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sagesse

Certains disent que mon enseignement est absurde.

D’autres le disent sublime mais impraticable.

Mais pour ceux qui ont regardé en eux-mêmes,

cette absurdité fait parfaitement sens.

Et pour ceux qui le mettent en pratique,

cette sublimité a des racines profondes.



Je n’ai que trois choses à enseigner :

la simplicité, la patience, la compassion.



Toutes trois sont tes plus grands trésors.

Simple en actions et en pensées,

tu retournes à la source de l’être.

Patient avec tes ennemis comme avec tes amis,

tu te mets en accord avec la réalité.

Compatissant avec toi-même,

tu réconcilies tous les êtres du monde.

Auteur: Lao Tseu Lao Tzi

Info: Voici donc Tao Te King 67

[ triade ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

racines

Entre tous, c'est bien le lien au lieu que la modernité a le plus évidemment malmené. Plus la mobilité devenait l'étendard de l'émancipation, moins il faisait bon proclamer un attachement à un territoire, et pire, le justifier phénoménologiquement. Pourtant - et parce que - cette relation est fondatrice, dans nombre de territoires caractéristiques, elle n'a jamais su s'éteindre tout à fait et a continué à faire entendre sa petite musique localiste. En Corse par exemple, dans "cette montagne dans la mer", la société se construit aussi par son lien au territoire. La culture en témoigne et nos lendemains en dépendent. Car aujourd'hui assurément, à l'heure où les équilibres entre environnement et société se redéfinissent du fait d'un certain développement, les questions d'aménagement de l'espace deviennent cruciales pour l'avenir de l'île.

Auteur: Berque Augustin

Info: Le lien au lieu

[ géographiques ] [ territoriales ] [ évolution ] [ patrie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

sagesse

L'amour est folie passagère, qui entre en éruption comme un volcan, puis se calme. Et quand ça s'apaise, il faut prendre une décision. Déterminer si vos racines se sont tellement entremêlées qu'il est inconcevable que vous vous sépariez un jour. Parce que c'est ça, l'amour. L'amour, ce n'est pas l'essoufflement, ce n'est pas l'excitation, ce n'est pas la promulgation de promesses de passion éternelle, ce n'est pas le désir de s'accoupler à chaque seconde de la journée, ce n'est pas rester éveillé la nuit en imaginant qu'il embrasse chaque recoin de ton corps. Non, ne rougis pas, je t'énonce des vérités. Etre simplement "amoureux", n'importe quel idiot peut le vivre. L'amour c'est ce qui reste lorsque l'être amoureux s'est consumé, c'est donc en même temps un art et un heureux accident.

Auteur: Shawn Slovo

Info: La Mandoline du Capitaine Corelli

[ distanciation ] [ passion ] [ attachement ] [ affection ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

paysage

Les appels d'un enfant ou d'un coq apportés de la plaine par le vent, le vol plané d'un épervier, le tintement d'un marteau qui là-bas redresse une faucille, le bruissement de l'air animent seuls cette immensité de silence et de douceur. Ce sont de paisibles journées faites pour endormir les plus dures blessures. Cet horizon où les formes ont peu de diversité nous ramène sur nous-mêmes en nous rattachant à la suite de nos ancêtres. Les souvenirs d'un illustre passé, les grandes couleurs fortes et simples du paysage, ses routes qui s'enfuient composent une mélodie qui nous remplit d'une longue émotion mystique. Notre cœur périssable, notre imagination si mouvante s'attachent à ce coteau d'éternité. Nos sentiments y rejoignent ceux de nos prédécesseurs, s'en accroissent et croient y trouver une sorte de perpétuité.

Auteur: Barrès Maurice

Info: La Colline inspirée

[ France ] [ sérénité ] [ racines ] [ sonorités ]

 

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évolution humaine

Nous ne vivons plus de ce que nous avons, mais de promesses, non plus dans le présent, mais dans l'obscurité de l'avenir, qui, nous l'espérons, apportera enfin la bonne aurore. Nous refusons de reconnaître que tout ce qui est meilleur s'achète au prix de quelque chose de plus grand ; que  par exemple l'espoir d'une plus grande liberté est annulé par un asservissement accru à l'État, sans parler des terribles périls auxquels nous exposent les plus brillantes découvertes de la science. Moins nous comprenons ce que nos ancêtres cherchaient, moins nous nous comprenons nous-mêmes, et ainsi nous contribuons de toutes nos forces à dépouiller l'individu de ses racines et de ses instincts directeurs, de sorte qu'il devient une particule dans la masse, gouverné seulement par ce que Nietzsche appelait l'esprit de pesanteur.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Ma vie . Souvenirs, Rêves, Pensées, p.236

[ futur aspirant ] [ collectif/politique ] [ transgénérationnel ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sécheresse

La famine donc était au village. Les pluies, trois années successives, avaient manqué au rendez-vous. Plus un seul nuage noir ne s'égarait dans le ciel. Les nuages, affamés, mouraient-ils en route? Le soleil, de colère, grillait tout, et le vent pour lui faire la cour, ne cessait de charrier du sable. Les herbes ne poussaient plus. La terre sèche, chaque jour se fendillait, se craquelait davantage. Non content d'incendier des forêts, le soleil flambait des cases. Les arbres dénudés, faisaient pitié à voir. Ils ressemblaient à une femme dont on aurait rasé la chevelure, enlevé les parures. Les branches, les rameaux, les ramilles, on les aurait pris pour des racines, des radicelles cherchant à puiser dans l'air surchauffé une sève qu'elles ne trouvaient plus dans un sol sans eau. La détresse était générale.

Auteur: Dadié Bernard B.

Info: Le pagne noir

[ paysage ] [ angoisse ] [ disette ]

 

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réconfort

Quand vous n'en pouvez plus, faites comme moi : pensez à des troupeaux d'éléphants en liberté en train de courir à travers l'Afrique, des centaines et des centaines de bêtes magnifiques auxquelles rien en résiste, pas un mur, pas un barbelé, qui foncent à travers les grands espaces ouverts et qui cassent tout sur leur passage, qui renversent tout, tant qu'ils sont vivants, rien ne peut les arrêter - la liberté, quoi ! Et même quand ils ne sont plus vivants, peut-être qu'ils continuent à courir ailleurs, qui sait, tout aussi librement. Donc, quand vous commencez à souffrir de claustrophobie. des barbelés, du béton armé, du matérialisme intégral, imaginez ça, des troupeaux d'éléphants, en pleine liberté, suivez-les du regard, accrochez-vous à eux, dans leur course, vous verrez, ça ira tout de suite mieux.

Auteur: Gary Romain

Info: Les racines du ciel

[ mémoire ] [ nature ] [ thérapie ]

 

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enfance

Ca, c'est une ruse des arbres, pour faire croire qu'ils restent toujours au même endroit, pendant des années et des années. Ils ont l'air paisible et doux, fixés dans la terre noire par les racines solides. Si on les regarde sans trop faire attention, on peut croire qu'ils ne veulent rien, qu'ils ne savent rien dire. Mais le petit garçon savait que ce n'était pas vraiment vrai. Les arbres ne sont pas immobiles. Ils ont l'air de dormir, comme cela, d'un sommeil épais qui dure des siècles. Ils ont l'air de ne penser à rien. Le petit garçon, lui, savait bien que les arbres ne dormaient pas. Seulement ils sont un peu farouches et timides, et quand ils voient un homme qui s'approche, ils resserrent l'étreinte de leurs racines et ils font le mort.

Auteur: Le Clézio Jean-Marie

Info: Voyage au pays des arbres

[ magie ] [ nature ]

 

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ego

Toutes les jeunesses sont éternelles. Après cela nous changeons, nous vieillissons. Nous faisons des choix, plus ou moins, la vie choisit aussi pas mal de choses à notre place, et peut-être qu’avec le temps toutes les bifurcations deviennent de plus en plus automatiques, jusqu’à ce que nous ne fassions plus de choix du tout, jusqu’à ce que nous soyons vieux c’est-à-dire immuables en quelque sorte, mais quand on se retourne, notre jeunesse, elle, est toujours là. Tout le temps de notre vie elle demeure, elle nous sert de repère, elle est là, qu’on ait aimé ou non la vivre, elle est toujours là debout et on y fait toujours la même gueule, qu’elle soit chouette ou pas, la même gueule indécise, étonnée que quand on mourra, le sourire de travers. Notre jeunesse est éternelle.

Auteur: Reverdy Thomas B.

Info: Climax

[ racines ] [ immuable ] [ parcours ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyse

Vous ne devez jamais oublier que l'Inde est un pays très particulier. L'homme primitif a vécu là-bas depuis des temps immémoriaux et s'est développé dans une parfaite continuité. Nous n'avons pas évolué, nous, dans la continuité. Au contraire, nous avons été coupés de nos racines. En outre, les indiens forment une race très différente. Ils sont aryens, certes, mais ils ont aussi subi l'influence des aborigènes dravidiens. C'est pourquoi l'on trouve quelques éléments chtoniens* très anciens dans le yoga tantrique. Aussi devons-nous admettre que cette philosophie yogique particulière est étrangère à notre sang même, et toute chose dont nous ferons ici l'expérience apparaîtra sous un jour entièrement différent. Nous ne devons jamais prendre ces éléments au pied de la lettre. Ce serait là une terrible erreur, car il s'agit pour nous de processus artificiels.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Psychologie du yoga de la Kundalini. *relatif aux divinités infernales ou telluriques, souterraines.

[ Asie ] [ civilisationnelle ]

 

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