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lassitude

Dans l’ennui, je dirais, ce qui nous arrive, c’est que nous accédons à une perception douloureuse de la répétition, la répétition se donne à nous sous le biais du monotone et par cette dimension du monotone, ce qui se produit, si vous y pensez bien, vous verrez que ça coïncide avec quelque chose... je m’excuse d’aller un peu vite, mais je crois qu’on peut le dire quand même ...ça correspond avec quelque chose de l’ordre de l’usure de la métaphore paternelle.

Les métaphores s’usent : regardez un mot d’esprit, il fait de l’effet un temps, un mot d’esprit s’use, une fois usé, effectivement il est monotone. Je dirais que l’usure de la métaphore, l’effet de cette usure... et cette usure se produit justement sous l’effet de l’impact de ces signifiants qui persistent dans le Réel et qui sont corrodants sur la métaphore ...cette usure, je dirais qu’elle est liée à l’apparition du déchet dans notre univers. [...]

L’usure de la métaphore, vous pouvez repérer qu’elle est lié à l’apparition dans notre univers du déchet,

– que ce déchet soit de l’ordre subjectif avec ce qu’on appelle la culpabilité ou le péché,

– ou que ce déchet soit même l’apparition de ce déchet qu’est notre corps propre dans la mesure ou notre corps dans la perspective de cet ennui ou de cette monotonie, ce qui lui arrive, c’est qu’il peut se mettre parfois à être, je dirais, soumis à une loi qui serait la loi exclusive du réel, je veux dire la loi de la pesanteur, je veux dire par là que lorsque notre corps se mettrait à se manifester par le fait qu’il pèse parce qu’il ne serait soumis qu’à la loi de la pesanteur, eh bien, vous avez là, l’accentuation de la fonction de ce déchet qu’est notre corps tout à l’opposé, si vous voulez, quand le corps est soumis à cet autre Réel qui est celui du signifiant qui l’allège, ce qui fait que vous voyez certaines personnes marcher dans la rue qui semblent ne pas peser, qui semblent être comme une plume, quel que soit leur poids, c’est quelque chose de cette nature et on peut dire que ce déchet qu’est le corps quand il se met à peser, eh bien, nous pouvons l’opposer à ce qui arrive au corps quand brusquement il s’allège, il s’allège par exemple dans la fête ou dans le repas totémique, ou tout simplement dans l’amour, dans le coup de foudre, la foudre sidération, ce que représente pour un homme ce signifiant de haute intensité psychique qu’est la femme, ce signifiant sidérant, il faut reconnaître qu’il a le pouvoir, en suscitant l’amour - et puis le terme de ce terme de femme fatale nous fait peut-être sentir que par cette fatalité, ce que l’homme rencontre de fatal, c’est quelque chose de l’ordre du signifiant du Nom du Père - eh bien, qu’est-ce qui se passe quand on perd la tête dans l’amour, ou le corps c’est que vous devenez tellement légers ou allégés que comme à la limite, comme le maniaque vous perdez votre lest, vous devenez fous, ne pesez plus rien, vous perdez le corps, la tête.

Et alors ce que je voulais vous signaler, c’est que cette consomption ou cette consumation du reste qu’est cette consumation du corps quand il ne pèse plus, eh bien, repérez que justement dans le repas totémique ou dans les fêtes qui sont étudiées dans les sociétés magiques, les restes, corrélativement à l’incorporation du père, il y a cette cérémonie, ce qui a été peu retenu par Freud, qui consiste à brûler les restes.

Auteur: Didier-Weill Alain

Info: La topologie et le temps, intervention lors du séminaire de Jacques Lacan, 8 mai 1979

[ causes ] [ calcification ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychose

Ce surmoi médusant, il me semble qu’on pourrait le repérer comme étant ce qui est à l’œuvre dans l’univers de certains psychotiques, c’est-à-dire un univers dans lequel le sujet est littéralement médusé, c’est-à-dire sous le regard de cette Méduse qu’est son Autre... je vous rappelle que sous le regard de la Méduse un sujet est pétrifié, c’est-à-dire que pour l’éternité, il n’y a plus de temps, il n’y a plus de diachronie, pour l’éternité il est figé, il perd la disposition du mouvement langagier ou du mouvement corporel ...on peut ajouter que le psychotique, pensez au petit Dick dans le Séminaire II, est un être qu’on pourrait dire invisible, il se considère comme invisible en tant qu’il serait regardé de partout.

