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dialectologie

La matière de la linguistique est constituée d’abord par toutes les manifestations du langage humain, qu’il s’agisse des peuples sauvages ou des nations civilisées, des époques archaïques, classiques ou de décadence, en tenant compte, dans chaque période, non seulement du langage correct et du "beau langage", mais de toutes les formes d’expression. Ce n’est pas tout : le langage échappant le plus souvent à l’observation, le linguiste devra tenir compte des textes écrits, puisque seuls ils lui font connaître les idiomes passés ou distants : La tâche de la linguistique sera : a) de faire la description et l’histoire de toutes les langues qu’elle pourra atteindre, ce qui revient à faire l’histoire des familles de langues et à reconstituer dans la mesure du possible les langues mères de chaque famille ; b) de chercher les forces qui sont en jeu d’une manière permanente et universelle dans toutes les langues, et de dégager les lois générales auxquelles on peut ramener tous les phénomènes particuliers de l’histoire ; c) de se délimiter et de se définir elle-même.

Auteur: Saussure Ferdinand de

Info: Cours de linguistique générale, Chapitre II - Matière et tâche de la linguistique ; ses rapports avec les sciences connexes

[ philologie ] [ définie ]

 

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signification des événements

A tout moment, des milliards de choses arrivent à des milliards de gens. Certaines semblent être de simples coïncidences, mais le sont-elles vraiment ? C’est ce que nous essayons de déterminer en laboratoire. Imaginez une expérience de télépathie. Une personne parvient à savoir ce qu’une autre pense. Un essai concluant peut être une simple coïncidence. Mais des milliers d’essais surpassant significativement les seuils de probabilité, ce n’est plus un hasard. Une synchronicité est un événement incontrôlé qui fait sens. Trouver une pièce de monnaie dans la rue, c’est bien ; en trouver une au moment précis au l’on en a besoin pour téléphoner, c’est interpelant. Comme cet événement s’est-il produit ? L’avons-nous causé ? Sont-ce nos perceptions qui ont changé ? Du point de vue pratique, les synchronicités peuvent être des indices utiles pour orienter nos vies dans telle ou telle direction. Dans une perspective scientifique, elles bousculent notre conception du réel et nous informent sur le rôle de la conscience dans le monde physique. Qui sommes-nous, de quoi sommes-nous capables ? Que faire de ces aptitudes ? Comment devons-nous les comprendre ?

Auteur: Radin Dean

Info: https://www.inrees.com/articles/synchronicites-bousculent-conception-reel-dean-radin/

[ signaux de confirmation ] [ être sur la bonne voie ] [ besoin d'accomplissement ] [ définie ]

 

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loi universelle d’analogie

[...] elle prend le nom mathématique d’égalité géométrique, et se définit par une égalité de rapports de telle sorte que a/b = c/d. L’analogie ne consiste pas à attribuer des caractéristiques à un étant en fonction d’un premier exemplaire, ce qui serait la reconduire vers une forme d’univocité en réduisant la différence entre le premier et le second analogués, mais laisse la différence s’épanouir au sein de l’identité des rapports (et non des termes). Comme l’écrit encore Jean-François Mattéi, "elle seule sauvegarde la nature distincte de chaque être pour mieux épanouir la multiplicité des choses du monde au sein d’une communauté d’amitié. Elle possède une fonction logique, ontologique et cosmologique dans la mesure où elle fonde l’ordre du discours, de l’être et du monde". Si bien que l’analogie évite aussi bien la tautologie parménidienne, qui inlassablement ne voit que du Même partout, que la dissémination sophistique qui promeut un éternel devenir-autre. Elle maintient la différence au sein de l’ordre du monde, en établissant chaque chose à sa propre place, et articule de façon harmonieuse l’Un et le multiple.

Auteur: Rappin Baptiste

Info: "Liber" n°7, automne 2021, page 18

[ philosophie ] [ définie ] [ orthogonale ]

