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cosmogonie

"Qu’est-ce là, demandai-je, quelle est cette musique si puissante et si suave qui me remplit les oreilles ?" - "Il s’agit de ce chant, me répondit-il, qui, en unissant des sons définis par des intervalles inégaux, tout en respectant une différence réglée selon la proportion de leurs parties, est produit par la poussée et le mouvement des sphères elles-mêmes ; ce chant qui, par le tempérament des aigus et des graves, fait de ces sons variés un mélodieux accord. Car de si grands mouvements ne peuvent s’accomplir en silence, et la nature veut qu’aux extrémités de la gamme, les intervalles rendent d’un côté des sons graves et de l’autre des aigus. Voilà pourquoi la sphère céleste la plus élevée, celle qui porte les étoiles et dont la révolution est la plus rapide, produit un son aigu et fort alors que, de notre côté, c’est le cercle de la Lune, plus bas, qui produit le son le plus grave, puisque la Terre, neuvième sphère, demeure immobile au centre du monde, constamment enfoncée dans la région la plus basse. Quant aux huit autres sphères, dont deux sont animées de la même puissance, elles produisent sept sons définis par des intervalles différents : ce nombre est pour ainsi dire le nœud de toutes choses. De savants hommes ont réussi à imiter cette musique avec des instruments à cordes ou par leurs chants se frayant ainsi la voie d’un retour vers notre région ; et de même tous ceux qui, supérieurs par leur génie, ont cultivé les sciences divines, sans quitter la vie humaine. [...]

Dans le cas présent, le son produit par le mouvement extrêmement rapide de l’univers entier est si fort que les oreilles humaines sont incapables de le percevoir. C’est de la même façon que vous ne pouvez regarder le Soleil en face : vos yeux et vos sens sont anéantis par sa lumière."

Auteur: Cicéron

Info: "Le Songe de Scipion", trad. Jean-Louis Poirier, Les Belles Lettres, 2023, pages 84-86

[ harmonie ] [ antiquité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

spéculation

Cependant, si les extraterrestres vivaient réellement dans ou au contact des trous noirs, nous n'aurions aucune chance de les détecter, tout simplement parce qu'ils n'émettraient aucune lumière. Malgré tout, dans un esprit scientifique, je suis allé voir de plus près où étaient observés les quelques trous noirs stellaires confirmés. J'ai alors réalisé qu'ils n'étaient pas isolés, mais se trouvaient dans des systèmes d'étoiles binaires. J'ai commencé à explorer avec fascination les microquasars et progressivement la variété des systèmes d'étoiles binaires en accrétion. Ces systèmes m'ont immédiatement frappé par le fait qu'ils présentaient toutes les caractéristiques du métabolisme. Le métabolisme nécessite un flux d'énergie, le maintien d'une organisation interne et l'exportation d'entropie. Toutes caractéristiques qui semblaient être présentes dans certains de ces systèmes binaires. J'ai inventé le terme "starivore" (un mot hybride de l'anglais star ; et du latin vorus) en raison de sa proximité avec le mot "carnivore".  Mais depuis août 2015, je préfère désormais utiliser le terme stellivore (du latin stella et vorus). Même si l'idée s'avère fausse, elle a peut-être influencé Disney et la base Starkiller dans Star Wars : The Force Awakens...

(Illustration : photo d'un colibri se nourrissant d'une fleur en plein vol) L'oiseau colibri nectarivore à haute énergie se nourrit de l'énergie stockée dans les tournesols.  La civilisation extraterrestre stellivore à haute énergie se nourrit de l'énergie stockée dans les étoiles. Vrai ou faux ? )

Ces systèmes pourraient-ils être des êtres vivants avancés ? Pourraient-ils être des cerveaux super globaux utilisant activement l'énergie stellaire ? L'exploration de ces questions ne fait que commencer, et mes réflexions actualisées se trouvent dans le chapitre 9 de mon livre de 2014 : "Astrobiologie à haute énergie". Un court article de 2016 résume l'argument : Stellivore Extraterrestrials? Binary stars as living systems. Bien sûr, prouver l'existence d'une organisation interne dans une naine blanche, une étoile à neutrons ou un trou noir reste une question clé ouverte.