Vous entendez effectivement certains schizophrènes qui qualifient ce regard qui vient de partout, ils sont regardés par les animaux, par tous les gens qu’ils croisent dans le métro, par le soleil, par les étoiles. Le problème, c’est que ce regard médusant, ce regard qui serait le surmoi le plus féroce, le plus archaïque qui soit, qui ne donne pas la possibilité d’un mot, parce que sous le regard l’Autre dit :

"Je sais tout de toi, tu n’as rien à dire, puisque mon regard fonctionne comme ce savoir absolu",

Le sujet n’est plus dans la dimension d’une supposition quelconque dans son rapport à l’Autre. Je vous ferai remarquer, ça mérite tout de même la peine d’être marqué, que le regard chez le psychotique, par opposition au Surmoi chez le névrosé, participe, en tout cas dans la Traumdeutung, participe de l’inconscient, la censure est inconsciente en partie et c’est pour cela que Freud l’a isolé très tardivement.

[...] C’est extrêmement net chez Freud, il en décrit dans le délire l’influence où cette instance qui surveille, qui ne cesse d’observer, qui a sans cesse à l’œil, c’est une dimension d’une présence qui n’attend pas une parole de l’Autre, puisqu’elle met l’Autre, le psychotique, en position, non pas de parler, mais de se montrer, et c’est ça la dimension monstrueuse de la monstration.

Auteur: Didier-Weill Alain

Info: La topologie et le temps, intervention lors du séminaire de Jacques Lacan, 8 mai 1979

[ intériorisation ] [ paranoïa ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

christianisme

[...] [le Cardinal Mercier], au début du XXe siècle, a entrepris, avec son équipe, la confection d’un cours général de philosophie qui se proposait de présenter la philosophie de S. Thomas [d'Aquin] comme le cadre synthétique qui permettait d’accueillir et d’ordonner tous les acquis de la science et de la philosophie modernes et contemporaines. C’est ce qu’il nomma lui-même [...] le néo-thomisme et qui reçut aussi le nom de néo-scolastique. [...]

Toutefois, une opposition se fit jour à ce néo-thomisme. Elle vient, aux alentours de 1925-1930, de deux philosophes français, [...] Jacques Maritain et Etienne Gilson. Ils protestaient tous deux contre le néo-thomisme, au nom de la vérité de S. Thomas, mais ils ne protestaient pas de la même manière. Pour Maritain [...], il y a un thomisme philosophique toujours actuel, mais le néo-thomisme est une trahison, et d’ailleurs il est voué à l’échec. Maritain est un philosophe et s’est voulu comme tel. Gilson est un historien de la philosophie médiévale, le plus grand qu’il y ait eu. Ce qu’il a soutenu, c’est la nécessité de lire S. Thomas, non comme un aristotélicien scolastique, non même comme un philosophe fabriquant un système, mais comme un théologien cherchant à dire sa foi aussi intelligiblement que possible.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 197-198

[ historique ] [ évolution ] [ critiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

christianisme

[...] [saint] Thomas [d'Aquin] fut solennellement canonisé le 18 juillet 1323 par Jean XXII, celui qui condamnera Eckhart en 1329, six ans plus tard. Cette canonisation marque-t-elle le triomphe du thomisme ? Directement, non. Il est bien significatif, en effet, que la bulle de canonisation insiste plus sur les miracles du saint que sur les mérites du théologien. A proprement parler, la théologie de Thomas n’est pas canonisée. Elle bénéficie d’une reconnaissance exceptionnelle dans l’Eglise, elle est honorée comme la doctrine du Docteur commun, mais elle n’est pas imposée comme la doctrine officielle, sauf évidemment dans l’ordre dominicain ; encore cette prévalence du docteur Thomas chez les Dominicains n’est-elle l’objet d’aucune décision de l’institution ecclésiale ; c’est un fait, non une obligation. [...]