 
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transmission spirituelle

L’initiation permet de rétablir l’homme dans son état primordial en passant par deux grandes étapes : l’accession aux petits mystères, puis aux grands mystères à travers lesquels l’homme reçoit l’influence spirituelle. Selon Guénon, cette initiation d’origine non humaine est transmise au cours des cycles qui jalonnent l’histoire par une chaîne initiatique régulière et ininterrompue, par l’intermédiaire de centres initiatiques établis sur le modèle du centre suprême auxquels ils sont rattachés. Ce centre suprême est inviolable. La contre-initiation d’origine non humaine ne peut pas être confondue avec la pseudo-initiation qui est justement d’origine purement humaine mais la seconde peut être manipulée par la première. René Guénon – rejetant toute forme de dualisme – nous explique que cette contre-initiation tire son origine de la source unique d’où provient l’initiation. La contre-initiation est donc une inversion résultant d’une vision cyclique de l’histoire. Elle donne naissance à un véritable renversement de l’ordre qui prend sa nature de "satanisme" au sein du dernier cycle : le Kali Yuga. Ce renversement passe par une révolte contre l’autorité légitime sans pour autant réussir à l’atteindre en son sein.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 272

[ définie ] [ mahayuga ]

 
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endurer

- Quel est le propre de la vertu de patience ?

– Le propre de la vertu de patience est de supporter, en vue du bien de la vie future, objet de la charité, toutes les tristesses qui peuvent être causées à chaque instant de notre vie présente par les contrariétés inhérentes à cette vie et plus spécialement par les actions des autres hommes dans leurs rapports avec nous (q. 136, a. 1-3).

- La patience est-elle la même chose que la longanimité et la constance ?

- Non ; car, si toutes trois aident à tenir contre les tristesses de cette vie, la patience tient surtout contre les tristesses que nous causent les ennuis ou les contrariétés qui proviennent de nos rapports quotidiens avec les autres hommes ; tandis que la longanimité tient contre les tristesses que nous cause le délai apporté à la réalisation du bien que nous attendons ; et la constance, contre les tristesses que nous causent les divers ennuis qui peuvent survenir au cours de la pratique du bien (q. 136, a. 5).

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans le "Catéchisme de la Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin en forme de catéchisme pour tous les fidèles", 1918

[ définie ] [ triade ] [ christianisme ]

 

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parapsychique

Pour moi, la théorie de la synchronicité n’est pas un objet de croyance ; les phénomènes de synchronicité fréquentent volontiers les relations transférentielles de même qu’ils se manifestent souvent entre des amoureux ou entre une mère et ses enfants. C’est une expérience qui naît d’une participation affective forte, par exemple aussi entre un chercheur et l’objet de son étude, une expérience qui, avant le rationalisme des Lumières, était familière aux alchimistes et à tous les amants passionnés de la science et de la philosophie. Leibniz, par exemple, expliquait le monde des phénomènes par quatre principes : l’espace, le temps, la causalité et la correspondance ; celle-ci est le principe d’analogie, l’harmonia praestabilita, la sympathie entre les choses et les êtres reliés par leurs affinités électives en fonction de leur degré d’achèvement (entéléchie). À leur tour, au XXe siècle, Jung et le prix Nobel de physique Wolfgang Pauli se passionneront pendant les trente ans de leur échange de lettres pour ce trickster mercuriel qui, au mépris de tous les critères scientifiques occidentaux n’apparaît jamais deux fois sous la même forme et prétend se montrer de préférence lorsqu’un orage affectif menace ou qu’il y a une structure intellectuelle bien assise à ébranler.

Auteur: Colonna Marie-Laure

Info: https://www.cairn.info/revue-cahiers-jungiens-de-psychanalyse-2004-4-page-79.htm?

[ définie ] [ irrationnel efficient ] [ coïncidences empathiques ]

 

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anarchistes

Mais les antiautoritaires demandent que l’État politique autoritaire soit aboli d’un coup, avant même qu’on ait détruit les conditions sociales qui l’ont fait naître. Ils demandent que le premier acte de la révolution sociale soit l’abolition de l’autorité. Ont-ils jamais vu une révolution, ces messieurs ? Une révolution est certainement la chose la plus autoritaire qui soit ; c’est l’acte par lequel une partie de la population impose sa volonté à l’autre au moyen de fusils, de baïonnettes et de canons, moyens autoritaires s’il en est ; et le parti victorieux, s’il ne veut pas avoir combattu en vain, doit maintenir son pouvoir par la peur que ses armes inspirent aux réactionnaires. La commune de Paris aurait-elle duré un seul jour, si elle ne s’était pas servie de cette autorité du peuple armé face aux bourgeois ? Ne peut-on, au contraire, lui reprocher de ne pas s’en être servie assez largement ? Donc, de deux choses l’une : ou les antiautoritaires ne savent pas ce qu’ils disent, et, dans ce cas, ils ne sèment que la confusion ; ou bien, ils le savent et, dans ce cas, ils trahissent le mouvement du prolétariat. Dans un cas comme dans l’autre, ils servent la réaction.