Auteur: Vidal Clément

Info: extrait de sa bio sur http://www.clemvidal.com/

[ analogie bio-cosmologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

quête cosmique

Le vieux débat a été relancé : avec l'échec des trous de ver, devrions-nous envisager de redessiner nos esprits afin d'intégrer les distances interstellaires ? Un seul self recouvrant des milliers d'étoiles, non par clonage, mais par acceptation de l'échelle de temps naturelle au décalage de la vitesse de la lumière. Des millénaires séparant les événements mentaux. Les contingences locales traitées par des systèmes non conscients. Je ne pense pas que l'idée sera très bien accueillie, cependant - et chaque nouveau projet astronomique est en quelque sorte un antidote. Nous pouvons observer les étoiles à distance, comme toujours, mais nous devons faire la paix avec le fait que nous soyons diminués par ce point.

Mais je me demande toujours : où allons-nous maintenant ? L'histoire est incapable de nous guider. L'évolution ne peut nous guider. La charte C-Z dit "comprendre et respecter l'univers"... mais sous quelle forme ? A quelle échelle ? Avec quel genre de sens, quel genre d'esprit ou de point de vue ? Il nous est possible de tout devenir, et cet espace de futurs possibles diminue peut-être d'une certaine manière la galaxie. Pouvons-nous l'explorer sans nous perdre ? Les Fleshers nourrissaient des fantasmes sur des extraterrestres qui arrivaient pour "conquérir" la Terre, pour voler ses "précieuses" ressources physiques, pour nous anéantir par peur de la "concurrence"... comme si une espèce capable de faire le voyage n'avait pas le pouvoir, ou l'esprit, ou l'imagination, de se débarrasser d'impératifs biologiques obsolètes. "Conquérir la galaxie", c'est ce que feraient les bactéries avec des vaisseaux spatiaux - ne sachant pas faire mieux, sans autre choix.

Notre condition est à l'opposé de cela : nous sommes face à des choix sans fin. C'est pourquoi nous devons trouver une autre civilisation de l'espace. Comprendre Lacerta est important, l'astrophysique de la survie est importante, mais nous devons aussi parler à d'autres qui ont été confrontés aux mêmes décisions et ont découvert comment vivre, que devenir. Nous devons comprendre ce que cela signifie d'habiter l'univers.  

Auteur: Egan Greg

Info: Diaspora. Trad Mg

[ science-fiction ] [ perdus ] [ extraterrestres guides ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

métaphysique

Finalement certains témoins disent être entrés dans cette lumière. Ce stade est alors vécu comme un retour, une union avec une matrice originelle. La relation avec la lumière est le point culminant de l'expérience, et ce sont les témoins qui connaîtront cette étape qui seront par la suite les plus bouleversés. Là encore, on est bien au delà de l'émotion :
"... Je me retrouve baigné dans une sorte de lumière blanche qui recouvre tous les murs. Les murs sont d'une blancheur incroyable et ils semblent se fondre en moi. Cette lumière n'est pas aveuglante, mais elle est d'une blancheur extrême, reposante, totalement apaisante, je ne ressens aucune émotion, ni peur, ni joie, mais une impression de sérénité totale. Je fonds dans cette lumière, je suis en elle et elle est en moi, nous ne faisons qu'un..." (G., électrocution)
A partir de là, les scénarios se diversifient beaucoup, mais certains thèmes reviennent fréquemment. Non seulement beaucoup de témoins racontent s'être sentis "aimés" par cette lumière de manière inconditionnelle, mais une fois "à l'intérieur", certains rapportent également avoir accédé à la Connaissance universelle, ayant "toutes les réponses" sans même avoir besoin de formuler les questions. Pourtant à leur retour, les expérienceurs auront tout oublié, comme si notre conscience ordinaire n'était pas capable de contenir toute cette connaissance. Mais ils se souviennent... qu'ils ont su. D'autres auront accès à un environnement extraordinaire, d'une beauté "inimaginable". Il peut s'agir d'une ville ou d'un paysage, mais toujours beaucoup plus beau que ce que l'on connait sur terre avec, par exemple, des couleurs qui nous sont totalement inconnues.
Il est extrêmement rare de trouver ces cinq phases (1. Paix et sensation de bien-être, 2. La décorporation, 3. Le tunnel, 4. La lumière, 5, L'entrée dans la lumière) réunies dans une seule NDE. Souvent, il n'y en aura que deux ou trois, voire parfois qu'une seule. Toutes les combinaisons sont possibles, mais les premières phases de l'expérience sont beaucoup plus courantes que les dernières. Ainsi, l'entrée dans la lumière est une étape qui demeure relativement rare, puisqu'elle ne concerne qu'environ 10% des personnes qui ont vécu une NDE.

Auteur: Déthiollaz Sylvie

Info: Etats modifiés de conscience

[ mort imminente ]

 

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évacuation

Il s'agit d'accès de prurit des paupières, se reproduisant sous forme de névralgies paroxistiques formidables, intolérables, revenant à heures fixes, vers trois heures du matin, et dont le soulagement s'obtint partiellement par les affusions chaudes, mais entièrement grâce à l'emploi seul de pilules de Mousnette (quinine et aconitine). Or, ces incidents s'étant reproduits à de rares intervalles pendant 15 à 18 jours, le fait coïncida en particulier, certain jour, avec l'existence d'une lymphangite faciale, tronco-valvulaire ulcéro-oblitérante, allant du lobule de l'oreille à la racine du nez. Quatre puits valvulaires ulcérés donnaient issue à des bouchons stéate-pierreux grisâtres, la lymphine ne cédant que lorsque le massage effectué vers l'oreille libérait le cours efférent du vaisseau.

Ce fut un trait de lumière. Je massai doucement les régions malaires et sous-oculaires. Une dizaine de petits bouchons obturateurs commencèrent à sourdre de la peau ; puis l'oeil se mit à pleurer, à rougir avec une vive cuisson sous l'influence du reflux de graisse fondue, et de fins graviers provenant des capillaires les plus ténus désobstrués. Un lavage à l'eau chaude, et la guérison était parfaite.

Inutile d'insister sur l'importance de pareille constatation. Voici donc comment et pourquoi le massage peut, et à lui seul, guérir certaines névralgies. Et d'un autre côté, voici des troubles névralgiques et circulatoires, nettement dûs à l'oblitération des lymphatiques efférents de la région. Le mécanisme est complexe. Peut-être y a-t-il compression des terminaisons par l'embacle ?...

Mais il y avait surtout ceci : l'"égoût du quartier" était obstrué, (c'est-à-dire le réseau lymphatique de la région), la vidange des produits de désassimilation était arrêté, le liquide sanguin nutritif parvenait aux cellules nerveuses et glandulaires ciliaires, mais les échanges moléculaires nutritifs se faisaient au moyen d'une humeur souillée, non dépurée, surchargée de tous ses déchets (acide sarcolactique, etc...)

La surprise sur le fait de la génèse intime d'une névralgie, de la filiation des actes morbides qui la constituent, comporte d'intéressantes déductions philosophiques, en médecine.

Le "nescio quid divini" est réduit au minimum, car voilà la physicochimie biologique suffisant presque à l'explication.

 

Auteur: Morel-Lavallée Victor-Auguste-François

Info: In "L'atmosphère celluleuse où sont logés nos organes est le véritable milieu intérieur", mémoire déposé pour concourir à un prix de l'Académie des sciences, en 1909

[ médecine ] [ évacuation ] [ recherche ] [ eurêka ] [ référence philosophique ] [ douleur ] [ induction ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

transmutation

Pour la première fois, des scientifiques observent la création de matière à partir de lumière.

L'une des implications les plus fascinantes de la célèbre équation d'Einstein E=mc2 est que matière et énergie sont interchangeables.

En d'autres termes, il devrait être possible de créer de la matière à partir d'énergie pure, telle que la lumière. Ce processus, connu sous le nom de création de matière ou de production de paires, a été proposé pour la première fois par les physiciens Gregory Breit et John Wheeler en 1934. Cependant, il est resté insaisissable pendant des décennies, car il nécessite des photons de très haute énergie pour entrer en collision l'un avec l'autre et produire des paires d'électrons et de positons.

Aujourd'hui, une équipe de scientifiques du Brookhaven National Laboratory de New York a rapporté la première observation directe de la création de matière à partir de la lumière en une seule étape. Ils ont utilisé le collisionneur d'ions lourds relativistes (RHIC), un puissant accélérateur de particules capable d'assembler des ions lourds à une vitesse proche de celle de la lumière. Ce faisant, ils ont créé des champs électromagnétiques intenses contenant des photons virtuels, qui sont des perturbations de courte durée dans les champs qui se comportent comme de vrais photons.

Lorsque deux ions se sont croisés sans entrer en collision, certains de leurs photons virtuels ont interagi et se sont transformés en photons réels à très haute énergie. Ces photons sont ensuite entrés en collision et ont produit des paires électron-positron, qui ont été détectées par le détecteur STAR au RHIC. Les scientifiques ont analysé plus de 6 000 de ces paires et ont constaté que leur distribution angulaire correspondait à la prédiction théorique de la création de matière à partir de la lumière.

Cette expérience confirme non seulement une prédiction de longue date de l'électrodynamique quantique, mais démontre également une nouvelle façon d'étudier les propriétés de la matière et de l'antimatière dans des conditions extrêmes. Les scientifiques espèrent poursuivre l'étude de ce phénomène et de ses implications pour la physique fondamentale et la cosmologie. 


Auteur: Internet

Info: https://www.thesci-universe.com/ 5/18/2023

[ recherche fondamentale ]

 

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coup d'oeil

Installé au premier rang, je me retournai pour observer en douce les gens. Je notai toutes les nuances de couleur. Toutes les teintes que j'avais pu voir auparavant étaient quelque part dans cette pièce. Les visages derrière moi offraient une palette de dégradés, des coloris fragmentés se reflétant telles les incrustations d'une mosaïque éclaboussée de lumière. Chacune insistant sur sa propre spécificité. Des éclats de chair en tous sens, acajou par ici, noix ou pin par là. Des bouquets de bronze et de cuivre, des étendues de pêche, ivoire et nacre. De temps en temps, des extrêmes : la pâte décolorée des pâtisseries danoises, ou bien la cendre nuit noire de la salle des machines d'un paquebot de l'histoire. Mais dans le milieu du spectre, majoritaire, toutes les traces et les nuances imaginables de marron s'entassaient sur les chaises pliantes. Ils se révélaient mutuellement, par contraste. Le brun-gris taupe révélant l'ambre, l'ocre révélant le fauve, les roses, les roux et les teks faisant mentir tous les noms dont on les avait toujours affublés. Toutes les proportions de miel, de thé, de café, de crème – fauve, renard, ivoire, chamois, beige, baie : j'étais incapable de distinguer un marron d'un autre. Marron comme les épines de pin. Marron comme le tabac séché. Des tons qu'il aurait sans douté été impossible de distinguer à la lumière du jour – châtaigne, roux, rouan – devenaient perceptibles grâce à ceux à côté desquels ils se trouvaient sous les lampes basses.

L'Afrique, l'Asie, l'Europe et l'Amérique se percutaient et ces nuances éclatées constituaient les incrustations de cet impact. Jadis, il y avait eu autant de couleurs de peau qu'il y avait de coins isolés sur terre. À présent, les combinaisons s'étaient multipliées. Combien de gradations un être humain pouvait-il percevoir ? Ce morceau polytonal et polyharmonique joué pour un public sourd comme un pot, qui n'entendait que les toniques et les dominantes, et tremblait même à l'idée de distinguer entre les deux. Il n'empêche, pour ma mère, toutes les notes de la gamme chromatique étaient présentes, et bon nombre de microtons intermédiaires.

Voilà pour le regard furtif que je lançai à la dérobade.

Auteur: Powers Richard

Info: Le temps où nous chantions

[ temps dilaté ] [ littérature ]

 
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orgasme

Pour cet ultime rendez-vous quotidien, ton visage disparaît, je me couche nue sur le dos, les mains croisées sur la poitrine - elles font ça d'elles-mêmes, ce n'est pas moi, c'est mon corps qui de lui-même s'arrange comme ça - Dans le noir mon voyage commence vers la lumière. J'appelle ça prier. Je ne récite aucune prière, je n'en connais pas, je ne demande rien non plus -, je n'aspire pas à un Ciel habité d'une sorte de Père Noël duquel je pourrais espérer tel ou tel bienfait, encore moins telle ou telle satisfaction. J'aspire simplement à gagner le Ciel, ici même en cette vie, jour après jour, nuit après nuit après nuit. A le gagner et à le perdre, pour le gagner de nouveau, le perdre encore et le retrouver toujours, le feu à l'âme. Mon âme en flammes m'allume le feu au ventre, je sais que j'atteins la prière réelle où je pourrais crier et me tordre de joie, même si je reste muette et immobile comme une morte j'aspire à être seule dans un dialogue qui est tour à tour de paix et de violence j'aspire à la question de l'amour qui est tour à tour gifle et joie, j'aspire à la gifle qui réveille reçue ou envoyée, et à la joie qui transporte et transfigure je n'aspire pas l'ataraxie mais au combat et à la jouissance, aux assauts toujours renouvelés. Je suis virile de ma relation à Dieu autant que féminine, je suis au-delà de l'homme et de la femme mais rien moins qu'asexuée avec Dieu, je suis toute sexe, de là où le sexe est si pur et absolu qu'il rejoint l'Amour, Eros uni à Agapè dans la même brûlure. Et je vénère Dieu de me permettre de repousser ainsi sans cesse les limites de ma liberté, avec Lui et par conséquence avec les hommes. Comment est-il possible de jouir autant ? A aller aussi loin, souvent je ne sais plus que faire de moi-même et comment je tiens encore ds mon corps, comment je n'en meurs pas d'épuisement et de plénitude. Je combats avec l'ange, Lui et moi à tout instant combattant derrière le rideau, et cette Lutte toujours renouvelée poursuit le but de vous livrer à toi, lecteur, lectrice, entremêlés et indécents comme nous sommes, ouvrir le rideau sur notre noble tragique et heureuse obscénité.
Je t'aime mon ange.

Auteur: Reyes Alina

Info:

[ pensée-de-femme ] [ plaisir ]

 

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atemporalité

Interrogé sur l’Atlantide, Bergier avait lancé l’hypothèse qu’il ne s’agissait pas d’une civilisation disparue dans le passé mais d’un "ressac du futur", d’un mythe en quelque sorte prémonitoire. Le temps est la grande énigme. Nous le constatons par le vieillissement, que ce soit l’usure des choses ou celle de notre propre corps, en d’autres termes par des phénomènes irréversibles et nous le repérons par des phénomènes périodiques comme l’alternance du jour et de la nuit, qu’il suffit de compter. Ainsi, dans le Poème de la création qui ouvre le livre biblique de la Genèse, chaque étape est scandée par le vers "Il y eut un soir, il y eut un matin", suivi du numéro du "jour" qui vient de s’achever. A l’échelle où se produisent généralement les phénomènes quantiques, il est battu en brèche car pratiquement toutes les équations qui les décrivent sont réversibles sur le temps. Olivier Costa de Beauregard en a tiré comme conséquence l’existence de "potentiels avancés" (comme on dit qu’une montre avance) où la cause se produit dans le futur et l’effet dans le passé. Richard Feynman, autre prix Nobel, considère le positon, l’électron dont la charge électrique est positive et qui joue dans l’antimatière le même rôle que l’électron à charge négative dans notre matière, il considère donc ce positon comme un électron qui remonte le temps. Il doit cette idée à son maître, John Archibald Wheeler, qui l’a encouragé à la développer sous forme de diagrammes pédagogiques.
Dans ce diagramme, l’un des plus simples de Feynman, on lit que la rencontre d’un positon e+ et d’un électron e- les annihile tous les deux en un jet de lumière représenté par l’onde γ, donc un photon. Au bout du processus, on retrouvera un positon et un électron émis à partir de la lumière. Le temps ordinaire, celui des pendules, se lit ici de la gauche vers la droite comme notre écriture. On voit que les petites flèches qui symbolisent les particules qui interagissent (e+ et e-) sont inversées : le positon semble s’éloigner du point de rencontre et se précipiter vers le point d’émission en remontant le temps tandis que l’électron se comporte comme n’importe quel objet de notre monde, va vers la rencontre et s’éloigne du point d’émission. Bien sûr, il faudrait mettre des guillemets partout, ce sont presque des métaphores de ce qui se passe vraiment mais ces métaphores sont parlantes.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle"

[ rétrocausalité ] [ physique quantique ] [ inversion du temps ]

 
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sens-de-la-vie

STS : L'esprit est comme un logiciel. Il a été mis à jour à chaque instant de votre vie. Il teste chaque signification faite contre toutes les autres définitions qu'il connaît déjà (biais de confirmation). Chaque nouvelle connexion pousse le sens plus loin dans le conscient profond. L'esprit pousse tout vers la mécanique.  Pendant 3,5 milliards d'années, notre mental a de plus en plus privilégié la mécanique. La plupart de cette programmation est basée sur la survie. La majorité de nos expériences ont consisté à courir. Nous étions de la nourriture. Une grande partie de ce codage a été implémenté dans l'ADN. Attendant les stimulis comme comme des gâchettes pour activer notre système nerveux.  Cette architecture se situe au-dessous de votre pensée consciente. Donc quand l'ombre se présente, c'est une opportunité d'effacer la programmation défectueuse. Mais le travail doit être fait. Aucun succès ici ne peut réparer une blessure interne.  Tel est le chemin.

Rainer Funk : Pas mécanique, c'est un programme transhumaniste... Nous sommes la lumière.

STS :  Oui, au bout du compte, de la lumière pliée et comprimée encore et encore dans la matière... quelle est cette lumière ? La conscience... qu'est-ce que la conscience ? Dans notre monde, nous sommes des arbres qui marchent. Notre fruit est notre sens.

Rainer Funk : STS, c'est conscient, tout ça ? 

Neimar Elma : Ce n'est pas un "logiciel" Grrr

STS :  Chaque culture donne un sens à l'esprit sur le plan de la technologie. D'autres arrivent en ligne (renaissance psychédélique, réalité augmentée par exemple) Oui, la superposition est comme un logiciel. Elle est programmable, et prend la forme de la signification dans laquelle elle est placée. La plupart des gens sont piégés dans une matrice de sens qui est projetée dans leur vie. Est-ce une évaluation complète.... non, c'est évidemment plus profond. Mais ne jetez pas l'expérience du bébé avec l'eau du bain. Si vous suivez le chemin, il vous ramènera chez vous.

Neimar Elma : STS, ce n'est pas un logiciel ! N'essayez même pas de l'étiqueter "comme ça" ! C'est l'existence fondamentale de l'humanité !

STS : Vous avez tout à fait raison.

Dee Busch : Neimar Elma, Il a dit que c'était COMME un logiciel. Et je pourrais argumenter fortement que le cœur est le noyau de l'existence : il y a eu beaucoup de recherches sur la façon dont le cœur contrôle l'esprit. (Non pertinent pour cette discussion, mais il est au "noyau de l'existence").

Auteur: Steven Twohig Sr

Info: Trouvé sur le fil FB de Nassim Haramein, 22 nov 2022

[ gnose ] [ discussion web ] [ désir de conclure ] [ pensée cybernétique ] [ cerveau reptilien ] [ évolution ]

 

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