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle et la première du XXe, la situation change considérablement. Deux facteurs y ont contribué. D’une part, l’importance de Kant et de son rayonnement sur ce qu’on appelle le post-kantisme, a suscité chez les théologiens allemands et italiens une réaction efficace. D’autre part, le développement considérable des études historiques, particulièrement en France, pour ce qui est de l’histoire de la philosophie médiévale avec Victor Cousin, par exemple, attire l’attention sur la force et la qualité spéculative de la pensée de Thomas. L’Eglise catholique, d’abord réticente, finit par appuyer ces courants d’origine laïque. Ce qui la conduira à une décision unique dans l’histoire de la pensée chrétienne : la proclamation en 1879 par Léon XIII de l’encyclique Aeterni Patris qui recommande, en matière de sciences philosophiques et théologiques, de suivre S. Thomas.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 196-197

[ réception ] [ historique ]

 

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théologien

[...] la doctrine de [saint] Thomas [d'Aquin] est, en profondeur, beaucoup plus platonicienne que ne le laisse apparaître sa présentation aristotélicienne. Et ce ne sont pas seulement les notions de création et d’immortalité de l’âme qui inclinent en ce sens. C’est aussi la doctrine des Idées-Archétypes que S. Thomas fait sienne, qu’il a reprise de S. Augustin et que, à son exemple, il réfère au Verbe divin, lieu de tous les possibles, c’est-à-dire de tous les modèles divins des créatures. Et c’est en outre la doctrine de la participation des créatures à leurs modèles incréés, doctrine reçue d’Augustin mais aussi de Denys l’Aréopagite, l’auteur le plus cité dans l’œuvre de Thomas. Or, la notion de participation est expressément rejetée par Aristote qui n’y voit qu’une métaphore poétique. Il s’ensuit donc que si Thomas est pleinement aristotélicien pour tout ce qui concerne la description et l’analyse de l’ordre naturel, il est non moins substantiellement platonicien pour tout ce qui relève du fondement métaphysique de cet ordre naturel et de son fonctionnement.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, page 194

[ références ] [ christianisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

moyen âge

Or, au cours du XIIe siècle, et plus encore au XIIIe siècle, il s’est produit un événement d’une portée incalculable et dont les conséquences n’ont pas fini de se faire sentir ; il s’agit de l’arrivée en Occident des écrits d’Aristote.

Ce qui était connu d’Aristote avant le XIIe siècle, c’est ce qu’on a appelé la Logique ancienne, c’est-à-dire les deux traités des Catégories et de L’Interprétation, communiqués aux Latins par Boèce, philosophe et homme politique mort martyr en 525. Tout le reste est inconnu. La philosophie avec laquelle s’est élaborée la pensée chrétienne, dès les origines, c’est le platonisme dont le représentant le plus éminent en Occident est S. Augustin, auquel il faut joindre Denys l’Aréopagite. C’est Platon qui a régné à peu près sans partage sur la pensée chrétienne durant douze cent ans. Mais c’est un Platon dont les œuvres sont ignorées. On ne connaît à cette époque que le Phédon et le Ménon, et une petite partie du Timée dont la cosmogonie inspirera l’Ecole de Chartres. Platon n’est pas une œuvre ou des textes, c’est une doctrine, une vision du monde et de Dieu qui enseigne une certaine idée de la création du monde, d’un Dieu-Providence et de l’immortalité de l’âme.

L’arrivée d’Aristote en Europe chrétienne est toute différente : c’est l’arrivée de textes. La thèse la plus répandue soutient que les œuvres d’Aristote, la Métaphysique, l’Ethique, la Physique, le Traité de l’âme, les Traités de sciences naturelles, etc., sont arrivés par l’intermédiaire des Arabes qui avaient traduit ces œuvres du grec en arabe, mais aussi du syriaque, traductions d’ailleurs exécutées à la demande des autorités musulmanes, par des savants chrétiens orientaux. Les chrétiens d’Occident entrent en contact avec cette littérature en Espagne, lors des débuts de la Reconquista, principalement à Tolède où, à l’instigation de l’archevêque Raymond et de Dominique de Gonsalvi, est créé un collège de traducteurs où collaborent les juifs, les arabes musulmans et les chrétiens. [...] L’arrivée des textes d’Aristote en Europe chrétienne provoqua une crise culturelle majeure qui concerne toute la civilisation européenne, et pas seulement le monde restreint des philosophes. Voici pourquoi.

