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vie sociale technologique

L’impossible réalisation de l’utopie du moment présent est devenue plus apparente encore avec l’avènement des téléphones portables. Lorsque vous êtes en face de quelqu’un qui pianote sur un tel appareil, vous savez qu’il n'est pas complètement avec vous ; ce qui n'est pas tragique ; de fait, il ne l’a jamais été. Mais là, ça devient visible et son pianotage met fin à l’utopie de la contemplation, c’est-à-dire à l’idée d’une réunion parfaite d’un groupe d’humains dans le même temple, en train de regarder le même objet, dans une union parfaite de l’entre-soi.

Auteur: Ourednik André

Info: Dans "De l'utopie à l'omniscience", p 49

[ repli sur soi ] [ échappatoire ] [ prise de conscience ] [ rapports humains ] [ égoïsmes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

libération de soi

De fait, emprisonné dans sa pseudo-connaissance de lui-même, le nouveau Narcisse se réfugierait volontiers dans une idée fixe, une obsession névrosée, une "obsession magnifique" - n’importe quoi pour sortir de lui-même. Même l’acceptation irréfléchie de la mouture quotidienne finit par lui paraître un état d’esprit presque enviable, à mesure que la possibilité d’y parvenir s’estompe dans le lointain historique. Tribut payé à l’horreur particulière de la vie contemporaine, les traits les plus négatifs des temps anciens – l’abêtissement des masses, la vie réprimée et obsessionnelle de la bourgeoisie – semblent séduisants par comparaison. 

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, page 165

[ conscience insoutenable ] [ retour à l'ordre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

survie

Les chemins de la vie se situent sur une crête étroite, entre toutes les formes de vulnérabilité, génétiques, développementales, historiques et culturelles. Cette maîtrise des vulnérabilités ne parle pas de résilience puisque par définition, pour résilier un malheur passé, il faut justement avoir été vulnéré, blessé, traumatisé, effracté, déchiré, avoir subi ces mots qui traduisent le verbe grec ‘titrôskô’ (traumatisme). On peut aussi découvrir en soi et autour de soi quelques moyens de revenir à la vie et de reprendre un développement, tout en gardant la blessure dans sa mémoire. Là, on parlera de résilience.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info: De chair et d'âme

[ conscience ] [ définie ] [ dépassement ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

mémoire

Parfois, on oublie les choses qu'on a vécues. On les laisse de côté parce qu'elles semblent infantiles, absurdes, et on les abandonne, on les refoule. Puis un événement vient les ramener à votre mémoire. Et la vision de la réalité se modifie.
C'est une sorte d'étang. Son eau est claire, inerte. Mais si l'on jette un caillou dedans, elle s'agite, se remplit de terre, se trouble.
Cette terre qui salit l'eau était là, immobile, avant qu'une main décide de la faire remonter à la surface. Mais ça ne durera pas, bientôt tout rentrera dans l'ordre.
C'est un cycle.

Auteur: D'Urbano Valentina

Info: Le bruit de tes pas

[ conscience ] [ littérature ] [ réminiscence ]

 

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méditation

Un ascète, dans sa marche en avant ou en arrière, a une parfaite compréhension de ce qu’il fait ; en regardant ou en regardant fixement (un objet), il comprend parfaitement ce qu’il fait ; en levant son bras ou en le laissant retomber, il comprend parfaitement ce qu’il fait ; en portant sa pèlerine, ses vêtements, ou son pot de nourriture, il comprend parfaitement ce qu’il fait ; en mangeant, en buvant, en mâchant, en goûtant…, en évacuant…, en marchant, en restant assis, en dormant, en veillant, en parlant ou en se taisant, il comprend parfaitement ce qu’il fait.

Auteur: Bouddha

Info: Dans le "Digha Nikâya", I, 292

[ pleine conscience ] [ vie quotidienne ] [ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

initiation

Progressivement, une paix étrange envahit ma conscience.
Je n’avais plus froid, je ne me sentais plus fatigué et je n’avais plus faim. Le bruit de l’eau tombant en cascade se fit de plus en plus distant et devint étrangement apaisant. Je sentis que j’appartenais à ce lieu, que j’avais revenu chez moi. Le mur d’eau devint iridescent, un torrent fait de millions de prismes liquides. A mesure qu’ils coulaient, j’éprouvai la sensation de flotter vers le haut comme s’ils étaient immobiles et que moi, j’étais celui qui se mouvait. Me voilà volant à l’intérieur d’une montagne ! Je riais de l’absurdité du monde.

Auteur: Harner Michael

Info: Dans "La voie du chamane", page 48

[ état de conscience non ordinaire ] [ détachement ] [ zen ] [ océanique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

tiercités

[Le refus du sensible et l’intellectualisation] tendent à justifier philosophiquement le dualisme, c’est-à-dire la coupure entre le sens et le réel, traduite, dans le domaine religieux, comme séparation entre le divin et le monde vivant. Dès lors le sens devenu "essence", figée et non dynamique, n’est plus ce qui fonde ou révèle mais ce qui s’oppose à la réalité : l’essence s’oppose à l’accident (Aristote), à la substance (Descartes), à l’apparence (Kant) et enfin à l’existence (Sartre). L’existentialisme, avec son choix d’une illusoire liberté au détriment du sens […] n’est, avec le nihilisme qu’il engendre, que l’aboutissement ultime de cette intellectualisation de l’idée.

Auteur: Taleb Mohamed

Info: Sciences et archétypes, fragments philosophoqies pour un réenchantement du monde

[ abstractions ] [ pétrifications ] [ conscience rupture ] [ chair-esprit ] [ idéations ] [ instantanés théoriques ] [ émergence schisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Est-ce que les animaux crient comme les humains
quand leurs êtres aimés chancellent
pris au piège emportés par l’aval
de la rivière aux veines bleues

Est-ce que la femelle hurle
mimant le loup dans la douleur
est-ce que les lys trompettent le chiot
qu’on écorche dans l’écheveau de sa chair

Est-ce que les animaux crient comme les humains
comme t’ayant perdu
j’ai hurlé j’ai flanché
m’enroulant sur moi-même

Car c’est ainsi
que nous cognons le glacier
pieds nus mains vides
humains à peine

Négociant une sauvagerie
qui nous reste à apprendre
là où s’est arrêté le temps
là où il nous manque pour avancer

Auteur: Smith Patti

Info: Dans "Présages d’innocence", pp. 96-97, traduit de l’anglais (États-Unis) par Jacques Darras

[ amour ] [ conscience ] [ perte ] [ question ]

 
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cristallisation de l'expérience

[...] je formule l’hypothèse que le projet d’unification est l’expression tardive et élaborée d’une tension pré-personnelle et pro-personnelle vers l’organisation du continuum des expériences sensibles et volitives autour d’un pôle égologique constitué à cet effet, et que c’est le fruit de cette tension qui permet de conduire des séquences d’actions de façon cohérente et non-conflictuelle avant même qu’elles aient été consolidées en systèmes théoriques. Cela me conduit à faire un important correctif à mon affirmation de départ : ce n’est pas le sujet qui impose l’unité, car le sujet lui-même découle, en tant que pôle organisateur, des tous premiers accomplissements de cette poussée unificatrice.

Auteur: Bitbol Michel

Info: http://www.actu-philosophia.com/Entretien-avec-Michel-Bitbol-autour-de-La-519

[ nécessité ] [ conscience de soi ] [ monade miroir ] [ assurance personnelle ] [ moi ] [ je ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

remords

Je suis revenue à la maison ce matin-là, après qu'on m'a renvoyée, et je suis restée dehors avec mes chaussures de travail toutes neuves. Les chaussures qui avaient coûté autant à ma mère qu'un mois d'électricité. C'est à ce moment, je crois, que j'ai compris ce qu'était la honte, et la couleur qu'elle avait. La honte n'est pas noire, comme la saleté, comme je l'avais toujours cru. La honte a la couleur de l'uniforme blanc tout neuf quand votre mère a passé une nuit à repasser pour gagner de quoi vous l'acheter et que vous le lui rapportez sans une tache, sans une trace de travail.

Auteur: Stockett Kathryn

Info: La couleur des sentiments

[ enfance ] [ mauvaise conscience ] [ maman ]

 

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