Auteur: Engels Friedrich

Info: De l’autorité, article paru dans l’Almanacco republicana de décembre 1873

[ définie ] [ contradiction ]

 

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champs de réflexion

[...] les sciences mathématiques ne s'occupent que de la cause formelle, à prendre cette cause formelle seulement dans l'ordre accidentel de la quantité, nombre ou étendue. Les sciences d'ordre expérimental s'occuperont, d'une certaine manière, de la cause matérielle et formelle ; mais non pas au sens essentiel de ces mots. Elles s'occupent des propriétés de l'être corporel, qui découlent de sa nature, plutôt que de cette nature elle-même : ou, si elles s'occupent de la substance elle-même, ce n'est point pour saisir ses principes essentiels ; ce n'est que pour découvrir les éléments ou les corps simples qui entrent dans la constitution du composé. De même, si elles s'occupent de la cause efficiente ou finale, ce n'est que dans la sphère ou les limites de tel être ou de telle catégorie, et encore pour autant qu'il s'agit de la cause immédiate qu'on pourra avoir à utiliser ou de la fin tout à fait prochaine, qui est, en quelque sorte, l'utilisation même de l'être corporel qu'on étudie. Seule, la philosophie a pour objet propre d'étudier toutes ces causes, et de les étudier selon toute l'étendue de leur sphère d'action eu égard à l'universalité de l'être mobile, comme tel, et même à l'universalité de l'être tout court.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 111

[ catégories de la pensée ] [ définies ] [ différences ] [ aristotélisme ]

 

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anima

[...] la forme substantielle du vivant, fixant l'être du végétal dans ce degré nouveau de perfection, d'un ordre si transcendant par rapport à l'être du minéral, prendra aussi un nom nouveau, marquant l'inauguration d'un monde nouveau, le monde de la vie. On l'appellera du nom d'âme. Cette âme appartient, elle aussi, au monde des corps, au monde de l'être mobile, au monde de la nature, au monde physique. Elle est un des deux principes essentiels qui constituent l'être du vivant corporel. Et, à ce titre, elle est, en toute vérité, une forme substantielle. [...] C'est elle qui fixe dans son être le vivant corporel. Elle porte avec elle tout ce que portaient les précédentes formes en fait de perfection. Seulement, elle y ajoute ce degré nouveau, qui spécifie le vivant et le constitue lui-même : la vie. En même temps que forme substantielle faisant être, elle est aussi, elle est, proprement, principe vital. Et c'est pour cela qu'avec elle, et à partir de ce premier degré dans le monde de la vie qui est celui du végétal, la forme substantielle ne s'appelle plus seulement du nom de forme substantielle, comme dans les êtres inférieurs ; elle s'appelle, nous l'avons dit, du nom d'âme.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 162

[ définie ] [ aristotélisme ] [ acte premier ]

 

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deuxième topique

C'est l'étude de l'évolution des individus qui nous a permis de connaître cet appareil psychique. Nous donnons à la plus ancienne de ces provinces ou instances psychiques le nom de ça ; son contenu comprend tout ce que l'être apporte en naissant, tout ce qui a été constitutionnellement déterminé, donc avant tout les pulsions émanées de l'organisation somatique et qui trouvent dans le ça, sous des formes qui nous restent inconnues, un premier mode d'expression psychique. 

Sous l’influence du monde extérieur réel qui nous environne, une fraction du ça subit une évolution particulière. Se différenciant à l’origine comme une couche corticale pourvue d’organes récepteurs d’excitations et de dispositifs pare-excitations, une organisation spéciale s’établit qui, dès lors, va servir d’intermédiaire entre le ça et l’extérieur. C’est à ce secteur de notre psychisme que nous donnons le nom de moi. [...]

Comme par une sorte de précipité de la longue période d’enfance qu’il traverse et pendant laquelle il dépend de ses parents, l’individu en cours d’évolution voit se former dans son moi une instance particulière par laquelle se prolonge l’influence parentale. Cette instance, c’est le surmoi. Dans la mesure où le surmoi se détache du moi ou s’oppose à lui, il constitue une troisième puissance dont le moi est obligé de tenir compte.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Abrégé de psychanalyse", trad. Anne Berman, Presses Universitaires de France, 1949, pages 4-5

[ triade ] [ définie ]

 

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