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paranormal

En 1986, les chercheurs Satwant Pasricha et Ian Stevenson, ont documentés 16 cas d'expériences de mort imminente indiennes dans le Journal de la Société américaine pour la Recherche Psychique (77, 1 15-135).

Leurs petits échantillons de NDE indiennes et américaines se ressemblent à certains égards, mais diffèrent pour d'autres.

Les sujets de l'Inde ne signalent pas voir leur propre corps physique au cours de l'expérience de mort imminente, au contraire des sujets américains. Les expérienceurs indiens déclarent fréquemment être envoyés vers le royaume de la mort par des fonctionnaires qui découvrent alors qu'une erreur d'aiguillage a été commise avant de les renvoyer vers une "re-vie" alors que les sujets américains qui racontent pourquoi ils sont revenus mentionnent soit des rencontres avec un ou plusieurs membres décédés de leur famille, qui recommande un retour, soit qu'ils sont revenus à cause de liens d'amour et de devoir vis à vis de personnes vivantes. Ou encore parce qu'"on" leur a dit que ce n'était pas le temps de mourir.

Auteur: Internet

Info:

[ comparaison ] [ Asie ] [ Occident ] [ miroir sociétal ] [ projection communautaire ]

 

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exécution

Quand un homme a commis quelque méfait (dans la grande province de Mabar) et qu'il est condamné à mort, il dit au roi qu'il se veut tuer lui-même, en l'honneur et pour l'amour de telle idole. Le roi accepte, et alors tous les parents et amis de celui qui doit se tuer le prennent, le mettent sur un siège, et, lui ayant donné bien douze couteaux, le promènent par toute la ville en disant : " Ce vaillant homme se va tuer lui-même pour l'amour de telle idole. " Puis après l'avoir ainsi promené, quand ils sont arrivés au lieu où doit se faire l'exécution, celui qui doit mourir prend un couteau, et crie à haute voix : " Je me tue pour l'amour de telle idole. " Et il se frappe d'un couteau au bras ; puis il prend un autre couteau et se frappe l'autre bras, encore un autre et se frappe au ventre, tant qu'enfin il tombe mort, et alors les parents brûlent le corps en poussant de grands cris de joie.

Auteur: Polo Marco

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[ suicide ]

 

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justification

Un domestique disait tous les jours à son maître: " Monsieur a des valeurs dans son secrétaire et monsieur y laisse toujours la clef. Monsieur a tort : un jour, on volera monsieur. " En effet, un jour, monsieur fut volé. Il alla raconter sa mésaventure au commissaire de police, en s'accusant de n'avoir pas suffisamment écouté lès avertissements de son vertueux Scapin. Cette touchante sollicitude du domestique pour les trésors de son maître eût arraché des larmes à tout autre mortel qu'un commissaire de police. Mais le magistrat sceptique ne s'attendrit pas ; bien plus, il osa soupçonner Caleb. Que dis-je! il osa le faire arrêter ! il osa même le faire fouiller, et on trouva sur lui les billets de banque qui manquaient dans le secrétaire de son maître.
Voici donc quel fut le système du domestique de mon ami : " Je suis, dit-il au magistrat, une victime de l'amour propre. J'avais prédit à mon maître qu'on le volerait; on ne le volait pas : je craignis de passer à ses yeux pour un imbécile."

Auteur: Villemot Auguste

Info: La vie à Paris

[ larcin ]

 

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propagande idéologique

Ce qui ressemble d’un côté à un fabuleux gaspillage de ressources (radios, télés, affiches, dépliants, films, spots, magazines, etc.) peut aussi bien se comprendre comme une précieuse épargne pour le système dans sa totalité. N’y a-t-il pas un rapport entre le suréquipement en appareils de surveillance des pays socialistes et leur sous-équipement informatif et imaginaire – le même qu’entre la gigantesque panoplie symbolique des pays capitalistes et la discrétion, en temps de paix, de leurs appareils de coercition ? Omniprésence du Parti, omniprésence des médias. Nos commis aux belles images ont la même fonction d’encadrement/contrôle – et le même statut de cadres supérieurs – que les préposés à la ligne juste. Mais à productivité supérieure ils sont plus rentables. Ils assurent cette contre-révolution préventive et permanente aussi visible et indolore que le fonctionnement normal du système (extorsion/inculcation) avec lequel il ne fait qu’un. En d’autres termes, parce que le Journal télévisé, L’Express, Marie-Claire et France-Soir ont chacun la puissance de feu d’un régiment de gendarmerie blindé, les ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale peuvent réduire d’autant leurs dépenses de personnel et d’équipement. 

Auteur: Debray Régis

Info: Le Pouvoir intellectuel en France, Ramsay, Paris, 1979, p. 220-221.

[ divertissements ] [ culture de masse ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

culpabilité

À la clinique, tu commences à dire des choses, tu parles d’une voix que tu entends et qui te dit Jette-toi, tu n’as rien dit avant, Valentine sait bien que tu as des idées suicidaires, tu as dit que tu voulais en finir, mais la voix, elle n’en savait rien. C’est le choc. Le premier, il y en a d’autres, tu parles d’un pourrissement, je suis pourrie, tu le répètes, tu ne l’as jamais exprimé avant, peut-être tu en as parlé avec Guillaume, elle ne sait pas, ou au psychiatre de la clinique, elle croit que tu en as parlé à Jérôme, à Nicolas, mais jamais à elle directement à part à la clinique. Le pourri tu l’avais déjà depuis un moment à l’intérieur de toi. Et puis tu dis que tu as commis un crime, tu es totalement convaincue que tu as commis un crime, tu fais beaucoup référence à Crime et châtiment, et quand Valentine demande quel crime, tu ne sais pas mais tu penses que c’est arrivé et que c’est pour ça que tu es malade .

Auteur: Revah Anne

Info: L'intime étrangère p 58

[ autodestruction ] [ délire ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

portrait

Il y avait comme un pressentiment de vertige sur ce mufle de basse canaille couperosé par l’alcool et tordu au cabestan des concupiscences les plus ordurières.

Une gouaillerie morose et superbe s’étalait sur ce mascaron de gémonies, crispant la lèvre inférieure sous les créneaux empoisonnés d’une abominable gueule, abaissant les deux commissures jusqu’au plus profond des ornières argileuses ou crétacées dont la litharge et le rogomme avaient raviné la face.

Au centre s’acclimatait, depuis soixante ans, un nez judaïque d’usurier ponctuel où se fourvoyait le chiendent d’une séditieuse moustache qu’il eût été profitable d’utiliser pour l’étrillage des roussins galeux.

Les yeux au poinçon, d’une petitesse invraisemblable et d’une vivacité de gerboise ou de surmulot, suggéraient, par leur froide scintillation sans lumière, l’idée d’un nocturne spoliateur du tronc des pauvres, accoutumé à dévaliser les églises.

Enfin l’aspect de ce ruffian démantibulé donnait l’ensemble d’un avorton implacable, méticuleux et présent jusque dans l’ivresse, que d’anciennes aventures auraient échaudé et qui, dès longtemps, n’avivait plus son cœur de goujat qu’à l’assaut des faibles et des désarmés.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 28-29

[ dépréciatif ] [ dévalorisant ] [ bassesse morale ] [ corps-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

télécommunications

Pas de "planète intelligente" sans la 5G, chaînon manquant de l’interconnexion générale. Selon le "plan d’action 5G" de la Commission européenne, ces réseaux sont conçus pour connecter un million d’objets au kilomètre carré. Prenez un îlot de 20 mètres sur 50 dans votre ville ; pour y compter un million d’objets communicants, il faut ajouter aux smartphones et divers écrans à peu près tous les éléments du décor : véhicules, caméras, feux et réverbères, bâtiments, abribus et mobilier urbain, caisses des magasins, chaussées, poubelles, robots, électroménager, vêtements, compteurs et réseaux urbains (eau, énergie, chauffage), etc. Comme dit l’Arcep, l’autorité française de régulation des communications, "la 5G devrait agir comme facilitateur de la numérisation de la société". Traduction : le Smartien ne peut plus faire un geste qui ne soit capté, analysé puis anticipé par les algorithmes. Les machines connaissent ses habitudes, agissent à sa place, et il trouve ça bien pratique. Pendant ce temps, il s’immerge dans des films et jeux en réalité virtuelle téléchargés en moins d’une seconde. Le voici débarrassé du souci de vivre, de penser et de choisir.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Janvier 2020, http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/ville-machine_et_socie_te_de_contrainte.pdf