Aristote révélait aux chrétiens l’existence d’un mode de pensée dont ils n’avaient eu jusqu’alors aucune expérience et qu’on peut désigner d’un mot : un mode de pensée scientifique. Autant qu’un métaphysicien, Aristote est apparu – et est en réalité – un physicien, un philosophe de la physis, de la nature. Comme l’ont reconnu les historiens de la science, la physique d’Aristote est un des chefs-d’œuvre de l’esprit humain : c’est une admirable construction rationnelle. Or, la puissance de conviction de la raison est peu résistible. Ce qu’on a appelé la "crue aristotélicienne" faillit tout emporter et même la foi chrétienne. C’est qu’en effet [...] cette philosophie d’Aristote mettait en question trois dogmes fondamentaux de la révélation : le monde n’est pas créé, mais il existe depuis toujours ; Dieu n’est pas provident, il ignore le monde et ne connaît que lui-même ; enfin l’âme n’est pas immortelle, semble-t-il – car les textes d’Aristote à ce sujet sont ambigus. [...] C’est pourquoi l’Eglise ne pouvait accepter l’aristotélisme. A l’exception de la logique, tous les textes d’Aristote furent interdits de lecture à Paris en 1210, en 1215 puis, de la part de la papauté, en 1231, 1241, 1261, jusqu’à la condamnation du 7 mars 1277 [...]. Six ou sept condamnations portées au long du XIIIe siècle par l’autorité suprême, mais leur réitération même prouve leur inefficacité.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 191-192

[ remise en question ] [ découverte ] [ christianisme ]

 

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péché originel

Adam est privé de la grâce sanctifiante de la justice originelle qui devait le conduire surnaturellement à la déification. [...] Adam perd également les dons préternaturels : il est désormais soumis à la souffrance et à la mort. Mais les dons naturels demeurent, l’homme ne pouvant perdre ce qui fait sa nature sans cesser d’être homme. [...] L’intelligence et la volonté de l’Adam post-lapsaire – après la chute – sont les mêmes que celles de l’Adam pré-lapsaire, et cela vaut pour tous les hommes. Elles sont toutefois affaiblies dans leur exercice, n’étant plus perfectionnées par les dons préternaturels. La bonté de la nature est blessée, elle n’est pas détruite. C’est ce dernier point qui est le plus fondamental, puisqu’il décidera de la rupture entre luthériens et catholiques.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, page 165

[ conséquences ]

 

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christianisme

Plus l’âme se "rapproche" de Dieu, c’est-à-dire plus la conscience de la Réalité infinie devient présente, plus aussi s’accusent les limites ontologiques de notre propre finitude. Plus la soif de Dieu s’accroît, plus elle devient "infinie", si l’on peut dire, plus aussi l’âme ressent l’étroitesse de sa "prison existentielle". Comment un cœur simplement humain pourrait-il contenir un pareil amour ? Mais comment cet amour infini de l’Infini pourrait-il ne pas jaillir d’un cœur simplement humain, sous peine de ne plus exister du tout ? C’est alors qu’il se produit une conversion de l’amour lui-même qui est sans doute le mystère le plus haut de la Ténèbre spirituelle, que préfigure et réalise pour notre salut le Christ en croix "abandonné de Dieu". La créature, ne pouvant point faire qu’elle ne soit créature, renonce à son propre dépassement, d’une certaine manière "renonce à Dieu pour l’amour de Dieu", renonce au désir d’atteindre Dieu, désir qui pourtant est sa vie et son être même, non parce qu’Il serait "inaccessible", mais parce qu’elle comprend que c’est l’Amour divin lui-même qui a voulu cette finitude de la créature. Epousant dans une union mortelle et crucifiante la Volonté créatrice de l’Amour divin, elle accepte de n’être que néant, elle veut sa propre finitude ontologique au Nom de la Volonté finie, en s’identifiant par grâce à cette Volonté, parce qu’il n’y a pour elle aucun autre moyen de s’accepter totalement comme créature que de se vouloir d’une Volonté incréée.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 159-160

[ créature-créateur ] [ impossible ] [ délaissement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

analogie

Les mathématiques sont un jeu dont les règles sont fixées par les  des mathématiques. La physique est un jeu dont les règles sont fixées par la nature. Ce qui est intéressant c'est que les règles de la nature semblent être les mêmes que celles des mathématiques.

Auteur: Dirac Paul Adrien-Maurice

Info:

[ priméité - tiercités humaines ] [ modèle objectif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

passion

Est-il possible d'aimer si désespérément que la vie en devient insupportable ? Je ne parle pas d'un amour à sens unique, mais de ce qui suit le moment où l'on tombe dans l'amour. Quand on baigne dedans et que l'on est saisi de désespoir. Parce qu'on sait qu'il finira, parce que c'est ce qui arrive.

Auteur: Heller Peter

Info: La constellation du chien

[ couple ] [ femmes-hommes ] [ folie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste