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psychanalyse

[…] l’amour comme signifiant - car pour nous c’en est un et ce n’est que cela - est une métaphore, si tant est que la métaphore nous avons appris à l’articuler comme substitution […].

Auteur: Lacan Jacques

Info: 30 novembre 1960

[ définition ] [ langage ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

éros

Cette situation [de départ de l’amour], pour être après tout évidente, n’a jamais été - que je sache aussi - en quelque terme, située, placée au départ en ces termes que je vous propose d’articuler tout de suite, ces deux termes d’où nous partons :

– ἐραστής [erastès] l’amant, ou encore ἔρόν [erôn] l’aimant,

– ἐρώμενος [erômenos] celui qui est aimé.

Est-ce que tout déjà ne se situe pas mieux au départ ? Il n’y a pas lieu de jouer au jeu de cache-cache, est-ce que nous ne pouvons pas voir tout de suite dans une telle assemblée [le banquet de Platon], que ce qui caractérise l’ἐραστής [erastès], l’amant, pour tous ceux qui l’ont interrogé, pour tous ceux qui l’approchent, est-ce que ce n’est pas essentiellement ce qui lui manque ? Et nous pouvons tout de suite, nous, ajouter qu’il ne sait pas ce qui lui manque, avec cet accent particulier de "l’in-science", qui est celui de l’inconscient.

Et d’autre part l’ἐρώμενος [erômenos], l’objet aimé, est-ce qu’il ne s’est pas toujours situé comme celui qui ne sait pas ce qu’il a, ce qu’il a de caché, ce qui fait son attrait ? Parce que ce "ce qu’il a" n’est-il pas ce qui est, dans la relation de l’amour, appelé pas seulement à se révéler : à devenir, à être, à présentifier, ce qui n’est jusque là que "possible" ? Bref avec l’accent analytique, ou sans cet accent : lui aussi "il ne sait pas". Et c’est d’autre chose qu’il s’agit : il ne sait pas ce qu’il a.

Entre ces deux termes qui constituent, si je puis dire : dans leur essence, l’amant et l’aimé, observez qu’il n’y a aucune coïncidence. Ce qui manque à l’un n’est pas ce "ce qu’il a", caché dans l’autre. Et c’est là tout le problème de l’amour. Qu’on le sache ou qu’on ne le sache pas n’a aucune importance. On en rencontre à tous les pas dans le phénomène, le déchirement, la discordance, et quiconque n’a pas besoin pour autant de dialoguer, de "dialectiquer" διαλεκτικεύεσθαι sur l’amour : il lui suffit "d’être dans le coup", d’aimer, pour être pris à cette béance, à ce discord.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 30 novembre 1960

[ fantasme ] [ déséquilibre ] [ signifiant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

religion chrétienne

Jusqu’au quinzième siècle, les multiples hérésies qui se sont élevées au sein du christianisme ont été essentiellement d’ordre doctrinal. Comme nous l’avons dit, l’hérésie consiste à choisir, parmi les vérités dont l’ensemble constitue le corpus dogmatique, celles que l’on accepte et celles que l’on rejette, ou que l’on modifie. La notion d’un corpus dogmatique est ici essentielle. Si la raison première de la foi, c’est l’autorité de Dieu révélant ce que nous devons croire, et à quoi notre raison ne saurait parvenir par elle-même, l’un des effets de cette origine unique et divine est de constituer l’ensemble des vérités en un tout organiquement lié, un corpus unifié, où se vérifie constamment la cohérence intrinsèque du dogme. […] Plutôt que par la démonstration de la fausseté propre de telle thèse hérétique, l’Eglise a vaincu par la démonstration de son incompatibilité avec le reste de la doctrine. Le corpus dogmatique a résisté par la force de sa propre homogénéité.

Or, il est remarquable d’observer que, pour divergentes qu’elles soient, ces hérésies s’accordaient implicitement sur un point : la foi était spontanément envisagée comme adhésion de l’intelligence à des vérités dont le contenu seul importait. L’adhésion elle-même, la part subjective qui conduit l’être humain à donner son assentiment, était en quelque sorte absorbée par son contenu, l’objet auquel on adhérait. C’était de lui qu’on débattait, c’était lui qui constituait la foi, catholique ou non catholique. Une telle conception de la foi-vérité se situe d’emblée à un niveau intellectuel dont nos contemporains semblent ne plus être capables. […]

Ainsi l’hérésiologie du premier type nous révèle-t-elle une conception de la foi essentiellement objective dans laquelle c’est l’intelligence, faculté de l’objectivité par excellence, qui joue le rôle essentiel ; rôle d’autant moins visible que l’intelligence est transparence et capacité naturelle de recevoir en nous autre chose que nous-mêmes. […]

[…] le mouvement de la Réforme inauguré par Luther [nous conduit à la] substitution de la foi subjective à la foi objective, de la foi fiduciale (foi-confiance) à la foi doctrinale, de la foi-sentiment à la foi-connaissance. Substitution qui ne pouvait qu’entraîner une relativisation radicale du corpus dogmatique et de son pouvoir de cohérence interne.

Auteur: Borella Jean

Info: Le sens du surnaturel, L'Harmattan, 1997, pages 37-39

[ historique ] [ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

catholicisme

Persuadée que la philosophie scolastique était l’expression de la raison naturelle, d’une raison indépendante de toute révélation et n’usant que de ses propres lois, elle [la théologie la plus officielle] a cru pouvoir continuer à en parler le langage à une société qui n’avait précisément à la bouche que les mots de naturel et de raison. D’accord avec la science européenne pour traiter selon la raison naturelle les choses rationnellement naturelles, elle espérait lui faire en outre admettre qu’il n’était pas déraisonnable d’envisager un "supplément d’âme" [Bergson] : la proposition d’un message révélé, surnaturel par essence, et qui, par conséquent, ne pouvait entrer en concurrence avec le domaine de la science. Illusion ! De part et d’autre, les concepts de nature et de raison n’avaient pas la même signification. Bientôt, les sciences humaines allaient montrer que la philosophie d’Aristote, loin d’être l’expression de raison à l’état de nature […] était un produit culturel parmi d’autres. Tous les modernismes sont sortis de là.

Auteur: Borella Jean

Info: Le sens du surnaturel, L'Harmattan, 1997, page 22

[ confusion catégorielle ] [ sécularisation ] [ modernité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théologie-philosophie

Or, si Dieu a créé l’intelligence de telle sorte qu’elle ne peut réaliser la perfection de sa nature qu’en accédant à la connaissance de l’Etre parfait, puisque Dieu ne fait rien en vain, il s’ensuit que l’union à Dieu semble due à l’intellect en vertu même de sa nature […].

Il n’y a donc pas de finalité purement naturelle pour l’homme qui n’accomplit sa nature que dans la surnature. La destinée de l’homme est naturellement surnaturelle. Mais alors, si l’on admet ces conclusions, ne risque-t-on pas de ruiner la gratuité de la grâce et de la soumettre à la nécessité de la nature ? C’est ce que l’encyclique Humanis generis (1950) entendait expressément condamner […]. […]

Il nous semble cependant que la crainte de voir la thèse d’un désir naturel du surnaturel ruiner la gratuité de la grâce résulte d’une conception trop fortement aristotélicienne de l’ordre naturel. Il y a, chez Aristote, une certaine tendance au naturalisme, c’est-à-dire à considérer l’ensemble des êtres comme un système rigide de natures complètes en elles-mêmes, parfaitement constituées et pleinement consistantes dans leur ordre, et à estimer qu’une telle considération suffit à en épuiser le mystère. Dans une telle conception, la nature exclut de soi la surnature comme le cercle exclut de soi le carré.

Il nous semble que ce naturalisme n’est pas tout à fait chrétien, ni vraiment conforme à ce qu’enseigne la Révélation telle qu’elle nous est donnée dans l’Ancien ou le Nouveau Testament. Il n’est peut-être même pas conforme à ce qu’enseigne Aristote chez qui se faisait jour, a-t-on dit, un certain "surnaturalisme" de la forme intelligible. Quoi qu’il en soit, il nous paraît difficile d’admettre que l’ordre de la nature est par lui-même complet et autonome, qu’il s’agisse de l’homme ou de la création en général. Tout au contraire, nous croyons que ni l’homme ni le monde ne sont achevés en eux-mêmes et par eux-mêmes. Il n’y a pas d’état de "pure nature" sauf en Dieu, au degré des Idées éternelles dont le Verbe est la synthèse proto-typique.

Auteur: Borella Jean

Info: Le sens du surnaturel, L'Harmattan, 1997, pages 18-20

[ actualisation ] [ christianisme ] [ naturel-surnaturel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Dieu

Tout intellect désire naturellement la vision de la divine Substance.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Contre les Gentils, III, 57, 4

[ naturel-surnaturel ] [ connaissance ] [ union ] [ appétence ] [ spiritualité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

bravoure déshinibée

Depuis qu’il y a des soldats, il y a toujours eu des moyens de faire d’eux des machines à tuer plus efficaces. Si on remonte au temps où le pays était plus couvert de forêts que d’usines, les guerriers des tribus prenaient des substances hallucinogènes. Cela leur donnait le courage de se précipiter vers les lances ennemies au lieu de s’enfuir devant elles. Bien des batailles ont été conduites avec des soldats shootés aux champignons et il est certain que l’alcool a toujours joué un rôle. Vin, vodka ou whiskey, ils buvaient afin de survivre à la guerre elle-même. Hitler avait ses propres comprimés, qu’il distribuait à ses troupes nazies. De la pervitine. Un comprimé qui faisait d’eux de meilleurs combattants. Ces soldats nazis étaient loin de se douter que ce qu’ils prenaient n’était autre que de la crystal meth.

Auteur: McDaniel Tiffany

Info: Du côté sauvage

[ stimulants ] [ drogues ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rapports humains

J'ai toujours pensé qu'il y avait des familles sur la terre, en plus de ceux qui partagent votre sang et votre enfance, il y a aussi les familles du hasard, ceux que l'on reconnaît confusément comme étant son parent, son pair, son ami, son amant, comme ayant été injustement séparé de vous pendant des siècles que vous avez peut-être partagés sans vous connaître. Ça n'est pas ce qu'on appelle la famille de l'esprit ni celle des corps, c'est une parenté faite de silences, de regards, de gestes, de rires et de colères retenus, ceux qui se choquent ou s'amusent des mêmes choses que vous.

Contrairement à ce qui se dit, ce n'est pas pendant la jeunesse qu'on les rencontre le plus souvent mais plus tard, quand l'ambition de plaire est remplacée par l'ambition de partager.

Auteur: Sagan Françoise

Info: Derrière l'épaule

[ harmonie affective ] [ affinité ] [ maturité ] [ atomes crochus ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

syngamie

La fécondation de l'ovule produit un feu d'artifice : la preuve en vidéo

Quand un spermatozoïde rencontre un œuf... cela fait littéralement des étincelles ! Et pour la première fois, des images de cet intrigant phénomène ont pu être obtenues, grâce à des techniques ultra-sophistiquées.

Microscopie par fluorescence, rayons X, microscopie électronique à balayage, spectroscopie et tomographie ont permis à une équipe multidisciplinaire de chercheurs américains de percer le mystère de ces éclats. Ils se manifestent par quatre ou cinq vagues un instant après la fécondation, c'est-à-dire la pénétration d'un spermatozoïde dans un ovule.

En utilisant des ovules de souris, Emily L. Que et ses collaborateurs ont découvert que la jolie lueur (visible dans la vidéo ci-dessous) est due à l'émission simultanée de dizaines de milliers de vésicules présentes sous la surface de l'ovule, dont chacune contient un million d'atomes de zinc.

On savait déjà que l'ovule nécessite de grandes quantités de zinc pour sa maturation, et que l'expulsion massive de ces atomes de métal de l'ovule est une étape fondamentale pour qu'il se transforme progressivement en un embryon. Dès lors, il commence à se diviser, selon le processus de l’embryogenèse qui formera le fœtus.

A présent, la découverte que ce sont des vésicules qui se chargent de transporter le zinc à l'extérieur de la cellule, un mécanisme appelé exocytose, pourrait permettre aux biologistes d'améliorer les techniques de fécondation in vitro.

L'émission de ces feux d'artifice de zinc est en effet un signe de bonne santé de l'ovule fécondé : une information utile pour les biologistes travaillant dans l'aide médicale à la procréation, qui pratiquent différentes fécondations puis choisissent certains embryons à implanter dans l'utérus de la future mère.

Mais il n'y a pas que les ovules qui déchargent des paquets de zinc : certains neurones et les cellules pancréatiques larguant l'insuline le font également. Mieux comprendre ces mécanismes servira peut-être aussi dans les neurosciences et en diabétologie. 



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.science-et-vie.com, Anne Debroise, 2014, 2022

[ instant zéro ] [ fusion ] [ médecine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

syngamie

La fécondation de l'ovule par le spermatozoïde, filmée pour la première fois

Une fois arrivé à l'ovule, le spermatozoïde ne peut déclencher la fécondation que si son flagelle bat à la bonne cadence. Une découverte, réalisée par un doctorant français, qui montre que la fécondation est loin d'avoir livré tous ses secrets.

(photo Un spermatozoïde de souris en interaction avec un ovule six minutes après le contact initial (microscope confocal - grossissement x40)

En mars 2016, Benjamin Ravaux, un étudiant diplômé de physique à l'École Normale Supérieure de Paris, sous la direction de Christine Gourier, est parvenu à filmer, pour la première fois, la fusion entre un spermatozoïde et un ovule (chez la souris), grâce à une technique inédite. Grâce à ses vidéos, il scrute le moindre détail de cet instant crucial où le spermatozoïde atteint enfin sa cible puis fusionne avec elle. L'une de ses découvertes majeures sur la fécondation, qui a fait l'objet d'une publication dans la revue Scientific Reports, concerne le battement du flagelle du spermatozoïde. Ce dernier ne sert pas seulement à amener le spermatozoïde jusqu'à l'ovule, il permet aussi de déclencher la fécondation après l'entrée en contact, mais pour cela, encore faut-il qu'il trouve la bonne cadence !

"Si l’on empêche la bonne cadence, la fécondation n'a pas lieu"

Comme on le découvre dans la vidéo ci-dessous, issue de l'étude, une fois arrivée à l'ovule, la tête du spermatozoïde doit exercer un "pompage" de la membrane de sa cible, 1 000 fois plus grande, pendant deux minutes. Cette action, générée par le mouvement du flagelle, est une réussite si et seulement si ce dernier "arrive à maintenir une cadence de 2 battements par seconde et une amplitude d’une vingtaine de degrés dans un plan perpendiculaire à la surface de l’ovocyte", nous explique Benjamin Ravaux. Les spermatozoïdes animés d’un battement plus vigoureux, moins ample, ou encore dans un plan non perpendiculaire à l’ovocyte, sont voués à ne jamais fusionner. "Si l’on empêche la bonne cadence, la fécondation n'a pas lieu", résume le doctorant. 

Après 2 minutes de rythme intense, le mouvement du flagelle s’arrête brusquement et dans la minute qui suit, les membranes des deux cellules fusionnent pour n’en former plus qu’une. La tête du spermatozoïde, qui renferme le matériel génétique du père sous forme d’une pelote compacte d’ADN, va entamer un lent plongeon de 45 minutes dans l’ovule en s’inclinant progressivement par rapport à sa position initiale. Au cours de ce plongeon, la membrane qui délimitait le volume occupé par l’ADN paternel se détériore petit à petit, mais pourtant l’ADN reste pelotonné. Ce n’est qu’au bout de 45 minutes que l’ADN se relâche pour occuper un volume beaucoup plus important. "J'espère que ces découvertes aboutiront à des méthodes efficaces pour diagnostiquer les causes de l'infertilité et améliorer les techniques de procréation médicalement assistée", conclut Benjamin Ravaux.

Une technique pour observer la fécondation

Pourquoi était-il si difficile d'observer la fusion entre un spermatozoïde et un ovule s'avère complexe ? "Car la forte mobilité des spermatozoïdes et la grande taille des ovocytes rendent imprévisible le lieu de rencontre, explique Benjamin Ravaux. Même muni des techniques d’imagerie optiques les plus performantes, l'observateur ne saurait où positionner son objectif pour filmer la rencontre fusionnelle avec la résolution requise pour en appréhender les mécanismes et pour en déterminer la chronologie détaillée." C'est pourquoi le doctorant a conçu un dispositif lui permettant de contrôler avec précision l'emplacement de la membrane où une cellule sexuelle mâle fusionne avec un ovule : une puce en silicone étanche est disposée sur une lame de verre, un spermatozoïde est placé sur la partie inférieure de la puce et l'ovule à l'opposé, à l'intérieur d'un "coquetier" miniature. Une petite ouverture de 30 microns (millionièmes de mètres de large) se trouve en bas du "coquetier", formant une connexion avec la partie inférieure de la puce. Lorsque le spermatozoïde est inséré sur la puce, celui-ci nage à travers l'ouverture et fusionne avec l'ovule. Cette "puce-FIV" a l'avantage d'être compatible avec les technologies d'imagerie optique comme la microscopie confocale, permettant d'obtenir des images en haute résolution.

Auteur: Internet

Info: science et avenir, Lise Loumé, 20 09 2016

[ instant zéro ] [ procréation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel