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pinard

En bonne originaire du Chianti, je voudrais parler du vin dans la Grèce antique.

Appelé Nectar des dieux, Sang de Dionysos ou Ambroisie de l’Olympe, il avait, nous l’avons déjà dit, un degré d’alcool très élevé : cela était dû au soleil brulant de la Grèce associé à des vendanges très tardives, lorsque les feuilles des vignes étaient déjà tombées. 

La consommation de cette boisson remonte à l’époque mycénienne, vers la fin du IIe millénaire avant J.-C., comme le prouve la découverte de cruches dans lesquelles les analyses chimiques ont confirmé la présence de vin. 

[…] On dit aussi qu’il était d’usage de le boire coupé d’eau, non seulement, pour d’évidentes raisons d’ordre public, mais aussi pour une question d’identité : les Grecs étaient horrifiés par les barbares qui, eux, buvaient le vin tel quel, pur. Par exemple, au chant XI de l’Iliade, Nestor offre au médecin Machaon du "vin de Pramnée" (c’est-à-dire en provenance d’Icarie et considère ainsi comme le premier "vin AOC" de l’histoire) "mélangé à de la farine blanche et à du fromage râpé". Un délice, en somme : les héros d’Homère dégustaient cette mixture quand le moment était délicat, lorsqu’ils étaient blessés ou après des combats exténuants. Elle portait même un nom, cette pâtée : on l’appelait cycéon (ϰυϰεών)

Auteur: Marcolongo Andrea

Info: La langue géniale : 9 bonnes raisons d'aimer le grec

[ remède ] [ thérapeutique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Seiji se crispa une seconde et poussa un gémissement, puis il se renversa en avant et pesa de tout son poids sur Chisa. Il la retourna brusquement à plat ventre, saisit son bassin à deux mains, le releva et, sans lui laisser le temps de protester, entra en elle par-derrière. C'était la première fois qu'il la forçait. Chisa frotta son front sur les draps, haletante.
- Hein, imagine, reprit-elle. De l'autre côté du mur, Asako en train de subir la même chose de la part de mon mari. Hein, tu ne voudrais pas voir ? Je parie qu'en fait tu en meurs d'envie.
Ensuite, elle ne put plus prononcer un mot. Pénétrée par-derrière, labourée par-derrière, le sens des mots s'effrita et s'envola de son esprit. Elle allait se changer en bête.
Non.
Ce n'est plus possible. Je ne veux pas perdre cet homme. Jamais je ne pourrai le remplacer. Ce n'est pas de l'amour, encore moins de l'affection, juste, quelque chose de plus immoral, de plus pur, quelque chose...quelque chose que les miroirs ne pourront jamais réfléchir.
Secouée, elle ouvrit les yeux, faiblement et à grand-peine. Le mâle et la femelle reflétés sur les miroirs se reflétaient encore sur d'autres, et ceux-ci aussi, et cela continuait encore, loin, à l'infini.
C'était une véritable boîte à miroirs. Elle n'en voyait pas la sortie.

Auteur: Yuka Murayama

Info: Hanayoi, La chambre des kimonos

[ sexe ] [ baise ] [ pensée-de-femme ]

 

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écrivain-sur-écrivain

Je ne voudrais pas établir de rapprochement entre l'auteur d'Ironie sanglante et ce comte de Lautréamont (Ducasse) dont l'éditeur de Rachilde vient justement de remettre au jour les extraordinaires Chants de Maldoror. D'analogie, il n'en est point, à part peut-être la communauté d'Injustice qui les voue à d'immérités silences. Je signale simplement le fait de ce tumultueux et imprécatoire rhéteur, de ce musicien des grandes orgues littéraires, de cet infant de lettres qui mourut sans avoir régné et probablement ne sera reconnu Prince spirituel que par un très petit nombre de ses pairs. Ce lyrique blasphémateur, qui attisa le plus virulent satanisme sur les grils de ses prosopopées, ce nébuleux et outré négateur des morales et des cultes professés, aux métaphores tendues comme des balistes ou giroyantes comme des catapultes, ce vociférateur des litanies du Péché et de la Damnation, créateur d'un antiphonaire sabbatique s'égalant aux pires rituels du Diabolisme, perturba tellement l'inepte critiquaille contemporaine qu'à part deux ou trois hauts esprits, nul ne se sentit assez sûr de ses propres lumières pour plonger dans ces gouffres d'incohérences et de ténèbres où, par moment, clame une voix merveilleusement musicale. La plénipotentiaire sottise s'effara d'un livre dont il eût fallu chercher la clef dans les effrois du moyen âge et qui, sur le crépusculaire marécage des actuels détritus littéraires, projette les noires coruscations d'un inquiétant bolide. 


Auteur: Lemonnier Camille

Info: In : Préface de La Sanglante Ironie de Rachilde *recueil liturgique canonique

[ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

extraterrestres

Je voudrais souligner ici un point fondamental : l’observation par des images radar n’apporte d’une manière générale rien de plus que l’observation visuelle directe pour prouver l’objectivité des Ovnis "vus" par des gens – elle est même d’une moins grande utilité car les images radar présentent presque toujours à côté des objets recherchés tout un tas d’objets "virtuels", par exemple des réflexions indésirables ou encore le niveau du bruit de fond provenant de la résistance du système, si bien qu’il est aisé de projeter quelque chose dans les images en question. L’interprétation d’images radar est donc souvent très peu fiable quand il s’agit d’objets se situant à la limite de ce qui est mesurable, et elle ressemble à un test de Rorschach dans lequel la structure de l’image est seulement le fruit du "hasard". […]

Lorsque nous nous sommes vus au début de l’année, Jung nous a également raconté que les radars avaient "prouvé" l’existence des Ovnis. Je lui ai aussitôt présenté les arguments que je viens de vous exposer. Il les a écoutés avec beaucoup d’attention à l’époque, mais les a visiblement déjà oubliés. Le 15 juin de cette même année, il est revenu sur le problème des Ovnis lorsque nous lui avons rendu visite, mais seulement par rapport à leur signification psychologique pour le processus d’individuation, ce en quoi je suis (tout comme vous) d’accord avec lui.

Auteur: Knoll Max

Info: Lettre à Wolfgang Pauli, 9 décembre 1957

[ preuves technologiques ] [ précautions de lecture ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

flemme

La paresse est une valeur humaine qui est en train de disparaître. C'est fou ce qu'à notre époque les gens peuvent être actifs. Que quelques amis se réunissent le dimanche pour un bon déjeuner, à peine la dernière bouche avalée, il se trouve toujours quelqu'un pour demander: "Alors, qu'est-ce qu'on fait?" Une espèce d'angoisse bouleverse ses traits, tant est grand son désir de faire quelque chose. Et il insiste: "Qu'est-ce qu'on fait? - Mais rien!", ai-je toujours envie de répondre. Pour l'amour de Dieu, ne faisons rien. Restons un bon après-midi sans rien faire du tout. Çà ne suffit donc pas d'être avec de bons amis, de jouer à sentir cet invisible courant qui, dans le silence, règle les cœurs à la même cadence, de regarder le jour décroître sur les toits, sur la rivière, ou plus simplement sur le coin du trottoir?

J'exagère sans doute. C'est que j'aime tant la paresse, mais la vraie paresse, consciente, intégrale, que je voudrais bien lui trouver toutes les bonnes vertus. Bien sûr elle est comme toutes les bonnes choses, comme le vin, comme l'amour; il faut la pratiquer avec modération. Mais croyez-moi, la terre ne tournerait pas moins rond si ses habitants avaient le courage de se forcer chaque semaine à rester quelques heures bien tranquilles, sans occupation apparente, à guetter les signaux invisibles et puissants que vous adresse le monde vaste et généreux.

Auteur: Renoir Jean

Info:

[ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bilan d'existence

J'ai constaté que toute ma longue vie se divise en quatre périodes : la première, merveilleuse, surtout si on la compare à celle qui devait lui succéder, innocente joyeuse et poétique période de mon enfance, allant jusqu'à quatorze ans (1828-1842). Puis l'horrible deuxième période, s'étendant sur vingt années, de la dépravation la plus grossière, de l'asservissement à l'ambition, à la vanité et, surtout à la concupiscence (1842-1862) ; ensuite, la troisième période, allant de mon mariage à ce que j'appelle ma naissance spirituelle, période qui, du point du vue du monde, peut-être appelée morale. Pendant ces dix-huit ans, j'ai, en effet, vécu une vie régulière, honnête, familiale, exempte de tous les vices qui encourent la réprobation publique. Mais, je durant tout ce temps, je ne me préoccupais égoïstement que de ma famille, de l'accroissement de ma fortune, de mes succès littéraires et divers autres plaisirs et distractions (1872-1880). Enfin la quatrième période dans laquelle je vis maintenant, dans laquelle j'espère mourir et du sein de laquelle je vois toute la signification de ma vie passée... Je voudrais pouvoir raconter l'histoire de ma vie durant ces quatre périodes successives, si Dieu m'en donne les forces et le temps. Je pense qu'une telle biographie, écrite par moi, serait plus utile aux hommes que tout ce bavardage artistique qui remplit les douze volumes de mes oeuvres et auxquels les hommes de notre temps attribuent une signification imméritée.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Le Roman de Tolstoï, dans les Notices autobiographiques de Tolstoï datées de 1903, à son biographe Paul Birioukov, rapporté par Vladimir Fédorovski

[ biographie ]

 

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souvenirs

Je me rappelle tout ce que j'entendais dire des amours d'Orpha et de Louis, tout ce que j'observais moi-même. Mais je ne m'en souviens ni quand je le voudrais, ni comme je le voudrais.

C'est comme pour les morceaux de piano, dont on m'obligeait à étudier cent fois les passages difficiles. Il me suffit aujourd'hui d'en jouer les deux premières notes pour que mes doigts retrouvent le tout; - à condition de ne pas penser à ce que je fais, à condition, que ma main seule travaille.

Ainsi, quand maman me montrait le postillon de l'étoile bêta de la Grande Ourse, ou la nébuleuse d'Orion... j'écarquillais les yeux: je ne la vois pas maman? "Regarde à côté tu verras."

Pour percevoir l'histoire d'Orpha et de Louis, il me faut la chercher, non directement dans le passé, mais parmi les choses d'alors, c'est-à-dire dans ma vie d'enfant, au jardin de mon père, que Louis cultivait.

Que je retrouve deux ou trois notes, tout le trait suivra; que je regarde "à côté" et je verrai ces choses, comme le postillon de la Grande Ourse; que je saisisse une couleur, une saveur, une lumière de ce temps-là, et leur amour renaîtra de la mer chantante du passé, comme la buée du printemps en ce jour de mon enfance, comme Vénus, de l'écume. Je retrouverai leur histoire, comme on découvre la nébuleuse d'Orion par les claires nuits de gelée sans lune.

Auteur: Gevers Marie

Info: Madame Orpha

[ mémoire récitative ] [ musique ]

 

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salacités

Vous êtes un peu fâchée avec moi N... Vous m'aimez bien mais je vous fâche.

Je ne parle pas assez d'amour. "Parlez-moi d'amour !..." Je voudrais bien N... mais je ne peux pas. Je ne parle jamais, je n'ai jamais parlé de ces choses-là. Je parle de popo. Je comprends popo. Je mange popo. Je ne suis bon qu'à popo. Je suis bien content par exemple de vous revoir en Novembre. Quelle séance de popo je vais vous donner.

Louis

                                                   ***

Au revoir N... Je vous embrasse bien comme je vous aime. Mais vous êtes une méchante fille qui faites de la peine à papa-popo.

Louis.

                                                   ***

Cette Elsa m'excite, j'ai beau me défendre. Toutes ces perversités me charment. Il faudra bien qu'un jour ou l'autre nous couchions tous ensemble. D'ailleurs j'ai couché avec presque toutes les femmes gentilles que je connais. Ceci vous le savez bien sans aucune vanité.

Ce n'est pour moi qu'une conversation plus sincère que les autres, une conversation de popos.

Ps: Popo est un mot allemand pour le cul.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Extraits de Lettres à Cillie Ambor. Trouvé sur le fil FB d'Edgar C.

[ obsédé ] [ baise ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

déclaration d'amour

Je ne sens plus rien, l'amour, l'ardent amour a tout dévoré ; il a réuni en un seul point toutes les parties sensibles de mon être, et il y a placé ton image en mon coeur : c'est là le temple où je te recueille, où je t'adore en silence quand tu es loin de moi ; mais si j'entends le son de ta voix, si tu fais un mouvement, si mes regards rencontrent tes regards, si je te presse doucement sur mon sein... alors, ce n'est plus seulement mon coeur qui palpite, c'est tout mon être, c'est tout mon sang, qui frémissent de désir et de plaisir ; quand un torrent de volupté sort de tes yeux, il vient inonder toute mon âme, tout mon corps.
(...)
Rempli de ton image adorée, je n'ai plus d'autre sentiment que l'amour et l'adoration de tes perfections ; toute autre pensée que la tienne s'évanouit. Perdu d'amour et de tendresse, je sens que tout moi s'élance vers toi. Je voudrais te couvrir de baisers, recevoir ton haleine, te tenir dans mes bras, sentir ton coeur battre contre mon coeur, et m'abandonner avec toi dans un océan de bonheur et de vie : Je t'aime.
(...)
Plus tu es loin de moi, et plus mon coeur a besoin de t'aimer, et de jouir de ta tendresse. Reviens-moi, tu me manques tant, je veux vivre au plus tôt ces instants qui te ramèneront dans mes bras.

Auteur: Cottin Sophie

Info: Claire d'Albe 1798

 

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femmes-par-femme

Les hommes disent toujours ça comme un compliment déterminant, n'est-ce pas ? C'est une fille cool. Être la Cool Girl signifie être une nana sexy, brillante et drôle qui adore le football, le poker, les blagues cochonnes et les rots, qui joue aux jeux vidéo, qui boit de la bière bon marché, qui aime les parties à trois et le sexe anal, et qui s'enfile des hot-dogs et des hamburgers dans la bouche comme si elle accueillait le plus grand gang bang culinaire du monde tout en gardant une taille 28, parce que les Cool Girls sont avant tout sexy. Chaudes et compréhensives. Les Cool Girls ne se mettent jamais en colère ; elles ne font que sourire de manière chagrine et affectueuse et laissent leurs hommes faire ce qu'ils veulent. Vas-y, chie-moi dessus, ça ne me dérange pas, je suis la Cool Girl. Les hommes pensent vraiment que cette fille existe. Peut-être qu'ils sont trompés par le fait qu'il y a tant de femmes qui sont prêtes à se faire passer pour ce genre de fille. Pendant longtemps, la Cool Girl m'a offensée. Je voyais des hommes - amis, collègues, étrangers - s'étourdir devant ces affreuses simulatrices, et je voudrais prendre ces hommes à part et leur dire calmement : - vous ne sortez pas avec une femme, vous sortez avec une nénette qui a regardé trop de films conçus par des hommes socialement maladroits qui aimeraient croire que ce genre de créature existe et puisse les embrasser.

Auteur: Flynn Gillian

Info: Gone Girl

[ bimbos ] [ potiches ] [ pétasses ] [ gourde sexy ] [ séductrices ]

 

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Ajouté à la BD par miguel