, suivant qu'on l'envisage comme fléau social, comme composante irréductible de la condition humaine, comme anomalie ou comme plénitude de l'individu, comme détresse ou comme salut.
La solitude ne laisse ni neutre ni indifférent. Elle engage toute notre conception de la condition humaine.

Auteur: Minois Georges

Info: Histoire de la solitude et des solitaires, p. 11

[ outil ] [ mémoires ] [ journal ]

 

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