Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 321
Temps de recherche: 0.0557s

archives

Le principal matériau utilisé pour la fabrique des livres consistait en peaux d'animaux — vaches, moutons, chèvres et parfois cerfs —, puisqu'on ne pouvait plus se procurer de papyrus et que l'usage du papier ne s'est pas généralisé avant le XIVᵉ siècle. Ces peaux devant être lissées, le bibliothécaire distribuait de la pierre ponce qui servait à éliminer les poils restants, les bosses et autres imperfections. Une tâche pénible attendait le scribe à qui était attribué un parchemin de mauvaise qualité. Les marges de certains manuscrits monastiques ont parfois conservé des témoignages de leur détresse : "Le parchemin est velu" ; "Encre diluée, mauvais parchemin, texte difficile" ; "Dieu merci, il fera bientôt nuit". "Qu'il soit permis au copiste de mettre un terme à son labeur", écrivit un moine épuisé sous son nom, précisant la date et le lieu où il travaillait. "J'ai fini, avouait un autre, pour l'amour du ciel donnez-moi à boire."

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ évolution ] [ recueil ] [ bouquin ] [ matières ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

Les milles changements qui ont fait avancer le temps - ils sont, mesurés à ce présent intemporel du sentiment, fugitifs et irréels comme un rêve et aussi trompeurs que les visions des songes: ils me font croire que je suis un homme qui, médecin vers qui les gens viennent avec leurs douleurs et leurs soucis, possède une sûreté de soi fabuleuse et ne connaît pas la peur. Et la confiance craintive que je lis dans le regard de ceux qui cherchent de l'aide me force à y croire tant qu'ils sont devant moi. Mais à peine sont-ils partis que je voudrais leur crier: je suis quand même encore ce garçon anxieux sur les marches de l'école, c'est totalement sans importance, c'est même un mensonge, que je sois assis en blouse blanche derrière l'énorme bureau et que je distribue des conseils, ne vous laissez pas tromper par ce que nous appelons, avec une superficialité ridicule, le présent.

Auteur: Mercier Pascal

Info: Train de nuit pour Lisbonne

[ miroirs ] [ balise temporelle ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

éloge

Je veux une dernière fois rendre grâce à Dieu : de ce que les Anglais ont su se servir de l'argent, sans que l'argent se serve d'eux ; de ce qu'ils n'ont pas la main sur le coeur, mais le coeur sur la main ; de ce qu'il vieillissent sans rides, avec des yeux d'enfants, avec cette souplesse que donne le sport et sans cette contraction que donne l'athlétisme ; de ce qu'ils sont les plus anciens hommes libres de l'univers et que, pourtant, ils savent dire merci ; de ce qu'ils font peu de politesses, mais jamais de mufleries ; de ce qu'il leur est bien égal de n'être plus à la mode ; de ce qu'il leur faut dix ans pour faire un technicien, mais dix siècles pour faire un gentleman ; de ce qu'ils ne cherchent pas à transformer les chiens en grandes personnes ni les jardins en salons ; de ce qu'ils ont réussi ce chef-oeuvre qui s'appelle Londres.

Auteur: Morand Paul

Info: Londres suivi de Le nouveau Londres

[ british ]

 

Commentaires: 0

femmes-entre-elles

Son plaisir me touchait comme jamais encore aucun plaisir de femme ne m’avait touchée. Son sexe humide, tiède et profond ne m’inspirait jamais cette espèce de dégoût, de fatigue qui me vient souvent après la volupté ! La sentir jouir m’était une émotion extraordinaire et je savais la caresser indéfiniment, moi qui ai eu souvent l’horreur du baiser. Je lui demandais au contraire de me laisser l’embrasser, ce qu’elle me refusait, disant qu’il fallait attendre, que c’était meilleur nu, qu’il fallait accumuler en soi du désir, avoir beaucoup, beaucoup de désir l’une pour l’autre. Petit Suzanne, [...] Tu m’avais rendu ma jeunesse, le goût de la vie ! Je m’éveillais dans tes bras, l’amour se détachait pour n’être plus que cette chose saine, vive, délicieuse comme le printemps, comme un fruit, comme le plaisir même. Ah ! que tu as pu atteindre loin dans ma chair le désir de vivre, que j’aimais la vie près de toi et que je m’y sentais puissante !

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal 2, 11.04.22, p. 262. Merci à Marthe Compain et à son travail de Doctorat : Le journal intime de Mireille Havet: entre écriture de soi et grand œuvre

[ baise ] [ lesbiennes ] [ volupté ] [ gratitude ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nations individus

La géopolitique est finalement l'étude de l'équilibre entre les options et les limitations. La géographie d'un pays détermine en grande partie les vulnérabilités auxquelles il est confronté et les outils dont il dispose. (...)

Les pays dont le territoire est plat - pensez à la Pologne ou à la Russie - ont plus de facilité à construire des infrastructures et s'enrichissent donc plus rapidement, mais ils se retrouvent également à la merci des invasions. Cela nécessite d'importantes armées permanentes, mais le simple fait de tenter de gagner un peu de sécurité déclenche automatiquement l'angoisse et la paranoïa chez les voisins. (...)

Les pays disposant de rivières navigables - la France et l'Argentine en sont de bons exemples - commencent la partie avec cette  'infrastructure' déjà intégrée.  Une facilité de transport interne qui rend ces nations non seulement socialement unifiées, riches et cosmopolites, mais aussi suffisantes. Elles ont la fâcheuse habitude de se surestimer et ont donc tendance à se surcoter.

Auteur: Zeihan Peter

Info:

[ identités communautaires ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

art pictural

Je suis le genre de mangaka qui prend comme point de départ ce qu’il aimerait dessiner, avant d’inventer une histoire.

A mes débuts, l’envie de représenter tel ou tel personnage était tellement forte que j’avais du mal a élaborer des intrigues qui tiennent la route… ça donnait des œuvres pas très claires pour les lectrices et lecteurs.

Pour "Lucja" aussi, je suis parti de l’image d’une "chevalière vêtue d’une armure à vapeur" comme héroïne ; Je me suis demandé comment rendre ce personnage attractif pour le public. Et puis, j’ai eu la chance de me rendre en Pologne, où j’ai découvert le château de Czocha. Cette visite a enflammé mon imagination : quel chevalier utilisant la technologie vapeur pourrait vivre en ces lieux ? A force de creuser, j’ai commencé à me familiariser avec la Pologne et la culture slave, et bientôt, l’univers de "la Pologne, pays des mille fumées" est apparu.

Merci de suivre les aventures de Lucja, guerrière d’un pays imaginaire entouré de mystère…

Auteur: Inada Coji

Info:

[ création ] [ image moteur ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

Nord-sud

La radicalisation a une dimension géologique : les bains de sang en Syrie et en Irak, l'interminable conflit israélo-palestinien. Pour tout musulman, pour tout arabe, ces horreurs sont les #PrayforParis quotidiens. Allons-nous balayer nous aussi devant notre propre porte? Tout le monde sait que notre allié l'Arabie Saoudite, sous- traite une partie des armes que nous lui vendons, aux barbares islamistes. Les autorités occidentales prennent en même temps des mesures lénifiantes de déradicalisation et - pure schizophrénie -, déclarent une guerre sans merci à l'Etat Islamiste. En fait nous nous battons contre nous même.
Nous serons notre propre ennemi tant que nous accepterons d'être financé par l'EI qu'est aussi l'Arabie Saoudite.
Si nous ne faisons pas front commun contre tous les fascistes, musulmans et non-musulmans creuseront leur propre tombe. Sans distinction. C'est de toute façon inacceptable. Oui j'accuse. Tout un chacun. Nous- mêmes. Lorsque la sonnette d'alarme est tirée, il ne s'agit plus de détourner le regard. Ni de minimiser. Lorsque l'on ne sait pas il faut savoir se taire, écouter.

Auteur: Fraihi Hind

Info: En immersion à Molenbeek

[ injustice ] [ Islam ] [ motivation ]

 

Commentaires: 0

sincérité

La simplicité c’est se mettre à nu devant les autres

Et nous avons tant de difficulté à être vrais avec les autres.

Nous avons peur d’être mal compris, de paraître fragiles,

de nous retrouver à la merci de ce qui nous fait face.

Nous ne nous exposons jamais.

Parce qu’il nous manque la force d’être des hommes,

celle qui nous fait accepter nos limites,

celle qui nous les fait comprendre, en leur donnant du sens et en les transformant en énergie,

en force précisément.



J’aime la simplicité qui s’accompagne d’humilité.

J’aime les clochards.

J’aime les gens qui savent écouter le vent sur leur propre peau,

sentir l’odeur des choses,

en capturer l’âme.

Ceux dont la chair est en contact avec la chair du monde.

Parce que là est la vérité, là est la douceur, là est la sensibilité, là est encore l’amour.


Auteur: Merini Alda

Info: Aphorismes et grigri

[ humble ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

La simplicité c’est se mettre à nu devant les autres

Et nous avons tant de difficulté à être vrais avec les autres.

Nous avons peur d’être mal compris, de paraître fragiles,

de nous retrouver à la merci de ce qui nous fait face.

Nous ne nous exposons jamais.

Parce qu’il nous manque la force d’être des hommes,

celle qui nous fait accepter nos limites,

celle qui nous les fait comprendre, en leur donnant du sens et en les transformant en énergie,

en force précisément.



J’aime la simplicité qui s’accompagne d’humilité.

J’aime les clochards.

J’aime les gens qui savent écouter le vent sur leur propre peau,

sentir l’odeur des choses,

en capturer l’âme.

Ceux dont la chair est en contact avec la chair du monde.

Parce que là est la vérité, là est la douceur, là est la sensibilité, là est encore l’amour.


Auteur: Merini Alda

Info: Aphorismes et grigri

[ sincères ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

misère

Parlons d'abord de la partie la plus curieuse de Paris; les Greniers. Comme dans la machine humaine, le sommet renferme la plus noble partie de l'homme, l'organe pensant; ainsi dans cette capitale, le génie, l'industrie, l'application, la vertu occupent la région la plus élevée. Là, se forment en silence le peintre; là, le poète fait ses premiers vers; là, sont les enfants des arts, pauvre & laborieux, contemplateurs assidus des merveilles de la Nature; donnant des inventions utiles & des leçons à l'Univers; là, se méditent tous les chefs-d’œuvre des arts (...). Allez demander à Diderot, s'il voudroit quitter son logement, pour aller demeurer au Louvre, & écoutez sa réponse. Presque point d'hommes célèbres qui n'aient commencé par habiter un grenier. J'y ai vu l'auteur d'Emile, pauvre, fier & content: lorsqu'ils en descendent, les écrivains perdent souvent tout leur feu, ils regrettent les idées qui les maîtrisoient, lorsqu'ils n'avoient que le haut des cheminées pour perspectives. Greuze, Fragonard, Vernet, se sont formés dans les greniers; ils n'en rougissent point, c'est là leur plus beau titre de gloire.

Auteur: Mercier Louis-Sébastien

Info: Le tableau de Paris

[ création ] [ France ] [ jeunesse ]

 

Commentaires: 0