[ servitude volontaire ] [ ville-machine ] [ réalité numérisée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

colonialisme

J'ai décidé que le temps était venu d'écrire, de mettre en mots mon testament personnel, non pas parce que j'ai l'intention de mourir, mais parce que j'ai l'intention de vivre. Ceci est la 23e année que je passe en prison pour un crime que je n'ai pas commis. J'ai un peu plus de cinquante-quatre ans aujourd'hui. Je suis donc ici depuis l'âge de 31 ans. .. L'espérance de vie d'un Indien étant de 45 ans aux Etats Unis, on m'a dit que je devrais vivre deux vies, plus 7 années pour voir le jour de ma libération, fixée en 2041. J'aurai alors 97 ans. Je ne crois pas que j'irais jusque là. Ma vie est une souffrance qui n'en finit pas. J'ai l'impression d'avoir passé cent vies en prison. C'est peut-être le cas. Mais je suis prêt à en passer des milliers d'autres pour le bien de mon peuple. Si mon emprisonnement ne faisait qu'informer un public ignorant des terribles conditions que les Indiens et les autres peuples autochtones connaissent encore dans le monde aujourd'hui, alors ma souffrance aurait et continuerait d'avoir un but.

Auteur: Peltier Leonard

Info: Ecrits de prison, Le Combat d'un Indien

[ pénitencier ]

 

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causes-effets

Mantharâ détestait son ombre. C’était une chose que d’être bossue, c’en était une autre que de voir sa difformité s’étaler sur un mur, dix fois plus grande que nature. Malheureusement, la servante chargée de la torche, trop lente à descendre du carrosse, la suivait au lieu de la précéder. La flamme vacillante faisait fuir l’ombre de Mantharâ devant elle, danser sa silhouette sur les pavés de la rue puis sur la paroi à l’extrémité de l’impasse. A cette heure tardive, après plusieurs nuits blanches d’attente anxieuse, cette vision était plus que l’infirme n’en pouvait supporter. Elle se retourna brusquement, faisant sursauter la servante avant même que la gifle ne s’abattit sur sa joue. La fille laissa échapper un couinement, mais ne lâcha pas la masâl*. Malgré la faible clarté de la torche, la marque des longs doigts osseux se dessinait aussi nettement que des cils sur sa peau pâle. Elle fixa intensément Mantharâ, se demandant quelle erreur elle avait commise, mais la bossue ne se donna pas la peine de l’en informer. Déjà, elle était repartie de sa démarche traînante vers le fond de l’impasse.

Auteur: Ashok Kumar Banker

Info: Le Râmâyana, Tome 1 : Le prince d'Ayodiâ, *torche

[ rapports-humains ] [ incompréhension ]

 

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christianisme

DIEU sentit lui-même qu'il n'était pas capable de gagner le cœur des hommes libres et des esprits polis, alors il usa de ruse. Pour séduire les âmes, il imagina une fable qui, sans être aussi ingénieuse que les mythes dont nous avons orné l'esprit de nos disciples antiques, pouvait toucher les intelligences débiles qui, partout, se trouvent en foule épaisse.
Il proclama que les hommes, ayant tous commis un crime envers lui, un crime héréditaire, en porteraient la peine dans leur vie présente et dans leur vie future (car les mortels s'imaginent follement que leur existence se prolonge dans les enfers).
Et l'astucieux Yahwveh fit connaitre qu'il avait envoyé son propre fils sur la terre pour racheter de son sang la dette des hommes.
Il n'est pas croyable que la peine rachète la faute, il est moins croyable encore que l'innocent puisse payer pour le coupable. Les souffrances d'un innocent ne compensent rien et ne font ajouter un mal à un mal. ..Cependant,.. il se trouva de malheureux êtres pour adorer Iahveh et son fils expiateur, et pour annoncer leurs mystères comme une bonne nouvelle.

Auteur: France Anatole

Info: La révolte des Anges

[ réfutation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel